Suzanne Gilles, une infirmière victime de la Grande Guerre
Publié : mar. mars 25, 2025 2:52 pm
Bonjour,
Marie Berthe Éloïse Suzanne Gilles, plus communément prénommée Suzanne, naquit le 22 août 1896 à Nancy en Meurthe-et-Moselle, fille unique de Jean Baptiste, employé de commerce à Lunéville et de Marie Adèle Fringnel. Son grand-père maternel, Claude Fringnel, était précepteur et ancien rédacteur au Journal de la Meurthe et des Vosges.
Célibataire, ayant fait ses études d’infirmière à la Croix-Rouge, à l’entrée en guerre elle vit rue Chanzy à Lunéville et s’engage avec l’Union des femmes de France à l’hôpital auxiliaire 102, collège de garçons rue Banaudon à Lunéville.
Le 28 août 1914, seulement trois semaines après l’entrée en guerre de la France, Lunéville est occupée par les Allemands, dont l’artillerie bombarde l’hôpital. Suzanne, qui refuse d’abandonner ses malades, est tuée par un éclat d’obus tandis qu’elle traverse la cour du collège transformé en ambulance.
C’est son père, employé à l’état-civil de la mairie de Lunéville, qui déclarera et signera l’acte de décès de sa fille le 1er septembre 1914. Suzanne Gilles, morte pour la France, fut décorée de la Croix de guerre et inhumée à Lunéville dans le carré mixte du cimetière communal, section K. Elle est également inscrite au Livre d’or des infirmières à Reims.
Cdlt
BB
Marie Berthe Éloïse Suzanne Gilles, plus communément prénommée Suzanne, naquit le 22 août 1896 à Nancy en Meurthe-et-Moselle, fille unique de Jean Baptiste, employé de commerce à Lunéville et de Marie Adèle Fringnel. Son grand-père maternel, Claude Fringnel, était précepteur et ancien rédacteur au Journal de la Meurthe et des Vosges.
Célibataire, ayant fait ses études d’infirmière à la Croix-Rouge, à l’entrée en guerre elle vit rue Chanzy à Lunéville et s’engage avec l’Union des femmes de France à l’hôpital auxiliaire 102, collège de garçons rue Banaudon à Lunéville.
Le 28 août 1914, seulement trois semaines après l’entrée en guerre de la France, Lunéville est occupée par les Allemands, dont l’artillerie bombarde l’hôpital. Suzanne, qui refuse d’abandonner ses malades, est tuée par un éclat d’obus tandis qu’elle traverse la cour du collège transformé en ambulance.
C’est son père, employé à l’état-civil de la mairie de Lunéville, qui déclarera et signera l’acte de décès de sa fille le 1er septembre 1914. Suzanne Gilles, morte pour la France, fut décorée de la Croix de guerre et inhumée à Lunéville dans le carré mixte du cimetière communal, section K. Elle est également inscrite au Livre d’or des infirmières à Reims.
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