Re: Obus Chimiques
Publié : ven. févr. 04, 2011 8:27 pm
Bonjour,
Voici un extrait de texte de conférences du Ministère de l'Armement (Inspection des Etudes et Expériences chimiques) datées de 1917 qui résume les études chimiques d'avant-guerre:

(Rappelons que le lieutenant Fontan, de la Garde Républicaine s'avança, protégé par une charette, au contact de la Bande à Bonnot évoquée dans ce texte alors que des soldats et des policiers entretenaient un feu d'enfer sur la "Bande" en 1912.Cet officier de Gendarmerie trouvera la mort sur le front en 1914 avec le grade de capitaine en commandant une compagnie du 99ème R.I).
Les mêmes conférences confirment que le premier usage français d'obus toxique date de septembre 1915 (obus n° 1 comme indiqué plus haut).
D'après plusieurs textes allemands, le premier obus lacrymogène français daterait de mars 1915 avec un chargement de Bromacétate d'Ethyle, je n'ai pas trouvé confirmation de cette date précoce dans aucun texte français (mais les textes français affirment que les premiers tirs d'obus lacrymogènes allemands datent d'octobre 1914 à Neuve-Chapelle puis le 31 janvier 1915 à Bolimow sur le front russe).
Cordialement,
Guy François.
Voici un extrait de texte de conférences du Ministère de l'Armement (Inspection des Etudes et Expériences chimiques) datées de 1917 qui résume les études chimiques d'avant-guerre:

(Rappelons que le lieutenant Fontan, de la Garde Républicaine s'avança, protégé par une charette, au contact de la Bande à Bonnot évoquée dans ce texte alors que des soldats et des policiers entretenaient un feu d'enfer sur la "Bande" en 1912.Cet officier de Gendarmerie trouvera la mort sur le front en 1914 avec le grade de capitaine en commandant une compagnie du 99ème R.I).
Les mêmes conférences confirment que le premier usage français d'obus toxique date de septembre 1915 (obus n° 1 comme indiqué plus haut).
D'après plusieurs textes allemands, le premier obus lacrymogène français daterait de mars 1915 avec un chargement de Bromacétate d'Ethyle, je n'ai pas trouvé confirmation de cette date précoce dans aucun texte français (mais les textes français affirment que les premiers tirs d'obus lacrymogènes allemands datent d'octobre 1914 à Neuve-Chapelle puis le 31 janvier 1915 à Bolimow sur le front russe).
Cordialement,
Guy François.