Forum PAGES 14-18

Bonjour Garance.

Un jour sans coup de canon ? Difficile à envisager. Même en l'absence de toute intention offensive de chacune des deux parties, il faut compter :
- sur les tirs de barrage déclenchés à la seule vue de fusées lancées par une infanterie nerveuse et se croyant attaquée, ou menacée ;
- sur les mêmes tirs déclenchés à titre préventif, sur des rassemblements suspects observés à proximité des premières lignes ;
- sur des tirs de harcèlement, destinés à contrarier le travail des fantassins adverses qui travaillent à l'amélioration des réseaux de défenses ;
- sur les tirs de réglage, périodiquement repris, pour caler et vérifier le calage des tirs de barrage, ou des tirs à exécuter lors de la prochaine offensive. Réglages à recommencer à chaque fois qu'une batterie d'artillerie est relevée et remplacée.
Bref, pour l'artillerie, c'est tout simplement impensable. Y a toujours de l'ouvrage.

Pour les combats eux-mêmes, même en dehors d'une attaque d'envergure, il y a tous les jours des actions locales, pour rectifier une position, recueillir du renseignement (en faisant des prisonniers), maintenir l'ennemi sous pression, etc.

Cordialement
Bernard

Bonjour Jérôme.
....
Cordialement
Bernard

Bonsoir
Bernard, je pense que tu répondais à Garance plus qu'à moi ???

Cordialement
Jérôme Charraud

Oui, bien sûr Jérôme !
Je rectifie en éditant le message.
Mille excuses
Bernard

Bonjour

Je viens d'acheter le livre. Va falloir que je révise mes classiques. J'y apprends à la deuxième page 2 que le fort de Vaux est tombé le 8 juin et page suivante qu'il a été repris le 4 novembre. Ca promet pour le reste.

Cordialement

Pierre

Bonjour
Je viens d'acheter le livre. Va falloir que je révise mes classiques. J'y apprends à la deuxième page 2 que le fort de Vaux est tombé le 8 juin et page suivante qu'il a été repris le 4 novembre. Ca promet pour le reste.
Cordialement
Pierre

Bonjour
Effectivement, cela en jette, cela complète ce qu'Eric indiquait.
Comme pas mal de livres de "grands" historiens, il s'agit d'un livre sur la guerre vue depuis le QG de Chantilly. On est pas à une tranchée près, un jour près. On manie le concept, pas les faits

De manière plus générale, ce qui m'intéresse c'est d'observer que l'on assiste à un fait intéressant sur la transmission des connaissances historiques: C'est un nouveau partage du savoir et des connaissances, une remise en cause de la distribution des informations. Pendant longtemps, l'histoire venait d'en haut et le "vulgum pecus" digérait ce message transmis. Maintenant avec le net, il est aisé d’accéder aux faits et chacun peut essayer de s'approprier le fait et le diffuser.
On observe la même chose en généalogie qui, il y a une quinzaine d'années était réservée aux professionnels et à quelques mordus et érudits.
Il est d'ailleurs intéressant de faire le parallèle avec la presse. Le net remet en cause la primauté des journaux et des journalistes sur la transmission de l'information à partir du moment où tout est accessible. Juste un petit bémol, ce n'est parce que l'information est accessible que la compréhension et l'appropriation sont aisées.

Cordialement
Jérôme