Re: Tritesse et révolte....
Publié : jeu. avr. 28, 2005 12:59 am
Bonsoir à tous,
Le sort des monuments collectifs en brique ou/et ciment est le plus délicat à traiter, si personne d'officiel ne s'en occupe. Mais quiconque a parcouru (par exemple) la forêt de Verdun aura rencontré nombre de tombes isolées que veille une croix de pierre mangée par le lichen, ou de métal rouillé. Sur certaines, les inscriptions sont encore visibles, sinon lisibles et il faudrait en fait peu de choses pour les "raviver" : une brosse métallique, un pot de peinture pour rechampir les caractères gravés dans la pierre, ou un enduit pour ralentir la rouille. Après tout, comme disait Bertold Brecht "chaque chose appartient à qui la rend meilleure", et puisque aucune famille ou association ne songe à maintenir le souvenir de ces pauvres diables, pourquoi ne pas monter des commandos de quelques bonnes volontés, munis des modestes outils cités plus haut, afin de réparer des ans un double outrage, l'oubli étant plus corrosif que les intempéries. A titre d'exemple, j'ai vu (en 1990) à l'oeuvre dans le massif de l'Adamello à environ 2000 m. d'altitude des jeunes en train de gratter un gros bloc de granit où une escouade ("Sturm Battalion 16/A") d'Alpenjäger (?) avait gravé, en 1916, le témoignage de son passage. Maintenant, quiconque passe par là a le regard attiré par les caractères noirs bien apparents...Alors, pourquoi pas nous...?
Le sort des monuments collectifs en brique ou/et ciment est le plus délicat à traiter, si personne d'officiel ne s'en occupe. Mais quiconque a parcouru (par exemple) la forêt de Verdun aura rencontré nombre de tombes isolées que veille une croix de pierre mangée par le lichen, ou de métal rouillé. Sur certaines, les inscriptions sont encore visibles, sinon lisibles et il faudrait en fait peu de choses pour les "raviver" : une brosse métallique, un pot de peinture pour rechampir les caractères gravés dans la pierre, ou un enduit pour ralentir la rouille. Après tout, comme disait Bertold Brecht "chaque chose appartient à qui la rend meilleure", et puisque aucune famille ou association ne songe à maintenir le souvenir de ces pauvres diables, pourquoi ne pas monter des commandos de quelques bonnes volontés, munis des modestes outils cités plus haut, afin de réparer des ans un double outrage, l'oubli étant plus corrosif que les intempéries. A titre d'exemple, j'ai vu (en 1990) à l'oeuvre dans le massif de l'Adamello à environ 2000 m. d'altitude des jeunes en train de gratter un gros bloc de granit où une escouade ("Sturm Battalion 16/A") d'Alpenjäger (?) avait gravé, en 1916, le témoignage de son passage. Maintenant, quiconque passe par là a le regard attiré par les caractères noirs bien apparents...Alors, pourquoi pas nous...?