Forum PAGES 14-18

Bonjour,
et bienvenue, Norbert, sur ce Forum.

Les successions étaient remises à l'officier des détails, qui les faisait envoyer par le Trésor et postes; exemple :

Samedi 04 Août 1917
Je demande que les opérations d’inhumation soient
closes à Craonnelle pour les raisons suivantes
1°) Il n’y a plus de place dans le cimetière
2°) Les successions (23) remises à notre Officier de Détails
ne pourront plus être acceptées par lui.
(Le trésor et postes les refusant à cause de
l’odeur cadavérique).

(JMO SS 24e RIC p 95/100)
http://43eric.canalblog.com/archives/20 ... 25768.html

après guerre, c'est le bureau des successions militaires qui s'en chargeait.

Je doute que l'on puisse en trouver trace aux AD (ou ailleurs) sinon sur les doubles de CCB; mais plutôt sur d'autres registres de FS; c'est pour les exhumations que celles ci ont été évoquées ci-dessus.

Bien à vous,

[:achache:1]

Bonsoir Achache,

Merci pour le message. Oui j'avais vu que le cas mentionné ci-dessus était probablement une exhumation d'une tombe retrouvée après la guerre.
Donc, durant le conflit, quand cela était possible, les effets personnels du soldat tué étaient collectés pour identification, j'imagine au moment de son inhumation provisoire, et remis à l'officier des détails pour les successions.
c'était un officier du CA, DI ou régiment ?

Cordialement

Norbert

Bonjour,
et bienvenue, Norbert, sur ce Forum.

Les successions étaient remises à l'officier des détails, qui les faisait envoyer par le Trésor et postes; exemple :

Samedi 04 Août 1917
Je demande que les opérations d’inhumation soient
closes à Craonnelle pour les raisons suivantes
1°) Il n’y a plus de place dans le cimetière
2°) Les successions (23) remises à notre Officier de Détails
ne pourront plus être acceptées par lui.
(Le trésor et postes les refusant à cause de
l’odeur cadavérique).

(JMO SS 24e RIC p 95/100)
http://43eric.canalblog.com/archives/20 ... 25768.html

après guerre, c'est le bureau des successions militaires qui s'en chargeait.

Je doute que l'on puisse en trouver trace aux AD (ou ailleurs) sinon sur les doubles de CCB; mais plutôt sur d'autres registres de FS; c'est pour les exhumations que celles ci ont été évoquées ci-dessus.

Bien à vous,

[:achache:1]

Bonsoir Achache,

Merci; J’ai vu que les officiers des détails étaient des officiers régimentaires; Est-ce que la mairie du domicile du tué recevait les successions envoyées par l'officier des détails?
En règle générale, est-ce que cela a été fait couramment durant toute la guerre? Ou bien ce n’était qu’un faible pourcentage?
Cordialement

Norbert

Bonjour,

J’ai vu que les officiers des détails étaient des officiers régimentaires;

Oui. Excusez moi de n'avoir pas répondu à votre question précédente !

Est-ce que la mairie du domicile du tué recevait les successions envoyées par l'officier des détails?

Sur l'exemple initial de ce fil ci dessus, la boite est effectivement adressée au maire. Je pensais que ces envois étaient plutôt faits directement aux familles. Est-ce parce qu'il s'agit d'une restitution tardive ? A vrai dire, je ne sais pas quelle était la règle générale.

est-ce que cela a été fait couramment durant toute la guerre? Ou bien ce n’était qu’un faible pourcentage?

Je pense que sauf exception telle que celle que j'ai mentionnée, ces restitutions se faisaient effectivement; mais là non plus je ne sais pas.
Désolé...

Bien à vous,

[:achache:1]

Bonjour,

Deux documents intéressants sur le parcours des successions (Bureau/Maire), ici:
http://www.premiere-guerre-mondiale-191 ... amille.pdf

et un sac contenant la succession :
http://www.premiere-guerre-mondiale-191 ... rvives.pdf

Bien à vous,

[:achache:1]

Bonsoir

Merci Achache pour ces informations très intéressantes sur les procédures de réclamations des corps et aussi successions. Il me semble que ces documents proviennent d’archives familiales.
J’imagine que les mairies des localités autour des champs de batailles ont du être innondées de lettres de familles recherchant la tombe de leur soldat tué. Dans le cas presenté ici, trois communes ont été contactées pour la tombe d'un seul soldat. Leurs archives communales 4H (affaires militaires) ont du garder des traces de ces échanges de correspondances.

Concernant les successions, dans ce cas (MPLF en juin 1918) c’est en effet le Ministère des Pensions qui a envoyé les successions directement à la famille dans le sac présenté dans le document. Peut-être que les mairies n’étaient impliquées qu’en cas d’incertitude sur l’adresse du soldat identifié.

Cordialement

Norbert