Forum PAGES 14-18

Bonjour à toutes et à tous,

Au sujet des colis expédiés par les familles au front, mon AGP parle de la possibilité de les envoyer par la poste ou bien par la gare (ou le rail).
Ceci laisse à supposer que la poste n'avait pas le monopole de l'acheminement des colis.
Qu'en était-il exactement ?
Merci pour vos contributions.

Cordialement.
Jean-Marie

Bonjour, je ne connais pas le problème des colis à cette époque, mais il y a une vingtaine d'années il était encore possible au départ de la gare de Metz, par exemple, de déposer des colis le matin, qui étaient disponibles l'après-midi en gare de l'Est.
Mais le destinataire devait aller les retirer en gare, les colis n'étant pas portés au destinataire comme avec le système postal civil ou militaire.
Je suppose fort que c'était le même système qui était utilisé durant la grande guerre, les colis voyageant dans les fourgons à bagages des trains.
L'acheminement pouvait être assez rapide, j'ai des exemples d'envoi de colis ou de plis expédiés -du côté allemand- de Lorraine annexée vers la Prusse Orientale ou la Pologne qui mettaient une journée et demie à deux jours pour arriver à destination. Je suppose que l'on pouvait trouver les mêmes délais du côté français.
Cordialement.
P. Lamy

Bonsoir à tous,


● Grand Quartier général des Armées du Nord et du Nord-Est – État-major – 3e Bureau – I.G.A. : « Manuel de l’officier de batterie », Imprimerie nationale, Paris, 1918, p. 369 et 370.



.................................................................................



________________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.

Bonsoir à toutes et à tous,

Tout d'abord merci pour vos contributions.

Concernant les envois par la gare, mon AGP les a indiqués à son épouse car effectivement les colis lui parvenaient plus rapidement (malheureusement, il ne stipule la durée).
Par contre, il les recevait également sur le front et n'avait pas à aller les chercher à la gare, ce qui au demeurant il n'aurait pas pu faire.

Cordialement.
Jean-Marie

Bonjour,

Quelqu'un aurait des précisions sur l'envoi de colis à un prisonnier en Allemagne ? Le nombre de ces envois était assez phénoménal...
Merci par avance.
J.Claude

Bonjour,

Quelqu'un aurait des précisions sur l'envoi de colis à un prisonnier en Allemagne ? Le nombre de ces envois était assez phénoménal...
Merci par avance.
J.Claude

Bonjour,

Quelques éléments de réponse dans cet article paru dans le numéro de janvier 1917 de Lectures pour Tous.

voir ICI

Cordialement,
Joël Huret

Bonjour,

Si la correspondance était réglementée "Je t'écrirais six fois par mois, deux lettres et quatre cartes et tu me feras réponse à chacune de mes lettres et cartes ; (...)" (Ulm le 8 août 1916), il semble qu'il n'en ait pas été de même pour les colis et que les envois n'étaient pas limités : " De l'argent, tu n'as pas besoin d'en envoyer beaucoup, mais des colis tant que tu pourras." (20 septembre 1916).
Le poids des colis était par contre limité : " Au sujet des colis (...) on peut en recevoir jusqu'à 5 kilos." (19 août 1916).

Concernant mon AGP, il recevait en moyenne 2 colis par mois de sa famille, de temps en temps un de la préfecture, de la Haute-Garonne je suppose puisqu'il était de Toulouse, ainsi que de l'Express, sur ce dernier point, je ne sais pas de quoi il s'agit. Si quelqu'un peut d'ailleurs me renseigner à ce sujet, je lui en serais gré.

Voici des exemples de colis : "j'ai reçu le 9ème colis contenant chataignes, beurre, saucisson, boites, daube, haricots, pois; paquets crevés, sucre, café vermicelle." (21 janvier 1917); "Aujourd'hui j'ai reçu ton 28ème colis contenant vermicelles, macaroni, haricots, lard, maggi, saucisse, savon,café, sucre, sardines à la tomate, oignons, tabac et cahiers." (14 octobre 1917).
Ces colis étaient parfois complétés par des vêtements.

Dans un pays subissant le blocus et où la nourriture était rationnée, on peut penser que, pour soulager la charge que représentait un si grand nombre de prisonniers, les autorités allemandes ne pouvait entraver un tel apport de nourriture.

Cordialement.
Jean-Marie

Bonjour,
Merci à Joël et pour J. Marie, effectivement les allemands avaient intêret à laisser passer les colis pour les PG.
Il ne faut pas oublier que la nourriture dans les camps n'étaient pas fabriquée par des cuisiniers de "Top-Chef"... Le matin ersatz de café (souvent à base de glands grillés), à midi et le soir des soupes à la composition douteuse... Et surtout ne pas se fier aux menus édités ici ou là... mais qui n'étaient que propagande !!!
J.Claude

Bonjour Jean Marie
Bonjour à tous

C'est l'heure de la PUB :

Bien amicalement
Marpie
(Lectures pour tous du 15 02 1916)

Bonjour à toutes et à tous,

Un récépissé de mandat,
JMO 12e DI - 26 N 290/9 page 27



Cordialement
Geneviève