Re: Sujet découpé (2)
Publié : lun. mai 19, 2014 3:55 pm
Bonjour Etienne,
Vous écrivez ceci:
je me suis rendu compte que, sans m'être jamais posé vraiment la question, de façon subliminale, je tenais tous les membres des conseils de guerre pour des incompétents sur le plan juridique, désignés uniquement en fonction de leur grade et de leur disponibilité! Vous m'avez donc appris quelque chose d'important.
Ne poussez-vous pas le bouchon un peu trop loin?
Ne re-écrivez pas l'histoire trop vite:
Arnaud m'a fait remarquer qu'il s'agissait des membres de certains conseils de guerre et en novembre 1914
en lisant attentivement ce que j'ai écrit, il est question de "ces commissaires-rapporteurs", et non "les" commissaires-rapporteurs, ce qui fait une grande différence. Je n'ai tenté d'attirer l'attention que sur ceux que j'ai présentés, cités dans une cote du SHD, dans un cadre précis (la 1re Armée), à un moment précis (fin novembre 1914).
Je crois que dans son tout à fait excellent "ouvrage de gare" : "JUSTICE MILITAIRE 1915 1916" le général Bach a largement évoqué la question et à chaque étape de la reprise en main de la justice militaire par les députés sous l’impulsion d’Abel Ferry et de Paul Meunier.
Il serait probablement présomptueux de ma part de résumer sa pensée, je vous renvoie donc à la lecture direct.
Ceci dit, pour revenir un instant sur sur un post précédent concernant un problème de déontologie, page 310 on lira ceci:
[...] revenons un instant sur la notion si centrale dans le discours répressif, d' "exemple". Pour faire des exemples qui doivent impressionner les troupes et les maintenir dans le droit chemin, le recours au peloton d''xécution est-il indispensable? Si ce n'est pas tant le coupable que l'on veut punir, n'y avait il pas d'autre moyen que de lui ôter la vie?
Le commandement ne s'était pas posé cette question, car l'équation "recours à la peine capitale = observation de la discipline par tous" fonctionnait comme un dogme....[...] fusiller pour l'exemple dans une armée de plusieurs millions d'hommes, fusiller pour l'exemple chaque fois qu'une défaillance apparait ne pouvait conduire qu'à des catastrophe psychologiques, à partir d'un certain taux d’exécutions
A bientôt.
CC
Vous écrivez ceci:
je me suis rendu compte que, sans m'être jamais posé vraiment la question, de façon subliminale, je tenais tous les membres des conseils de guerre pour des incompétents sur le plan juridique, désignés uniquement en fonction de leur grade et de leur disponibilité! Vous m'avez donc appris quelque chose d'important.
Ne poussez-vous pas le bouchon un peu trop loin?
Ne re-écrivez pas l'histoire trop vite:
Arnaud m'a fait remarquer qu'il s'agissait des membres de certains conseils de guerre et en novembre 1914
en lisant attentivement ce que j'ai écrit, il est question de "ces commissaires-rapporteurs", et non "les" commissaires-rapporteurs, ce qui fait une grande différence. Je n'ai tenté d'attirer l'attention que sur ceux que j'ai présentés, cités dans une cote du SHD, dans un cadre précis (la 1re Armée), à un moment précis (fin novembre 1914).
Je crois que dans son tout à fait excellent "ouvrage de gare" : "JUSTICE MILITAIRE 1915 1916" le général Bach a largement évoqué la question et à chaque étape de la reprise en main de la justice militaire par les députés sous l’impulsion d’Abel Ferry et de Paul Meunier.
Il serait probablement présomptueux de ma part de résumer sa pensée, je vous renvoie donc à la lecture direct.
Ceci dit, pour revenir un instant sur sur un post précédent concernant un problème de déontologie, page 310 on lira ceci:
[...] revenons un instant sur la notion si centrale dans le discours répressif, d' "exemple". Pour faire des exemples qui doivent impressionner les troupes et les maintenir dans le droit chemin, le recours au peloton d''xécution est-il indispensable? Si ce n'est pas tant le coupable que l'on veut punir, n'y avait il pas d'autre moyen que de lui ôter la vie?
Le commandement ne s'était pas posé cette question, car l'équation "recours à la peine capitale = observation de la discipline par tous" fonctionnait comme un dogme....[...] fusiller pour l'exemple dans une armée de plusieurs millions d'hommes, fusiller pour l'exemple chaque fois qu'une défaillance apparait ne pouvait conduire qu'à des catastrophe psychologiques, à partir d'un certain taux d’exécutions
A bientôt.
CC