Bonsoir à tous,
Une énigme non résolue
― CORBIN Paul François, né le 24 mars 1879 à Quettehou (Manche), mort le 24 février 1917, « disparu en mer à bord du vapeur Figuig » entre Bordeaux et Casablanca. Adjudant, Section de secrétaires d’État-major coloniaux, étant passé au cadre colonial du Maroc le 21 février 1917, matricule n° 0.105 au corps, classe 1899, n° 479 au recrutement de Cherbourg [Jug. Trib. civ. Seine, 20 juin 1919, transcrit à Paris (XVe Arr.), le 8 août 1919]. Domicilié en dernier lieu à Paris, au 16, rue Robert Fleury (XVe Arr.).
• Fils de Georges Auguste Jean-Baptiste CORBIN, né vers 1834 au Vicel (Manche), cultivateur, et de Stéphanie VOITARD, née vers 1842 à Quettehou, sans profession (Registre des actes d’état civil de la commune de Quettehou, Année 1879, f° 12, acte n° 21).
• Époux de Fernande Léonie GUYONNET, née le 7 juillet 1890 à Rogny (Yonne), couturière, avec laquelle il avait contracté mariage à Paris (VIIe Arr.), le 1er juin 1912 (Registre des actes de mariage du VIIe arrondissement de la ville de Paris, Année 1912, f° 91, actes n° 469).
Nota. ― Mention figurant sur la fiche matricule de ce sous-officier : « Étant embarqué le 21 février 1917 à bord du Figuig à destination du Maroc, est présumé disparu pendant la traversée du 23 au 24 février 1917. (Médaille militaire par arrêté ministériel du 29 décembre 1916) ».
Exposé des motifs du jugement déclaratif de décès rendu le 20 juin 1919 par le Tribunal civil de la Seine : « Attendu qu’il résulte des documents communiqués par le Ministère de la Guerre, et notamment de ceux énoncés dans la requête, que Paul François CORBIN, adjudant à la Section de secrétaires d’État-major coloniaux, a disparu en mer entre Bordeaux et Casablanca alors qu’il était passager sur le vapeur Athlète annexe ; que ce décès n’a pas été régulièrement constaté ; qu’il importe qu’il soit déclaré constant dans les termes de l’article quatre-vingt-dix du Code civil et de la loi du trois décembre 1915 ; par ces motifs, … » (Registre des actes de transcription de décès du XVe arrondissement de la ville de Paris, Année 1919, f° 94, actes n°s 548 et 549).
Déclaré « Mort pour la France » par une décision du Ministre des Pensions en date du 16 février 1926 (Acte n° 549, mention marginale).
Distinctions honorifiques
□ Par décret du 24 novembre 1913 (J.O. 18 mars 1920, p. 4.461), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre du Dragon de l’Annam.
□ Médaille militaire : texte la concédant non retrouvé.