Re: "la plus belle journée de ma vie"
Publié : mar. avr. 26, 2016 12:26 pm
Bonjour
je pense qu'il faut tenir compte de la date de la capture 31 juillet c'est la fin de la "deuxième victoire de la Marne" (suivie du 8 aout au 15 septembre par la seconde bataille de la Somme) et le début de la fin pour les allemands. le front craque m^me si il faudra encore 3 mois de combats, les unités allemandes commencent à être désorganisées et en beaucoup de point on commence à ne plus parler de divisions mais de groupement X ou Y du nom du chef, la bellle machine "administrative" allemande commence a travailler dans le vide, et la priorite n'est plus (elle ne l'a jamais été) au décompte des prisonniers la situation ira en s'aggravant jusqu'à la fin (et même après)
Mon Grand père blessé en juin et hospitalisé pour convalescence à Fulda jusqu'en décembre 1918 comparait la situation régant en Allemagne entre aout et décembre à celle que vécut la France en mai/juin 40 dans certains endroit la poste ne fonctionnait plus et alors que mes grands parents pouvaient sans diçfficultés communiquer quasi quotidiennement par lettre jusqu'en juin (qu'il s'agisse du font russe, italien, puis de soffensives de mai juin 18, a partir de juillet le courrier ne passait quasiment plus du fait de la désorganisation des postes. A titre d'exemple la croix de fer qui a été décernée à mon grand père (blessé le 6 juin 1918 dans la région d eMontdidier) en juin 1918 ne lui est remise que le 8 septembre (trois mois après)
Je ne pense pas non plus qu'au moment de l'armistice de 1940 l'armée française était en mesure de donner un état précis des prisonniers allemands !
Il faudrait savoir dans quelle zone ce soldat avait été emprisonné car dès l'armistice (et m^me avant) il y a des zones insurrectionnelles en Allemagne, des villes dirigées par des comites de soldats ce qui désorganise encore plus le fonctionnement des administrations. Normalement dès la signature d el'armistice les autorités allemandes devaient fournir les éléments permettant de recenser et rappatrier les prisonniesr mais était elle en mesure de le faire? On dit que le nombre d eprisonniers d eguerre en Allemagne s'élevait à l'armistice à 2 415 043! (d'apres certaines sources) j'admire la précision du decompte moi qui en 30 ans de carrière militaire n'ai quasiment jamais vu une situation d eprise d'arme régiementaire juste! (la SPA etant le decompte des effectifs totaux, de spresents, des permissionnaires, des hospitalises, des militaires en stages et des absents en situation irréguliere alors avoir un chiffre prècis?? cela tient plus de la voyance que du recensement!) pour les français on parle de 535411 (toujours la précision) dont 520 579 rapatriés "officiellement" (bateau suisse italie et nord de la France) ce qui laisse quand même 14832 prisonniers disparus des radars (ref Uta HINZ "Gefangen im Großen Krieg Kriegsgefangenschaft in Deutschland 1914-1921"), la site du min def parle lui de 477800 prisonniers vivants au 11 nov 1918 (dans ce cas la comparaison des chiffre montre 40 000 rapatries d eplus qu'il n'y a de prisonniers)
Tous ces chiffres (tous contestables et je pense que notre ami St Cypre spécialiste inconstesté de ce sujet en aura d'autres) montrent si il en était besoin la grande difficulté qu'il y a à recenser le sprisonniers à les suivreet donc qu'il y ait eu des "oubliés" n'est nullement étonnant, d'autant qu'en plus le signalement peut parfaitement avoir été fait par les auttorites allemandes transmis à la croix rouge (qui a partir de cette époque doit aussi traiter un nombre de prisonniers des forces allemandes et austrohongroises de plus en plus important, or je ne pense pas que le sservices d ela croix rouge avaient une capacite d'adaptation instantanée à la situation, et ensuite le signalement a parfaitement pu être mal traité par les autorites françaises, (mauvaise adresse homonymie, perte du courrier officiel etc..)
cordialement
Pierre
je pense qu'il faut tenir compte de la date de la capture 31 juillet c'est la fin de la "deuxième victoire de la Marne" (suivie du 8 aout au 15 septembre par la seconde bataille de la Somme) et le début de la fin pour les allemands. le front craque m^me si il faudra encore 3 mois de combats, les unités allemandes commencent à être désorganisées et en beaucoup de point on commence à ne plus parler de divisions mais de groupement X ou Y du nom du chef, la bellle machine "administrative" allemande commence a travailler dans le vide, et la priorite n'est plus (elle ne l'a jamais été) au décompte des prisonniers la situation ira en s'aggravant jusqu'à la fin (et même après)
Mon Grand père blessé en juin et hospitalisé pour convalescence à Fulda jusqu'en décembre 1918 comparait la situation régant en Allemagne entre aout et décembre à celle que vécut la France en mai/juin 40 dans certains endroit la poste ne fonctionnait plus et alors que mes grands parents pouvaient sans diçfficultés communiquer quasi quotidiennement par lettre jusqu'en juin (qu'il s'agisse du font russe, italien, puis de soffensives de mai juin 18, a partir de juillet le courrier ne passait quasiment plus du fait de la désorganisation des postes. A titre d'exemple la croix de fer qui a été décernée à mon grand père (blessé le 6 juin 1918 dans la région d eMontdidier) en juin 1918 ne lui est remise que le 8 septembre (trois mois après)
Je ne pense pas non plus qu'au moment de l'armistice de 1940 l'armée française était en mesure de donner un état précis des prisonniers allemands !
Il faudrait savoir dans quelle zone ce soldat avait été emprisonné car dès l'armistice (et m^me avant) il y a des zones insurrectionnelles en Allemagne, des villes dirigées par des comites de soldats ce qui désorganise encore plus le fonctionnement des administrations. Normalement dès la signature d el'armistice les autorités allemandes devaient fournir les éléments permettant de recenser et rappatrier les prisonniesr mais était elle en mesure de le faire? On dit que le nombre d eprisonniers d eguerre en Allemagne s'élevait à l'armistice à 2 415 043! (d'apres certaines sources) j'admire la précision du decompte moi qui en 30 ans de carrière militaire n'ai quasiment jamais vu une situation d eprise d'arme régiementaire juste! (la SPA etant le decompte des effectifs totaux, de spresents, des permissionnaires, des hospitalises, des militaires en stages et des absents en situation irréguliere alors avoir un chiffre prècis?? cela tient plus de la voyance que du recensement!) pour les français on parle de 535411 (toujours la précision) dont 520 579 rapatriés "officiellement" (bateau suisse italie et nord de la France) ce qui laisse quand même 14832 prisonniers disparus des radars (ref Uta HINZ "Gefangen im Großen Krieg Kriegsgefangenschaft in Deutschland 1914-1921"), la site du min def parle lui de 477800 prisonniers vivants au 11 nov 1918 (dans ce cas la comparaison des chiffre montre 40 000 rapatries d eplus qu'il n'y a de prisonniers)
Tous ces chiffres (tous contestables et je pense que notre ami St Cypre spécialiste inconstesté de ce sujet en aura d'autres) montrent si il en était besoin la grande difficulté qu'il y a à recenser le sprisonniers à les suivreet donc qu'il y ait eu des "oubliés" n'est nullement étonnant, d'autant qu'en plus le signalement peut parfaitement avoir été fait par les auttorites allemandes transmis à la croix rouge (qui a partir de cette époque doit aussi traiter un nombre de prisonniers des forces allemandes et austrohongroises de plus en plus important, or je ne pense pas que le sservices d ela croix rouge avaient une capacite d'adaptation instantanée à la situation, et ensuite le signalement a parfaitement pu être mal traité par les autorites françaises, (mauvaise adresse homonymie, perte du courrier officiel etc..)
cordialement
Pierre