Forum PAGES 14-18

Re,

Le régiment n'était-il pas, par hasard, en instruction, dans un camp ?

@+
Stéphan

J'ai confondu la citation de Stephan (juillet) avec le message d'Olivier (décembre)...
Bonne nuit à tous, y compris à la section de garde, je suis E-PUI-SE !

"MDH m'a tuer "!

re,

Le régiment n'était-il pas, par hasard, en instruction, dans un camp ?

exact !

Voici les journées correspondantes et suivantes :

25 décembre 1916
Repos.
Départ de permissionnaires dont 20 officiers et 840 hommes de troupe.
Continuation de l'organisation de cantonnements.

26 décembre 1916
Repos.

27 décembre 1916
Sans changement.

28 décembre 1916
Reprise de l'instruction des unités.

29 décembre 1916
Sans changement.

30 décembre 1916
Sans changement.

31 décembre 1916
Le Général de Brigade Mathieu prend le commandement de la 126e DI.

1er janvier 1917
Repos.

2 janvier 1917
Reprise de l'instruction.
Le Général Mathieu visite les cantonnements de Salmagne et de Géry.

3 janvier 1917
Le Régiment reçoit un renfort de :
1 sous-lieutenant
1 adjudant-chef
4 sergents
1 sergent-fourrier
1 caporal-fourrier
9 caporaux
133 hommes
provenant des 87e et 128e Régiments d'Infanterie (Bataillons d'instruction).

4 janvier 1917
Continuation de l'instruction.

5 janvier 1917
Continuation de l'instruction.

Le 14 janvier, les troupes s'embarquent pour Verdun.

amicalement,
Olivier

Bonjour à tous,

j'hésite à ouvrir un nouveau fil mais pense que ma question complète celle d'Olivier (ne pas l'oublier donc).

Je prends le cas d'un soldat ordinaire, d'un régiment ordinaire qui aurait traversé toute la guerre.

Sachant que cela est très variable: quelle a été en gros la fréquence et la durée de ses permissions? Je sais bien que réponse est difficile mais peut-être qu'un ordre d'idée peut ressortir des lectures de carnets de guerre (j'en ai pas assez lu pour en avoir une idée). Peut-être aussi que sa situation influait (père de famille, exploitant agricole comme rappelé plus haut...)?

Merci pour vos éventuelles réponses,

Amicalement, François

Bonjour,

Olivier : OK, c'est effectivement ce qui me semblait le plus probable pour un départ aussi massif.

Bon, ben voilà. Je crois qu'on a fait le tour : ton régiment est en camp d'instruction, à l'arrière du front. Aucune menace détectée ; on se prépare tranquillement pour la GOP, et on en profite de ce répit pour envoyer les types en perme à une cadence autrement plus élevée que lorsque le régiment est en ligne.

François : grrrr... j'ai lu un chiffre moyen concernant cette cadence de permes dernièrement, mais ne l'ai pas retenu et ne sais plus où !!! Bravo !

Amicalement,

Stéphan

Bonjour à tous,

merci Stéphan pour cette précision

amicalement,
Olivier

Bonsoir,

François, en tombant là-dessus, j'ai pensé que ça répondrait en partie à ta question :



Amicalement,

Stéphan

Bonjour à tous,

merci Stéphan d'avoir porté intérêt à ma question. Cet exemple nous donne un ordre de grandeur. Sais tu de quel régiment il s’agit? peut-être le 74ème RI ?

En tout cas et sans flatteries, j'ai noté que lorsque je n'avais qu'une réponse, tu en étais bien souvent l'auteur.

Amicalement, François

PS: je reédite mon message pour remercier Dijon, nos écritures se sont croisées.

Bonsoir,
Depuis la circulaire du 28 septembre 1916, les soldats du front ont droit à trois permissions de 7 jours par an, non compris les délais de route. Les hommes peuvent donc rentrer chez eux, en moyenne tous les 4 mois. Cela nécessite de maintenir un taux de départ de 9% que les chefs de corps peuvent même porter à 13%. Au-delà, les autorisations relèvent du commandant d’armée ou du commandant en chef.
En cas d'offensive le taux de permission peut être réduit à 2% ce qui nécessite ensuite un ratrpage.
En juin 1917 au moment des mutineries, pour calmer les esprits le taux est fréquemment de 25% et parfois va jusqu'à 40%. Faites le compte, sur un régiment de 2500 hommes ça fait 1000 permissionnaires.
CQFD !
Cordialement
D Rolland

Bonsoir à tous,

Merci M. Rolland d'ajouter renseignements à ma requette. La condition de nos soldats et de leur famille, outre les combats, m'intéresse grandement.

Pour le CQFD (habituellement réservé aux sciences, démonstration et mise en évidence à l'appui), j'avoue ne pas avoir compris ce que vous vouliez démontrer, sauf à confirmer ce que nous dit M. Dijon.

Cordialement, François Noury