Re: AUVERGNE - Dragueur auxiliaire
Publié : mar. sept. 10, 2013 11:30 am
Bonjour à tous,
Un complément sur AUVERGNE
Rapport du maître de manœuvre LE GUEN commandant de l’ALEXANDRINE
Le Mardi 18 Janvier 1916, le groupe PICARDIE-ALEXANDRINE exerce une surveillance sur la ligne Boulogne- Bateau feu du Colbart. Il est à 6 milles du bateau-feu de Boulogne avec faible brise d’ouest et légère houle. ALEXANDRINE est à 400 m devant Picardie lorsqu’ils croisent le groupe AUVERGNE-BLANC NEZ. A 15h15, AUVERGNE vient brusquement sur la droite et disparaît dans la fumée provoquée par l’explosion d’une mine.
Immédiatement, ALEXANDRINE fait route à toute vitesse sur les lieux de l’accident, met ses embarcations à la mer et recueille une baleinière et dix hommes de l’AUVERGNE.
Je signale la belle conduite de mon équipage en général, et en particulier de :
- MONOT René, second maître de manœuvre, chef de quart au moment de l’accident, qui a aussitôt mis le cap sur le bateau en péril et a disposé les embarcations pour les mettre à la mer.
- SOUBITEZ Gabriel, second maître de manœuvre, qui a activé la mise à l’eau des canots
- JEAN, quartier maître mécanicien, de quart au moment de l’accident et qui n’a pas quitté son poste de manœuvre.
Note de l’Etat Major Général, du 14 Mars 1916
Il m’est rendu compte par la commission du port de Boulogne que le steamer AUVERGNE, mobilisé comme dragueur de mines, remorqué le 18 Janvier dans le port de Boulogne, y est encore échoué. Cette épave, submergée presque totalement à haute mer, constitue une gêne réelle pour le service général du port. Je vous demande d’intervenir pour hâter le renflouement de ce bateau afin de libérer de cette épave l’entrée du port de Boulogne.
Conversation téléphonique entre le commandant du VIGNAUX et le CV BONHOMME 15 Mars 1916
Une dizaine d’hommes sont actuellement occupés à enlever à bord de l’AUVERGNE les chaudières, machines…etc Un contrat va être signé avec une entreprise pour le renflouement du navire qui sera envoyé au Havre.
On prévoit l’enlèvement pour le 19 Avril. Grâce à la main d’œuvre que pourra fournir le commandant du Vignaux, on espère que tout sera terminé pour le 20 Avril.
Il existe deux autres rapports sur le naufrage de l'AUVERGNE, peu différents des rapports ci dessus.
Rapport du LV PERIER
commandant du PICARDIE, dont l'officier en second était l'EV Guichard.
Le LV Perrier signale que le remorquage de l'AUVERGNE fut rendu très difficile car la barre du vapeur était restée bloquée toute à droite.
Rapport du Premier maître pilote Yves HUET
commandant du BLANC NEZ.
Celui-ci signale la belle conduite de son équipage et en particulier de
- MAUDUIT Auguste second maître
- BARBE Joseph second maître
- BOUDIN Albert matelot
- BOURGAIN Auguste matelot
- SIABAS Victor QM mécanicien
Cdlt
Un complément sur AUVERGNE
Rapport du maître de manœuvre LE GUEN commandant de l’ALEXANDRINE
Le Mardi 18 Janvier 1916, le groupe PICARDIE-ALEXANDRINE exerce une surveillance sur la ligne Boulogne- Bateau feu du Colbart. Il est à 6 milles du bateau-feu de Boulogne avec faible brise d’ouest et légère houle. ALEXANDRINE est à 400 m devant Picardie lorsqu’ils croisent le groupe AUVERGNE-BLANC NEZ. A 15h15, AUVERGNE vient brusquement sur la droite et disparaît dans la fumée provoquée par l’explosion d’une mine.
Immédiatement, ALEXANDRINE fait route à toute vitesse sur les lieux de l’accident, met ses embarcations à la mer et recueille une baleinière et dix hommes de l’AUVERGNE.
Je signale la belle conduite de mon équipage en général, et en particulier de :
- MONOT René, second maître de manœuvre, chef de quart au moment de l’accident, qui a aussitôt mis le cap sur le bateau en péril et a disposé les embarcations pour les mettre à la mer.
- SOUBITEZ Gabriel, second maître de manœuvre, qui a activé la mise à l’eau des canots
- JEAN, quartier maître mécanicien, de quart au moment de l’accident et qui n’a pas quitté son poste de manœuvre.
Note de l’Etat Major Général, du 14 Mars 1916
Il m’est rendu compte par la commission du port de Boulogne que le steamer AUVERGNE, mobilisé comme dragueur de mines, remorqué le 18 Janvier dans le port de Boulogne, y est encore échoué. Cette épave, submergée presque totalement à haute mer, constitue une gêne réelle pour le service général du port. Je vous demande d’intervenir pour hâter le renflouement de ce bateau afin de libérer de cette épave l’entrée du port de Boulogne.
Conversation téléphonique entre le commandant du VIGNAUX et le CV BONHOMME 15 Mars 1916
Une dizaine d’hommes sont actuellement occupés à enlever à bord de l’AUVERGNE les chaudières, machines…etc Un contrat va être signé avec une entreprise pour le renflouement du navire qui sera envoyé au Havre.
On prévoit l’enlèvement pour le 19 Avril. Grâce à la main d’œuvre que pourra fournir le commandant du Vignaux, on espère que tout sera terminé pour le 20 Avril.
Il existe deux autres rapports sur le naufrage de l'AUVERGNE, peu différents des rapports ci dessus.
Rapport du LV PERIER
commandant du PICARDIE, dont l'officier en second était l'EV Guichard.
Le LV Perrier signale que le remorquage de l'AUVERGNE fut rendu très difficile car la barre du vapeur était restée bloquée toute à droite.
Rapport du Premier maître pilote Yves HUET
commandant du BLANC NEZ.
Celui-ci signale la belle conduite de son équipage et en particulier de
- MAUDUIT Auguste second maître
- BARBE Joseph second maître
- BOUDIN Albert matelot
- BOURGAIN Auguste matelot
- SIABAS Victor QM mécanicien
Cdlt