415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Publié : ven. nov. 15, 2024 6:56 pm
415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ 1918
CHEFS DE CORPS DU 415e R.I. DE 1915 A 1918
Lieutenant-colonel STRUDEL
De mars 1915 au 25 septembre 1915 : C'est le premier chef de corps du 415e d'infanterie. Il est tué à Perthes-lès-Hurlus le 25 septembre1915.
Lieutenant-colonel BOURDON
27 septembre 1915 : lieutenant-colonel (non pas tué ainsi que l'indique l'historique mais mortellement blessé (JMO de la 54e brigade d'infanterie) le jour même de sa prise de commandement.
BERNARD, chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie puis Lieutenant-Colonel. devenu chef de corps en plein combat après la mort de son colonel, le 27 septembre 1915. Il commande le 415e du 1er octobre 1915 à avril 1916.
le chef de bataillon BORNÈQUE, du 1er de marche de zouaves, est promu au grade de Lieutenant-colonel et affecté au 415e d'infanterie, le 16 mai 1916. Il en devient alors le chef de corps. Il quittera le commandement du 415e d'infanterie le 11 juillet 1917, il est alors remplacé par le Lieutenant-Colonel LAFFONT du 22e bataillon de chasseurs.
LAFFONT, Lieutenant-colonel en juillet 1917 alors qu'il est mis à la tête du 415e régiment d'infanterie, aux monts de Champagne et à Verdun. Le 18 décembre 1917, le Lieutenant-Colonel LAFFONT quitte le commandement du 415e R.I.
Le Lieutenant-Colonel LEBOITEUX prend le commandement du 415e régiment d'infanterie, à la date du 21 décembre 1917. Il restera chef de corps du 415e jusqu'au 25 avril 1918.
A cette date du 25 avril 1918, le lieutenant-colonel puis colonel Ferdinand-Marie-Louis-Clément GIZARD prend le commandement du 415e de Marche. Il restera chef de corps du régiment jusqu'au 16 septembre 1919.
A noter que régiment réengagé dans la bataille, le 2 novembre 1918, au delà de l'Aisne débordée, se trouve alors provisoirement sous les ordres du Chef de Bataillon DE MENDITTE.
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Historique du 415e Régiment d'Infanterie
http://tableaudhonneur.free.fr/415eRI.pdf
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https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark ... wmgc2hpl68
Historique du 415e Régiment d'Infanterie
Imprimerie Antiboise – Antibes
Extrait :
Le 415e R. I. ramené dans les environs de Châlons reprenait le 30 avril, après quelques jours de repos, le Secteur des Marquises qu'il occupait encore le 15 juillet, date de la dernière offensive allemande.
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Du 29 avril au 18 juillet, occupation du secteur des Marquises, en Champagne.
15 juillet, attaque allemande, où le régiment se distingue et mérite une nouvelle citation.
Extrait figurant dans "La Poursuite victorieuse" - appendice 1 - Brefs Ephémérides du 415e régiment d'infanterie (page 249)
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Louis Julien PELLEGRIN
Mort pour la France le 15 mai 1918 à Prunay (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 14 octobre 1896 à Aubignan (Vaucluse)
21 ans, 7 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Avignon (Vaucluse) - Matricule au recrutement : 1169
Lieu de transcription du décès : Camaret-sur-Aigues (Vaucluse)
Louis Julien PELLEGRIN est cultivateur à Camaret, canton d'Orange-Est, quand il se présente devant le conseil de révision. Le jeune homme sait lire et écrire - (niveau n° 2) - estimation de son degré d'instruction. Il mesure 1 mètre 62, a les cheveux châtain foncé, les yeux gris, les front et nez moyens, son visage, quant à lui, est large.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 13 mai 1916 (ordre du Général en chef notifié le 15 mai par le général Cdt le groupe des bataillons d'instruction). N° matricule au corps : 14066 (415e régt d'infanterie à Marseille).
Tué à l'ennemi, le 16 mai 1918 au combat aux Marquises - avis de ministère de la guerre E.P. N° 127420 du 4 juin 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 11 avril 1915 au 16 mai 1918.
Sources : archives départementales du Vaucluse
Registres matricules militaires - Classe de 1916 - Matricules n°1001 à 1500
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Louis BLANC
Mort pour la France le 25 mai 1918 à Menton - Hôpital n°69, (Alpes-Maritimes) - Maladie.
Né le 23 octobre 1879 à Montélimar (Drôme)
38 ans, 7 mois et 2 jours
lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Montélimar (Drôme) - Matricule au recrutement : 29
Lieu de transcription du décès : Menton (Alpes-Maritimes) décès établi le 25 mai 1918 à l'hôpital.
Louis Auguste BLANC
Mort pour la France le 25 mai 1918 à Menton - Hôpital n°69, (Alpes-Maritimes) - Pneumonie.
38 ans, 7 mois et 2 jours
lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Extrait du registre des décès transmis le 26 mai 1915 à :
Lieu de transcription du décès : Paris 4e arrondissement
En janvier 1914, il demeure à Paris 43, rue des Francs-Bourgeois, 4e arrondissement.
Rappelé sous les drapeaux lors de la mobilisation générale du 2 août 1914. Il est nommé adjudant-chef le le 23 septembre 1914 et promu sous-lieutenant à titre temporaire (décision ministérielle du 21 novembre 1914 (JO du 26/11/1914). Promu sous-lieutenant à titre définitif le 10 mai 1915 - décision du 27 mai 1915.
Passé au 415e régiment d'infanterie par décision ministérielle du 30 août 1916 (J.O. du 3 septembre 1916).
Décédé à Menton sanatorium, Hôpital complémentaire 69, le 25 mai 1918.
Sources : archives départementales de la Drôme - cote 1 R 212
Classe 1899 feuillets matricules n°1-500.
pages 38 et 39/640
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André Jules Fernand TASSEL
Mort pour la France le 27 mai 1918 à Prunay (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 8 septembre 1884 à Lillebonne (Seine-Maritime)
33 ans, 8 mois et 19 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1904 - Bureau de recrutement de Le Havre (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 2130
Lieu de transcription du décès : Lillebonne (Seine-Maritime)
J.O. du 1er août 1922 (22 novembre 1922 corrigé) page 4304
TASSEL (André-Jules-Fernand), matricule 16947, soldat : soldat courageux et vaillant. Tué glorieusement à l'ennemi, le 27 mai 1918, au combat de Wez-Prunay. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Joannès Aimé Lèon TOURNIGAND
Mort pour la France le 29 mai 1918 à Prunay (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 21 septembre 1894 à Vienne (Isère)
23 ans, 8 mois et 8 jours
soldat de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Vienne (Isère) - Matricule au recrutement : 480
Lieu de transcription du décès : Saint-Maurice-l'Exil (Isère)
J.O. du 1er août 1922 (22 novembre 1922 corrigé) page 4304
TOURNIGAND (Joannès-Désiré-Lèon), matricule 23286, soldat : brave soldat. Est tombé glorieusement, le 29 mai 1918, au combat de Wez-Prunay, en accomplissant tout son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Paul Leon Jules JAMES
Mort pour la France le 30 mai 1918 à Prunay - aux Marquises, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 11 août 1885 à Évreux (Eure)
32 ans, 9 mois et 19 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Caen (Calvados) - Matricule au recrutement : 1208
Lieu de transcription du décès : Caen (Calvados)
Journal officiel du 10 mai 1922 page 1834
JAINES (Paul), matricule Rt 1208, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 30 mai 1918, aux Marquises. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Albert Joseph RENAUDIN
Mort pour la France le 30 mai 1918 à Prunay, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 13 avril 1879 à Éhuns (Haute-Saône)
39 ans, 1 mois et 17 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Vesoul (Haute-Saône) - Matricule au Rt : 697
Lieu de transcription du décès : Éhuns (Haute-Saône)
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
RENAUDIN (Albert), matricule 06978, soldat : excellent soldat, dévoué et courageux. Le 31 mai 1918, au cours d'un coup de main ennemi, s’est distingué, par son énergie. Tombé glorieusement à son poste de combat. A été cité.
Pierre RUAUD
Mort pour la France le 1er juin 1918 à Prunay - COMBAT DES MARQUISES, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 29 août 1880 à Nantiat (Haute-Vienne)
37 ans, 9 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) - Matricule au recrutement : 1584
Lieu de transcription du décès : Nantiat (Haute-Vienne)
J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4361
RUAND (rierre), matricule 01878, soldat : soldat courageux et dévoué. Tué glorieusement à l’ennemi, le 1er juin 1918, au combat des Marquises. Croix de guerre avec étoile de bronze.
René Jérôme BONTEMPS
Mort pour la France le 11 juin 1918 à Prunay, (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 24 janvier 1898 à Anould (Vosges)
20 ans, 4 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Troyes (Aube) - Matricule au recrutement : 1320
Lieu de transcription du décès : Sainte-Maure (Aube)
Louis LE BERRIGAUD
Mort pour la France le 17 juin 1918 à Tours - hôpital complémentaire n° 2, (Indre-et-Loire) de blessures de guerre
Né le 2 février 1888 à Pluvigner (Morbihan)
30 ans, 4 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Lorient (Morbihan) - Matricule au Rt : 1219
Lieu de transcription du décès : Pluvigner (Morbihan)
Journal officiel du 5 novembre 1920 page 17555
ARDOUIN (Pierre-Paul-Jean), matricule 7881 Bis, soldat : brave soldat. Tombé au champ d'honneur, le 25 juin 1918, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Historique du 415e Régiment d'Infanterie
Imprimerie Antiboise – Antibes
AFFAIRE DE JUILLET 1918. — Dès le 14 juillet, à 22 heures, suivant les ordres de l'Armée, le dispositif de grande alerte était pris, les premières lignes évacuées et un seul bataillon (le 3e) laissé sur la Voie Romaine avec mission d'y résister à outrance pour disloquer l'attaque ennemie.
A 22 heures 30, le Régiment était officiellement avisé que l'attaque attendue se produirait le 15.
A 0 heure 10, en effet, commençait avec une violence inouïe la préparation ennemie par engins de tranchée et artillerie de tous calibres ; la préparation s'étendait très loin sur les arrières, mais était particulièrement dense sur nos premières lignes.
A 4 heures 15, nos guetteurs, laissés dans nos lignes évacuées, signalaient le débouché de l'Infanterie ennemie qui ne tardait pas à aborder la Voie Romaine. La lutte s'engagea très dure entre le 3e Bataillon et le 30e Régiment bavarois qui ne put avoir raison de nos braves qu'après 3 heures de combat, alors que la Voie Romaine était déjà débordée à droite et à gauche. Les débris du 3e Bataillon (une centaine d'hommes), défendant le terrain pied à pied, rejoignirent le 2e Bataillon sur la ligne de résistance vers 9 heures.
L'ennemi serrait de près les éléments du 3e Bataillon et se présentait devant notre ligne de résistance presque en même temps que celui-ci, mais surpris par l'intensité de notre fusillade et disloqué par la résistance rencontrée jusque là, il ne put parvenir à l'aborder ; les nombreuses attaques qu'il tenta dans l'après-midi du 15 et la journée du 16 n'eurent pas plus de succès et n'aboutirent qu'à désorganiser davantage. De sorte que lorsque le 18 à 13 h., le Régiment, renforcé par un bataillon du 358e R. I., passe à la contre-attaque, l'ennemi se replia sur près de 2 kilomètres en certains endroits, laissant entre nos mains des prisonniers et un nombreux matériel. Les résultats obtenus par ces trois jours de lutte étaient magnifiques, mais ils étaient payés de leurs sacrifices : 19 Officiers, 770 hommes de troupe.
Voir les J.O.
J.O. du 11 octobre 1920 page 15394
du 5 novembre 1920 pages 17555 et 17556
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19224 à 19926
J.O. du 7 juin 1921 pages 2444 et 2445 & 3202 et 3203 (6 décembre 1921 corrigé)
J.O. du 10 mai 1922 pages 1832 et 1833
J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360 et suivantes
J.O. du 4 janvier 1923 pages 461 et 462
ou J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208 et 209
Sur le 415e d'infanterie
VOIR LES SUJETS :
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
viewtopic.php?t=80414
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
viewtopic.php?t=80409
Le 415e régiment d'infanterie en 1916 à Verdun
viewtopic.php?t=80471
Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX
viewtopic.php?t=80539
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
viewtopic.php?t=80272
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1918
Ordre général N° 1332
Le Commandant de la IVe Armée cite à l'ordre de l'Armée :
En récompense de sa belle conduite pendant ces dures journées, le 415e R. I. était le 4 août 1918 cité à l'ordre de la IVe Armée, avec le motif ci-après :
Le 415e RÉGIMENT D'INFANTERIE
Régiment d'élite venant par deux fois d'arrêter net l'élan de l'ennemi sur des points décisifs
Régiment d'élite. Vient par deux fois d'arrêter net l'élan de l'ennemi sur des points décisifs. Une première fois ...
Une seconde fois, lors de la dernière ruée allemande, sous le commandement de son chef, le lieutenant-colonel GIZARD, en brisant sous ses feux les assauts répétées d'un ennemi mordant quatre fois supérieur en nombre el résolu à percer coûte que coûte. Passant ensuite à l'offensive malgré ses pertes, a chassé l'ennemi devant lui, conquérant de haute lutte deux kilomètres de terrain, s'y maintenant, faisant des prisonniers et capturant de nombreuses mitrailleuses. (Décision du général commandant en chef du 4 août 1918.)
CHEFS DE CORPS DU 415e R.I. DE 1915 A 1918
Lieutenant-colonel STRUDEL
De mars 1915 au 25 septembre 1915 : C'est le premier chef de corps du 415e d'infanterie. Il est tué à Perthes-lès-Hurlus le 25 septembre1915.
Lieutenant-colonel BOURDON
27 septembre 1915 : lieutenant-colonel (non pas tué ainsi que l'indique l'historique mais mortellement blessé (JMO de la 54e brigade d'infanterie) le jour même de sa prise de commandement.
BERNARD, chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie puis Lieutenant-Colonel. devenu chef de corps en plein combat après la mort de son colonel, le 27 septembre 1915. Il commande le 415e du 1er octobre 1915 à avril 1916.
le chef de bataillon BORNÈQUE, du 1er de marche de zouaves, est promu au grade de Lieutenant-colonel et affecté au 415e d'infanterie, le 16 mai 1916. Il en devient alors le chef de corps. Il quittera le commandement du 415e d'infanterie le 11 juillet 1917, il est alors remplacé par le Lieutenant-Colonel LAFFONT du 22e bataillon de chasseurs.
LAFFONT, Lieutenant-colonel en juillet 1917 alors qu'il est mis à la tête du 415e régiment d'infanterie, aux monts de Champagne et à Verdun. Le 18 décembre 1917, le Lieutenant-Colonel LAFFONT quitte le commandement du 415e R.I.
Le Lieutenant-Colonel LEBOITEUX prend le commandement du 415e régiment d'infanterie, à la date du 21 décembre 1917. Il restera chef de corps du 415e jusqu'au 25 avril 1918.
A cette date du 25 avril 1918, le lieutenant-colonel puis colonel Ferdinand-Marie-Louis-Clément GIZARD prend le commandement du 415e de Marche. Il restera chef de corps du régiment jusqu'au 16 septembre 1919.
A noter que régiment réengagé dans la bataille, le 2 novembre 1918, au delà de l'Aisne débordée, se trouve alors provisoirement sous les ordres du Chef de Bataillon DE MENDITTE.
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Historique du 415e Régiment d'Infanterie
http://tableaudhonneur.free.fr/415eRI.pdf
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https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark ... wmgc2hpl68
Historique du 415e Régiment d'Infanterie
Imprimerie Antiboise – Antibes
Extrait :
Le 415e R. I. ramené dans les environs de Châlons reprenait le 30 avril, après quelques jours de repos, le Secteur des Marquises qu'il occupait encore le 15 juillet, date de la dernière offensive allemande.
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Du 29 avril au 18 juillet, occupation du secteur des Marquises, en Champagne.
15 juillet, attaque allemande, où le régiment se distingue et mérite une nouvelle citation.
Extrait figurant dans "La Poursuite victorieuse" - appendice 1 - Brefs Ephémérides du 415e régiment d'infanterie (page 249)
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Louis Julien PELLEGRIN
Mort pour la France le 15 mai 1918 à Prunay (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 14 octobre 1896 à Aubignan (Vaucluse)
21 ans, 7 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Avignon (Vaucluse) - Matricule au recrutement : 1169
Lieu de transcription du décès : Camaret-sur-Aigues (Vaucluse)
Louis Julien PELLEGRIN est cultivateur à Camaret, canton d'Orange-Est, quand il se présente devant le conseil de révision. Le jeune homme sait lire et écrire - (niveau n° 2) - estimation de son degré d'instruction. Il mesure 1 mètre 62, a les cheveux châtain foncé, les yeux gris, les front et nez moyens, son visage, quant à lui, est large.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 13 mai 1916 (ordre du Général en chef notifié le 15 mai par le général Cdt le groupe des bataillons d'instruction). N° matricule au corps : 14066 (415e régt d'infanterie à Marseille).
Tué à l'ennemi, le 16 mai 1918 au combat aux Marquises - avis de ministère de la guerre E.P. N° 127420 du 4 juin 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 11 avril 1915 au 16 mai 1918.
Sources : archives départementales du Vaucluse
Registres matricules militaires - Classe de 1916 - Matricules n°1001 à 1500
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Louis BLANC
Mort pour la France le 25 mai 1918 à Menton - Hôpital n°69, (Alpes-Maritimes) - Maladie.
Né le 23 octobre 1879 à Montélimar (Drôme)
38 ans, 7 mois et 2 jours
lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Montélimar (Drôme) - Matricule au recrutement : 29
Lieu de transcription du décès : Menton (Alpes-Maritimes) décès établi le 25 mai 1918 à l'hôpital.
Louis Auguste BLANC
Mort pour la France le 25 mai 1918 à Menton - Hôpital n°69, (Alpes-Maritimes) - Pneumonie.
38 ans, 7 mois et 2 jours
lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Extrait du registre des décès transmis le 26 mai 1915 à :
Lieu de transcription du décès : Paris 4e arrondissement
En janvier 1914, il demeure à Paris 43, rue des Francs-Bourgeois, 4e arrondissement.
Rappelé sous les drapeaux lors de la mobilisation générale du 2 août 1914. Il est nommé adjudant-chef le le 23 septembre 1914 et promu sous-lieutenant à titre temporaire (décision ministérielle du 21 novembre 1914 (JO du 26/11/1914). Promu sous-lieutenant à titre définitif le 10 mai 1915 - décision du 27 mai 1915.
Passé au 415e régiment d'infanterie par décision ministérielle du 30 août 1916 (J.O. du 3 septembre 1916).
Décédé à Menton sanatorium, Hôpital complémentaire 69, le 25 mai 1918.
Sources : archives départementales de la Drôme - cote 1 R 212
Classe 1899 feuillets matricules n°1-500.
pages 38 et 39/640
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André Jules Fernand TASSEL
Mort pour la France le 27 mai 1918 à Prunay (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 8 septembre 1884 à Lillebonne (Seine-Maritime)
33 ans, 8 mois et 19 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1904 - Bureau de recrutement de Le Havre (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 2130
Lieu de transcription du décès : Lillebonne (Seine-Maritime)
J.O. du 1er août 1922 (22 novembre 1922 corrigé) page 4304
TASSEL (André-Jules-Fernand), matricule 16947, soldat : soldat courageux et vaillant. Tué glorieusement à l'ennemi, le 27 mai 1918, au combat de Wez-Prunay. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Joannès Aimé Lèon TOURNIGAND
Mort pour la France le 29 mai 1918 à Prunay (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 21 septembre 1894 à Vienne (Isère)
23 ans, 8 mois et 8 jours
soldat de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Vienne (Isère) - Matricule au recrutement : 480
Lieu de transcription du décès : Saint-Maurice-l'Exil (Isère)
J.O. du 1er août 1922 (22 novembre 1922 corrigé) page 4304
TOURNIGAND (Joannès-Désiré-Lèon), matricule 23286, soldat : brave soldat. Est tombé glorieusement, le 29 mai 1918, au combat de Wez-Prunay, en accomplissant tout son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Paul Leon Jules JAMES
Mort pour la France le 30 mai 1918 à Prunay - aux Marquises, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 11 août 1885 à Évreux (Eure)
32 ans, 9 mois et 19 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Caen (Calvados) - Matricule au recrutement : 1208
Lieu de transcription du décès : Caen (Calvados)
Journal officiel du 10 mai 1922 page 1834
JAINES (Paul), matricule Rt 1208, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 30 mai 1918, aux Marquises. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Albert Joseph RENAUDIN
Mort pour la France le 30 mai 1918 à Prunay, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 13 avril 1879 à Éhuns (Haute-Saône)
39 ans, 1 mois et 17 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Vesoul (Haute-Saône) - Matricule au Rt : 697
Lieu de transcription du décès : Éhuns (Haute-Saône)
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
RENAUDIN (Albert), matricule 06978, soldat : excellent soldat, dévoué et courageux. Le 31 mai 1918, au cours d'un coup de main ennemi, s’est distingué, par son énergie. Tombé glorieusement à son poste de combat. A été cité.
Pierre RUAUD
Mort pour la France le 1er juin 1918 à Prunay - COMBAT DES MARQUISES, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 29 août 1880 à Nantiat (Haute-Vienne)
37 ans, 9 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) - Matricule au recrutement : 1584
Lieu de transcription du décès : Nantiat (Haute-Vienne)
J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4361
RUAND (rierre), matricule 01878, soldat : soldat courageux et dévoué. Tué glorieusement à l’ennemi, le 1er juin 1918, au combat des Marquises. Croix de guerre avec étoile de bronze.
René Jérôme BONTEMPS
Mort pour la France le 11 juin 1918 à Prunay, (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 24 janvier 1898 à Anould (Vosges)
20 ans, 4 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Troyes (Aube) - Matricule au recrutement : 1320
Lieu de transcription du décès : Sainte-Maure (Aube)
Louis LE BERRIGAUD
Mort pour la France le 17 juin 1918 à Tours - hôpital complémentaire n° 2, (Indre-et-Loire) de blessures de guerre
Né le 2 février 1888 à Pluvigner (Morbihan)
30 ans, 4 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Lorient (Morbihan) - Matricule au Rt : 1219
Lieu de transcription du décès : Pluvigner (Morbihan)
Journal officiel du 5 novembre 1920 page 17555
ARDOUIN (Pierre-Paul-Jean), matricule 7881 Bis, soldat : brave soldat. Tombé au champ d'honneur, le 25 juin 1918, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Historique du 415e Régiment d'Infanterie
Imprimerie Antiboise – Antibes
AFFAIRE DE JUILLET 1918. — Dès le 14 juillet, à 22 heures, suivant les ordres de l'Armée, le dispositif de grande alerte était pris, les premières lignes évacuées et un seul bataillon (le 3e) laissé sur la Voie Romaine avec mission d'y résister à outrance pour disloquer l'attaque ennemie.
A 22 heures 30, le Régiment était officiellement avisé que l'attaque attendue se produirait le 15.
A 0 heure 10, en effet, commençait avec une violence inouïe la préparation ennemie par engins de tranchée et artillerie de tous calibres ; la préparation s'étendait très loin sur les arrières, mais était particulièrement dense sur nos premières lignes.
A 4 heures 15, nos guetteurs, laissés dans nos lignes évacuées, signalaient le débouché de l'Infanterie ennemie qui ne tardait pas à aborder la Voie Romaine. La lutte s'engagea très dure entre le 3e Bataillon et le 30e Régiment bavarois qui ne put avoir raison de nos braves qu'après 3 heures de combat, alors que la Voie Romaine était déjà débordée à droite et à gauche. Les débris du 3e Bataillon (une centaine d'hommes), défendant le terrain pied à pied, rejoignirent le 2e Bataillon sur la ligne de résistance vers 9 heures.
L'ennemi serrait de près les éléments du 3e Bataillon et se présentait devant notre ligne de résistance presque en même temps que celui-ci, mais surpris par l'intensité de notre fusillade et disloqué par la résistance rencontrée jusque là, il ne put parvenir à l'aborder ; les nombreuses attaques qu'il tenta dans l'après-midi du 15 et la journée du 16 n'eurent pas plus de succès et n'aboutirent qu'à désorganiser davantage. De sorte que lorsque le 18 à 13 h., le Régiment, renforcé par un bataillon du 358e R. I., passe à la contre-attaque, l'ennemi se replia sur près de 2 kilomètres en certains endroits, laissant entre nos mains des prisonniers et un nombreux matériel. Les résultats obtenus par ces trois jours de lutte étaient magnifiques, mais ils étaient payés de leurs sacrifices : 19 Officiers, 770 hommes de troupe.
Voir les J.O.
J.O. du 11 octobre 1920 page 15394
du 5 novembre 1920 pages 17555 et 17556
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19224 à 19926
J.O. du 7 juin 1921 pages 2444 et 2445 & 3202 et 3203 (6 décembre 1921 corrigé)
J.O. du 10 mai 1922 pages 1832 et 1833
J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360 et suivantes
J.O. du 4 janvier 1923 pages 461 et 462
ou J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208 et 209
Sur le 415e d'infanterie
VOIR LES SUJETS :
415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915
viewtopic.php?t=80414
415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
viewtopic.php?t=80409
Le 415e régiment d'infanterie en 1916 à Verdun
viewtopic.php?t=80471
Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX
viewtopic.php?t=80539
415e régiment d'infanterie à Moreuil au printemps 1918
viewtopic.php?t=80272
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1918
Ordre général N° 1332
Le Commandant de la IVe Armée cite à l'ordre de l'Armée :
En récompense de sa belle conduite pendant ces dures journées, le 415e R. I. était le 4 août 1918 cité à l'ordre de la IVe Armée, avec le motif ci-après :
Le 415e RÉGIMENT D'INFANTERIE
Régiment d'élite venant par deux fois d'arrêter net l'élan de l'ennemi sur des points décisifs
Régiment d'élite. Vient par deux fois d'arrêter net l'élan de l'ennemi sur des points décisifs. Une première fois ...
Une seconde fois, lors de la dernière ruée allemande, sous le commandement de son chef, le lieutenant-colonel GIZARD, en brisant sous ses feux les assauts répétées d'un ennemi mordant quatre fois supérieur en nombre el résolu à percer coûte que coûte. Passant ensuite à l'offensive malgré ses pertes, a chassé l'ennemi devant lui, conquérant de haute lutte deux kilomètres de terrain, s'y maintenant, faisant des prisonniers et capturant de nombreuses mitrailleuses. (Décision du général commandant en chef du 4 août 1918.)