Re: Colorisation et sonorisation des documentaires
Publié : sam. sept. 12, 2009 1:16 pm
Bonjour à tous,
Allez, je me lance !
J'aime assez le parallèle que propos Jérôme entre la fureur et le bruit et Apocalypse, la Seconde Guerre Mondiale.
Dans les deux cas, on démarre avec des images d'archives et on commente en tentant de faire revivre.
Or, pour les deux sujets :
1°) L'analyse de Stéphan est juste : La copie ne vaut pas l'original.
2°) La remarque d'Anne est réelle : des erreurs ici et là. Elles m'ont fait décrocher et finalement, changer de chaîne le lendemain.
3°) Jérôme attire notre attention sur la manipulation de l'image, et, in fine, celle du spectateur.
4°) Arnaud s'interroge de la valeur réelle de l'impact sur la cible privilégiée.
Dans les deux cas, la guerre commence à une date précise et s'achève également à une date précise, généralement à la signature d'un armistice.
Chacun me conforte dans mon opinion. Ces "trucs" sont sans doute "sympa", mais nocifs.
Sympa parce que cette façon de présenter l'Histoire pourrait permettre de rebondir, mais :
- Nocif parce qu'émaillés d'erreurs, et que toute tentative de rectification donnent lieux à au moins une réponse type : Ce que j'ai retenu est vrai, puisque je l'ai vu à la TV...
- Nocif, parce que malgré les efforts, on ne peut survoler en une, voire deux soirée, une guerre qui commence en août 1870...
Que le Traité de Versailles en juin 1919 a pour but d'effacer une humiliation, la déclaration créant l'Etat Allemand le 18 janvier 1871 dans la Galerie des glaces, symbole de la puissance française en Europe... Il y avait l'Empire britannique, l'Empire Français, Bismark réclamait haut et fort la naissance d'un troisième empire, l'Empire Allemand. La Première Guerre Mondiale était le second round, la Seconde Guerre Mondiale en était le troisième entre ces deux nations.
- Nocif enfin parce que je reste convaincu que l'histoire est un tout qui réclame un minimum de connaissances générales, et ce type de documentaire, loin d'analyser, raconte, voire conte, sans jamais donner les clefs.
J'arrête ici cette "minute de Saint-Granier" et souhaite à tous une excellente journée.
Merci Jérôme pour cette revue de presse journalière,
Cordialement,
Louis.
Allez, je me lance !
J'aime assez le parallèle que propos Jérôme entre la fureur et le bruit et Apocalypse, la Seconde Guerre Mondiale.
Dans les deux cas, on démarre avec des images d'archives et on commente en tentant de faire revivre.
Or, pour les deux sujets :
1°) L'analyse de Stéphan est juste : La copie ne vaut pas l'original.
2°) La remarque d'Anne est réelle : des erreurs ici et là. Elles m'ont fait décrocher et finalement, changer de chaîne le lendemain.
3°) Jérôme attire notre attention sur la manipulation de l'image, et, in fine, celle du spectateur.
4°) Arnaud s'interroge de la valeur réelle de l'impact sur la cible privilégiée.
Dans les deux cas, la guerre commence à une date précise et s'achève également à une date précise, généralement à la signature d'un armistice.
Chacun me conforte dans mon opinion. Ces "trucs" sont sans doute "sympa", mais nocifs.
Sympa parce que cette façon de présenter l'Histoire pourrait permettre de rebondir, mais :
- Nocif parce qu'émaillés d'erreurs, et que toute tentative de rectification donnent lieux à au moins une réponse type : Ce que j'ai retenu est vrai, puisque je l'ai vu à la TV...
- Nocif, parce que malgré les efforts, on ne peut survoler en une, voire deux soirée, une guerre qui commence en août 1870...
Que le Traité de Versailles en juin 1919 a pour but d'effacer une humiliation, la déclaration créant l'Etat Allemand le 18 janvier 1871 dans la Galerie des glaces, symbole de la puissance française en Europe... Il y avait l'Empire britannique, l'Empire Français, Bismark réclamait haut et fort la naissance d'un troisième empire, l'Empire Allemand. La Première Guerre Mondiale était le second round, la Seconde Guerre Mondiale en était le troisième entre ces deux nations.
- Nocif enfin parce que je reste convaincu que l'histoire est un tout qui réclame un minimum de connaissances générales, et ce type de documentaire, loin d'analyser, raconte, voire conte, sans jamais donner les clefs.
J'arrête ici cette "minute de Saint-Granier" et souhaite à tous une excellente journée.
Merci Jérôme pour cette revue de presse journalière,
Cordialement,
Louis.