Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,

Encore un capitaine qui a du passer quelques heures sans sommeil pour rédiger le rapport de mer de sa croisière!

Mais du coup, qu'il ait fini à la Chardonnière ou à la Chaudronnière, on peut soupçonner la possibilité d'une avarie de machine ou de barre, et d'une réparation un peu trop rapide à Lorient...

Cdlt

Les autres protagonistes de l'événement de mer :

Capitaine Coullon, ex War Wasp, construit en 1918 aux chantiers Nova Scotia Steel à New Glasgow et Toronto. acquis par la Compagnie Générale Transtlantique en 1920.
1324 tjb, 1850 tpl, 67,05 x 10,69 m, turbine de Laval à engrenages réducteurs, 1000 cv, 9 noeuds.
Vendu à la démolition en 1935.

Source : Marthe Barbance, Histoire de la Compagnie Générale Transatlantique, Arts et Métiers Graphiques, 1955.

Nord : remorqueur construit en 1912, chantiers Ablasserdamsche Machinefabriek à Ablasserdam, Société Dunkerquoise de Remorquage et de Sauvetage, équipé pour le sauvetage. deviendra en 1925 le Pierric, Compagnie Nazairienne de Remorquage et de Sauvetage.
119 tjb, 26,38 x 5,70 x 3,10 m, triple expansion, 450 cv, 9 noeuds.
Vendu en 1953.

Atlas : remorqueur construit en 1908, chantiers Rijkee & Co, Rotterdam, Société France, équipé pour le sauvetage, équipé pour le sauvetage, deviendra en 1925 le Pornic, Compagnie Nazairienne de Remorquage et de Sauvetage.
172 tjb, 32 x 6,96 x 3,6 m, triple expansion, 550 cv, 11 noeuds.
transferré à l'Union des Remorqueurs de l'Océan en 1939, vendu en 1965.

Commandant Roger Lafon, A l'appel des S.O.S., JMM, 1927.
Jacques Pilon, L'aventure du remorquage, Balland, 1996.
Jaap Bijl, Union des Remorqueurs de l'Ocean (U.R.O.) 1939-1989) Lekko n° 59, 1989.
Robert Gruss, Flotte marchande française, 1950-1951, SEGMC, 1951.

Mammouth, remorqueur de la Marine nationale, construit en 1917 aux chantiers Augustin Normand du Havre, mis à flot le 11/05/1918
970 t, 1800 cv, 12 n
Rayé le 22/07/1963.

LV Jean-Michel Roche, Dictionnaire de la flotte de guerre française de 1671 à nos jours, Rezotel Maury, 2005.

Bonsoir à tous,

A noter que toutes les publications fixent par erreur la date de la perte du cargo Les Flamands au 6 octobre 1920, date qui est en fait celle de son échouement devant le Croisic. Et l'origine de cette confusion semble très ancienne.

La trace du navire dans le Starke 1883 : [...]

17 - LES FLAMANDS French Government FR
Wrecked 6 Oct 1920 on Pointe de Chardonniere, Ile d'Oléron, voy. Lorient - Rochefort, naval material.

Même erreur sur la fiche établie par le Wreck Site : http://www.wrecksite.eu/wreck.aspx?153831
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Bien amicalement à vous,
Daniel.

Bonjour à tous, bonjour Daniel
Bien noté, je vais corriger mon exemplaire du Starke et prévenir mes collègues du wrecksite.
Décidément, deux échouages à deux mois d'intervalle et pas bien loin l'un de l'autre. De quoi se poser quand même quelques questions...
Amts
Yves

"La Rochelle, 12 avril, les opérations de renflouement du vapeur Les Flamands qui s'échoua en décembre dernier sur les roches chardonnières ont été définitivement abandonnées. Le navire est considéré comme complétement perdu"

Ouest-éclair, édition de Nantes du 14 avril 1921.

J AI DES INFOS CONCERNANT LA "FIN " DE CE NAVIRE SUR LEQUEL ÉTAIT LE GRAND PÈRE DE MON ÉPOUSE CONTACTER MOI PAR MAIL SI VOUS LE VOULEZ BIEN
CORDIALEMENT
JB DELPECH
[email protected]

Bonjour ...
je suis toujours a la recherche du rôle d équipage de 1920 de ce bateau pour connaitre d ou s était embarque le grand père de mon épouse ...
merci d avance si quelqu un a cette info et cordiales amitiés

Bonjour à tous,

Grâce à Jean-Bernard Delpech, que je remercie pour les documents envoyés, voici quelques précisions sur le naufrage de LES FLAMANDS

Le 8 Décembre 1920, LES FLAMANDS vint s'échouer sur les murs des écluses à poissons de la pointe de Chardonnière, sur la côte ouest de l'île d'Oléron, près de la foret et du village de Domino.
Sur les cartes marines actuelles, une épave est encore signalée à cet endroit, peut-être celle de LES FLAMANDS.

http://img808.imageshack.us/img808/7531 ... uolron.jpg

Le navire transportait des ferrailles et des tubes de fer. Tout l'équipage s'en sortit sain et sauf. Il fut alors logé au bar de la Gaité, à Domino, pendant tout le temps que durèrent les tentatives de renflouement. Mais ce fut un échec.
LES FLAMANDS fut alors vendu un ferrailleur de Rochefort qui le dépeça avec l'aide de journaliers oléronnais. L'abri de navigation fut racheté par le grand-oncle de Jean-Bernard Delpech, Augustin Moreau, qui en fit un cabanon de jardin sur les dunes. A bord de LES FLAMANDS se trouvait un matelot nommé Marcel Bausmayer, originaire de l'Est de la France. Il se maria à Oléron et y fonda une nombreuse famille. Jean-Bernard Delpech est son petit-fils par alliance.

Pas de renseignements sur les causes du naufrage, mais à voir le navire bien posé sur les diguettes, perpendiculaire à la côte, on peut penser à un assoupissement de l'officier de quart... à moins qu'il n'ait confondu les lumières du bar de la Gaité avec les feux du pertuis de Maumusson

http://img3.imageshack.us/img3/1531/lesflamands.jpg

Cdlt

Bonjour ...
je suis toujours a la recherche du rôle d équipage de 1920 de ce bateau pour connaitre d ou s était embarque le grand père de mon épouse ...
merci d avance si quelqu un a cette info et cordiales amitiés ..

Bonsoir à tous,

« Les Flamands fut alors vendu un ferrailleur de Rochefort qui le dépeça avec l'aide de journaliers oléronais. »

— 1er juin 1921 : Avec six bâtiments rayés de la Liste de la flotte, épave mise en vente à Rochefort-sur-Mer par l’administration des Domaines selon la procédure d’adjudication par soumissions cachetées.

• Journal officiel du 15 mai 1921, p. 5.837.