Bonjour à tous,
bonjour Isabelle,
l'Histoire ? ah ma pov'e Dam'... Rappelez moi...qui écrivait "La vérité court toujours aprés la légende..." ?
Pour le fun, comment voyez-vous, à l'oeil nu s'entend, Vénus...ses anneaux ? ses satellites ? Car c'est ainsi que le Poilu voit son général. Pour un soldat, son horizon, c'est son chef de groupe, le capitaine commandant la Cie, c'est le prince, quant au colonel, c'est Dieu... Alors le Gal commandant le C.A...voire le groupement de C.A...Il est à des années lumières. Remontez le temps. Dans ces années là, les husards de la République (les instituteurs) font partie de l'élite de la société, avec le maire, le curé et le gendarme..un général ? il est d'une autre galaxie !!! c'est un Vénusien, vrai de vrai...
Le Piou-piou, il fait comme tout le monde. Il écoute ses chefs immédiats, il lit les journeaux, il écoute les hommes politiques... Le probléme est donc posé. Qui parle ? qui écrit ? quel message ? pour qui ? dans quel but ?
On reprend ? faites donc un parallèle entre le nombre de jugements rendus par les tribunaux militaires et le nombres d'articles anti-militaristes où en faveur de la paix. Pour faire bon poids, référencez les niveaux de pertes. Comparez, agitez...la réponse est là.
A vous, ensuite, d'enlever les scories et de polir la pièce.
C'est presque un sujet de mastere ce truc là

!! non ?
Un dernier pour la route ? Napoléon, Pétain, De Lattre et Leclerc bénéficiaient tous, sans exception, d'un grand prestige auprés de leurs soldats. cependant, une erreur de l'Histoire s'est glissée dans la liste...etc, etc, etc.
Nous sommes plus de 2300 isncrits sur ce forum. Si chacun d'entre nous vous fournissez un témoignage, celui-ci ne serait que le reflet de notre sensiblilté, quand bien même auriez la liste compléte des témoins certifiant l'exactitude et l'objectivité du témoignage...
Une seule certitude toutefois. Ce qui fait la gloire d'un chef, que ses hommes l'admirent, c'est sa faculté à vaincre l'ennemi. Un soldat oublie tout et pardonne tout. Sauf la défaite et le déshonneur.
Et coucher dans la boue avec ses soldats n'a jamais participé à la gloire du chef. Aucun, des quatres cités plus haut, n'avait plus fait le coup de feu depuis longtemps lorsqu'ils marchèrent sur les sentiers de la gloire.
Je vous souhaite une bonne soirée,
Bernard.
P-S : On avait essayé, pendant la Révolution, de faire commander la troupe par des chefs élus par les soldats. Ca n'a pas duré longtemps...