Forum PAGES 14-18

Bonjour tous
En chantant celà donnait "V'là l'vitrier qui passe" plus rapide mais plus difficile à prononcer pour un sudiste que pour un nordiste.
Bonne marche
Cordialement
Guitoune

Rebonjour,
Pour ceux qui veulent s'entrainer au pas de chasseur:
http://musique-militaire.fr/armes-et-re ... -chasseurs
Bon courage
Guitoune

Re
Et pour les "chacals" la Marche du 1er Zouaves"
http://musique-militaire.fr/armee-dafri ... 1er-zouave
Pour les marcheurs la cadence change mais les ampoules perdurent.
Soignez vos pieds à la grande halte.
A+
Guitoune

Bonsoir à toutes et à tous,

et merci pour toutes ces explications!
Le terme de "vitrier" vient donc de l'équipement d'origine des chasseurs et d'évènements qui ont fait leur légende... Et merci pour les infos sur les autres appellations!
Merci aussi à Alain Dubois qui m'a fait découvrir le terme "d'as de carreau".
Ah Guitoune33... Les ampoules dans les rangers...

Et d'ailleurs, si je peux me permettre mais je pense que vous êtes toutes et tous au courant...

Biffin: n. m. XIXe siècle. Dérivé de biffe, au sens de « chiffon, objet sans valeur » (XVe siècle). 1. Pop. Chiffonnier. 2. Argot militaire. Fantassin. Les biffins pataugeaient dans la boue. (patrimoine-de-france.org)
Le fantassin se serait assimilé au chiffonnier, misérable, sale, mal habillé, rejeté par la société bien pensante.

Cordialement

Pappy

Bonjour,
Jean Claude écrit "Oui, j'ai lu quelque part voici bien longtemps que les chasseurs à Personnellement j'en reste à ce fait ou cette légende qui me plaît bien pied ne tiraient pas sur les "émeutiers" mais en l'air d'où les carreaux d'cassés...Personnellement j'en reste à ce fait ou cette légende qui me plaît bien"
En fait ce n'est pas aussi sympa que cela.
les unités faisant du maintien de l'ordre à cette époque doivent se déplacer dans Paris (c'est surtout cette vilel qui est concernée) barré de barricades mais aussi souvent assailli par le jet de projectles divers et variés du haut des batiments et par les fenêtres, l(es boulevards larges seront créés ultérieurement). En tirant dans les fenêtres on limite ce risque et ce qui permet une progression plus facile dans les rues.. et donc ce type d'action est tactiquement payant...
Cordialement
Pierre

Bonjour à tous,
une question que doivent se poser pas mal de personnes lorsque la lecture de certains récits fait apparaître des noms tels que "Tringlot", "riz, pain, sel", alors à quels soldats correspond ces surnoms ?
Amicalement
Florian

Bonjour à tous,


A propos de "riz-pain-sel", puisque une réponse apportée précédemment indiquait qu'il s'agissait des services de l'intendance, à quoi pourrait correspondre le chiffre 22 qui apparait sur les collets ?

Merci de votre réponse.
Bien cordialement
Jean-luc Dron

Bonjour à toutes et à tous,
Salut Florian,
Riz-pain-sel: sobriquet utilisé pour désigner les militaires du Service de l'Intendance (aujourdh'ui appelé Commissariat de l'Armée de Terre, de Mer....), par allusion à leur tâche principale: distribuer aux soldats les vivres dont ces 3 aliments se trouvaient constituer la base.
Trainglot ou tringlot: soldat du train des équipages,spécialisé dans le transport des munitions et des approvisionnements. Pour les uns ce sobriquet viendrait du rapprochement du mot train et du suffixe -glot à valeur ironique;pour d'autres ce serait la déformation du mot tringle qui désignait en argot le fusil.
Ces surnoms ont encore cours de nos jours.
Sources: Les mots des soldats, de Odette Roynette, éditions Belin, 2004.
Cordialement.
Jean RIOTTE.

Bonsoir,
le sobriquet de "riz-pain-sel" est très antérieur à la PGM. Mon épouse, qui est historienne, pense l'avoir croisé à la période révolutionnaire.
Cordialement

Bonsoir,

oui tout à fait, je l'ai retrouvé dans des écrits datant de 1881, il désignait par contre un cantinier.

Cordialement
Florian

Bonjour à tous,
une question que doivent se poser pas mal de personnes lorsque la lecture de certains récits fait apparaître des noms tels que "Tringlot", "riz, pain, sel", alors à quels soldats correspond ces surnoms ?
Amicalement
Florian

Bonjour,
Il me revient en mémoire que le terme de "tringlot" , affecté aux soldats du train au moment de la création de ce corps sous le 1er Empire, provenait de l'armement dont ils étéient dotés et de la manière de la porter. Ils étaient dotés dotés d'un mousqueton muni d'une tringle latérale fixée au fût par deux vis. Ce dispositif permettait d' accrocher l'arme à un baudrier par l'intermédiaire d'un crochet (dit "de mousqueton"). De là viendrait le nom de "tringlot". Je note que les hussards, dotés du même équipement n'ont pas été dénommés "tringlots". Il faut donc estimer que ce surnom est venu de la conjonction de ce fait et du nom du train.
Bien cordialement
Pierre