Bonjour,
Je me suis trompé, soit, mais je vous ai exposé mon raisonnement, ainsi que la remarque qu'en 1940 où les pilotes étaient incités à faire beaucoup plus grande dépense de balles, ils n'en emportaient pas plus, vous refaites la même réponse sur un ton doublement agressif et de plus en plus à côté du carton.
Si j'ai estimé qu'il fallait être "maladroit" pour consommer autant de balles, c'est uniquement parce que dans mon souvenir, lors de ce conflit, les pilotes étaient incités à tirer de près, situation qui se produit rarement, que l'on soit bon ou moins bon pilote, et donc, se trouvaient rarement en situation de consommer des balles, surtout avec des armes à l'enraiement facile qui imposent des rafales relativement courtes. Et donc, qu'un pilote qui tire très souvent est plutôt un pilote qui ne suit pas cette consigne, ceci indépendamment de sa compétence, a fortiori de son courage
En fait, la question des as et des pilotes sans victoire n'entre absolument pas en ligne de compte dans mon raisonnement, mais obnubilé par l'idée d'un "manque de respect aux combattants" vous semblez ne pas l'avoir remarqué. Je sais parfaitement qu'un grand nombre de pilotes n'ont remporté aucune victoire, ils n'en ont pas moins risqué leur vie comme les autres et servi comme les autres. L'asolâtrie, désolé de vous décevoir, mais ce n'est pas mon style ni mon propos.
Par exemple ce paragraphe
Et si et ça, allez dire ça un pilote qui apercevait d'assez loin un avion et était beaucoup plus bas que lui. Il fallait pouvoir monter (ce qui demandait du temps) pour le rejoindre puis pouvoir se rapprocher de lui assez prêt ensuite pour pouvoir le tirer à quelques mètres avant qu'il puisse rejoindre ses lignes. Et si on parle d'avions de bombardement ennemis, ils n'étaient pas inoffensifs, il y avait des mitrailleuses (ou une mitrailleuse) pour tirer sur l'arrière ou les côtés.
n'a rien à voir avec la question.
Puisque la formulation était maladroite, je m'en excuse et je la retire, il n'empêche que vous l'avez comprise complètement de travers.
La question, la seule, est celle-ci :
Avec la manière de combattre, les instructions, les méthodes employées par les pilotes du premier conflit mondial, se trouvait-on assez souvent en situation de tir - assez près, assez longtemps, assez de cibles - pour être amené à consommer facilement plus de 350 ou de 500 balles par arme dans une même mission, ceci, tout à fait indépendamment de ce que deviennent ces balles ?
Maintenant, si vous voulez bien vous calmer, et que vous voulez bien exposer ici combien de munitions par arme on trouve de consommées dans les rapports, et surtout quels étaient les consignes, les usages, sur la façon de gérer ses munitions, à quelle distance on prenait le risque de tirer, combien de fois cela se produisait dans un combat classique de la fin du conflit, je n'aurai aucun problème à reconnaître mon erreur et je serai tout à fait ravi d'apprendre un maximum d'informations. (et j'oublie : était-il courant de rentrer en ayant épuisé ses munitions, y avait-il régulièrement des requêtes pour en avoir plus, etc.)
Mais pour cela, je vous prie de bien vouloir cesser de me faire passer pour un blanc-bec désireux de cracher sur des combattants. Si c'était mon genre, je ne serais pas inscrit sur ce forum depuis cinq ans et je n'aurais pas passé un temps considérable à chercher de l'information sur des hommes qui étaient des soldats tout à fait ordinaires.
Merci de votre compréhension.
C.