Page 2 sur 2
Re: PIQUE - Contre-torpilleur
Publié : mer. sept. 24, 2008 6:05 pm
par Rutilius
Bonjour à tous,
Fin décembre 1917, fut nommé au commandement de la Pique, le lieutenant de vaisseau Guiraud (L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.621, 24 déc. 1917, p. 4).
Bien à vous,
Daniel
Re: PIQUE - Contre-torpilleur
Publié : jeu. sept. 25, 2008 7:14 pm
par Rutilius
Bonsoir à tous,
■ Pour l'anecdote.
« CHERBOURG. ― Au Conseil de guerre maritime. ―
Le premier Conseil de guerre maritime présidé par le capitaine de vaisseau Fossey a eu à juger deux cas de désertion.
Le matelot électricien Chaillot, embarqué sur la Pique, s'esquiva de son bâtiment et ne rallia pas dans les délais réglementaires. Porté déserteur, il fut arrêté à Paris par la police le 17 août 1917. Il fut trouvé en possession d'un faux titre de permission de trois mois au nom du matelot Selton Louis. Cette permission portait le timbre de la Marine, avec la signature imaginaire d'un lieutenant de vaisseau commandant de poste ; il fut aussi trouvé porteur de l'insigne du ruban des blessés de guerre.
Il était donc poursuivi pour faux et usage d'une fausse permission. Le Conseil a rendu un jugement le condamnant à trois ans de travaux publics. »
(L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5.627, 30 déc. 1917, p. 4).
_____________________________
Bien à vous,
Daniel.
Re: PIQUE - Contre-torpilleur
Publié : dim. sept. 28, 2008 12:58 pm
par GENEAMAR
Bonjour Daniel, Franck, Yves, bonjour à tous,...
D'après les indications fournies par Daniel grâce à ses recherches dans les quotidiens, le seul Lieutenant de vaisseau porteur du patronyme GUIRAUD en 1917 et donc Commandant de la "PIQUE" était :
GUIRAUD Paul Justin Henri Marie né le 9 mai 1881 à BAZIÈGE (Haute-Garonne) (cf Base Léonore - Légion d'Honneur). Il était entré dans la Marine en 1899, Aspirant le 5 octobre 1902. Il embarque sur l'aviso-transport "DURANCE", Division navale du Pacifique (Cdt Henri ROZIER) et figure dans les effectifs du bâtiment en janvier 1903. Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1904. Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1911, sur le cuirassé "RÉPUBLIQUE", 1ère Escadre (Cdt Pierre DARRIEUS). Lieutenant de vaisseau le 16 octobre 1912. Au 1er Janvier 1917, port LORIENT. Il commandera effectivement la "PIQUE" et sera cité à l'ordre de l'Armée navale en août 1918.
"A montré les plus belles qualités de sang-froid, de courageuse énergie et de décision lors du torpillage d'un paquebot dont il a assuré le sauvetage d'une grande partie du personnel."

[:patrice pruniaux1:6]
Re: PIQUE - Contre-torpilleur
Publié : dim. avr. 17, 2011 4:54 pm
par Mike010
Mention du
''Pique'' dans le JMO du 176e RI en tant que navire d'escorte
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Embarquement le 01/10/1915 á Sedd-Ul Bahr (Turquie).
Débarquement le 05/10/1915 á Salonique (Gréce)
Protége le convoi composé en partie des navires suivants :
- La Gaule
- Australien,
- Djennah,
- Maghreb
Re: PIQUE - Contre-torpilleur
Publié : sam. avr. 27, 2013 8:11 pm
par Memgam
Bonjour,
Le LV Paul Guiraud, en 1915, a contribué à la mise au point des grenades sous-marines portant son nom (cf le sujet Grenades sous-marines Giraud (sic)).
Pour autant, il ne figure pas dans le dictionnaire des marins français d'Etienne Taillemite.
Cordialement
Re: PIQUE - Contre-torpilleur
Publié : dim. avr. 28, 2013 2:00 pm
par Memgam
Bonjour,
deux vues de la Pique
Source : Jean Labayle-Couhat, French warships of world war I, Ian Allan, 1974
Cordialement

Re: PIQUE - Contre-torpilleur
Publié : dim. mai 05, 2013 11:47 pm
par Rutilius
Bonsoir à tous,
■ Récompenses consécutives au sauvetage du personnel et des passagers du cargo Gard, torpillé le 26 mai 1918.
• Journal officiel du 31 août 1918, p. 7.676.
[...]
• Société centrale de sauvetage des naufragés ― Annales du sauvetage maritime, 1er et 2e trim. 1919 : Bâtonnier Busson-Billaut et commandant de Larosière, « Rapport sur les récompenses attribuées aux sauveteurs de la mer », p. 38 à 40.
«
TORPILLAGE DU VAPEUR « GARD » (26 mai 1918)
[...]
Médaille d'or du vice-amiral Ernest de Jonquières au lieutenant de vaisseau GUIRAUD.
Le torpillage du Gard a fait peu de victimes grâce au lieutenant de vaisseau GUIRAUD, commandant le torpilleur la Pique, dont les hautes qualités de courage, de sang-froid, de décision et de sens manœuvrier, ont brillé dans la circonstance.
Malgré le danger et les difficultés que présentait l’opération, il n'a pas hésité à accoster le Gard pour sauver les passagers restant à bord, dont une partie, sans cette manœuvre audacieuse, aurait été vraisemblablement noyée, le bâtiment se fermant comme un livre, vingt minutes après l'évacuation de cinquante minutes de durée.
Médaille d'or à l'enseigne de vaisseau BORDES, second de la Pique.
Pour le dévouement et le concours très précieux apporté dans la manœuvre de sauvetage du personnel du Gard et dans l'installation à bord des rescapés.
Plaquette d'honneur au contre-torpilleur Pique et Prix de 600 francs à l'ordinaire.
Sauvetage, en présence de l'ennemi, du personnel du Gard torpillé. »