Forum PAGES 14-18

Bonjour,

25 janvier 1919, "la plus belle journée de ma vie"

Un ami de mon arrière-arrière-grand-père parle du retour inespéré de son fils que l'on croyait mort.







Bien cordialement

Vincent

Bonjour
oui effectivement cela doit être une belle journée c est sûre, de voir revenir son fils......que l on pensait perdu.

Bonjour,
"Pensait perdu" ?
Alors que tout prisonnier pouvait correspondre... dans certains camps il était obligatoire de signaler l'arrivée dans le camp, souvent au moyen d'une carte préimprimée: "je suis prisonnier et en bonne santé "....
Même dans les Kommando (chantier de travail) les PG pouvaient écrire et ne s'en privaient pas... ne serait-ce que pour demander des colis de denrées, de vêtements et autres...
J. Claude

"Pensait perdu" ?
Alors que tout prisonnier pouvait correspondre...

Bonjour
S'il n'était prisonnier que depuis le 31/07/1918, et maintenu quelque temps en zone envahie, peut-être n'a-t-il pas pu communiquer . N' y avait-il pas un délai avant de pouvoir correspondre ? Dans les faits sinon dans les règlements ...
Et une fois qu'on s'était adressé à la Croix-Rouge, combien de temps avant de savoir ... 3 mois c'était vite apssé, et ensuite , un peu le souk non ?
Cordialement
Alain

Bonjour,

Dans ma famille, la situation d'un soldat fait prisonnier le 26 février 1916 a été connue 2 à 3 semaines après.
Et la carte présentée par Vincent ne laisse aucun doute sur la sincérité de son auteur retrouvant son fils. Il faut donc effectivement croire qu'à partir du reflux allemand de 1918, les informations ont été plus difficiles !

En tout cas, merci Vincent pour le partage de cette carte que tant d'autres pères auraient bien voulu pouvoir écrire...

Bien cordialement,

Régis

Bonjour
S'il n'était prisonnier que depuis le 31/07/1918, et maintenu quelque temps en zone envahie, peut-être n'a-t-il pas pu communiquer . N' y avait-il pas un délai avant de pouvoir correspondre ? Dans les faits sinon dans les règlements ...
Et une fois qu'on s'était adressé à la Croix-Rouge, combien de temps avant de savoir ... 3 mois c'était vite apssé, et ensuite , un peu le souk non ?
Cordialement
Alain

Bonjour
merci pour votre analyse concernant mon ecrit.votre commentaire prête à réflexion en effet ,tout ne devait pas être aussi simple,droit que certains peuvent penser,entre théorie et réalité, il peu y avoir un fossé parfois.
à bientot

Bonjour,
Mon Père prisonnier le 22août 1914 n'a pu donner de ses nouvelles à mes grands-parents que mi octobre 1914. Il y avait aussi parmi les prisonniers des soldats qui ne savaient ni lire ni écrire, peut être était ce le cas pour ce soldat?. J'ai été très touché par ce courrier d' un Père retrouvant son enfant. Merci de nous l'avoir offert en partage.
Cordialement. Lavande.

Bonjour à toutes et à tous

Merci d'avoir partagé cette carte de bonheur

Effectivement il n'est pas facile d'y voir clair cf :Numéro de L'Ouest-Éclair Nantes du 26/07/1919 ( Gallica)

Cordialement

Bonjour,

Il est intéressant de croiser cet article de l'Ouest-Eclair avec la lettre présentée par Vincent Juillet. Ce type d'information devait alimenter la douloureuse illusion du retour d'un "disparu", non recensé en Allemagne ou amnésique dans un asile...
Je possède le dossier de recherche d'un jeune "malgré nous" de la seconde guerre, disparu sur le front russe. Les derniers retours de prisonniers dans les années 50 ont fait perdurer bien des espoirs, et bien des douleurs, comme dans les années 20.

Et merci Lavande pour ce témoignage

Régis

Bonsoir,

Merci pour ce partage. De mon côté, mon arrière grand-père, prisonnier le 2 juin 1918 n'a pu communiquer par le biais de la Croix-Rouge que début septembre comme quoi il était prisonnier.

Combien de familles ont vécu dans l'angoisse en attendant (et espérant) l'officialisation qu'un être proche était prisonnier.

Cordialement,

Nicolas