Re: 328 RI
Publié : ven. juin 30, 2023 3:12 pm
328e régiment d'infanterie
LEGION D'HONNEUR
Est inscrit au tableau spécial
DEGUINES (Charles-Oscar), matricule 119, lieutenant (réserve) à la 13e compagnie du 328e régiment d'infanterie : "Officier énergique et plein d'allant. A fait preuve, en maintes circonstances, de sang-froid, d'autorité et de décision. Le 4 septembre 1916, entraînant, dans un vigoureux élan, sa section à l'assaut des tranchées ennemies, a réussi à les dépasser, assurant par ses dispositions avisées, l'organisation du terrain conquis. Très grièvement blessé. Déjà quatre fois cité à l'ordre."
Edition du dimanche 19 août 1917 - Le Progrès de la Somme n° 14341 259PER107 Archives de la Somme
Voir aussi :
J.O. du 16 août 1917 page 6469
Le ministre de la Guerre
Vu le décret du 13 août 1914
Arrête :
- Article unique : sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
Légion d'honneur pour chevalier :
(Pour prendre rang du 15 juin 1917.)
né le 6 mai 1887 à Calais (Pas-de-Calais)
Passé au régiment d'infanterie d'Abbeville le 1er avril 1914. Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive au corps le 4 août suivant. Nommé à l'emploi de sous-officier au grade de sergent le 18 septembre 1914. Nommé adjudant le 2 janvier 1915 ordre n° 32 du 328e R.I. du 3 janvier 1915. Promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 13 février 1915 (J.O. du 17 février 1915). Promu lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 21 octobre 1915 (J.O. du 23 novembre 1915). Promu sous-lieutenant à titre définitif par décision présidentielle du 5 janvier 1916 (J.O. 20 janvier 1916)
Evacué blessé à Berny-en-Santerre le 4 septembre 1916 ; plaie pénétrante de la main gauche par balle. Il entre à l'hôpital auxiliaire 21 de Meaux, ce même jour dont il sort le 30 septembre suivant. Le lendemain, il rejoint l'hôpital temporaire n° 5 à Orléans où il reste en traitement jusqu'au 26 octobre 1916. Le même jour, il est transféré à l'hôpital n° 48 à la Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret). Il y demeure près de cinq mois, jusqu'au 20 mars 1917, pour intégrer alors l'hôpital temporaire n° 5 à Orléans où il reste près d'un mois (--> 13 avril 1917). Il est de nouveau admis à l'hôpital n° 48 à la Chapelle-Saint-Mesmin qu'il avait fréquenté un mois auparavant. C'est enfin, avec probablement un grand soulagement, qu'il peut bénéficier de 45 jours de convalescence du 10 juin au 24 juillet 1917. A l'issue de ce repos, il réintègre l'hôpital de la Chapelle-Saint-Mesmin.
Il est promu lieutenant de réserve à titre définitif par décret présidentiel du 4 décembre 1917 (J.O. du 8 décembre 1917). Il sort de l'hôpital temporaire n° 48, le 17 février 1918, pour une convalescence de trois mois, prolongée d'un mois supplémentaire. Il rentre au dépôt le 28 juin 1918. Il est dirigé sur Thaumond, le 26 juin 1918, et mis à la disposition du Général, chef de la mission française près de l'armée américaine, où il est reconnu apte à l'emploi d'interprète auprès des troupes américaines et mis définitivement dans le cadre de cette mission française auprès des troupes américaines. Il est détaché comme officier informateur près de la 85e D.I.U.S. le 1er octobre 1918. A la fin de l'année 1918, il rentre au dépôt et il est déclaré inapte définitivement à faire campagne par décision de la commission de réforme d'Amiens en date du 24 mars 1919. Il se retire à Calais, rue des fleurs. La même année, il sera nommé capitaine à titre définitif...
Citations :
cité à l'ordre du régiment n° 65 du 2 mai 1915 : "Lors du combat du 21 mars 1915, a donné l'exemple d'une magnifique bravoure et d'un remarquable sang-froid, sous un déluge de bombes et de pétards."
cité à l'ordre de la 2e D.I. n° 59 du 18 mai 1915 : "S'est particulièrement distingué dans les journées des 11 et 12 mai par son sang-froid et son courage qu'il a su communiquer à sa section, particulièrement éprouvée sous le bombardement intense qui suivit l'explosion des mines allemandes."
cité à l'ordre du régiment n° 187 du 4 novembre 1915 : "Lieutenant commandant une compagnie de première ligne, au front depuis le début de la campagne, a dans un ravin particulièrement battu par l'artillerie ennemie et ses obus asphyxiants, énergiquement maintenu le secteur qui lui était confié, et par son attitude décidée, a gardé complètement intact l'élan de sa troupe bien que personnellement incommodé par les gaz, a assuré pendant un moment le commandement du bataillon."
cité % de la 10e Armée n° 230 du 29 septembre 1916 : "Officier d'une bravoure éprouvée, le 4 septembre 1916, a conduit sa section à l'assaut avec un entrain remarquable, a su lui imprimer une impulsion qui lui a permis de dépasser l'objectif assigné, a fait l'admiration de tous par son imperturbable sang-froid et ses dispositions avisées, a été grièvement blessé."
cité % du Général n° 142 - IIIe Armée du 7 juin 1915 : "S'est fait remarquer à l'école des bombardiers et pionniers comme aux tranchées de première ligne." (J.O. du 9 août 1915)
Suit la citation de sa nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier(voir plus haut)
Décorations : Croix de guerre avec trois palmes, deux étoiles de bronze, une étoile d'argent
Croix des services militaires volontaires
Officier de la Légion d'honneur (décret du 30 juin 1939 - J.O. du 8 juillet 1939)
Sources : archives départementales du Pas-de-Calais 1r_9268 - Classe 1907
LEGION D'HONNEUR
Est inscrit au tableau spécial
DEGUINES (Charles-Oscar), matricule 119, lieutenant (réserve) à la 13e compagnie du 328e régiment d'infanterie : "Officier énergique et plein d'allant. A fait preuve, en maintes circonstances, de sang-froid, d'autorité et de décision. Le 4 septembre 1916, entraînant, dans un vigoureux élan, sa section à l'assaut des tranchées ennemies, a réussi à les dépasser, assurant par ses dispositions avisées, l'organisation du terrain conquis. Très grièvement blessé. Déjà quatre fois cité à l'ordre."
Edition du dimanche 19 août 1917 - Le Progrès de la Somme n° 14341 259PER107 Archives de la Somme
Voir aussi :
J.O. du 16 août 1917 page 6469
Le ministre de la Guerre
Vu le décret du 13 août 1914
Arrête :
- Article unique : sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
Légion d'honneur pour chevalier :
(Pour prendre rang du 15 juin 1917.)
né le 6 mai 1887 à Calais (Pas-de-Calais)
Passé au régiment d'infanterie d'Abbeville le 1er avril 1914. Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive au corps le 4 août suivant. Nommé à l'emploi de sous-officier au grade de sergent le 18 septembre 1914. Nommé adjudant le 2 janvier 1915 ordre n° 32 du 328e R.I. du 3 janvier 1915. Promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 13 février 1915 (J.O. du 17 février 1915). Promu lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 21 octobre 1915 (J.O. du 23 novembre 1915). Promu sous-lieutenant à titre définitif par décision présidentielle du 5 janvier 1916 (J.O. 20 janvier 1916)
Evacué blessé à Berny-en-Santerre le 4 septembre 1916 ; plaie pénétrante de la main gauche par balle. Il entre à l'hôpital auxiliaire 21 de Meaux, ce même jour dont il sort le 30 septembre suivant. Le lendemain, il rejoint l'hôpital temporaire n° 5 à Orléans où il reste en traitement jusqu'au 26 octobre 1916. Le même jour, il est transféré à l'hôpital n° 48 à la Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret). Il y demeure près de cinq mois, jusqu'au 20 mars 1917, pour intégrer alors l'hôpital temporaire n° 5 à Orléans où il reste près d'un mois (--> 13 avril 1917). Il est de nouveau admis à l'hôpital n° 48 à la Chapelle-Saint-Mesmin qu'il avait fréquenté un mois auparavant. C'est enfin, avec probablement un grand soulagement, qu'il peut bénéficier de 45 jours de convalescence du 10 juin au 24 juillet 1917. A l'issue de ce repos, il réintègre l'hôpital de la Chapelle-Saint-Mesmin.
Il est promu lieutenant de réserve à titre définitif par décret présidentiel du 4 décembre 1917 (J.O. du 8 décembre 1917). Il sort de l'hôpital temporaire n° 48, le 17 février 1918, pour une convalescence de trois mois, prolongée d'un mois supplémentaire. Il rentre au dépôt le 28 juin 1918. Il est dirigé sur Thaumond, le 26 juin 1918, et mis à la disposition du Général, chef de la mission française près de l'armée américaine, où il est reconnu apte à l'emploi d'interprète auprès des troupes américaines et mis définitivement dans le cadre de cette mission française auprès des troupes américaines. Il est détaché comme officier informateur près de la 85e D.I.U.S. le 1er octobre 1918. A la fin de l'année 1918, il rentre au dépôt et il est déclaré inapte définitivement à faire campagne par décision de la commission de réforme d'Amiens en date du 24 mars 1919. Il se retire à Calais, rue des fleurs. La même année, il sera nommé capitaine à titre définitif...
Citations :
cité à l'ordre du régiment n° 65 du 2 mai 1915 : "Lors du combat du 21 mars 1915, a donné l'exemple d'une magnifique bravoure et d'un remarquable sang-froid, sous un déluge de bombes et de pétards."
cité à l'ordre de la 2e D.I. n° 59 du 18 mai 1915 : "S'est particulièrement distingué dans les journées des 11 et 12 mai par son sang-froid et son courage qu'il a su communiquer à sa section, particulièrement éprouvée sous le bombardement intense qui suivit l'explosion des mines allemandes."
cité à l'ordre du régiment n° 187 du 4 novembre 1915 : "Lieutenant commandant une compagnie de première ligne, au front depuis le début de la campagne, a dans un ravin particulièrement battu par l'artillerie ennemie et ses obus asphyxiants, énergiquement maintenu le secteur qui lui était confié, et par son attitude décidée, a gardé complètement intact l'élan de sa troupe bien que personnellement incommodé par les gaz, a assuré pendant un moment le commandement du bataillon."
cité % de la 10e Armée n° 230 du 29 septembre 1916 : "Officier d'une bravoure éprouvée, le 4 septembre 1916, a conduit sa section à l'assaut avec un entrain remarquable, a su lui imprimer une impulsion qui lui a permis de dépasser l'objectif assigné, a fait l'admiration de tous par son imperturbable sang-froid et ses dispositions avisées, a été grièvement blessé."
cité % du Général n° 142 - IIIe Armée du 7 juin 1915 : "S'est fait remarquer à l'école des bombardiers et pionniers comme aux tranchées de première ligne." (J.O. du 9 août 1915)
Suit la citation de sa nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier(voir plus haut)
Décorations : Croix de guerre avec trois palmes, deux étoiles de bronze, une étoile d'argent
Croix des services militaires volontaires
Officier de la Légion d'honneur (décret du 30 juin 1939 - J.O. du 8 juillet 1939)
Sources : archives départementales du Pas-de-Calais 1r_9268 - Classe 1907