Bonjour à tous,
Récompenses accordées au personnel médical et infirmier
du navire-hôpital La Navarre
Médaille d’honneur des épidémie
□ Par décision du Ministre de la Marine du 26 juillet 1919 (J.O. 1er août 1919, p. 7.998), la Médaille d’honneur des épidémie fut décernée aux personnes ci-après désignées, qui avaient appartenu au per-sonnel médical et infirmier du navire-hôpital La Navarre et « qui s’ [étaient] le plus particulièrement distinguées dans les soins aux malades et aux blessés ».
Médaille d’honneur des épidémies en argent
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M. l’abbé Alphonse GARCIN, aumônier.
Médaille d’honneur des épidémies en bronze
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Mlle Suzanne LOTTIN, infirmière.
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Mlle Jeanne Marie Madeleine ROUGIER, infirmière-major.
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Mlle Maria Antoinette BERTHIER, infirmière.
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Mme Césarine Célestine BERTHIER, née
MARLI, infirmière.
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M. Jean PAUGAM, matelot infirmier breveté.
□ Par décision du Ministre de la Marine du 14 juillet 1920 (J.O. 20 janv. 1920, p. 1.336), la Médaille d’honneur des épidémie fut décernée aux personnes ci-après désignées, qui avaient appartenu au per-sonnel médical et infirmier du navire-hôpital La Navarre et « qui s’ [étaient] le plus particulièrement distinguées dans les soins aux malades et aux blessés » :
Médaille d’honneur des épidémies en argent
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M. Louis Émile René Ambroise Joseph LOSSOUARN, médecin de 1re classe de l’aviation.
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M. Eugène Charles Marie Gonzague BASTIDE, médecin de 1re classe de l’aviation.
Médaille d’honneur des épidémies en bronze
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M. Louis DRIQUET, premier maître infirmier, inscrit à Rochefort, n° 119.
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M. Auguste LE REST, matelot infirmier, immatriculé au 2e Dépôt, n° 107.958–2.
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M. Louis GOANVIC, matelot infirmier.
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M. Gabriel TANGUY, matelot infirmier, inscrit à Camaret, n° 12.201.
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M. François LESAUX, matelot infirmier, matricule n° 30.839 D.
Médaille d’honneur des épidémies en argent
□ Par décision du Ministre de la Marine du 6 janvier 1922 (J.O. 13 janv. 1922, p. 652), la Médaille d’honneur des épidémies en argent fut décernée à Mlle Anne Marie ULYSSE, infirmière de la S.S.B.M, qui avait appartenu au personnel médical et infirmier du navire-hôpital La Navarre .
Témoignage officiel de satisfaction
□ Par décision du Ministre de la Marine du 26 juillet 1919 (J.O. 1er août 1919, p. 7.998), un témoignage officiel de satisfaction fut décerné au médecin de 2e classe Eugène Charles Marie Gonzague BASTIDE, qui avait appartenu au personnel médical du navire-hôpital La Navarre et « qui s’ [était] le plus parti-culièrement distingué dans les soins aux malades et aux blessés ».
Médaille de la Reconnaissance française en argent
□ Par décret du 10 janvier 1920 (art. 2 ; J.O. 13 janv. 1920, p. 577), la Médaille de la Reconnaissance française en argent fut accordée aux deux infirmières dont les noms suivent, qui avaient appartenu au personnel médical et infirmier du navire-hôpital La Navarre :
— « Mme Berthier, née Césarine-Célestine Marli, à Quincieux (Rhône) : après avoir été pendant sept mois attachée comme infirmière bénévole à une formation sanitaire de la métropole, a servi pendant vingt-sept mois à bord du navire hôpital La Navarre avec le plus grand dévouement. A contracté le typhus au chevet des malades. »
— « Mlle Berthier (Marie-Antoinette), à Quincieux (Rhône) : infirmière bénévole de l’U.F.F., a été affectée pendant deux ans à une formation de la métropole ; a ensuite accepté d’embarquer sur le navire hôpital La Navarre où elle est restée plus de deux ans, donnant ses soins aux contagieux, et a contracté la grippe à leur chevet. »
□ Par décret du 29 mai 1920 (art. 2 ; J.O. 3 juin 1920, p. 8.010 et 8.012), la Médaille de la Recon-naissance française en argent fut décernée à l’infirmière dont le nom suit, qui avait appartenu au per-sonnel médical et infirmier du navire-hôpital La Navarre :
— « Mlle Rougier (Jeanne-Marie-Madeleine), à Lyon : après un service de plus de dix ans comme infir-mière-major à l’hôpital auxiliaire 107 à Lyon, s’est engagée comme infirmière de l’U.F.F. à bord du bateau-hôpital La Navarre, sur lequel elle a accompli quarante-huit traversées, prodiguant aux ma-lades et aux blessés, avec un dévouement admirable, les soins qui leur étaient nécessaires, et ce, sans souci des dangers résultant des menaces incessantes de torpillages et des maladies contagieuses les plus graves, telles que le typhus ; a eu sa santé sérieusement éprouvée. »