418e régiment d'artillerie lourde

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418e régiment d'artillerie lourde


Journal officiel du 19 février 1919 page 1848


1er GROUPE DU 418e RÉGIMENT D'ARTILLERIE LOURDE :
groupe d'élite, engagé sans interruption depuis le 2 mai 1918, sous les ordres du chef d'escadron DEMAZIER, prend part tout d'abord à la dure bataille de Montdidier et se distingue ensuite dans l'offensive sur Roye, Nesle et Saint-Quentin, par son ardeur à la poursuite. Malgré un état de fatigue marqué, vient à marches forcées sur le front de la Vesle, pour prendre part à l'offensive d'octobre 1918 qu'il poursuit avec la même ardeur exemplaire traverse la Suippe, la Retourne et l'Aisne. Bien que soumis à de fréquents bombardements, a toujours montré une tenace bravoure et le plus brillant entrain, exalté au plus haut point par nos succès.



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VOIR :

Historique sommaire des 118e, 318e, & 418e régiments d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... texteImage

Pages 26 à 28

FORMATION DU 418e RÉGIMENT D'ARTILLERIE LOURDE

10 août. — En exécution des prescriptions de la lettre N° 35641 du G. Q. G., en date du 27 juillet 1918, notifiée sous le N° 3945 du 3 août 1918, par le G. A. R. et sous le N° 7628, le 5 août 1918 par la 1ère Armée, le 418e Régiment d'Artillerie Lourde est constitué à la date du 10 août.

Il comprend :
3 Groupes de 155 long 1877-14 et une Section de transport automobile ; chaque Groupe a 3 Batteries et 1 Colonne légère.

Le tableau ci-dessous indique la provenance des unités qui composent le 418e Régiment d'Artillerie Lourde :

Noms anciens Noms nouveaux
E.-M. 318e Régt d'Art. Lourde. ---> E.-M. 418e Régt d'Art. Lourde.

111/110e ---> 1er Groupe/418e Régt d'Art. Lourde.
111/115e ---> 2e Groupe/418e Régt d'Art. Lourde.
111/118e ---> 2e Groupe/418e Régt d'Art. Lourde.
3e S. M. A. - 110e A.L. fraction de la 51e S. M. A. - 305e A.L. ---> 41e S. T. A. 6 418E R.A.L.


Composition du 418 Régiment d'Artillerie Lourde

Etat-Major du régiment
Lieutenant-colonel GROS, Commandant le régt.
Chef d'escadron CALMETTES (Cavalerie).
Capitaine CORNIQUET, Service-court, Munitions.
Lieutenant ROUSSEAU, Adjudant tactique.
Lieutenant COURTHEOUX, Antenne.
Docteur JULIEN, Médecin aide-major de Ire classe.

Etat-Major du 1er Groupe
Chef d'escadron DEMAZIER, Commandant.
Sous-Lieutenant NEYRET, Officier téléphoniste.
Sous-Lieutenant GUITTON, Officier orienteur.
Sous-Lieutenant ROSE, Officier d'antenne.
Sous-Lieutenant LEPAGNEY, Officier de liaison,
Sous-Lieutenant BENNESON, Officier approvisionnement.
Médecin Aide-Major GUIBERT.
Vétérinaire MARCHAL.

1ère Batterie
Lieutenant LATARSE, Commandant.
Sous-Lieutenant BOUCHER.
Sous-Lieutenant DOCTOBRE.

2e Batterie
Capitaine BENDER, Commandant.
Sous-Lieutenant DUPARC.
Sous-Lieutenant BAUDOUIN.

3e Batterie
Lieutenant BREJARD, Commandant.
Sous-Lieutenant BEAUFILS.
Sous-Lieutenant LAURENT.

1re Colonne légère : Sous-Lieutenant BARABAN, Commandant;


Etat-Major du 2e Groupe
Chef d'Escadron AURIOL, Commandant.
Lieutenant CARON.
Sous-Lieutenant CHATELET.
Sous-Lieutenant MAHAUX.
Sous-Lieutenant STEFF.
Sous-Lieutenant BARRAULT.
Docteur GRÈZE.
Vétérinaire LAPEGUE.

4e Batterie
Lieutenant MAURY, Commandant.
Lieutenant DEFIGIER.
Sous-Lieutenant De MAIZIÈRE.

5e Batterie
Capitaine MILMET, Commandant.
Sous-Lieutenant DESCHAMPS.
Sous-Lieutenant DEMASSIÉ.

6e Batterie
Capitaine BOSC, Commandant.
Sous-Lieutenant ALLAIN.
Sous-Lieutenant BUREL.

2e Colonne légère : Sous-Lieutenant PERRIN, commandant.


Etat-Major du 3e Groupe
Chef d'escadron EGLIN, Commandant.
Lieutenant CHANTEMARGUE.
Sous-Lieutenant STINDRE.
Sous-LIeutenant DUHAMEL.
Docteur FRONTY, Médecin aide-major de 1re classe.
Vétérinaire ATTIE.

7e Batterie
Lieutenant LESCANNE, Commandant.
Sous-Lieutenant THIERRY.

8e Batterie
Lieutenant VANNUYE.
Sous-Lieutenant AUCHER.

9e Batterie
Capitaine CLAVEL, Commandant.
Sous-Lieutenant MARTIN.

3e Colonne légère : Lieutenant COSSERON, commandant.

41e S. T. S.
Lieutenant DARAM.
Sous-Lieutenant LORY.


========================================================


Morts au Champ d'Honneur

Noms et Prémons Grade Unité
BUREL Sous-Lieut. — 6e Batterie
RENONT, Henri, Louis M. D. Logis — 8e Batterie
VERJANS, Léon, Victor — 8e Batterie
BOURDON Brigadier — 8e Batterie
JOULIAN — 8e Batterie
CHALIFON 2 C. C. — 5e Batterie
DUROY, Jean 2e C. C. — 8e Batterie
FIEVET, Augustin 2e C. C. — 8e Batterie
QUILLOT 2e C. C. — 6e Batterie
THOMAS 2e C. C. — 8e Batterie
ZÉPHIRIN, Georges 2e C. C. — 8e Batterie


========================================================


La 41e S. T. A. du 418e R. A. L.

Unité de Ravitaillement remarquablement entraînée sous les ordres de son Commandant, le Lieutenant Daram, assisté du Sous-Lieutenant Lory. Cette section automobile constituée en grande partie avec l'ancienne S. M. A. du 110e R. A. L. qui s'était distinguée devant Montdidier pendant la période de mai-juillet 1918, a rejoint le Régiment au début d'août sur la champ de bataille devant Roye et l'a ravitaillé parfaitement en munitions pendant cette dure offensive, ainsi que plus tard, au cours des opérations sur la Vesle et sur l'Aisne, déployant dans sa mission, malgré les pertes subies, une ardeur, un sentiment du devoir, une résistance à la fatigue, vraiment digne d'éloges, qui font d'elle une unité de ravitaillement modèle.



========================================================


Citation à l'ordre de la 5e Armée du 1er Groupe du 418e R. A. L.
Groupe d'élite engagé sans interruption depuis le 2 mai 1918 sous les ordres du Chef d'Escadron Denazier ; prend part tout d'abord à la dure bataille de Montdidier et se distingue ensuite dans l'offensive sur Roye, Nesle et Saint-Quentin par son ardeur à la poursuite. Malgré un état de fatigue marqué, vient à marches forcées sur le front de la Vesle pour prendre part à l'offensive d'octobre 1918 qu'il poursuit avec la même ardeur exemplaire, traverse la Suippe, la Retourne et l'Aisne. Quoique soumis à de fréquents bombardements, a toujours montré une tenace bravoure et le plus brillant entrain, exalté au plus haut point par nos succès
.

Décision N° 39165 du G. Q. G. du 24 novembre 1918.
Ordre N° 428 de la Ve Armée, 28 novembre 1918.

Le Général Commandant la Ve Armée,
Signé : GUILLAUMAT.
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René Arthur Gaston QUILLOT
Mort pour la France le 10 août 1918 à Beaucourt *(Sans précisions), (Somme)
* Il s'agit de Beaucourt-en-Santerre
Né le 30 août 1885 à Cappelle-Brouck (Nord)
32 ans, 11 mois et 10 jours
canonnier de 2e classe de la 6e Batterie du 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Saint-Omer (Pas-de-Calais) - Matricule au recrutement : 509
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ruminghem (Pas-de-Calais)


Journal officiel du 20 mai 1921 page 1815
418e rég. d'artillerie lourde.
Attribution de la Médaille militaire :

QUILLOT (René-Arthur-Gaston), matricule Rt 509, canonnier : canonnier courageux et plein d'entrain, ayant donné de nombreuses preuvea de sa bravoure et de son sang-froid. Mort bravement pour la France, le 10 août 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Sur ce canonnier, VOIR les articles concernant le lieutenant BUREL en bas de la page 1 et au début de la page 2 de ce sujet


Arthur Emile SIMON
Mort pour la France le 10 août 1918 à Dury - ambulance 12/8, (Somme)
Né le 10 mai 1892 à Manéhouville (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
26 ans, 2 mois et 30 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Rouen Nord (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 913
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Belmesnil (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)


Paul Pierre François BUREL
Mort pour la France le 11 août 1918, Tué à l'ennemi aux armées
Né le 18 juillet 1888 à Saint-Tropez (Var)
30 ans et 23 jours
sous-lieutenant au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 1626
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Toulon (Var)

sur cet officier VOIR les articles le concernant en bas de la page 1 et au début de la page 2 de ce sujet.


Victor CHALIFOUR
Mort pour la France le 12 août 1918 à Arvillers (Somme)
Né le 21 juillet 1898 à Villefavard (Haute-Vienne)
20 ans et 21 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) : Matricule au recrutement : 349
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Villefavard (Haute-Vienne)


Georges Robert ZEPHIRIN
Mort pour la France le 19 août 1918 à Plessier-Rozainvillers (Le), (Somme)
Né le 29 avril 1892 à Auxerre (Yonne)
26 ans, 3 mois et 19 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de la Seine 3e bureau (75) - Matricule au Rt : 4950
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Kremlin-Bicêtre (Le) Paris (ex Seine)


Augustin Jean Baptiste Désiré FIEVET
Mort pour la France le 20 août 1918 à Plessier-Rozainvillers (Le) - ambulance 12/8, (Somme)
Né le 18 mai 1890 à Goeulzin (Nord)
28 ans, 3 mois et 1 jour
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Cambrai (Nord) - Matricule au recrutement : 2076
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Goeulzin (Nord)


Léon Victor VERJANS
Mort pour la France le 27 août 1918 à Andechy (Somme)
Né le 12 octobre 1894 à Verson (Calvados)
23 ans, 10 mois et 14 jours
maréchal des logis au 418e régiment d'artillerie (418e RA)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Caen (Calvados) - Matricule au recrutement : 105
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Verson (Calvados)


Henri Louis RENOUT
Mort pour la France le 27 août 1918 à Andechy (Somme)
Né le 19 octobre 1892 à Honfleur (Calvados)
25 ans, 10 mois et 7 jours
maréchal des logis au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Lisieux (Calvados) - Matricule au recrutement : 744
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Havre (Le) (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)


Pierre CLERMONT
Mort pour la France le 4 septembre 1918 à Beauvais (Oise)
Né le 17 octobre 1884 à Thérondels (Aveyron)
33 ans, 10 mois et 17 jours
brigadier au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1904 - Bureau de recrutement de Rodez (Aveyron) - Matricule au recrutement : 1278
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Thérondels (Aveyron)

Pierre CLERMONT
Mort pour la France le 04-09-1918
brigadier au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Beauvais (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Marissel"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 169


Jean Antoine Marie FAYARD
Mort pour la France le 10 septembre 1918 à Vendeuil-Caply - Ambulance 5/68, (Oise)
Né le 12 octobre 1888 à Vareilles (Saône-et-Loire)
29 ans, 10 mois et 28 jours
maréchal des logis au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe : 1908 - Bureau de recrutement de Mâcon (Saône-et-Loire) - Matricule au Rt : 944
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Vareilles (Saône-et-Loire)


Jean SOULA
Mort pour la France le 10 septembre 1918 à Bonvillers - Ambulance 3/3, (Oise)
Né le 28 mai 1884 à Mas-d'Azil (Le) (Ariège)
34 ans, 3 mois et 12 jours
adjudant au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1904 - Bureau de recrutement de Foix (Ariège) - Matricule au recrutement : 1192
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 17e arrondissement (ex Seine)


Alphonse LESAULNIER
Mort pour la France le 16 septembre 1918 à Bonvillers - Ambulance 3/3, (Oise)
Né le 31 mars 1888 à Moyon (Manche)
30 ans, 5 mois et 15 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Saint-Lô (Manche) - Matricule au recrutement : 170
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Moyon (Manche)

Alphonse LESAULNIER
Mort pour la France le 16-09-1918
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Dompierre (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Dompierre"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 141


Henri Marie Joseph LAPRE
Mort pour la France le 18 septembre 1918 à Beauvais - HC n°40, (Oise)
Né le 11 décembre 1893 à Perrancey-les-Vieux-Moulins (Haute-Marne)
24 ans, 9 mois et 6 jours
maréchal des logis au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Langres (Haute-Marne) - Matricule au Rt : 783
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Perrancey-les-Vieux-Moulins (Haute-Marne)

Joseph Henri LAPRE
Mort pour la France le 18-09-1918
maréchal des logis au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Beauvais (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Marissel"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 162


Léonce Jules Marie ROUVE
Mort pour la France le 21 septembre 1918 à Beauvais - hôpital mixte, (Oise)
Né le 13 mai 1888 à Saint-Affrique (Aveyron)
30 ans, 4 mois et 7 jours
maréchal des logis au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe : 1908 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 265
Mention : Mort pour la France


Jean Joseph MEROT
Mort pour la France le 23 septembre 1918 à Hargicourt (Somme)
Né le 28 mai 1883 à Hérisson (Allier)
35 ans, 3 mois et 25 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Châteauroux (Indre) - Matricule au Rt : 1335
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Crevant (Indre)

Jean Joseph MEROT
Mort pour la France le 23 septembre 1918 à Hargicourt, (Somme)
Né le 28-05-1883 à Hérisson (Allier)
35 ans, 3 mois et 25 jours
soldat de 2e classe au 418 R.A.L.H.
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Châteauroux (36) - Matricule au recrutement : 1335
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Montdidier (Somme)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Montdidier"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 5084


Georges Léonard THOMAS
Mort pour la France le 23 septembre 1918 à Villers-Cotterêts (Aisne)
Né le 2 juin 1889 à Montrouge (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
29 ans, 3 mois et 20 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de la Seine 3e bureau (75) - Matricule au Rt : 3829
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)


Jean SOUPISON
Mort pour la France le 30 septembre 1918 à Senlis - Ambulance 1/7, (Oise)
Né le 26 septembre 1885 à Châteaumeillant (Cher)
33 ans et 3 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Bourges (Cher) - Matricule au recrutement : 1553
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 11e arrondissement (ex Seine)

Jean SOUPISON
Mort pour la France le 30-09-1918 à Senlis - Amb. 1/7, (Oise)
Né le 26 septembre 1885 à Châteaumeillant (Cher)
33 ans et 3 jours
soldat de 2e classe au 418 R.A.L.H.
Classe : 1905 - Bureau de recrutement de Bourges (18) - Matricule au recrutement : 1553
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Senlis (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Senlis"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 872


Lucien MARCHE
Mort pour la France le 1er octobre 1918 à Villers-Cotterêts (Aisne)
Né le 17 janvier 1891 à Saint-Martinien (Allier)
27 ans, 8 mois et 14 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Montluçon (Allier) - Matricule au recrutement : 908
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Montluçon (Allier)


Edmond Arthur MARY
Mort pour la France le 6 octobre 1918 à Beauvais - HC n°43 SP 205, (Oise)
Né le 8 juin 1887 à Manois (Haute-Marne)
31 ans, 3 mois et 27 jours
trompette au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1905/1907 - Bureau de recrutement de Neufchâteau (Vosges) - Matricule au Rt : 74
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Manois (Haute-Marne)

Edmond Arthur MARY
Mort pour la France le 06-10-1918
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Beauvais (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Marissel"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 569


Léon Charles GACHENY
Mort pour la France le 10 octobre 1918 (Bonvillers - Ambulance 3/3, (Oise)
Né le 17 octobre 1898 à Linas (Essonne) (ex Seine-et-Oise)
19 ans, 11 mois et 24 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Versailles (Yvelines) - Matricule au Rt : 175
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Linas (Essonne) (ex Seine-et-Oise)
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Jean Marie POMAREL
Mort pour la France le 28 septembre 1918 à Vertus (Marne)
Né le 30 juin 1895 à Villedieu (La) (Dordogne)
23 ans, 2 mois et 27 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) - Matricule au Rt : 29
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Brive-la-Gaillarde (Corrèze)

Jean POMAREL
Mort pour la France le 28-09-1918 (Vertus)
418 R.A.L.H.
Classe 1915 - Bureau de recrutement : Brive-la-Gaillarde (19) - Matricule au Rt : 29
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Fère-Champenoise (Marne)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Fère-Champenoise"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 342


Jean Pierre LOUP
Mort pour la France le 5 octobre 1918 à Vienne (Isère)
Né le 18 août 1890 à Ampuis (Rhône)
28 ans, 1 mois et 17 jours
brigadier au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Lyon Sud (Rhône) - Matricule au recrutement : 388
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Vienne (Isère)


Emile Aimé BUARD
Mort pour la France le 9 octobre 1918 à Saint-Martin-d'Ablois - ambulance 7, (Marne)
Né le 30 janvier 1898 à Saint-Martin-de-Mâcon (Deux-Sèvres)
20 ans, 8 mois et 10 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe : 1918 - Bureau de recrutement de Parthenay (Deux-Sèvres) : Matricule au recrutement : 2030
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Martin-de-Mâcon (Deux-Sèvres)


Albert Alexandre GROUET
Mort pour la France le 11 octobre 1918 à Vertus - Ambulance 7/7, (Marne)
Né le 17 juin 1888 à Gourfaleur (Manche)
30 ans, 3 mois et 24 jours
brigadier au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Saint-Lô (Manche) - Matricule au recrutement : 21
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Gourfaleur (Manche)

Albert GROUET
Mort pour la France le 11-10-1918 (Vertus)
brigadier au 418 R.A.L.H.
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Saint-Lô (50) - Matricule au recrutement : 21
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Fère-Champenoise
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Fère-Champenoise"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 295


François Marie Celestin ORAIN
Mort pour la France le 15 octobre 1918 à Vertus - A l'ambulance 7/7, (Marne)
Né le 16 juillet 1882 à Campbon (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
36 ans, 2 mois et 30 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1902 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 2314
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)

François ORAIN
Mort pour la France le 15-10-1918 (Vertus)
418 R.A.L.H.
Classe 1902 - Bureau de recrutement de Nantes (44) - Matricule au recrutement : 2354
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Fère-Champenoise (Marne)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Fère-Champenoise"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2380


René Henri Alexandre TALBOT
Mort pour la France le 16 octobre 1918 à Vertus - Ambulance 7/7, suites de maladie contractée en service, (Marne)
Né le 8 janvier 1898 à Absie (L') (Deux-Sèvres)
20 ans, 9 mois et 8 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1918 : Bureau de recrutement de Cholet (Maine-et-Loire) - Matricule au Rt : 1249
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Puy-Notre-Dame (Le) (Maine-et-Loire)

René TALBOT
Mort pour la France le 16-10-1918 (Vertus)
418 R.A.L.H.
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Cholet (49) - Matricule au recrutement : 1249
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Fère-Champenoise (Marne)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Fère-Champenoise"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 183


Emile Alexis Henri PIQUET
Mort pour la France le 17 octobre 1918 à Paris 10e arrondissement - Hôpital militaire de Villemin, (ex Seine)
Né le 4 juillet 1888 à Havre (Le) (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
30 ans, 3 mois et 13 jours
brigadier au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Le Havre (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 1851
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Pantin (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)

Emile Alexis Henri PIQUET
Mort pour la France le 17-10-1918
brigadier au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Pantin (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "PANTIN"
Type de sépulture : tombe individuelle
Carré de la sépulture : 6bis
Rang de la sépulture : Est 5
Numéro de la sépulture : 27


Jean Marie François DUPONT
Mort pour la France le 20 octobre 1918 à Épernay (Marne)
Né le 14 octobre 1883 à Saint-Mars-de-Coutais (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
35 ans et 6 jours
brancardier au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 1524
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Léger-les-Vignes (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)

Jean Marie François DUPONT
Mort pour la France le 20-10-1918 à Epernay (Marne)
Né le 14-10-1883 à Saint-Mars-de-Coutais (Loire-Atlantique)
35 ans et 6 jours
brancardier au 418 R.A.L.H.
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Nantes (44) : Matricule au recrutement : 15210
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Suippes (Marne)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "La ferme de Suippes"
Type de sépulture : tombe individuelle
Carré de la sépulture : 14/18 Epernay
Numéro de la sépulture : 255


Abel ROGER
Mort pour la France le 20 octobre 1918 à Vertus - Ambulance 7/7, (Marne)
Né le 9 avril 1894 à Maraussan (Hérault)
24 ans, 6 mois et 11 jours
2e canonnier au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1914
Bureau de recrutement de Béziers (Hérault) - Matricule au recrutement : 1395
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Maraussan (Hérault)


Julien LACHAISE
Mort pour la France le 22 octobre 1918 à Guignicourt (Aisne)
Né le 23 juillet 1880 à Sarroux (Corrèze)
38 ans, 2 mois et 30 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Tulle (Corrèze) : Matricule au recrutement : 738
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Sarroux (Corrèze)

Julien LACHAISE
Mort pour la France le 22-10-1918 à Guignicourt (Aisne)
Né le 23-07-1880 à Sarroux (Corrèze)
38 ans, 2 mois et 30 jours
soldat de 2e classe au 418 R.A.L.H.
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Tulle (19) - Matricule au recrutement : 738
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Berry-au-Bac (Aisne)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Berry-au-Bac"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 418


Maurice Joseph REMOND
Mort pour la France le 23 octobre 1918 à Vertus - Amb 7/1, (Marne)
Né le 16 novembre 1891 à Beaufort (Nord)
26 ans, 11 mois et 7 jours
2e canonnier au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1911 - Bureau de recrutement d'Avesnes (Nord) -Matricule au recrutement : 1299
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Beaufort (Nord)

Maurice REMOND
Mort pour la France le 23-10-1918 (Vertus)
418 R.A.L.H.
Classe 1911 - Matricule au recrutement : 1297
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Fère-Champenoise
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Fère-Champenoise"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 596


Emile Félix LONGUEVAL
Mort pour la France le 24 octobre 1918 à Meaux - ambulance 12/2, (Seine-et-Marne) de maladie contractée en service commandé (broncho-pneumonie grippale).
Né le 10 septembre 1887 à Saint-Georges-de-Rouelley (Manche)
31 ans
canonnier au 418e régiment d'artillerie (418e RA)
Classe 1907 - Bureau de recrutement de Granville (Manche) - Matricule au recrutement : 855
Mention : Mort pour la France
Date de transcription du décès : 17-08-1919
Lieu de transcription du décès : Saint-Georges-de-Rouelley (Manche)


Jean Marie CAILLARD
Mort pour la France le 27 octobre 1918 à Épernay (Marne)
Né le 15 mars 1898 à Mézière (La) (Ille-et-Vilaine)
20 ans, 7 mois et 12 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) - Matricule au Rt : 952
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chapelle-des-Fougeretz (La) (Ille-et-Vilaine)

Jean Marie CAILLARD
Mort pour la France le 27 octobre 1918 à Epernay (Marne)
Né le 15-03-1898 à La Mézière (Ille-et-Vilaine)
20 ans, 7 mois et 12 jours
soldat au 418 R.A.L.H.
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Rennes (35) - Matricule au recrutement : 952
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Suippes (Marne)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "La ferme de Suippes"
Type de sépulture : tombe individuelle
Carré de la sépulture : 14/18 Epernay
Numéro de la sépulture : 1139


Auguste Marcel TEXIER
Mort pour la France le 30 octobre 1918 à l'hôpital mixtede Pithiviers (Loiret) de maladie contractée en service (grippe avec myocardite)
Né le 5 juillet 1888 à Moutiers-sous-Chantemerle (Deux-Sèvres)
30 ans, 3 mois et 25 jours
canonnier de 2e classe à la 4e batterie du 418e régiment d'artillerie (418e RA)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Fontenay-le-Comte (Vendée) - Matricule au recrutement : 966
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Pierre-du-Chemin (Vendée)

Auguste Marcel TEXIER
Mort pour la France le 30-10-1918 à Pithiviers - Hôpital (Loiret)
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Pithiviers (Loiret)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "PITHIVIERS"
Type de sépulture : tombe individuelle
Carré de la sépulture : 1
Rang de la sépulture : 7
Numéro de la sépulture : 10


Eugène Victor MILELLA
Mort pour la France le 31 octobre 1918 à Épernay (Marne)
Né le 28 mars 1898 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
20 ans, 7 mois et 3 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 4563
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône)


Fernand Gustave DUPONT
Mort pour la France le 3 novembre 1918 à Épernay (Marne)
Né le 29 juillet 1898 à Richelieu (Indre-et-Loire)
20 ans, 3 mois et 5 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Châtellerault (Vienne) - Matricule au Rt : 1400
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lémeré (Indre-et-Loire)


André Marie BOURDON
Mort pour la France le 5 novembre 1918 à Saint-Germainmont (Ardennes)
Né le 26 mai 1898 à Corbie (Somme)
20 ans, 5 mois et 10 jours
brigadier au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1918 : Bureau de recrutement d'Amiens (Somme)) : Matricule au recrutement : 844
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)


Gabriel Alain Joseph Marie HOUIS
Mort pour la France le 12 novembre 1918 à Prouilly - ambulance, (Marne)
Né le 2 mai 1892 à Chaillé-sous-les-Ormeaux (Vendée)
26 ans, 6 mois et 10 jours
maréchal des logis au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 144
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chaillé-sous-les-Ormeaux (Vendée)


Remy Marius FREYCHET
Mort pour la France le 20 décembre 1918 à Vertus - hôpital (Marne)
Né le 30 septembre 1891 à Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire)
27 ans, 2 mois et 20 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Matricule au recrutement : 1051
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès
Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire)

Rémy FREYCHET
Mort pour la France le 20 décembre 1918 (Vertus)
418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Fère-Champenoise
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Fère-Champenoise"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 384


André Julien Henri WAELES
Mort pour la France le ??-?? 1918 à Épernay (Marne)
Né le 11 octobre 1898 à Warhem (Nord)
20 ans
canonnier au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Dunkerque (Nord) - Matricule au recrutement : 386
Mention : Mort pour la France
Date de transcription du décès : 19-06-1919
Lieu de transcription du décès : Warhem (Nord)
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418e régiment d'artillerie lourde



RATAVANORY
Mort pour la France le 16 août 1918 à Forges-les-Eaux - hôpital chirurgical mobile n° 1, (Seine-Maritime (ex Seine-Inférieure)
Né en 1894 à Ankodano (Madagascar)
24 ans
soldat de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1917
Mention : Mort pour la France


RANDRIANDOIZA
Mort pour la France le 12 septembre 1918 à Laval - hôpital mixte, (Mayenne)
Né en 1893 à Saitsoa (Madagascar)
25 ans
soldat de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Tananarive (Madagascar)
Mention : Mort pour la France

RANDRIANDAZA
Mort pour la France le 12-09-1918
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Laval (Mayenne)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "LAVAL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Carré de la sépulture : 1
Rang de la sépulture : 9
Numéro de la sépulture : 213


RANDRIAMITSIRIMANGA
Mort pour la France le 12 septembre 1918 à Bonvillers - ambulance 3/13, (Oise)
Né en 1899 à Andramdraido (Madagascar)
19 ans
soldat de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1919 - Bureau de recrutement de Madagascar - Matricule au recrutement : 37521
Mention : Mort pour la France

RANDRIAMITSERIMANGA
Mort pour la France le 12-09-1918
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Dompierre (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Dompierre"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 103


RAINIZANAKA
Mort pour la France le 14 septembre 1918 à Beauvais (Oise)
Né en 1896 à Ankifahy (Madagascar)
22 ans
soldat de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Madagascar - Matricule au recrutement : 37641
Mention : Mort pour la France

RAINIZANAKA
Mort pour la France le 14-09-1918
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Beauvais (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Marissel"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 241


Louis Victor RATSIMAROFY
Mort pour la France le 16 septembre 1918 à Beauvais - hôpital complémentaire, (Oise)
Né en 1887 à Antsinimi (Madagascar)
31 ans
maréchal des logis au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe : 1913 - Bureau de recrutement de Tananarive (Madagascar) - Matricule au recrutement : 13121
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Fianarantsoa (Madagascar)

Louis Victor RATSIMAROFY
Mort pour la France le 16-09-1918
maréchal des logis
418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Beauvais (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Marissel"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 357


RABENAIVO
Mort pour la France le 26 septembre 1918 à Bonvillers - Ambulance 3/13, (Oise)
Né en 1898 à Fiadanana (Madagascar)
20 ans
soldat de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Madagascar : Matricule au recrutement : 37203
Mention : Mort pour la France

RABENAIVO
Mort pour la France le 26-09-1918
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Dompierre (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Dompierre"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 102

RAINIVOANGORY
Mort pour la France le 27 septembre 1918 à Beauvais - hôpital complémentaire 43, (Oise)
Né en 1896 à Andranohely (Madagascar)
22 ans
soldat de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Madagascar - Matricule au recrutement : 37277
Mention : Mort pour la France

Pierre RAINIVOANGORY
Mort pour la France le 27-09-1918
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Beauvais (Oise)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Marissel"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 289


RAKOTOVOHITRA
Mort pour la France le 5 octobre 1918 à Bernay - hôpital complémentaire n° 17, (Eure)
Né en 1895 à Marindoka (Madagascar)
23 ans
soldat de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1917 - Matricule au recrutement - inconnu
Mention : Mort pour la France

RAKOTOVOHITRA
Mort pour la France le 05-10-1918
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Bernay (Eure)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "BERNAY"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 0


ROKOTOVAHITRA
Mort pour la France le 5 octobre 1918 à Bernay - hôpital complémentaire n° 17, (Eure)
Né en 1895 à Manarintsoa (Madagascar) (Madagascar)
23 ans
soldat au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Matricule au recrutement : 31382
Mention : Mort pour la France


RALAISSIMIARY
Mort pour la France le 6 octobre 1918 à Bernay - hôpital complémentaire (Eure)
Né en 1899 à Iakora (Madagascar)
19 ans
soldat de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Madagascar - Matricule au recrutement : 37210
Mention : Mort pour la France

RALAITSIMIARY
Mort pour la France le 06-10-1918
soldat
Unité : 418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Bernay (Eure)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "BERNAY"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 0


RAKOTOLAHY
Mort pour la France le 21 novembre 1918 à Reims (Marne)
Né en 1896 à Ambohitraina (Madagascar)
22 ans
soldat de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Madagascar - Matricule au recrutement : 37289
Mention : Mort pour la France


======================================================


KATZULALIN
Mort pour la France le 21-11-1918
418 R.A.L.H.
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Reims (Marne)
Nom du site de sépulture : carré militaire de "Reims-Ouest"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 62
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418e régiment d'artillerie lourde


Louis DELPRAT
Mort pour la France le 8 octobre 1918
soldat au 418 R.A.L.H.
Mention Mort pour la France
Lieu de sépulture : Laval
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "LAVAL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Carré de la sépulture : 1
Rang de la sépulture : 5
Numéro de la sépulture : 112
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Re: 418e régiment d'artillerie lourde

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418e régiment d'artillerie lourde


Julien LACHAISE
Mort pour la France le 22 octobre 1918 à Guignicourt (Aisne)
Né le 23 juillet 1880 à Sarroux (Corrèze)
38 ans, 2 mois et 30 jours
canonnier de 2e classe au 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Tulle (Corrèze) : Matricule au recrutement : 738
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Sarroux (Corrèze)

Julien LACHAISE
Mort pour la France le 22-10-1918 à Guignicourt (Aisne)
Né le 23-07-1880 à Sarroux (Corrèze)
38 ans, 2 mois et 30 jours
soldat de 2e classe au 418 R.A.L.H.
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Tulle (19) - Matricule au recrutement : 738
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Berry-au-Bac (Aisne)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Berry-au-Bac"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 418


Journal officiel du 8 avril 1919 page 3693
Attribution de la Médaille militaire
Pour prendre rang du 22 octobre 1918.)

LACHAISE (Julien), matricule 738, canonnier servant (territorial) au 418e régiment d'artillerie lourde : très bon soldat. Dans la journée du 21 octobre 1918, au cours d'un transport de munitions, pris sous le feu de l'ennemi, a été blessé grièvement et a fait preuve de courage et d'abnégation en exhortant, malgré de vives souffrances, ses camarades au calme et au sang-froid.
Dernière modification par ae80 le jeu. août 28, 2025 1:57 pm, modifié 1 fois.
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418e régiment d'artillerie lourde


Journal officiel du 20 mai 1921 page 1815
418e rég. d'artillerie lourde.
Attribution de la Médaille militaire pour les militaires suivants :

CHALIFOUR (Victor-François), matricule Rt 349, canonriier : canonnier courageux et dévoué. Tué par un éclat de bombe d'avion, le 12 août 1918. A été cité.


MEROT (Jean-Joseph), matricule Rt 7335, canonnier : canonnier courageux et dévoué. Mortellement blessé à son poste par éclats d'obus, le 15 septembre 1918. A été cité.


BOURDON (André), matricule 12843, brigadier : Jeune brigadier doué de belles qualités morales. Mortellement frappé dans les Ardennes le 6 novembre 1918. à Saint-Germainmont. Croix de guerre avec étoile de bronze.


FIEVET (Auguste-Jean-Baptiste-Désiré), matricule Rt 2076, canonnier : canonnier courageux et plein d'entrain, ayant donné de nombreuses preuves de sa bravoure et de son sang-froid. Mort pour la France, le 20 août 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze.


JOULIAN (Paul), matricule Rt 662, brigadier : brigadier d'un courage qui ne s'est jamais démenti. Blessé mortellement à son poste de le 27 août 1918, devant Villers-Cotterets. Croix de guerre avec étoile de bronze.


QUILLOT (René-Arthur-Gaston), matricule Rt 509, canonnier : canonnier courageux et plein d'entrain, ayant donné de nombreuses preuvea de sa bravoure et de son sang-froid. Mort bravement pour la France, le 10 août 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze.


ZEPHIRIN (Robert), matricule 016137, canonnier : cannonier brave et dévoué. Mort, le 19 août 1918, des suites de blessures reçues pour la France à Andilly. Croix de guerre avec étoile de bronze

418e RAL Citations.jpg
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HISTORIQUE DU 418e RÉGIMENT D'ARTILLERIE LOURDE
Le 10 août 1918, les Allemands venaient de céder devant Montdidier à l'ardente poussée de la 1ère Armée, commandée par le Général Debeney. Ils abandonnaient les' puissantes positions d'où ils avaient espéré s'élancer dans un irrésistible et dernier assaut pour terrasser la France, qu'ils croyaient à bout de forces. Retranchés devant Roye, ils se défendaient âprement.
C'est à cette date, heureux prélude de l'effondrement général de la puissante armée allemande, que furent groupés, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Gros, les éléments qui devaient former le nouveau 418e R. A. L. Sentant tout le prix qu'ils devaient attacher à leurs anciennes lignes, qu'ils occupèrent de 1914 à 1917, les Allemands ayant retrouvé leurs tanières se croyaient certains de nous arrêter.
Le Régiment, en position de part et d'autre de l'Avre (réuni à La Boissière, Lignières, Guerbigny), a pour mission d'inquiéter et de rendre aussi pénible que possible l'évacuation de la ville.
L'ennemi, cherchant de son côté à enrayer notre avance, ne cesse, de jour comme de nuit, par canons et par avions, de bombarder et mitrailler les positions occupées.
C'est dans un de ces bombardements de nuit que le 2e Groupe, pris à partie, perd le Lieutenant Borel, tué ; son chef de Groupe, chef d'Escadron Auriol, les Lieutenants Chatelet et Barrault, ainsi que 14 hommes blessés et évacués.
L'ennemi bousculé, sans cesse harcelé, sentant qu'il ne peut plus prétendre à garder Roye, se résigne à l'abandonner. Avec un entrain superbe, en quelques heures, le Régiment est sur roues, prêt à la poursuite. Le 29 ayant été mis à la disposition du 31e C. A., il est en position face au canal, allant de Nesles à Noyon, sur lequel l'ennemi a arrêté son repli.
Le 3e Groupe, en position dans la région de Solente, étant pris à partie, perd un de ses officiers, grièvement blessé, le Lieutenant Cosseron.
C'est alors que commence cette avance par bonds successifs avec échelonnement des batteries en profondeur, qui permet, tout en ménageant le personnel de tenir constamment l'ennemi en retraite sous notre feu. La guerre de mouvements a repris, chaque jour amène un changement de position, l'enthousiasme est à son comble. Tout le monde sent que l'avance est irrésistible que le Boche est décramponné. On ne dort plus, tant la fatigue et l'énervement sont grands. Brelaucourt ???, Rethonvillers, Languevoisin, Hombleux, Sommette- Aucours, Hannollezy, sont des noms qui resteront gravés dans la mémoire de ceux qui prirent part à cette émouvante poursuite. Les Groupes, malgré un matériel pesant et encombrant, rivalisent de vitesse dans leurs déplacements avec les batteries de canons courts et de 75. Grâce à la grande portée du matériel et aux positions très avancées qui sont occupées, le Boche est constamment maintenu sous le feu de l'Artillerie. Le 5 septembre, l'ennemi est de nouveau contraint à reculer. Le canal Nesle-Noyon est franchi au petit jour sur des ponts de fortune jetés par le Génie, et la poursuite recommence.
Hay au 3/4 détruite est systématiquement incendiée, est traversée par le Régiment qui, allant prendre position au nord-est de la Ville, est obligé de s'arrêter, tous les passages sur la Somme étant détruits.
La vue de la vieille cité, mise en ruines, et détruite sans besoin militaire par l'ennemi, furieux de sa défaite, galvanise les énergies et augmente le désir de voir se consommer sa déroute. L'obstacle formé par le canal et la Somme est difficile à franchir, tous les ponts ne formant plus qu'un amoncellement inextricable de matériaux. Force est au Régiment d'attendre que le Génie ait jeté des passerelles.

Le 7 septembre, les 1er et 3e Groupes franchissent la Somme pour se rendre dans la région de Croix-Moligneaux et se mettent à la disposition de l'A. L. 36, à laquelle ils viennent d'être rattachés.
L'ennemi, qui s'est retiré sur cette fameuse ligne Hindenburg sur laquelle il compte bien nous arrêter, continue plus lentement son repli en se défendant énergiquement sur les avancées Séraucourt-le-Grand, Clastres, au nord de Saint-Quentin. Il ne cesse de harceler les batteries par des bombardements intermittents à obus toxiques. Le 1er Groupe perd 2 officiers grièvement blessés, Sous-Lieutenant Guitton, Sous-Lieutenant Baudouin, évacués.

Le Régiment, dans ses missions de contre-batterie, d'appui d'Infanterie et d'interdiction, prend une large part au succès qui, bientôt, va récompenser l'effort insensé qui a été fourni. Des signes certains indiquent que l'ennemi, ne se sentant plus en sécurité sur sa position Hindenburg, commence à préparer un nouveau recul. Car il ne peut plus défendre le formidable bastion de Saint-Quentin. Malheureusement, la joie ne sera pas donnée à tous de voir tomber cette place, car le 20, le régiment au complet est retiré du front. C'est alors que commence cette marche fantastique par sa rapidité et l'énergie déployée par tous. Malgré une fatigue atteignant les limites de la résistance humaine, un personnel décimé par la grippe, des chevaux fourbus par l'excès de travail, 200 kilomètres sont franchis en quatre jours.

Le Régiment, à marches forcées, va se placer sous les ordres de la 5e Armée, commandée par le Général Guillaumat ,ponr prendre part à l'attaque qui, cette fois, jettera hors de France l'ennemi vaincu. Cette nouvelle décuple les énergies et le 25 septembre, le front de la Vesle est atteint.
Le Régiment, sous les ordres du Général Dessins, commandant l'Artillerie du 13e C. A. prend position dans la région de Trelon. L'épidémie de grippe, consécutive aux grandes fatigues supportées continuant à se propager avec une rapidité effrayante, décime le personnel. Force est aux Commandants de batteries, d'avoir recours aux conducteurs pour servir le matériel.
Le 30 septembre, à 5 h. 30, la Ve Armée s'élance à l'assaut du front que l'ennemi tient sur la Vesle, depuis le nord-est de Reims jusqu'à l'ouest de Breuil-sur-Vesle. Les Allemands, quoique s'attendant à cette attaque, plient sous le choc impétueux de notre infanterie. Les tirs d'interdiction et de concentration sur les ilôts de résistance, exécutés par les troupes, concourent pour une large part à briser la résistance de l'ennemi qui, vaincu, abandonne la ligne de la Vesle. La poursuite qui va commencer se terminera cette fois par la victoire. Le Lieutenant-Colonel Gros porte le Régiment face au canal de l'Aisne, ligne sur laquelle l'ennemi s'est retranché. Nous sentant sur ses pas, il exécute un nouveau repli sur les crêtes au nord de la Suippe, qu'il défend vigoureusement, mais qu'il abandonne également, se sentant fortement menacé.
Malgré les difficultés énormes que le Régiment doit surmonter, il suit pas à pas l'ennemi dans son recul. Rien ne peut l'arrêter : terrain défoncé et retourné par les obus, tranchées ; réseaux, tout est franchi par un matériel dont on ne pouvait soupçonner la mobilité entre les mains d'hommes sentant que le dénouement était proche.
L'ennemi continue son repli. A 10 heures, la 16e D. I. que le Régiment appuie, atteint la rive gauche de l'Aisne, entre Asfeld-la-Ville et Pegnicourt. Se sentant toujours talonné et dans l'impossibilité où il est de se fixer au terrain, l'ennemi s'établit sur les avances de la Hunding-Stellung, à Nizy-le-Comte, Bethaucourt, la Rue d'Allemagne, qu'il défend énergiquement. Les ponts sont à peine jetés que l'Aisne est franchie par les 1er et 2e Groupes, qui sont les premières unités d'Artillerie à passer la rivière. Tregny, Loivre, Lor, Ferme Roberchamp, Villers-Devant-le-Thour, Saint-Germainmont sont les dernières étapes qui nous mènent à la victoire. Tout le monde sait que le dénouement approche. La bête acculée en son dernier repaire, la ligne Hunding, fait tête désespérément. Ses derniers soubresauts sont encore terribles, mais le coup de grâce l'achèvera bientôt. Le 25 octobre, le Régiment appuie par de violents tirs de concentration et de contre-batterie, la marche en avant de la Ve année qui se portant à l'attaque, cherche une rupture de la position Hunding. Elle y parvient en partie, mais devant des contre-attaques furieuses, le 13e C. A. particulièrement appuyé par le Régiment est obligé d'abandonner une partie de ses gains, malgré les 900 prisonniers qu'il prend à l'ennemi. Le 29, nouvelle attaque de la Ve Armée qui participe à une action d'ensemble ayant pour but de rejeter l'ennemi au-delà du ruisseau de Saint-Fergeux et d'achever de faire tomber la position Hunding. Cette attaque est préparée par de violentes et massives concentrations sur des batteries qui se dévoilent sur les points de résistance. A 10 h. 30 l'attaque se déclanche, foudroyante, au milieu d'un tonnerre d'Artillerie, mais ne parvient pas à briser complètement la résistance acharnée de l'ennemi. Il a son compte, cependant, car dans la nuit du 4 au 5 novembre, les Allemands se replient, toute résistance leur étant devenue impossible. La pousuite continue immédiatement. Toutes les batteries sont sur roues, les colonnes légères font leur plein de munitions.
En vue de la reprise de la marche en avant, les 1er et 3e Groupes, recomplétés en hommes et en chevaux, cantonnent dans la région de Château-Porcien.
Les Allemands, précipitant, presque sans combattre, leur mouvement de retraite, atteignent le 10, en fin de journée, le cours de la Meuse et le 11, mordant enfin la poussière, la pointe de l'épée sur la gorge, voulant à tout prix éviter le plus grand désastre militaire de l'histoire, l'orgueilleuse Allemagne est contrainte à demander la Paix.

Groupées en plein combat, les unités qui formèrent le 418e Régiment d'Artillerie Lourde, s'amalgamèrent aux creusets de la Bataille. Elles y puisèrent les qualités de cohésion d'allant, d'énergie et de bravoure, formant cette troupe d'élite qui, avec ardeur, partit à la poursuite de l'ennemi, supporta sans défaillance des fatigues écrasantes, et dont la suprême récompense fut de prendre à la gorge le Boche tombé à genoux.


Sources :
Extrait de l'Historique sommaire des 118e, 318e, & 418e régiments d'artillerie lourde pendant la guerre 1914-1918 (pages 29 à 32)
Site Gallica de la B.N.F.
Cordialement
Eric ABADIE
Rutilius
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418e régiment d'artillerie lourde.

Message par Rutilius »

Bonsoir Éric,
Bonsoir à tous,
ae80 a écrit : lun. août 25, 2025 4:26 pm
« Journal officiel du 20 mai 1921, page 1815.

418e rég. d'artillerie lourde.
Attribution de la Médaille militaire pour les militaires suivants :
[…] »
□ Pour être précis : Arrêté du Ministre de la Guerre en date du 10 décembre 1920 (J.O. ― Cahiers spé-ciaux des 19 mai 1921, p. 1.782, et 20 mai 1921, p. 1.815 et p. 1.837) .

Arrêté publié dans deux cahiers en raison de sa longueur.

Et les quelques mots qui suivent le nom des artilleurs du 418e Régiment d'artillerie lourde auxquels cet acte réglementaire conféra la Médaille militaire, constituent juridiquement le « motif » ayant justifié, pour chacun d'eux, l’attribution de cette distinction posthume. Ils n’ont donc aucunement valeur de « citation », et ce d’autant qu’ils sont souvent complétés par la mention : « A été cité. ».
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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ae80
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Re: 418e régiment d'artillerie lourde

Message par ae80 »

418e régiment d'artillerie lourde


Région du Santerre (Somme)
entre Beaucourt-en-Santerre et Fresnoy-en-Chaussée, Ravin de Fresnoy.


Paul Pierre François BUREL
Mort pour la France le 11 août 1918, Tué à l'ennemi aux armées
Né le 18 juillet 1888 à Saint-Tropez (Var)
30 ans et 23 jours
sous-lieutenant à la 6e Batterie du 418e régiment d'artillerie lourde (418e RAL)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 1626
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Toulon (Var)


Journal officiel du 18 juin 1920 page 8628
MINISTÈRE DE LA GUERRE

Par décret du Président de République en date du 31 mars 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, portant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
...

418e régiment d'artillerie lourde.

BUREL (Paul), matricule Rt 1226, sous-lieutenant : au front depuis le début de la guerre. Officier d'une grande bravoure et d'un magnifique courage, donnant constamment l'exemple du devoir et du dévouement le plus absolu. Tué par une torpille aérienne, dans la nuit du 10 au 11 août 1918, alors que sous un violent bombardement par avions de la position de batterie il était resté dehors pour s'occuper de faire abriter ses hommes. A été cité.


418e RAL BUREL.jpg
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Cordialement
Eric ABADIE
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