Re: Artillerie Spéciale - Stockage des munitions dans le char Renault FT
Publié : mer. juil. 16, 2014 6:57 pm
Bonjour,
Suite a une question posée par un lecteur,
voici quelques éléments concernant le stockage des munitions dans le char léger Renault FT.
L'unité de feu du Renault FT mitrailleur est de 4800 cartouches de 8 mm et celle du Renault FT canon est de 237 obus.
Il ne semble pas exister de photos d'époque montrant l'agencement des munitions dans ce chars.
La majorité des chars conservés sont vides de tout agencement et les photos de chars survivants montrent
surtout l'agencement des "camenberts" de cartouches 7,5 mm pour mitrailleuse Reibel.
Ils tiennent bien sur les côtés du char et c'était probablement aussi la place utilisée en 1918.
Tant pour le Renault FT mitrailleur que pour le Renault FT canon, les munitions sont stockées dans la caisse du char,
le long des parois gauche et droite du char. Le chef de char a donc à portée de mains tout les munitions disponibles.
Et pour le reste : copie à revoir . . . . (16 Juillet 2014 à 23 heures 30)
Les bandes de 8 mm Hotchkiss comprenaient 251 cartouches.
Il fallait donc 20 caisses pour stocker la dotation d'un char léger mitrailleur.
La récupération des étuis est un problème qui a d'abord été posé pour le char Schneider.
Il ne semble pas exister de plans et photos de panier d'étuis pour le Schneider et le Saint Chamond.
Concernant le char léger, le rapport numéro 7032/GQG des Armées du Nord et du Nord-Est/Artillerie d'Assaut du 1° Décembre 1917,
propose un plan de panier de récupération des étuis.
En l'absence de photos, il est difficile d'être certain que le modèle construit par Renault ait été totalement identique.
Ce même rapport :
- préconise de déplacer le crochet de sangle-siegle du mitrailleur, d'au moins 10 cm en arrière,
pour permettre l'accès plus facile aux bandes de mitrailleuse.
- parle d'un "toboggan" à bandes de mitrailleuses à réaliser conformément au plan fourni par Renault . . . .
Le dispositif était-il finalement tout autre, ou s'agit-il de la dénomination retenue pour le support de caisse de bande ?
Concernant la tourelle, le rapport précise aussi de faire modifier "la tôle de faux-plancher" (qui cache et protége les commandes du char)
en y adjoignant des aspérités pour permettre de prendre appui pour la manoeuvre de la tourelle.
Quelle était en définitive le dispositif retenu ?
Les 20 caisses de 11 cm d'épaisseur tiennent sans problème sur les côtés du char.
Comment y étaient-elles fixées ?
Etaient-elles jetées au fur et à mesure de leur emploi ou remise en place ?
De nouvelles photos apporteront, peut-être, des certitudes dans ce domaine.
Bonne recherche - Michel
Suite a une question posée par un lecteur,
voici quelques éléments concernant le stockage des munitions dans le char léger Renault FT.
L'unité de feu du Renault FT mitrailleur est de 4800 cartouches de 8 mm et celle du Renault FT canon est de 237 obus.
Il ne semble pas exister de photos d'époque montrant l'agencement des munitions dans ce chars.
La majorité des chars conservés sont vides de tout agencement et les photos de chars survivants montrent
surtout l'agencement des "camenberts" de cartouches 7,5 mm pour mitrailleuse Reibel.
Ils tiennent bien sur les côtés du char et c'était probablement aussi la place utilisée en 1918.
Tant pour le Renault FT mitrailleur que pour le Renault FT canon, les munitions sont stockées dans la caisse du char,
le long des parois gauche et droite du char. Le chef de char a donc à portée de mains tout les munitions disponibles.
Et pour le reste : copie à revoir . . . . (16 Juillet 2014 à 23 heures 30)
Les bandes de 8 mm Hotchkiss comprenaient 251 cartouches.
Il fallait donc 20 caisses pour stocker la dotation d'un char léger mitrailleur.
La récupération des étuis est un problème qui a d'abord été posé pour le char Schneider.
Il ne semble pas exister de plans et photos de panier d'étuis pour le Schneider et le Saint Chamond.
Concernant le char léger, le rapport numéro 7032/GQG des Armées du Nord et du Nord-Est/Artillerie d'Assaut du 1° Décembre 1917,
propose un plan de panier de récupération des étuis.
En l'absence de photos, il est difficile d'être certain que le modèle construit par Renault ait été totalement identique.
Ce même rapport :
- préconise de déplacer le crochet de sangle-siegle du mitrailleur, d'au moins 10 cm en arrière,
pour permettre l'accès plus facile aux bandes de mitrailleuse.
- parle d'un "toboggan" à bandes de mitrailleuses à réaliser conformément au plan fourni par Renault . . . .
Le dispositif était-il finalement tout autre, ou s'agit-il de la dénomination retenue pour le support de caisse de bande ?
Concernant la tourelle, le rapport précise aussi de faire modifier "la tôle de faux-plancher" (qui cache et protége les commandes du char)
en y adjoignant des aspérités pour permettre de prendre appui pour la manoeuvre de la tourelle.
Quelle était en définitive le dispositif retenu ?
Les 20 caisses de 11 cm d'épaisseur tiennent sans problème sur les côtés du char.
Comment y étaient-elles fixées ?
Etaient-elles jetées au fur et à mesure de leur emploi ou remise en place ?
De nouvelles photos apporteront, peut-être, des certitudes dans ce domaine.
Bonne recherche - Michel