Forum PAGES 14-18

Bonjour,
Définitions du Robert Cordialement,
Bernard

Bonjour,
définition du Larousse :


Et donc "ensevelir" c'est mettre au tombeau au sens littéraire, sauf qu'en 1914 très peu de gens étaient des littéraires, puisque 75 % de la population était des ruraux, des agriculteurs, des paysans. Et une autre bonne part de la population était des ouvriers, des tacherons. Loin des érudits et des littéraires, loin des Zola et des Flaubert.
Et sauf encore que le document où on lit ce mot n'est pas du tout un document "littéraire" .
Cordialement,
Alain

Bonjour,

"75% de la population" composée de ruraux, certes, mais 80% de la population totale (au moins) connaissait par cœur un texte contenant notamment ces quelques mots, dont elle comprenait le sens:
"...a été crucifié, est mort et a été enseveli...".

Cordialement,
Guy François.

Bonjour,
Une petite dernière pour la route... Enseveli en service commandé...
Ce 23 août 1914 le combat a eu lieu à Lobbes et non à Thuin ou Gozée (à côté).
Entre Thuin et Gozée, il s'agit d'un cimetière où le soldat a été enseveli (pardon, inhumé ) ...
Cordialement

Bonjour.


Source : https://www.lefigaro.fr/langue-francais ... s-20231111

En 1914, le taux d'illettrisme en France, que l'on mesure très précisément à l'occasion du passage devant le Conseil de révision, est d'ailleurs de 4%.


Cordialement

Jean-Louis

Bonjour,

Dans la presse de l'époque, lue également dans les contrées rurales, le terme "enseveli" était couramment utilisé lors dans les articles relatant des obsèques.
Pour rester dans le thème du fil: (L'Ouest-Éclair du 23 avril 1918)

Oups. J'ai fait une erreur là.

Bonne journée,

alain51 a écrit : ↑dim. juil. 07, 2024 10:06 am Bonjour,
Ces volumineux textes réglementaires s'appliquent, j'imagine, aux militaires français ou alliès. Sans doute pas aux ennemis. ce qui est l'objet du demandeur.
Concernant les honneurs militaires rendus à nos ennemis (de l'époque), le plus connu et le plus médiatique est certainement l'enterrement initial du Baron Rouge, Manfred Von Richtoffen, au cimetière civil de Bertangles.
Honneurs rendus par les Australiens :

Au revoir

Même au début de la Seconde Guerre mondiale, il existait de (très) rares cas de soldats ennemis enterrés avec les honneurs militaires.
Le 28 septembre 1939, un Bristol Blenheim de l'armée de l'air britannique (numéro de série N6212) est abattu près d'Osnabrück par deux avions Messerschmidt Bf 109 E. L'appareil du 110e Escadron avec le commandant de l'escadron australien Ivan McLeod Cameron et les autres membres d'équipage, le sergent Thomas Cecil Hammond (observateur) et l'aviateur de 1re classe Thomas Fullerton (opérateur radio/mitrailleur) effectuaient un vol de reconnaissance risqué vers Münster. Les Britanniques parviennent à échapper aux obus anti-aériens, mais pas aux deux chasseurs.
Une formation honoraire de l'armée de l'air allemande s'est réunie au cimetière du monastère de Malgarten pour rendre un dernier hommage à ses adversaires. Les cercueils britanniques étaient recouverts du drapeau national du Royaume-Uni et décorés de couronnes de fleurs. Un officier a prononcé un bref discours soulignant que la mort met fin à toute inimitié. La cérémonie s'est terminée par une volée d'honneur des carabines des soldats et le chant du Bon Camarade.
Alors que la guerre se prolongeait, cette attitude ne persistait plus.

Cordialement
Joseph

Bonjour

Source : http://souvenirfrancaisdun.free.fr/arti ... &tconfig=0

Le capitaine HARRIS est emmené vers un poste de secours allemand près d’Aincreville où il décède peu après. Les derniers mots qu’il prononce et qui sont rapportés par un de ses hommes, prisonnier avec lui, sont les suivants : « Je viens de Georgie et mon père est adjudant-général de l’armée. » Les Allemands l’inhument avec les honneurs militaires à cinq cents mètres au sud-est du village, près du ruisseau Andon. Une croix de bois est plantée sur sa tombe avec l’inscription suivante : « Capitaine Charles Dashiell Harris ; Soldat américain ; 20 octobre 1918 ».

Cordialement

Jean-Louis

LABARBE Bernard a écrit : ↑lun. févr. 10, 2025 12:14 pm Bonjour,
Une petite dernière pour la route...
COTTREAU Paul André.jpg
Enseveli en service commandé...
Ce 23 août 1914 le combat a eu lieu à Lobbes et non à Thuin ou Gozée (à côté).
Entre Thuin et Gozée, il s'agit d'un cimetière où le soldat a été enseveli (pardon, inhumé ) ...
Cordialement

Bonjour,
Pour COTTREAU Paul, il a peut-être été enseveli par une explosion ? Rien trouvé dans le JMO. Il était peut-être dans le cimetière, comme dans le film où les soldats se réfugient dans un caveau funéraire pour échapper à la mitraille : Le monde à l'envers : Les vivants sont sous terre et les morts sont sur terre.
Sinon, c'est encore un bel exemplaire de fiche MdH !

Quant aux mots "enseveli", "enterré, "inhumé", on demandera à l'I.A ce qu'il en est.

Ce qui est certain c'est que le mot "enterrement" est usité, alors que le mot "ensevelissement" l'est beaucoup moins. On va à l'enterrement, on ne va pas à l'ensevelissement. L'inhumation est plus d'un caractère administratif.

Pour la parole lithurgique citée par ALVF ("80% de la population totale connaissait par cœur un texte contenant notamment ces quelques mots, dont elle comprenait le sens:
"...a été crucifié, est mort et a été enseveli...".

Quelle en est la source ? 80 % des Français étaient donc croyants en 1914 ?

Petite photo d'illustration :