Re: chimiste dans une S.I.M ???
Publié : dim. févr. 21, 2010 5:18 pm
Bonjour à tous
Ce post pourrait figurer dans d'autres rubriques, mais je préfère autant que le maximum de personnes le lise.
Comme le dit le titre, j'ai une colle entre emploi et affectation, je m'explique : le caporal dont la fiche suit est mort de ses blessures et déclaré affecté à la 15° S.I.M. Bien, jusque-là, rien d'anormal.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3185944694
Le soucis, c'est le suivant : ce matin j'ai rencontré presque inopinément le mari de la nièce de ce caporal. Ce monsieur d'un certain âge mais à l'esprit clair m'a dit la chose suivante que je vous transcris à quelques mots près : Il était chimiste et il récupérait les obus allemands pour voir comment ils étaient fabriqués, c'est comme ça qu'il est mort, y'en a un qui a explosé.
Cette expression qui peut paraître alambiquée, je pense qu'elle signifie que le caporal est mort suite à l'explosion d'un obus qu'il tentait de désamorcer ou qu'il manipulait pour en effet l'inspecter.
Les chimistes bien sûr, je les situais dans des formations d'artillerie ou encore du génie, fabriquant des gaz à l'arrière et etc.. Un chimiste dans une S.I.M, là par contre je sèche, alors j'ai trois hypothèses :
1) Le caporal était bien dans la S.I.M, avait des connaissances en chimie ou en tant qu'artificier et a tenté de désamorcer un obus qui lui a explosé à la figure. Blessé, il est mort à Remiremont.
2) La fiche du caporal est erronée, il n'était pas dans une S.I.M mais est mort dans la formation sanitaire à Remiremont à la date indiquée, et confusion fut faite sur son affectation d'origine...un peu tordu quand même..
3) La fiche ne se trompe pas et tout en étant affecté à la S.I.M en question, notre caporal avait un emploi particulier qui ferait de lui un chimiste dans une formation sanitaire, mais là ça me semble peu probable.
4) Le récit de ce monsieur qui à n'en pas douter est de bonne foi, a été altéré par le temps et le bouche à oreille et il n'y a point de caporal chimiste au sens professionnel du terme, ce qui tendrait à rejoindre et corroborer la première des hypothèses. Toutefois, peu de gens parmi les non passionnés auraient parlé de "chimiste" en évoquant la Grande Guerre. L'emploi spontané du terme par ce monsieur très sympathique me donne envie de penser que ce n'est pas sans fondement.
Pour moi, la première hypothèse est celle qui reprendrait au mieux les données tant officielles que familiales. J'ajoute que les AD étant trop loin, je ne peux pas consulter son dossier militaire qui me donnerait une réponse totalement fiable.
Qu'en pensez-vous ? Je suis preneur de toute suggestion !
Bien cordialement
Yannis
Ce post pourrait figurer dans d'autres rubriques, mais je préfère autant que le maximum de personnes le lise.
Comme le dit le titre, j'ai une colle entre emploi et affectation, je m'explique : le caporal dont la fiche suit est mort de ses blessures et déclaré affecté à la 15° S.I.M. Bien, jusque-là, rien d'anormal.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3185944694
Le soucis, c'est le suivant : ce matin j'ai rencontré presque inopinément le mari de la nièce de ce caporal. Ce monsieur d'un certain âge mais à l'esprit clair m'a dit la chose suivante que je vous transcris à quelques mots près : Il était chimiste et il récupérait les obus allemands pour voir comment ils étaient fabriqués, c'est comme ça qu'il est mort, y'en a un qui a explosé.
Cette expression qui peut paraître alambiquée, je pense qu'elle signifie que le caporal est mort suite à l'explosion d'un obus qu'il tentait de désamorcer ou qu'il manipulait pour en effet l'inspecter.
Les chimistes bien sûr, je les situais dans des formations d'artillerie ou encore du génie, fabriquant des gaz à l'arrière et etc.. Un chimiste dans une S.I.M, là par contre je sèche, alors j'ai trois hypothèses :
1) Le caporal était bien dans la S.I.M, avait des connaissances en chimie ou en tant qu'artificier et a tenté de désamorcer un obus qui lui a explosé à la figure. Blessé, il est mort à Remiremont.
2) La fiche du caporal est erronée, il n'était pas dans une S.I.M mais est mort dans la formation sanitaire à Remiremont à la date indiquée, et confusion fut faite sur son affectation d'origine...un peu tordu quand même..
3) La fiche ne se trompe pas et tout en étant affecté à la S.I.M en question, notre caporal avait un emploi particulier qui ferait de lui un chimiste dans une formation sanitaire, mais là ça me semble peu probable.
4) Le récit de ce monsieur qui à n'en pas douter est de bonne foi, a été altéré par le temps et le bouche à oreille et il n'y a point de caporal chimiste au sens professionnel du terme, ce qui tendrait à rejoindre et corroborer la première des hypothèses. Toutefois, peu de gens parmi les non passionnés auraient parlé de "chimiste" en évoquant la Grande Guerre. L'emploi spontané du terme par ce monsieur très sympathique me donne envie de penser que ce n'est pas sans fondement.
Pour moi, la première hypothèse est celle qui reprendrait au mieux les données tant officielles que familiales. J'ajoute que les AD étant trop loin, je ne peux pas consulter son dossier militaire qui me donnerait une réponse totalement fiable.
Qu'en pensez-vous ? Je suis preneur de toute suggestion !
Bien cordialement
Yannis