Bonsoir,
Un GO , engagé en 1913 pour le 7ème RIC est passé au 9ème RIC le 30/11/1913. Il rentre en France le 19/10/1919 avec le grade de Caporal. Il est donc resté à Hanoï toute cette periode.
Sa fiche matricule indique
· Indochine en guerre du 30/11/1913 au 31 mars 1915
· Contre l’Allemagne en Indochine du 1er Avril 1915 au 8/9/1919
Pourquoi ce distingo?
Ma question : en quoi pouvait consister l’action de son régiment « contre l’Allemagne en Indochine »
Merci par avance
Jacques
9ème RIC à Hanoï
Re: 9ème RIC à Hanoï
Bonjour Jacques
J'ai exactement le même problème:
pages1418/qui-cherche-quoi/derniere-pie ... 7913_1.htm
Cordialement.
J'ai exactement le même problème:
pages1418/qui-cherche-quoi/derniere-pie ... 7913_1.htm
Cordialement.
"la guerre est riche de pauvres soldats" Recherche sur le secteur picard, surtout celui du bois des lôges et alentours
Re: 9ème RIC à Hanoï
Salut
Patience, aujourd'hui je ne travaille pas.
D'ici demain je vous ferais un topo du 9° en 14/20
Signé un ancien du 9, toujours neuf
Fernand
Patience, aujourd'hui je ne travaille pas.
D'ici demain je vous ferais un topo du 9° en 14/20
Signé un ancien du 9, toujours neuf

Fernand
Re: 9ème RIC à Hanoï
Bonjour à toutes et tous
Je sens une odeur de muguet et d'impatience....
Alors voilà, c'est un peu long:
Le 3 mars 1918, un traité de paix, séparée des Alliés, est signé à Brest-Litovsk entre l’Allemagne et la Russie des bolcheviks. L’Allemagne va aligner 192 divisions, soit 20 de plus que les Alliés pour ses offensives de printemps.
Aussi les alliés envoient des unités pour faire pression sur les bolcheviks en aidant les russes blancs et ainsi menacer l’Allemagne d’une offensive venant de Russie, l’obligeant à conserver ses forces sur le front d’Est. Pour la France, seule une petite unité est formée: le “Bataillon Colonial Français de Sibérie” (B.C.S.). Il est issue du 9° Régiment d’Infanterie Colonial, cantonné dans le citadelle de Hanoi, capitale du Tonkin.
Il est ainsi composé: à l’État-major du B.C.S. le Chef de bataillon Mallet a comme adjoint le capitaine Dunant, un officier adjoint le lieutenant Tosse, puis les médecins-major Jouvelet et Guerneray. Formé de 2 compagnies de combats du 2/9° R.I.C., le B.C.S. se compose de la 6° compagnie, forte de 228 (229?) marsouins, commandé par le lieutenant Deseille et la 8° compagnie, forte de 226 (228?) marsouins, commandé par le capitaine Schill qui a pour adjoint le lieutenant Rivette, à ces deux compagnies s’ajoutent les 2 sections de mitrailleuses. Parmi les marsouins, on compte 277 tirailleurs tonkinois. Le B.C.S. embarque sur le vapeur “André Lebon” le 24 juillet 1918 à Haîphong.
Il fait escale à Tongku dans le golfe de Petchili pour prendre le détachement de Chine.
En effet, sont incorporé 2 compagnies de combats du 16° R.I.C., la 8° compagnie, forte de 230 marsouins, commandé par le capitaine Feneurstein, qui a pour adjoints les lieutenants Fumk et Brauenstein et la 11° compagnie, forte de 230 marsouins, commandé par le capitaine de Vaux, avec pour adjoints les lieutenants Basail et Seguinel.
Enfin, le 5° Zouaves fournit sa 5° compagnie, forte de 202 zouaves, commandée par le capitaine Pauzon qui a pour adjoints les lieutenants Gadars et Bies et le sous-lieutenant Jeffrey.
Le “André Lebon” arrive à Vladivostok le 9 août 1918 à 6 heures du matin.
Le lendemain 10 août à 22 heures il part en opérations au Nord de Vladivostok recevant l’ordre de rejoindre le front de l’Oussourik (Oussouri?) à Kraïevsky, où sont déjà positionné des éléments alliés et Blancs de Sibérie.
Le commandant Mallet divise ses troupes en deux groupes:
=> le premier aux ordres du capitaine Schill avec les 2 compagnies du 9° R.I.C. et les deux sections de mitrailleuses,
=> le second aux ordres du capitaine Feneurstein avec les deux compagnie du 16° R.I.C. et celle du 3° Zouaves.
Il compte au total, encadrement compris, 1 140 hommes, dont 277 tirailleurs tonkinois.
Après l’opération aux environs de Vladivostok nous le retrouvons en octobre à Harbin (Karbine), à Mandchouria, à Tchita. Il se dirige vers l’ouest, destination le front de l’Oural. A Harbin, en raison du froid qui a déjà fait son apparition, le Bataillon perd ses tirailleurs tonkinois qui sont dirigé sur Tientsin.
Durant l’hiver 1918/19, les températures descendent à - 37°, parfois - 56°, les pieds gelés sont nombreux. Malgré cet ennemi mortel, supplémentaire et incontournable, le bataillon français remplit cependant toutes les missions qui lui sont dévolu avec un grand courage et sans défaillance aucune.
Avec les 800 européens qui lui restent, le B.C.S. poursuit sa progression. En novembre, il est successivement à Irkoutsk, à Krasnoyarsk et à Omsk où la garnison composée de tchèques, de polonais et de russes offre un banquet à la troupe et aux officiers. C’est là que le Bataillon apprend la signature de l’armistice sur le front occidental.
Le “Bataillon Colonial de Sibérie”, qui maintient son nom, par ordre du ministre de la guerre en date du 30 avril 1919 obtient une Citation à l’Ordre de l’Armée.
Sept semaines après son attribution, la citation du “Bataillon Colonial de Sibérie” est insérée au J.O.R.F. le 24 juin 1919. Le fanion du Bataillon Colonial de Sibérie porte désormais les dates de cette campagne en Extrême-Orient issue de la Grande Guerre: “1914-1919”.
La situation militaire se dégrade de plus en plus rapidement en Sibérie à partir de juillet. Les Rouges ont réoccupé tout l’Oural et les armées blanches sibériennes donnent des signes de désagrégation de plus en plus évidents.
Afin d’éviter de tomber sur des forces très importantes et ne pouvant compter sur les armées blanches, le Bataillon Colonial de Sibérie reçoit l’ordre de se replier sur Vladivostok le 15 juillet. Après plusieurs semaines d’un long voyage, la ville de Vladivostok est enfin atteinte le 14 septembre. Ils abandonnent ces immenses terres où la misère et la mort, plus que la vie, règnent en maître en ces temps troublés.
Le bilan de l’intervention des forces françaises s’est soldé par: 2 tués, 15 blessés, 4 disparus, 11 morts de maladie ou par suite de blessures, 29 pieds gelés.
Fin du “Bataillon Colonial de Sibérie”
Après quelques semaines de voyage, à l’aube du 4 mars 1920, le vapeur atteint le port chinois de Tientsin et où il se met à quai. Les éléments de ce qui reste du bataillons débarquent dans cette ville d’Extrême-Orient.
Aussitôt installés, les marsouins et bigors sont appelés et réunis dans la cour. Là, étonnés, ils apprennent que par décision administrative le bataillon est dissous le jour même.
Ainsi disparaît de l’ordre de bataille, le “Bataillon Colonial de Sibérie” dont les officiers, sous-officiers, marsouins, bigors, zouaves et tirailleurs tonkinois ont vaillamment remplies avec courage, abnégation et sans faiblir, toutes les missions qui lui ont été confiées et ont été remplies dans des conditions de guerre effroyable, de politiques extrêmement délicate et difficile, et dans des climats très rude pour tous, hommes et bêtes.
Le 5 mars 1920 au matin, les rescapés de la campagne de Sibérie de 1918 à 1920 sont réunis une dernière fois au centre du cantonnement. Pour eux, la guerre est bien finie. Après un dernier appel, les anciens du “Bataillon Colonial de Sibérie” sont détachés de leurs unités respectives: 9° R.I.C., 3° Zouaves, 4° et 5° R.A.C., puis ils sont rattachés au 16° Régiment d’Infanterie Colonial.
En Asie, la guerre a finie en 1919, comme certaines contrées de l'Est européens. Mais comme dit la citation du B.C.S., 1919 est une date officielle pour le bataillon. Comme celui-ci était sous commandement du 9° R.I.C., jusqu'à sa dissolution, il est normal de trouver "1915-1919" sur certains documents.
Ne pas oublier que l'Allemagne avait des comptoirs, des concessions et même des colonies en Afrique, en Asie et dans le Pacifique, où cela incita les japonais a déclarer la guerre à l’Allemagne. Mais une course se fit entre japonais et américains pour la possession et le contrôle du Pacifique.
Mais cela est une autre histoire....
Ce texte est tiré d'une conférence que j'ai faites sur ce bataillon.
A bientôt
Fernand, ancien du 9° R.I.Ma
Je sens une odeur de muguet et d'impatience....
Alors voilà, c'est un peu long:
Le 3 mars 1918, un traité de paix, séparée des Alliés, est signé à Brest-Litovsk entre l’Allemagne et la Russie des bolcheviks. L’Allemagne va aligner 192 divisions, soit 20 de plus que les Alliés pour ses offensives de printemps.
Aussi les alliés envoient des unités pour faire pression sur les bolcheviks en aidant les russes blancs et ainsi menacer l’Allemagne d’une offensive venant de Russie, l’obligeant à conserver ses forces sur le front d’Est. Pour la France, seule une petite unité est formée: le “Bataillon Colonial Français de Sibérie” (B.C.S.). Il est issue du 9° Régiment d’Infanterie Colonial, cantonné dans le citadelle de Hanoi, capitale du Tonkin.
Il est ainsi composé: à l’État-major du B.C.S. le Chef de bataillon Mallet a comme adjoint le capitaine Dunant, un officier adjoint le lieutenant Tosse, puis les médecins-major Jouvelet et Guerneray. Formé de 2 compagnies de combats du 2/9° R.I.C., le B.C.S. se compose de la 6° compagnie, forte de 228 (229?) marsouins, commandé par le lieutenant Deseille et la 8° compagnie, forte de 226 (228?) marsouins, commandé par le capitaine Schill qui a pour adjoint le lieutenant Rivette, à ces deux compagnies s’ajoutent les 2 sections de mitrailleuses. Parmi les marsouins, on compte 277 tirailleurs tonkinois. Le B.C.S. embarque sur le vapeur “André Lebon” le 24 juillet 1918 à Haîphong.
Il fait escale à Tongku dans le golfe de Petchili pour prendre le détachement de Chine.
En effet, sont incorporé 2 compagnies de combats du 16° R.I.C., la 8° compagnie, forte de 230 marsouins, commandé par le capitaine Feneurstein, qui a pour adjoints les lieutenants Fumk et Brauenstein et la 11° compagnie, forte de 230 marsouins, commandé par le capitaine de Vaux, avec pour adjoints les lieutenants Basail et Seguinel.
Enfin, le 5° Zouaves fournit sa 5° compagnie, forte de 202 zouaves, commandée par le capitaine Pauzon qui a pour adjoints les lieutenants Gadars et Bies et le sous-lieutenant Jeffrey.
Le “André Lebon” arrive à Vladivostok le 9 août 1918 à 6 heures du matin.
Le lendemain 10 août à 22 heures il part en opérations au Nord de Vladivostok recevant l’ordre de rejoindre le front de l’Oussourik (Oussouri?) à Kraïevsky, où sont déjà positionné des éléments alliés et Blancs de Sibérie.
Le commandant Mallet divise ses troupes en deux groupes:
=> le premier aux ordres du capitaine Schill avec les 2 compagnies du 9° R.I.C. et les deux sections de mitrailleuses,
=> le second aux ordres du capitaine Feneurstein avec les deux compagnie du 16° R.I.C. et celle du 3° Zouaves.
Il compte au total, encadrement compris, 1 140 hommes, dont 277 tirailleurs tonkinois.
Après l’opération aux environs de Vladivostok nous le retrouvons en octobre à Harbin (Karbine), à Mandchouria, à Tchita. Il se dirige vers l’ouest, destination le front de l’Oural. A Harbin, en raison du froid qui a déjà fait son apparition, le Bataillon perd ses tirailleurs tonkinois qui sont dirigé sur Tientsin.
Durant l’hiver 1918/19, les températures descendent à - 37°, parfois - 56°, les pieds gelés sont nombreux. Malgré cet ennemi mortel, supplémentaire et incontournable, le bataillon français remplit cependant toutes les missions qui lui sont dévolu avec un grand courage et sans défaillance aucune.
Avec les 800 européens qui lui restent, le B.C.S. poursuit sa progression. En novembre, il est successivement à Irkoutsk, à Krasnoyarsk et à Omsk où la garnison composée de tchèques, de polonais et de russes offre un banquet à la troupe et aux officiers. C’est là que le Bataillon apprend la signature de l’armistice sur le front occidental.
Le “Bataillon Colonial de Sibérie”, qui maintient son nom, par ordre du ministre de la guerre en date du 30 avril 1919 obtient une Citation à l’Ordre de l’Armée.
Sept semaines après son attribution, la citation du “Bataillon Colonial de Sibérie” est insérée au J.O.R.F. le 24 juin 1919. Le fanion du Bataillon Colonial de Sibérie porte désormais les dates de cette campagne en Extrême-Orient issue de la Grande Guerre: “1914-1919”.
La situation militaire se dégrade de plus en plus rapidement en Sibérie à partir de juillet. Les Rouges ont réoccupé tout l’Oural et les armées blanches sibériennes donnent des signes de désagrégation de plus en plus évidents.
Afin d’éviter de tomber sur des forces très importantes et ne pouvant compter sur les armées blanches, le Bataillon Colonial de Sibérie reçoit l’ordre de se replier sur Vladivostok le 15 juillet. Après plusieurs semaines d’un long voyage, la ville de Vladivostok est enfin atteinte le 14 septembre. Ils abandonnent ces immenses terres où la misère et la mort, plus que la vie, règnent en maître en ces temps troublés.
Le bilan de l’intervention des forces françaises s’est soldé par: 2 tués, 15 blessés, 4 disparus, 11 morts de maladie ou par suite de blessures, 29 pieds gelés.
Fin du “Bataillon Colonial de Sibérie”
Après quelques semaines de voyage, à l’aube du 4 mars 1920, le vapeur atteint le port chinois de Tientsin et où il se met à quai. Les éléments de ce qui reste du bataillons débarquent dans cette ville d’Extrême-Orient.
Aussitôt installés, les marsouins et bigors sont appelés et réunis dans la cour. Là, étonnés, ils apprennent que par décision administrative le bataillon est dissous le jour même.
Ainsi disparaît de l’ordre de bataille, le “Bataillon Colonial de Sibérie” dont les officiers, sous-officiers, marsouins, bigors, zouaves et tirailleurs tonkinois ont vaillamment remplies avec courage, abnégation et sans faiblir, toutes les missions qui lui ont été confiées et ont été remplies dans des conditions de guerre effroyable, de politiques extrêmement délicate et difficile, et dans des climats très rude pour tous, hommes et bêtes.
Le 5 mars 1920 au matin, les rescapés de la campagne de Sibérie de 1918 à 1920 sont réunis une dernière fois au centre du cantonnement. Pour eux, la guerre est bien finie. Après un dernier appel, les anciens du “Bataillon Colonial de Sibérie” sont détachés de leurs unités respectives: 9° R.I.C., 3° Zouaves, 4° et 5° R.A.C., puis ils sont rattachés au 16° Régiment d’Infanterie Colonial.
En Asie, la guerre a finie en 1919, comme certaines contrées de l'Est européens. Mais comme dit la citation du B.C.S., 1919 est une date officielle pour le bataillon. Comme celui-ci était sous commandement du 9° R.I.C., jusqu'à sa dissolution, il est normal de trouver "1915-1919" sur certains documents.
Ne pas oublier que l'Allemagne avait des comptoirs, des concessions et même des colonies en Afrique, en Asie et dans le Pacifique, où cela incita les japonais a déclarer la guerre à l’Allemagne. Mais une course se fit entre japonais et américains pour la possession et le contrôle du Pacifique.
Mais cela est une autre histoire....
Ce texte est tiré d'une conférence que j'ai faites sur ce bataillon.
A bientôt

Fernand, ancien du 9° R.I.Ma
- IM Louis Jean
- Messages : 2741
- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: 9ème RIC à Hanoï
Bonsoir à toutes et à tous,
Le JMO du Bataillon Colonial Sibérien est en ligne sur Mémoire des Hommes http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Passionnant à lire.
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
Le JMO du Bataillon Colonial Sibérien est en ligne sur Mémoire des Hommes http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Passionnant à lire.
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: 9ème RIC à Hanoï
Bonsoir,
Oui, le Bataillon de Sibérie est bien connu... mais la question initiale porte sur le 9e RIC en 1915:
[:achache:1]
Oui, le Bataillon de Sibérie est bien connu... mais la question initiale porte sur le 9e RIC en 1915:
Bien à vous,Indochine en guerre du 30/11/1913 au 31 mars 1915
· Contre l’Allemagne en Indochine du 1er Avril 1915 au 8/9/1919
Pourquoi ce distingo?
[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
- IM Louis Jean
- Messages : 2741
- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: 9ème RIC à Hanoï
Bonsoir à toutes et à tous,
En attendant de trouver des références historiques, voici un "roman" qui pourra vous intéresser :
Aurore et Léo
Indochine France
Pau Bassol i Marc (Paul Bassole, 38)
Éditions Amalthée 6 – 2005
<<Dans cet essai agréable à lire, notre camarade, qui le signe de son nom catalan, a voulu garder en mémoire le passé de son père, sous-officier topographe en Indochine pendant la Première Guerre mondiale. Sur fond historique, la forme du roman lui permet de camper des personnages imaginaires à côté d’autres, bien réels. Il ne faut donc pas y voir un reportage, mais une bonne description de la vie des militaires français au Viêtnam à cette époque, et des difficultés qu’ils ont rencontrées, sur place mais aussi après leur retour en métropole.
Pour étoffer le cadre des récits paternels, l’auteur n’a pas hésité à consulter plusieurs documents sur l’environnement politique et économique de ce temps. Citons en particulier l’excellente Histoire de Hanoï de Philippe Papin, Les Français en Indochine de Charles Meyer et Notre Indochine de Madeleine et Antoine Jay (29). À la faveur de quelques développements didactiques, il ne craint pas d’aborder aussi des questions de fond, telles que la justification de l’aventure coloniale française, la diversité des attitudes à l’égard des Vietnamiens, ou “ l’esprit de caste ” de certains colons comme de maints responsables civils et militaires.
Lisez-le, vous y prendrez plaisir, et vous pourrez mieux connaître (ou reconnaître ?) un passé pas tellement lointain.
Jean Werquin (38)>>
source : http://www.lajauneetlarouge.com/arts-le ... m-616.html revue des X
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
J'avais lu aussi
Oui, le Bataillon de Sibérie est bien connu... mais la question initiale porte sur le 9e RIC en 1915:
[:didymes]Indochine en guerre du 30/11/1913 au 31 mars 1915
· Contre l’Allemagne en Indochine du 1er Avril 1915 au 8/9/1919
Pourquoi ce distingo?
Mais bon, il est certes vraisemblable qu'il n'a pas participé à l'expédition sibérienne avec les coloniaux du 9e RIC.· Contre l’Allemagne en Indochine du 1er Avril 1915 au 8/9/1919
Pourquoi ce distingo?
Ma question : en quoi pouvait consister l’action de son régiment « contre l’Allemagne en Indochine »
En attendant de trouver des références historiques, voici un "roman" qui pourra vous intéresser :
Aurore et Léo
Indochine France
Pau Bassol i Marc (Paul Bassole, 38)
Éditions Amalthée 6 – 2005
<<Dans cet essai agréable à lire, notre camarade, qui le signe de son nom catalan, a voulu garder en mémoire le passé de son père, sous-officier topographe en Indochine pendant la Première Guerre mondiale. Sur fond historique, la forme du roman lui permet de camper des personnages imaginaires à côté d’autres, bien réels. Il ne faut donc pas y voir un reportage, mais une bonne description de la vie des militaires français au Viêtnam à cette époque, et des difficultés qu’ils ont rencontrées, sur place mais aussi après leur retour en métropole.
Pour étoffer le cadre des récits paternels, l’auteur n’a pas hésité à consulter plusieurs documents sur l’environnement politique et économique de ce temps. Citons en particulier l’excellente Histoire de Hanoï de Philippe Papin, Les Français en Indochine de Charles Meyer et Notre Indochine de Madeleine et Antoine Jay (29). À la faveur de quelques développements didactiques, il ne craint pas d’aborder aussi des questions de fond, telles que la justification de l’aventure coloniale française, la diversité des attitudes à l’égard des Vietnamiens, ou “ l’esprit de caste ” de certains colons comme de maints responsables civils et militaires.
Lisez-le, vous y prendrez plaisir, et vous pourrez mieux connaître (ou reconnaître ?) un passé pas tellement lointain.
Jean Werquin (38)>>
source : http://www.lajauneetlarouge.com/arts-le ... m-616.html revue des X
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: 9ème RIC à Hanoï
Merci Croc-5962, malgré ce 1er mai....
Je prends connaissance de votre long, intéressant et fort documenté exposé sur le BCS, émanation du 9ème RIC.
J’en ignorais totalement son histoire et je ne pense pas que mon GO en ait fait partie ; en effet si je me réfère à sa date « d’embarquement pour la France » le 8 septembre 1919 date à laquelle il passe au 3ème RIC ; et à sa date de rentrée en France le 19/10/1919.,la campagne de Sibérie est toujours en cours et se terminera en 1920…
Je comprends votre argumentation
Pourtant la date de 1er avril 1915 pose problème et je rejoins Achache. Par ailleurs, par définition toutes les armées françaises dans le monde étaient en guerre « contre l’Allemagne » . mais alors pourquoi ses frères et mes GP qui ont fait Mondement, les Flandres, Verdun ,le Piave…n’ont ils droit sur leur fiche matricule qu’à la mention « aux armées » ou « à l’intérieur » ?
Quelle était la mission du 9ème RIC à Hanoï ?
Cordialement
Jacques
Je prends connaissance de votre long, intéressant et fort documenté exposé sur le BCS, émanation du 9ème RIC.
J’en ignorais totalement son histoire et je ne pense pas que mon GO en ait fait partie ; en effet si je me réfère à sa date « d’embarquement pour la France » le 8 septembre 1919 date à laquelle il passe au 3ème RIC ; et à sa date de rentrée en France le 19/10/1919.,la campagne de Sibérie est toujours en cours et se terminera en 1920…
Je comprends votre argumentation
Pourtant la date de 1er avril 1915 pose problème et je rejoins Achache. Par ailleurs, par définition toutes les armées françaises dans le monde étaient en guerre « contre l’Allemagne » . mais alors pourquoi ses frères et mes GP qui ont fait Mondement, les Flandres, Verdun ,le Piave…n’ont ils droit sur leur fiche matricule qu’à la mention « aux armées » ou « à l’intérieur » ?
Quelle était la mission du 9ème RIC à Hanoï ?
Cordialement
Jacques
JM2004
Re: 9ème RIC à Hanoï
Bonsoir à toutes et tous
sesouvenir donne une bonne adresse, le JMO du BCS.
Sauf que je ne l'ai pas encore enregistré, ce qui fait que mes données datent des années 2002/2003.
Mais je ne saurais répondre sur la date 1915-1919.
Ce que je sais, c'est que le 9° R.I.C. n'est pas intervenu directement dans le conflit avant l'été 1918.
L'armée française a beaucoup recruté des travailleurs indochinois pour les envoyer en France durant la guerre. Peut-être une des missions du 9°?
Le problème des comptoirs allemands en Chine ne devait concerner que les troupes coloniales de Chine.
Quant aux mentions « aux armées » et « à l’intérieur », je pense que ça ne devait concerné que la France métropolitaine
A bientôt
Fernand
sesouvenir donne une bonne adresse, le JMO du BCS.
Sauf que je ne l'ai pas encore enregistré, ce qui fait que mes données datent des années 2002/2003.
Mais je ne saurais répondre sur la date 1915-1919.
Ce que je sais, c'est que le 9° R.I.C. n'est pas intervenu directement dans le conflit avant l'été 1918.
L'armée française a beaucoup recruté des travailleurs indochinois pour les envoyer en France durant la guerre. Peut-être une des missions du 9°?
Le problème des comptoirs allemands en Chine ne devait concerner que les troupes coloniales de Chine.
Quant aux mentions « aux armées » et « à l’intérieur », je pense que ça ne devait concerné que la France métropolitaine
A bientôt
Fernand
Re: 9ème RIC à Hanoï
Bonsoir,
Dans le grenier de ma grand-mère, il y avait cette photo à identifier...!?
Un régiment d'infanterie photographié à Hanoï par Walanabé photographe japonais (date?).
Cordialement



Dans le grenier de ma grand-mère, il y avait cette photo à identifier...!?
Un régiment d'infanterie photographié à Hanoï par Walanabé photographe japonais (date?).
Cordialement