Nominoe a écrit : ↑mar. janv. 14, 2025 1:11 pm
M. Malinowski appréciera...
Monsieur (ou Madame) Nominoe veut probablement dire que Monsieur Malinnowski a fouillé le sol sans autorisation (un 31 décembre qui plus est, si ma mémoire est bonne). Alors que les gens de l'Association des souterrains de Puisaleine avaient, Eux, une autorisation (on le suppose).
Quoi qu'il en soit, il n'y a plus rien à découvrir sur le mode de vie des soldats de 14 - 18. Tout a déjà été analysé, étudié, répertorié ... Les réserves de tous les musées 14/18 sont toutes pleines à ras bord. les archéologues s'y sont donné à coeur joie pendant le centenaire...
Mais je comprends que mettre le nez là dedans provoque un certain émoi. Pour ma part, en plein champ, à la surface du sol, trouver un canif qui est remonté du sol par suite des labours est suffisant pour me provoquer cer émoi. Point n'est besoin de découvrir un souterrain, ni d'aller à Paris-Vincennes.
Et je me dis que celui qui l'a perdu a du être bien ennuyé pour manger sa gamelle.
Pareil quand j'ai ramassé ce restant de grenade à manche allemande, en plein champ labouré, tout prêt du canif, je me suis dit que le soldat allemand qui l'a envoyée voyait presque dans le "blanc de l'oeil" son ennemi français. Et donc j'étais là dans ce lieu de souffrance et de mort etc...
les photos sont anodines, de bien piètres reliques comparativement à tout ce bric à brac de 14 18 qui a été accumulé, mais elles sont perso et pour moi témoignent de la vie (canif) et de la mort (grenade) de gens qui n'avaient aucune raison de s'entretuer, etc.
Et pour trouver des graffitis de poilus, point n'est besoin d'aller dans des creutes ou sous terre. Bien sur, ces autres graffitis sont plus modestes, presque nuls comparativement à d'autres bien connus et bien répertoriés. Mais n'empêche, ils témoignent : Qu'est devenu Robert Gerbeaux, du 31e d'artillerie, pendant la campagne 1914 1915 ?
Alain
EDIT : J'aime bien l'annotation faite avec un porte-plume et à l'encre rouge qui bave un peu : ça me rappelle mon enfance où je jouais avec ça aussi... Avec des ancêtre instituteurs, on avait des quantités de plume Baignol et Fargeon et des encriers pour gribouiller. Maintenant je gribouille en tapant sur des touches d'un clavier ... qu'on m'a recommandé recemment de "lacher un peu"
