Forum PAGES 14-18

Bonjour,
ci-dessous, la carte (canevas de tir de 16) localise l'oratoire sortie d'Esnes dans le tournant, le calvaire se trouve à environ 150m patte d'oie route d'Avocourt et route menant vers cote 304.

monument près del'oratoire du 23 RIC

l'oratoire actuel (près du cimetière d'Esnes (civil)

le calvaire après guerre ;

au calvaire monument du 173 R.I. (voir l'excellent livre de notre ami Antoine ANTONA "Ceux du 173ème"

En attendant, les renseignements de Fred... (mais je pense que cela colle)
bonne journée,
Fernande et Marc

Re-bonjour à tous,

Là, il n'y a plus de doute à avoir sur la localisation du calvaire pendant la guerre : la carte postale est limpide. Me voilà fixé définitivement. Merci beaucoup Fernande et Marc.

Alors je l'ai rêvé ce calvaire dans le virage... Je ferai plus attention la prochaine fois.

Peut-être M. Fradet pourra-t-il nous apprendre ce qu'est devenu ledit calvaire ?

Merci encore à tous pour les informations et les images. Je serai désormais où me recueillir, même si plus que le lieu c'est le souvenir qui est essentiel.

Cordialement,
A. Carobbi

Bonjour Mr Carobbi,

vous n'avez pas rêvé, la croix en fer , existe toujours, elle se trouve juste derrière le Monument dédié au 173e R.I. derrière la photo mise en ligne du monument, on y voit une partie, je dois avoir une photo de cette croix ... je cherche .

Bon dimanche à tous,

Fernande

Bonjour à vous tous,
Bonjour Fernande,
On peut voir le calvaire, partiellement caché par le Mémorial du 173e RI sur une photo du fil suivant : pages1418/forum-pages-histoire/173e-RI- ... 4148-1.htm
Cordialement
MoniqueB

Bonjour à tous,

Merci mesdames pour cette précision qui me rassure un peu sur ce que je me souvenais avoir vu.
On avance ! Ne manque que la date à laquelle la croix a été déplacée et on aura fait le tour de la question.

Cordialement,

A. Carobbi

Bonjour.

Quelle histoire... : calvaire déplacé au village dans les années 20 ( mais pourquoi ?) puis brûlé ( pas incendié ?) par des soldats Français en 40. Le mémorial du 17/3 à l'emplacement de l'oratoire détruit (symbolisé par la croix ?).

Cdlt Patrick ROCHET.

Ps : Je monte dans la Meuse en septembre et je ne manquerai pas d'y faire un tour.

Bonsoir
Histoire de faire avancer le schmilblick (Il s'agit d'une vue presque identique à celle d'un peu plus haut)



Cordialement
Jérôme Charraud

Bonjour à tous,

Et encore merci pour toutes vos précisions qui nous en ont beaucoup appris sur l'histoire de ce calvaire.
Dernière précision : dans quelle direction se situe Esnes sur les deux cartes postales diffusées par Fernande Sonntag et Jérôme Charraud ?
Cordialement,

A. Carobbi

Bonjour
Concernant le carrefour du calvaire, voici l'anecdote que rapporte le colonel Eggenspieler dans son ouvrage "Un régiment de réserve du Berry - Le 290eRI". Ce témoignage date du 26/04/1916, autant dire que le lendemain, cela devait changer avec le début des attaques allemandes sur la cote 304 que subirent les troupes du 9e CA, jusqu'au 07/05/1916.

"Je n'avais donc plus qu'à rentrer au régiment. Je traversais le ravin en contrebas du P.C. et j'arrivai au carrefour du Calvaire. Là, je vis un spectacle inouï. Sur la route stationnait une longue file de cuisines roulantes, qui distribuaient la soupe dans la nuit noire. Autour de chaque cuisine, il y avait une grappe d'hommes de corvée qui criaient plus fort les uns que les autres. Tout ce monde surexcité ne se souciait pas le moins du monde du danger qu'il courait en si grand nombre, en un endroit pareil. En somme, rien n'est mieux marqué sur les cartes qu'un carrefour avec un Calvaire. S'il y a un bon dieu pour les ivrognes, il y en avait sûrement un pour les poilus en certaines circonstances. Toutes les nuits, les Allemands tiraient sur la route entre le carrefour et Montzéville. A ce que j'ai vu, ils n'ont jamais tiré sur le carrefour même, ni sur la portion de route entre le carrefour et Esnes. Tous les soirs il y avait cependant la même cohue".

Cordialement
Jérôme Charraud

Bonjour,

Anecdote très intéressante. Pourtant les Allemands voyaient Esnes depuis la Mort Homme, non ? Reste que leur artillerie sera efficacement dirigée vers cette voie de communication de jour. Ce qui expliquera les nombreuses victimes parmi les relèves qui allaient se battre sur la cote 304. En particulier lors des relèves en plein jour nécessaires face à la pression allemande et dont mon AGP a été victime juste après.

Cordialement,

A. Carobbi