Forum PAGES 14-18

415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915


========================================================


Août 1915 - Morts pour la France du 415e R.I.

Aimé Jeanty Léon AUSSARESSES
Mort pour la France le 24 août 1915 à Somme-Suippe (Marne) de blessures de guerre
Né le 4 juillet 1895 à Sémalens (Tarn)
20 ans, 1 mois et 20 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) n° matricule au corps : 965
Classe 1915 - Bureau de Rt de Carcassonne (Aude) - Matricule au Rt : 565
Lieu de transcription du décès : Sémalens (Tarn) le 28 septembre 1915

J.O. du 11 octobre 1920 page 15394

AUSSARESSES (Aimé-Jéanty-Léon), matricule 965, soldat : brave soldat. Est tombé au champ d'honneur, le 26 août 1915, en faisant bravement son devoir à Somme-Suippe. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Etienne CLAPAREDE
Mort pour la France le 20 août 1915 à Somme-Suippe - Ambulance 5, (Marne)
Né le 29 août 1890 à Viols-le-Fort (Hérault)
24 ans, 11 mois et 22 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 526
Lieu de transcription du décès : Viols-le-Fort (Hérault) le 29 septembre 1915


Lucien Camille LANDAULT
Mort pour la France le 23 août 1915 (Veuve (La) - ambulance 13/20, (Marne)
Né le 22 avril 1896 à Mazangé (Loir-et-Cher)
19 ans, 4 mois et 1 jour
soldat de 1re classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Blois (Loir-et-Cher) - Matricule au Rt : 1395
Lieu de transcription du décès : Mazangé (Loir-et-Cher) le 6 décembre 1918


Jean MOLLARD
Mort pour la France le 27 août 1915 à Somme-Suippe (Marne)
Né le 18 août 1889 à Avenières (Les) (Isère)
26 ans et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Bourgoin (Isère) - Matricule au Rt : 1321
Lieu de transcription du décès : Avenières (Les) (Isère)


========================================================


VOIR les sujets :

415e régiment d'infanterie dans la Somme en 1915
viewtopic.php?t=80409

415e régiment d'infanterie en 1916 à Verdun
viewtopic.php?t=80471

Le 415e régiment d'infanterie en 1917 - MONT-HAUT et BEZONVAUX
viewtopic.php?t=80539

Le 415e régiment d'infanterie à Moreuil (Somme) au printemps 1918
viewtopic.php?t=80272

415e régiment d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
viewtopic.php?t=80601


========================================================


Historique du 415e Régiment d'Infanterie
Imprimerie Antiboise – Antibes
numérisation : P. Chagnoux

http://tableaudhonneur.free.fr/415eRI.pdf
&
https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark ... wmgc2hpl68


Extrait :
Au mois d'août il vient en Champagne, il tient pendant quelques jours le secteur entre Souain et Perthes, puis exécute des travaux préparatoires à l'attaque à laquelle il doit prendre part.

AFFAIRE DE CHAMPAGNE. — Le 25 septembre à 9 heures 15, il sort de ses parallèles de
départ. Il enlève le Camp d'Elberfeld, atteint la route de Souain à Tahure et la crête Sud du Camp 24 .
Le 26, il parvient à la Côte 193, il se heurte à des réseaux à contre-pente que, à quatre reprises, il tente en vain de franchir. Il s'organise alors sur la crête où il est relevé le 28 septembre.
Dans son premier engagement avec l'ennemi, le 415e R. I. a remporté un succès brillant et fait preuve d'un élan magnifique.
Il a perdu le Lieutenant-Colonel STRUDEL, tué le 25, le Lieutenant-Colonel BOURDON, son successeur, est aussi tué le 27.
Pertes totales de cette affaire : 147 tués dont 7 Officiers, 718 blessés dont 19 Officiers et 132 disparus.


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Officiers du 415e d'infanterie second semestre 1915.



Le Lieutenant-colonel STRUDEL

De mars 1915 au 25 septembre 1915 : le premier chef de corps du 415e d'infanterie est le lieutenant-colonel Firmin-Auguste STRUDEL (tué à Perthes-lès-Hurlus le 25 septembre1915)

Firmin Auguste STRUDEL
Mort pour la France le 25 septembre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus - Tué à l'ennemi
Né le 23 décembre 1865 à Saint-Tropez (Var)
Lieutenant-Colonel au 415e régiment d'infanterie
Classe 1885
Acte transcrit le 29 novembre 1915 à Marseille (Bouches-du-Rhône)

Firmin STRUDEL
Mort pour la France le 25 septembre 1915
Grade : lieutenant-colonel
415e régiment d'infanterie (415e RI)
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture
Somme-Suippe (Marne)
nécropole nationale de "Somme-Suippe"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 855

Journal officiel du 23 août 1918 page 7420

RÉGIMENTS ET UNITES FORMANT CORPS auxquels la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre a été conférée par le général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est, en exécution de la circulaire ministérielle n° 2456 D, du 22 février 1918, avec l'énoncé des citations à l'ordre de l'armée obtenues par ces régiments et unités.

Le 415e RÉGIMENT D'INFANTERIE

1° Le 25 septembre, sous les ordres de son chef, le lieutenant-colonel STRUDEL, a donné l'assaut, drapeau déployé, tambours battant, a gagné d'un seul élan près de 4 kilomètres de terrain, pris des canons, fait des prisonniers et, après un combat de quatre jours et de trois nuits, a maintenu définitivement les positions conquises. A perdu son chef, tombé face à l'ennemi, après être sorti des tranchées en tête de son régiment. - (Ordre du 21 octobre 1915.)


Journal officiel du 5 décembre 1915 page 8841
Citation à l'ordre de l'armée :

LE 415e RÉGIMENT D'INFANTERIE : le 25 septembre, sous les ordres de son chef, le lieutenant-colonel STRUDEL, a donné l'assaut drapeau déployé, tambours battant, a gagné d'un seul élan prés de quatre kilomètres do terrain, pris des canons, fait des prisonniers et, après un combat de quatre jours et de trois nuits, a maintenu définitivement les positions cononises. A perdu son chef, tombé face à l'ennemi après être sorti des tranchées en tête de son régiment.


VOIR LA LISTE DES CHEFS DE CORPS DU 415e R.I. DE 1915 A 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918 (page 1)
viewtopic.php?t=80601


=======================================================


Journal officiel du 5 décembre 1915 page 8843
Citation à l'ordre de l'armée :

PILLET (Maurice), aspirant au 415e régiment d'infanterie, 10e compagnie : sous-officier très courageux et énergique. Blessé légèrement à la main, a donné le plus bel exemple à ses hommes en refusant de quitter le commandement de sa section ; n'est allé se faire panser que sur l'ordre de son commandant de compagnie, et a rejoint immédiatement son poste de combat. Est allé prendre le corps de son colonel, mortellement atteint près des lignes allemandes.


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


27 septembre 1915 : lieutenant-colonel BOURDON (non pas tué ainsi que l'indique l'historique mais mortellement blessé (JMO de la 54e brigade d'infanterie) le jour même de sa prise de commandement)


Journal officiel du 26 décembre 1915 page 9498
Citation à l'ordre de l'armée

BOURDON (Edouard-Alexandre), lieutenant-colonel commandant provisoirement une brigade d'infanterie : commandant provisoirement une brigade, l'a conduite à l'assaut et s'est fait tuer bravement à la tête de ses troupes.

BOURDON Edouard-Alexandre
Mort pour la France le 28 septembre 1915 à Somme-Suippe (Marne) de blessures de guerre
Né le 31 juillet 1859 à Grenoble (Isère)
Lieutenant-Colonel le 52e régiment d'infanterie
N° matricule 819 au corps
Classe 1879 - Bureau de recrutement de Grenoble
Acte transcrit le 5 septembre 1916 à Grenoble (Isère)


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Sur le chef de bataillon BERNARD, du 415e régiment d'infanterie, chef de corps après le décès des deux précédents voir la page 5 de ce sujet


M. BERNARD (Zacharie-Théodule), chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie : devenu chef de corps en plein combat après la mort de son colonel.


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++



Journal officiel du 5 décembre 1915 page 8843
Citation à l'ordre de l'armée :

COFFY (Etienne-Marie-Auguste), chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie : a enlevé son bataillon à l'assaut des tranchées allemandes avec un superbe entrain. Pris de flanc par d'importantes fractions ennemies, a détaché de son bataillon les unités nécessaires, pour les maintenir et a continué à progresser avec la colonne d'assaut. Bien que fortement contusionné par un éclat d'obus, a conduit avec vigueur deux nouvelles attaques sur une tranchée fortement défendue.


===========================================================


TABLEAU D'HONNEUR, morts pour la France : guerre de 1914-1918 1921 (page 769)

POZZO DI BORGO, ... chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie. Tué le 25 septembre 1915.

Jérome Pierre POZZO DI BORGO
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Somme-Suippe (Marne) de blessures de guerre
Né le 14 décembre 1861 à Porto-Vecchio (Haute-Corse)
Chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie
Mention : Mort pour la France
Classe 1881 - Bureau de recrutement d'Ajaccio - Matricule au recrutement : 674
Acte transcrit le 6 janvier 1916 à Ajaccio (Corse)

J.O. du 14 mai 1916 page 4244

Il est accordé une pension à une veuve de militaire
ASSALI (Marthe), veuve POZZO DI BORGO. Le mari chef de bataillon, tué à l'ennemi.
Jouissance du 26 septembre 1915 ... ... 2,000 francs.


La Croix des Alpes et de Provence - Journal hebdomadaire - édition du 12 décembre 1915

Brillante citation. — Voici la citation à l’ordre du corps d’armée du chef de bataillon POZZO DI BORGO du 415e régiment d’infanterie, dont nous avions annoncé la mort glorieuse, il y a quelque temps : « A conduit son bataillon le 25 septembre 1915 à l’assaut des tranchées allemandes avec une extrême énergie. A été mortellement blessé en abordant une position fortement défendue. » Cette brillante citation lui a mérité la Croix de guerre avec étoile en vermeil. La famille dans sa douleur doit être fière d’un tel hommage rendu à la bravoure de son chef.


===========================================================


TABLEAU D'HONNEUR, morts pour la France : guerre de 1914-1918 1921 (pages 1050 et 1051)

SABBATHIER Pierre (de), Légion d'honneur à titre posthume, Croix de guerre, capitaine au 415e régiment d'infanterie.
Citation : "Blessé le 10 septembre 1914, à Maucourt, a conduit sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes avec la plus grande énergie et un entrain remarquable. A été tué, le 25 septembre 1915, devant Perthes-les-Hurlus, en poursuivant l'ennemi. Officier de valeur, très énergique et très dévoué. A été cité.
Fils de M. et de Mme née de SABBATHIER.)

Henri Pierre DE SABBATHIER
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né le 13 décembre 1879 à Tadousse-Ussau (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
35 ans, 9 mois et 12 jours
Grade : capitaine
415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 914
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Tadousse-Ussau (64 - Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)



===========================================================



GUEYDON DE DIVES (Marie-Joseph-Bernard)
Capitaine au 415e régiment d'infanterie
passe le 16 mars 1915 au 415e régiment d'infanterie.
Capitaine adjoint au chef de corps, le 1er avril 1915.
VOIR à la page 2 un article sur cet officier

415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915


Journal officiel du 5 décembre 1915 page 8843
Citations à l'ordre de l'armée :


COFFY (Etienne-Marie-Auguste), chef de bataillon au 415e régiment d'infanterie : a enlevé son bataillon à l'assaut des tranchées allemandes avec un superbe entrain. Pris de flanc par d'importantes fractions ennemies, a détaché de son bataillon les unités nécessaires, pour les maintenir et a continué à progresser avec la colonne d'assaut. Bien que fortement contusionné par un éclat d'obus, a conduit avec vigueur deux nouvelles attaques sur une tranchée fortement défendue.


COTTIN (Michel-Léon), capitaine mitrailleur au 415e régiment d'infanterie : a fait preuve d'un entrain remarquable en se portant résolument à l'assaut avec ses mitrailleuses en même temps que la première vague. Grâce à une riposte énergique de ses nièces et malgré de lourdes pertes, a chassé d'une position solide un élément ennemi qui prenait nos lignes d'enfilade.


GERMAIN (Antoine), sous-lieutenant de réserve au 415e régiment d'infanterie : comme adjudant-chef de bataillon, a assuré, sous un feu des plus violents, une liaison constante pendant l'assaut des tranchées allemandes, le 25 septembre 1915, et a contribué ainsi dans une large mesure à l'avance rapide du bataillon.


ORTOLI (Jean-Baptiste), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : a donné maintes preuves de bravoure pendant la campagne. A brillamment entraîné sa section à l'attaque des tranchées. S'est fait remarquer pendant toute l'action par son entrain et son énergie.


PILLET (Maurice), aspirant au 415e régiment d'infanterie, 10e compagnie : sous-officier très courageux et énergique. Blessé légèrement à la main, a donné le plus bel exemple à ses hommes en refusant de quitter le commandement de sa section ; n'est allé se faire panser que sur l'ordre de son commandant de compagnie, et a rejoint immédiatement son poste de combat. Est allé prendre le corps de son colonel, mortellement atteint près des lignes allemandes.


ROLLAND (André), sergent au 415e régiment d'infanterie, 2e compagnie : s'est lancé à l'assaut d'une batterie de 77 en action, s'est emparé des pièces et du personnel, faisant preuve d'un courage remarquable.


COTTON (René), sergent au 415e régiment d'infanterie, 2e compagnie : pendant l'assaut d'une tranchée ennemie a fait preuve d'une bravoure et d'une autorité exceptionnelles en réunissant à un moment critique du combat des hommes de divers corps et s'est lancé résolument, leur tête sur un terrain violemment battu par les feux de l'artillerie et de l'infanterie.


CHAMBOZ (Georges), caporal fourrier au 415e régiment d'infanterie : agent de liaison très courageux et très dévoué. Sous un feu d'artillerie violent, a ramassé sur les blessés les fanions de réglage de tir de l'artillerie et a jalonné la première ligne de signaux avec un superbe sang-froid.


MOLINARI (Louis), caporal grenadier au 415e régiment d'infanterie, 1ère compagnie : modèle de courage et d'audace. Après avoir, attaqué furieusement une tranchée, a pénétré seul dans un abri ennemi et a capturé 12 prisonniers, désarmés par son attitude résolue. A été blessé au début de la campagne.


PERRET (Joseph), caporal au 415e régiment d'infanterie, 9e compagnie : grâce à son sang-froid et à sa courageuse décision, a réussi avec six hommes déterminés, à tourner une fraction ennemie supérieure en nombre qui prenait sa compagnie de flanc, a tué à lui seul trois Allemands et a mis les autres en route.


Journal officiel du 5 décembre 1915 page 8844
Citations à l'ordre de l'armée :


PELLEGRIN (Jean), soldat au 415e régiment d'infanterie, 1ère compagnie : simple soldat, a fait preuve sur le champ de bataille des plus belles qualités morales et de commandement, en entraînant sous les balles des groupes d'hommes restés sans chef, a dégagé un de ses camarades blessé sous un feu violent de l'ennemi.


FLORET (Charles), soldat au 415e régiment d'infanterie, 7e compagnie : soldat d'une bravoure exceptionnelle. A sauté dans un abri occupé par les Allemands, en a tué deux, en a ramené deux autres prisonniers. Fortement contusionné au bras par un éclat d'obus, s'est empressé de rejoindre la première ligne après un pansement sommaire.


=======================================================


415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915


Journal officiel du 5 décembre 1915 page 8843
Citations à l'ordre de l'armée :

ORTOLI (Jean-Baptiste), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : a donné maintes preuves de bravoure pendant la campagne. A brillamment entraîné sa section à l'attaque des tranchées. S'est fait remarquer pendant toute l'action par son entrain et son énergie.


Journal officiel du 7 décembre 1915 page 8919
MINISTÊRE DE LA GUERBE
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :

ORTOLI (Jean-Baptiste), matricule 43, adjudant-chef au 415e régiment d'infanterie : plein d'entrain, s'est acquis de nouveaux titres au cours de la campagne. (Pour prendre rang du 9 octobre 1915.)

415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915


Septembre 1915 - Morts pour la France du 415e d'infanterie


Auguste Georges Paul Maurice MAGNAN
Mort pour la France le 2 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né le 27 août 1893 à Motte-Chalancon (La) (Drôme)
22 ans et 6 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 2457
Jugement rendu le 3 juillet 1918 par le tribunal d'Alès
Lieu de transcription du décès : Alès (Gard) le 20 juillet 1918


Socrate MARCHIONI
Mort pour la France le 2 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) de blessures de guerre.
Né le 2 décembre 1893 à Vezzani (Corse)
21 ans, 9 mois
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe : 1913 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 2669
Lieu de transcription du décès : Vezzani (Corse) le 4 octobre 1915


Jean Claude BLANC
Mort pour la France le 15 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus - Camp de l'Aiguille, entre Tahure et Souain, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 11 mars 1895 (Haute-Loire)
20 ans, 6 mois et 4 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Matricule au recrutement : 221
Jugement rendu le 25 août 1917 par le tribunal d Puy
Lieu de transcription du décès : Saint-Front (Haute-Loire) le 19 octobre 1917


Pierre Baptiste BARRIER
Mort pour la France le 17 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 20 décembre 1895 à Châteauneuf (Loire)
19 ans, 8 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au recrutement : 6
Lieu de transcription du décès : Châteauneuf (Loire) le 1er novembre 1915

J.O. du 5 novembre 1920 page 17556

BARRIER (Pierre-Baptiste), matricule 9752, soldat : brave soldat. Tombé au champ d'honneur, le 17 septembre 1915, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Joseph Ernest GAY
Mort pour la France le 20 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né le 21 juillet 1891 à Sylvanès (Aveyron)
24 ans, 1 mois et 30 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1911 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 805
Lieu de transcription du décès : Sylvanès (Aveyron) le 20 avril 1916


Eugène Théodore PILLAT
Mort pour la France le 26 septembre 1915 à Perthes-les-Hurlus (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 3 février 1894 à Souk-El-Alba (Tunisie)
soldat à la 2e Cie du 415e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 9063
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 2720
Lieu de transcription de décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 21 juin 1916

J.O. du 1er août 1922 (4 septembre 1922 - corrigé) page 3440
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

PILLAT (Eugène), matricule 9063, soldat : courageux soldat. Tué glorieusement à l'ennemi, le 21 septembre 1915, au combat de Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Jules Marie BONNEFOY
Mort pour la France le 22 septembre 1915 à Somme-Suippe (Marne) de blessures de guerre
Né le 18 décembre 1894 à Mure-Argens (La) (Alpes-de-Haute-Provence) (ex Basses-Alpes)
20 ans, 9 mois et 4 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914/1915 - Bureau de recrutement de Digne (Alpes-de-Haute-Provence) - Matricule au recrutement : 609
Lieu de transcription du décès : Mure-Argens (La) (Alpes-de-Haute-Provence) le 14 mai 1917


Vincent Raphael MILARDO
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Perthes-les-Hurlus (Marne) - Disparu
Né le 1er décembre 1892 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
soldat au 415e régiment d'infanterie
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Marseille - Matricule au recrutement : 4710
Jugement rendu le 10 novembre 1920 par le tribunal de Marseille
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 11 novembre 1920

J.O. du 1er septembre 1922 (4 septembre 1922 - corrigé) page 3439

MILARDO (Vincent-Raphaël), matricule 7597, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 23 septembre 1915 à Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Régis Joannès ARNAUD
Mort pour la France le 28 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) - Tué par obus
Né le 23 juillet 1895 à Lyon (4e arrondissement) (Rhône)
20 ans, 2 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Lyon Nord (Rhône) - Matricule au recrutement : 5
Lieu de transcription du décès : Lyon (Rhône) le 31 décembre 1915

J.O. du 11 octobre 1920 page 15394

ARNAUD (Régis-Joannès), matricule 7108, soldat : brave soldat. A été tué glorieusement, le 22 septembre 1915, en faisant bravement son devoir à Perthes-les-Hurlui. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Guimpier dans le 4e arrondissement de Lyon, il réside au 10, rue Sainte-Marie chez ses parents, au moment de son appel devant le conseil de révision.
Signalement : cheveux châtains, yeux noirs, front bas, nez moyen, il mesure 1 mètre 68. Son degré d'instruction est de niveau 3.
Incorporé à compter du 15 décembre 1914 au 40e régiment d'infanterie, il y arrive le lendemain 16 décembre - soldat de 2e classe n° matricule au corps : 7108.
Il passe au 415e d'infanterie le 8 mars 1915 - n° matricule au corps : 833
Tué à l'ennemi, le 26 septembre 1915, à Perthes-les-Hurlus.
Campagne contre l'Allemagne du 16 décembre 1914 au 26 septembre 1915
Intérieur simple du 15 décembre 1914 au 7 mars 1915
Armées CD du 8 mars au 26 septembre 1915

Sources : archives départementales du Rhône
Lyon Nord : n° matricules 1-500622, 1RP1221Archives du département du Rhône et de

La date de son décès demeure imprécise (trois dates)

415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915


Mort pour la France le 25 ou 26 septembre 1915 à Souain - Perthes-lès-Hurlus (Marne)

Alphonse Marcelin Edouard DAUDEL - Tué à l'ennemi
Né le 11 juillet 1894 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
21 ans, 2 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Nîmes (Gard) - Matricule au recrutement : 2037
Lieu de transcription du décès : Nîmes (Gard) le 12 mai 1916


==========================================================


Les Nimois morts au champ d'honneur. — La mairie a communiqué officiellement à la famille le décès de notre concitoyen Alphonse DAUDEL, soldat au 415e d'infanterie, tué à l'ennemmi le 25 septembre dernier à l'âge de 21 ans. Le 415e formé récemment à Marseille et auquel appartiennent Beaucoup de Nimois, a été cité à l'ordre de l'armée après le combat du 25 septembre où le soldat DAUDEL a trouvé là mort. Voici cette belle citation : « Le 25 septembre, sous les ordres de son chef, le lieutenant-colonel Strudel, a donné l'assaut drapeau déployé tambours battants, a gagné d'un seul élan près de quatre kilomètres de terrain pris des canons, fait des prisonniers et, après un combat de quatre jours et trois nuits, a maintenu définitivement les positions cononises. A perdu son chef, tombé face à l'ennemi après être sorti des tranchées à la tête de son régiment. Nous adressons à la famille DAUDEL qui a habité longtemps rue des Bons-Enfants, 34, et demeure maintenant rue Notre-Dame 52, nos bien vives condoléances.

Le Journal du Midi édition du 9 novembre 1915


==========================================================


LA DÉPÊCHE DE BREST édition du 11 octobre 1915

AVIS DE DECES ET SERVICE

Mme Isidore Radiguet a l'honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu'elle vient d'éprouver en la personne de son petit-fils, Félix BREST, sergent au 415e régiment de marche, tombé au champ d'honneur, en Champagne, le 26 septembre 1915, à l'âge de 21 ans.
Et vous prient d'assister au service qui sera célébré, le mercredi 13 octobre, à neuf heures du matin, en l'église paroissiale de Saint-Houardon, Landerneau.

De la part de sa mère, Mme Brest ; de sa grand'mère, Mme Radiguet, et des familles Radiguet et Gayet.


==========================================================


Félix Marie Joseph BREST - Tué à l'ennemi LE 26 SEPTEMBRE 1915
Mort pour la France à Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né le 1er septembre 1894 à Landerneau (Finistère)
21 ans et 25 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 455
Lieu de transcription du décès : Toulon (Var) le 14 février 1916


Journal officiel du 6 décembre 1920 page 19925

BREST (Félix-Marie-Joseph), matricule 6894, sergent : agent de liaison du bataillon, actif et consciencieux. A été tué en première ligne en se déplaçant sous un feu très violent pour porter des ordres urgents ; a fait preuve des plus belles qualités militaires au cours des trois journées de combat. A été tué en s'offrant à la mort, seul, en avant, pour renseigner ses chefs. A été cité.

415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915


LA CROIX DE L'AVEYRON édition du 11 mai 1924

SAINT-JEAN-DU-BRUEL SOUVENIRS DE TRANCHEES. — [...] un modeste ouvrier de la commune, qui a fait sa guerre dans les tranchées de première ligne, et non à Lyon, ni à Mende, nous prie d’insérer les lignes suivantes : « Le fait suivant se passe à la Croix en Champagne, le 24 septembre 1915, vers les 2 heures de l’après-midi. Le 415e R. I. qui doit prendre part à la grande offensive du lendemain est passé en revue par le Général de Castelnau. Rien n’échappe au chef, qui a la responsabilisé de la bataille, même les plus infimes détails. Le voici en présence de ma Compagnie. Après les commandements d’usage, une voix douce et grave, accompagnée d’un joli geste de la main, ordonne le repos. C’est celle du Général qui ne veut pas nous imposer le « garde à vous » règlementaire. Arrivé à mon rang, le général s’arrête. C’est que je suis un vieux, le plus vieux de la Compagnie, classe 1900 ; mes camarades sont des bleuets de la classe 15 ; demain quelques-uns verront le feu pour la première fois. Eh bien ! mon brave, comment es- tu ici ? Evacué déjà sans doute ? Oui mon général. D’où es-tu ? De l’Aveyron, mon général. Sios de l'Obeyrou ! Oui, mon général. Et d'ounté ? De St-Jean du Bruel. Et la conversation se poursuivit dans le dialecte du pays. Le général s’intéresse à ma famille et me dit en terminant : « Coumpreni Que la troubas longo la guerro : deman, dounen un boun cop et se réussisen, oneres leou ol bostres oustals. » Et il me quitte après une affectueuse poignée de mains et le cadeau de 2 paquets de tabac fin.
F. F. soldat au 415e R. I. 3me Cie.

415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915


Henri BAJOUET

Mort pour la France le 12 septembre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne)
Né le 10 octobre 1895 à Carcassonne (Aude)
20 ans
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) matricule au corps : 7101
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Carcassonne (Aude) - Matricule au Rt : 1424
Mention : : Mort pour la France
Date de transcription du décès : 25-10-1915
Lieu de transcription du décès : Carcassonne (Aude)

Boucher de profession à Carcassone, fils de Pierre BAJOUET et de Zélia LANES, domiciliés 101, rue Barbacane à Carcassonne.
Il se présente devant le conseil de révision du canton de Carcassonne-Est qui le juge apte au service armé. Celui-ci mesure 1 mètre 76 et possède un degré d'instruction évalué au niveau 3. Il a les cheveux et les yeux châtains, le front couvert, le nez rectiligne, le visage ovale.
Il est incorporé au 61e d'infanterie à compter du 18 décembre 1914. Il y arrive le même jour et soldat de 2e classe sous le matricule 7101.
Il passe au 415e régiment d'infanterie, décision du Général Cdt la 15e Région n° 5937 du 23 février 1915. N° matricule au corps : 970
Tué à l'ennemi à Perthes, le 12 septembre 1915.

Sources : archives départementales de l'Aude


Avis de décès et messe

M. et Mme Pierre BAJOUET et leur fils René BAJOUET ; Madame veuve Marie PARRASSE ; les familles Léon BAJOUET, RIGAUDIS, BOMPART, LANES, ROMIEU, RICHARD ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de
Monsieur HENRI BAJOUET
leur fils, frère, oncle et cousin mort au champ d'honneur, à l'âge de 20 ans, le 12 septembre 1915, à Perthes-les-Hurlus, et les prient d'assister à la messe qui sera dite pour le repos de son âme en l'église Saint-Gimer, le lundi 11 octobre, à neuf heures du matin.
Le présent avis tient lieu de lettre de faire part.

Le Midi socialiste : quotidien régional édition du 10 octobre 1915


========================================================


Morts pour la France. - deux de nos compatriotes audois ont généreusement versé leur sang pour la Patrie : M. Henri BAJOUET du 415e rég. d'infanterie, de notre ville, a été tué le 12 septembre 1915 à l'âge de 20 ans...

Le Courrier de l'Aude (Journal quotidien) édition du lundi 11 octobre 1915

415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915

Le sergent Lucien MARTY du 415e d'infanterie


MAZAMET

Un brave. — Le sergent Lucien MARTY du 415e d'infanterie, actuellement soigné à l'hôpital 203, à Bourg (Ain), cité deux fois à l'ordre du jour, décoré de la croix de guerre avec palme, a été promu chevalier de la Légion d'honneur. Les insignes lui ont été remis, à Bourg, le 14 juillet dernier.
Voici le texte des deux magnifiques citations dont il a été l'objet : 1ère citation, 16 octobre 1915 : "Soldat d'un courage exceptionnel, a entraîné ses camarades à l'assaut d'une tranchée fortement défendue et a donné pendant toute l'action l'exemple d'une rare bravoure." — Blessé le 22 janvier et 21 août 1915.
2e citation, 21 juin 1916 : "Sous-officier qui n'a cessé de faire preuve des plus rares quali¬ tés de sang-froid, d'énergie et d'audace. Le 13 mai 1916 occupant un emplacement de réserve, a entraîné spontanément ses hommes au-devant de l'ennemi qui attaquait nos premières lignes et a progressé jusqu'au moment où il a eu le pied emporté par un obus ; relevé une heure plus tard, a fait preuve d'une force d'âme et d'une abnégation admirables, regrettant simplement d'abandonner son poste d'honneur."
Deux fois blessé antérieurement, a déjà été décore de la médaille militaire pour faits de guerre.
Les présentes citations comportent la croix de guerre avec palme. Au sergent Marty, dont la famille habite le quartier de La Finarié, nous disons toute notre admiration.

Journal du Tarn (organe politique hebdomadaire) édition du samedi 12 août 1916


MARTY Lucien-Elie
Né le 25 décembre 1914 à Mazamet
Domestique dans cette ville, fils de feu Camille Pascal MARTY et de ARROUILH Saturine Bertrande, domiciliés à Mazamet.
Apte au service armé lors de son passage devant le conseil de révision de Mazamet au cours de l'année 1914, il reçoit le N° matricule au recrutement 1355.
Signalement : il a les cheveux châtains, les yeux bleus, le front moyen, le nez rectiligne et le visage long. Il mesure 1 mètre 59.
Il est incorporé au 40 régiment d'infanterie à compter du 6 septembre 1914. Il arrive au corps le 9 septembre suivant et soldat de 2e classe - n° matricule au corps : 6417. Il part au front le 20 novembre 1914 et il est évacué le 21 janvier 1915 quand il est blesssé à Béthincourt à la jambe droite par balle.
Il passe au 415e régiment de marche le 8 mars 1915 - N° matricule au corps : 2364. Il rejoint aux armées son régiment (415e R.I.) le 10 mai 1915.
Celui-ci se trouve alors dans la Somme. Evacué blessé le 21 août 1915, blessure par éclat d'obus à l'épaule droite à Perthe-les-Hurlus.
Ordre général n° 1836D du 21 octobre 1915 : "Soldat d'une courage exceptionnel. A entrainé ses camarades à l'assaut d'une tranchée fortement défendue et a donné pendant toute l'action une rare bravoure."
Il rejoint de nouveau son régiment. Il est nommé caporal le 7 octobre 1915 (ordre du régiment N° 80) puis sergent le 24 avril 1916 (ordre du régiment N° 195). Il est évacué blessé le 13 mai 1916.
Blessé par éclat d'obus à la jambe droite et à la jambe gauche ayant occasionné l'arrachement du pied gauche et une désarticulation du genou gauche ayant occasionné l'amputation de ce membre le 14 mai 1916 à Souville.
Citation à l'ordre du régiment N° 261 du 21 juin 1916 : "Sous-officier qui n'a cessé de faire preuve de plus rares qualités de sang-froid, d'énergie et d'audace. Le 13 mai 1916, occupant un emplacement de réserve a entrainé spontanément ses hommes au devant de l'ennemi qui attaquait nos premières lignes et a progressé jusqu'au moment où il a eu le pied emporté par un obus. Relevé une heure plus tard, a fait preuve d'une force d'âme et d'une abnégation admirables, regrettant simplement d'abandonner son poste d'honneur. Deux fois blessé antérieurement a déjà été décoré de la Médaille militaire pour faits de guerre (blessé d'un éclat d'obus au genou gauche le 12 mai 1916, au Bois de la Caillette."

Il est admis à faire valoir ses titres à une pension de retraite par décision ministérielle du 10 novembre 1917. Proposé pour une pension de 3e classe par la commission de réforme de Montpellier dans sa séance du 13 juillet 1917 pour amputation de la jambe gauche, cicatrice adhérente pied droit. Cette amputation se compliquera par la suite avec une autre amputation au niveau de la cuisse gauche.

Sources : archives départementales du Tarn - 1R2_211
matricule 1355 - Marty Lucien Elie - Classe 1914

Pierre Henri SIMIAC
Mort pour la France le 24 mai 1916 à Douaumont - ferme de Thiaumont, (Meuse)
Né le 8 janvier 1894 à Bordeaux (Gironde)
22 ans, 4 mois et 16 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 1305
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Cannes (Alpes-Maritimes)

SIMIAC Pierre-Henri
Né le 8 janvier 1894 à Bordeaux (Gironde)
Profession : cultivateur demeurant à Sirènes canton de Tonneins (Lot-et-Garonne)
Il mesure 1 mètre 67, cheveux châtain foncé, yeux marron foncé, front moyen, nez rectiligne. Son degré d'instruction est évalué au niveau 3.
Appelé à l'activité le 8 septembre 1914 - manque à l'appel et classé dans les délais arrivé au corps et soldat de 2e classe le 14 septembre 1914 au 141e régiment d'infanterie n° matricule au corps : 8004. Il passe au 415e régiment d'infanterie à une date inconnue.
Nommé caporal le ... sergent le 7 octobre 1915.
Cité le 20 octobre 1915 à l'ordre du régiment
Sources : archives départementales des Alpes-Maritimes
1 R 630 - Simiac, Pierre Henri

1er janvier 1916 (bulletin paroissial de Tonneins (canton)
SIMIAC P., sergent à la 11e Cie du 415e régiment d'infanterie, secteur 144

Tué à l'ennemi à la Ferme de Thiaumont le 24 mai 1916.
Sources : archives départementales des Alpes-Maritimes
1 R 630 - Simiac, Pierre Henri

Journal officiel du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 - corrigé) page 4244
&
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
415e régiment d'infanterie

SIMIAC (Pierre), matricule 8004, sergent : déjà cité à l’ordre du régiment pour son attitude et son courage aux attaques de Champagne. N’a cessé de donner à ses hommes le plus bel exemple de courage et d’abnégation. Tué à son poste de combat, le 24 mai 1916, devant Verdun. A été cité.

415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915


Journal officiel du 26 décembre 1915 page 9500
Citation à l'ordre de l'armée

DAROLLES (Robert) lieutenant au 415e régiment d'infanterie : a fait preuve d'énergie et de bravoure en conduisant sa section, puis sa compagnie à l'assaut des tranchées. A été blessé grièvement. A pris au cours de l'attaque 6 canons ennemis avec sa section.


Journal officiel du 26 décembre 1915 page 9503
Citation à l'ordre de l'armée

BREST (Félix), sergent au 415e régiment d'infanterie : agent de liaison du bataillon, actif et consciencieux. A été tué en première ligne en se déplaçant sous un feu très violent, pour porter des ordres urgents, a fait preuve des plus belles qualités militaires au cours des trois journées de combat.


DE GAUDEMARS (Hubert), caporal fourrier au 415e régiment d'infanterie, 8e compagnie, blessé une première fois, a refusé énergiquement de se laisser évacuer. A continué à combattre. Blessé grièvement une deuxième fois, après avoir donné le plus bel exemple de sang-froid et de courage.


BABOU (Edmond), caporal au 415e régiment d'infanterie, 2e compagnie : s'est porté à la tête de sa compagnie privée momentanément de ses chefs et s'emparant du fanion de l'unité a entraîné ses hommes & l'assaut an cri " En avant !." A été blessé à ce moment.


COCHET (Achille), soldat au 415e r6giment d'infanterie, 1ère compagnie : originaire des provinces envahies. Au cours de l'attaque d'une tranchée, est tombé blessé en s'écriant : "C'est tout de même trop tôt ; j'aurais bien voulu les accompagner chez moi."


BERUTTI {Léon), soldat au 415e régiment d'infanterie, 1ère compagnie : type parfait du soldat intrépide. A pénétré seul dans un abri occupâ par l'ennemi, y a fait quatre prisonniers. A été blessé au cours de l'attaque du 26 septembre. Avait déjà été blessé deux fois au cours de la campagne.


CUZIN (François), soldat au 415e régiment d'infanterie, 7e compagnie : territorial de la classe 1892. Ayant demandé à marcher avec un régiment actif, a donné à tous l'exemple du courage et de l'abnégation lorsque son fils a été tué sous ses yeux le 23 août. A été tué le 25 septembre en se portant à l'assaut des lignes ennemies.


PRIVAS (Garille), soldat au 415e régiment d'infanterie, 12e compagnie : étant en patrouille a sauté dans un poste d'observation ennemi relié à la tranchée par un boyau. A tué trois Allemands, a reçu trois blessures graves.


BOUVET (Jean), soldat au 415e régiment d'infanterie, 10e compagnie : très bon soldat, blessé gravement, n'a pas voulu que ses camarades le pansent, disant qu'il avait le temps et que le plus pressé était de chasser les Allemands de France. A donné ainsi un bel exemple de courage.


TRUC (Charles), soldat au 415e régiment d'infanterie (soldat mitrailleur) : blessé au visage et dans le dos, n'a pas voulu, malgré un feu très violent d'artillerie, quitter son poste auprès de sa mitrailleuse. N'a consenti à se faire panser que vingt-quatre heures après.

415e régiment d'infanterie dans la Marne à l'automne 1915


Voir les J.O.
J.O. du 11 octobre 1920 page 15394
du 5 novembre 1920 pages 17555 et 17556
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19225 et 19926
J.O. du 7 juin 1921 pages 2444 et 2445
J.O. du 10 mai 1922 pages 1832 et 1833
J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360 et suivantes
J.O. du 4 janvier 1923 pages 461 et 462


==================================================


Morts pour la France le 25 septembre 1915
à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne)


Laurent Louis ACHARD - tué d'un coup de feu
Né le 22 août 1894 à Lyon (Rhône)
21 ans, 1 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - n° matricule au corps : 8973
Classe 1914 - Bureau de Rt de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au Rt : 1570
Jugement rendu le 17 juin 1920 par le tribunal de Lyon
Lieu de transcription du décès : Lyon 6e arrondissement (Rhône) le 6 juillet 1920

Journal officiel du 4 juin 1919 page 5812
Attribution de la Médaille militaire

ACHARD (Laurent), matricule 8973, soldat (réserve) à la 4e compagnie du 415e régiment d'infanterie : tué à l'ennemi, le 27 septembre 1915, à Perthes-les-Hurlus, agent de liaison du capitaine, a toujours suivi ce dernier, concentrant sur lui le feu ennemi par les signaux qu'il faisait à l'artillerie. A été cité.


Louis Joseph AISSEY - Disparu
Né le 23 mai 1895 à Lyon (Rhône)
20 ans, 4 mois et 2 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - n° matricule au corps : 1464
Classe 1915 - Bureau de Rt de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au Rt : 1499
Jugement rendu le 13 octobre 1920 par le tribunal de Lyon
Lieu de transcription du décès : Lyon (Rhône)le 22 octobre 1920


François Marius ALLARY
Mort pour la France le 28-09-1915 (Saint-Remy-sur-Bussy, (Marne)
Né le 19-09-1883 à Bar (Alpes-Maritimes)
32 ans et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - n° matricule au corps : 8859
Classe 1903 - Bureau de Rt de Toulon (Var) - Matricule au Rt : 1825
Lieu de transcription du décès : Grasse (Alpes-Maritimes) le 23 octobre 1916

J.O. du 6 décembre 1920 page 19925

ALLARY (François), matricule 8859, soldat : brave soldat, ayant toujours accompli son devoir. Blessé mortellement, le 25 septembre 1915, à Perthes-les-IIurlus. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Félix ALLIAUD
Né le 1er décembre 1894 à Avignon (Vaucluse)
20 ans, 9 mois et 24 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - matricule au corps : 9725
Classe 1914 - Bureau de Rt d'Avignon (Vaucluse) - Matricule au Rt : 685
Jugement rendu le 13 vovembre 1917 par le tribunal d'Avignon
Lieu de transcription du décès : Avignon (Vaucluse) le 27 novembre 1917

J.O. du 11 octobre 1920 page 15394

ALLIAUD (Félix), matricule 9725, soldat : brave soldat. A été tué glorieusement, le 25 septembre 1915, en faisant bravement son devoir à Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Claude Jean Joseph ANDRÉ
Né le 23 juillet 1895 à Janneyrias (Isère)
20 ans, 2 mois et 2 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de Rt de Vienne (Isère) - Matricule au Rt : 802
Jugement rendu le 27 août 1921 par le tribunal de Vienne (Isère)
Lieu de transcription du décès : Janneyrias (Isère) le 25 septembre 1921

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360

ANDRÉ (Claude-Jean-Joseph), matricule 7244, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 25 septembre 1915, à Perthes-les-Hurlus, en se portant à l'attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Charles Camille ARDAINE
Mort pour la France le 25 septembre 1915 à Sommepy-Tahure - tué à l'ennemi - Camp de l'Aiguille, (Marne)
Né le 2 janvier 1895 à Thizy-les-Bourgs (Rhône)
20 ans, 8 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - n° matricule au corps : 8944
Classe 1915 - Bureau de Rt de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au Rt : 119
Jugement rendu le 31 janvier 1918 par le tribunal de Lyon
Lieu de transcription du décès : Lyon 1er arrondissement (Rhône) le 14 février 1918

J.O. du 6 décembre 1920 page 19925

ARDAINE (Charles-Camille), matricule 8944, soldat : brave soldat, d'un courage exemplaire. Blessé mortellement, le 9 novembre 1915 (???) en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Eugène ARMAND
Né le 19 mai 1887 à Saint-Basile (Ardèche)
28 ans, 4 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1907 - Bureau de Rt de Privas (Ardèche) - Matricule au Rt : 1218
Lieu de transcription du décès : Saint-Basile (Ardèche) le 11 juillet 1916


Maurice Joseph ARNAUD disparu à Perthes-les-Hurlus
Né le 25 septembre 1893 à Dieulefit (Drôme)
22 ans, le jour de son anniversaire
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de Rt de Montélimar (Drôme) - Matricule au Rt : 603
Jugement rendu 3 novembre 1920 par le tribunal de Montélimar
Lieu de transcription du décès : Dieulefit (Drôme) le 25 novembre 1920

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360

ARNAUD (Maurice-Joseph), matricule 4189, soldat : brave soldat. Glorieusement tombé pour la France, le 25 septembre 1915, en montant à l'assaut des positions ennemies à Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Vincent Philippe ARNAUD - Tué à l'ennemi
Né le 10 mai 1893 à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône)
22 ans, 4 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de Rt de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au Rt : 3146
Jugement rendu le 17 mai 1918 par le tribunal de Tarascon
Lieu de transcription du décès : Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) le 18 juin 1918


Ernest Albert AUJARD CATTO disparu à Souain-Perthes-les-Hurlus
Né le 28 janvier 1895 à Grenoble (Isère)
20 ans, 7 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de Rt de Grenoble (Isère) - Matricule au Rt : 937
Lieu de transcription du décès : Grenoble (Isère)
Jugement rendu le 21 octobre 1920 par le tribunal de Grenoble
Lieu de transcription du décès : Grenoble (Isère) le 7 décembre 1920

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360

AUJARD COTTO * (Ernest-Albert), matricule 7361, soldat : excellent soldat d'un courage et d'un dévouement à toute épreuve. A trouvé une mort glorieuse, le 25 septembre 1915, à Perthes-les-Hurlus, en se portant bravement à l'attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d'argent.

* AUJARD CATTO ou AUJARD COTTO




Félix Auguste BANCEL tué à l'ennemi
Né le 29 août 1889 à Nozières (Ardèche)
26 ans et 27 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1909 - Bureau de Rt de Privas (Ardèche) : Matricule au Rt : 199
Jugement rendu le 19 janvier 1921 par le tribunal de Tournon
Lieu de transcription du décès : Nozières (Ardèche) le 25 février 1921

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360

BANCEL (Félix-Auguste), matricule 05388, soldat : brave soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 25 septembre 1915, à Perthes-lesHurlus, en se portant à l'attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Antoine Marius BARNON
Né le 24 janvier 1887 à Roanne (Loire)
28 ans, 8 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1907 - Bureau de Rt de Roanne (Loire) - Matricule au Rt : 1525
Lieu de transcription du décès : Roanne (Loire) le 13 mars 1916

J.O. du 5 novembre 1920 page 17555

BARNON (Antoine-Marius), matricule 7888, soldat : bon et brave soldat. Tombé au champ d'honneur, le 25 septembre 1915, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Emile BASTIDE tué à l'ennemi
Né le 4 août 1893 à Murols (Aveyron)
22 ans, 1 mois et 21 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de Rt de Rodez (Aveyron) - Matricule au Rt : 1575
Jugement rendu le 12 avril 1921 par le tribunal d'Espalion
Lieu de transcription du décès : Murols (Aveyron) le 25 avril 1921

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360

BASTIDE (Emile), matricule 4173, soldat : excellent soldat, d'une courage et d'un dévouement à toute épreuve. A trouvé une mort glorieuse, le 25 septembre 1915, à Perthes-les-Hurlus, en se portant bravement à l'attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Ema Pierre BELINGARD tué à l'ennemi
Né le 19 septembre 1895 à Lorette (Loire)
20 ans et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de Rt de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 16
Jugement rendu le 20 janvier 1921 par le tribunal de Saint-Etienne
Lieu de transcription du décès : Farnay (Loire) le 19 février 1921

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360

BELINGARD (Ema-Pierre), matricule 1057, soldat : brave soldat. Glorieusement tombé pour la France, le 25 septembre 1915, en montant à l'assaut d'une position ennemie à Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Gilbert Gaston Marcel BERNARD tué à l'ennemi
Né le 18 janvier 1894 à Gourdon (Alpes-Maritimes)
21 ans, 8 mois et 7 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe : 1914 - Bureau de Rt de Nice (Alpes-Maritimes)Matricule au Rt : 765
Jugement rendu le 28 août 1917 par le tribunal de Grasse
Lieu de transcription du décès : Opio par Valbonne (Alpes-Maritimes) le 14 octobre 1917


Jean BERNE
Mort pour la France le 25-09-1915 (Sommepy-Tahure - au Camp de l'Aiguille, (Marne) sur le champ de bataille
Né le 27 janvier 1895 à Grand-Croix (La) (Loire)
20 ans, 7 mois et 29 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - n° matricule au corps : 1067
Classe 1915 - Bureau de Rt de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 17
Jugement rendu le 25 juillet 1917 par le tribunal de Saint-Etienne
Lieu de transcription du décès : Grand-Croix (La) (Loire) le 31 décembre 1917
Jugement rectificatif rendu le 18 mai 1922 par le tribunal de Saint-Etienne transcrit le 12 juin 1922 à Grand-Croix (La) (Loire)

J.O. du 11 octobre 1920 page 15394
415e régiment d'infanterie

BERNE (Jean), matricule 1067, soldat : brave soldat. Est tombé au champ d'honneur, le 21 octobre 1915 (???), en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Ferdinand Jules BERTONI
tué à l'ennemi - décès constaté sur le champ de bataille
Né le 16 mars 1894 à Vias (Hérault)
21 ans, 6 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de Rt de Béziers (Hérault) - Matricule au Rt : 159
Jugement rendu le 2 novembre 1917 par le tribunal de Béziers
Lieu de transcription du décès : Florensac (Hérault) le 15 novembre 1917


Paul Gabriel BERTRAND - disparu
Né le 25 setembre 1891 à Salavas (Ardèche)
24 ans - le jour de son anniversaire
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1911 - Bureau de Rt de Pont-Saint-Esprit (Gard) - Matricule au Rt : 363
Jugement rendu le 3 février 1922 par le tribunal de Largentière
Lieu de transcription du décès : Salavas (Ardèche) le 25 février 1922


Jean Gabriel BLAIN - tué à l'ennemi
Né le 24 mars 1895 à Saint-Chamond (Loire)
20 ans, 6 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de Rt de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 317
Jugement rendu le 13 février 1918 par le tribunal de Saint-Etienne
Lieu de transcription du décès : Saint-Chamond (Loire) le 19 juin 1918

J.O. du 6 décembre 1920 page 19926

BLAIN (Jean-Gabriel), matricule 9123, soldat : brave soldat. Tombé au champ d'honneur, le 25 septembre 1915, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Georges Auguste Henri BOILLOT - tué à l'ennemi
Né le 14 juillet 1891 à Lyon 1er arrondissement (Rhône)
24 ans, 2 mois et 11 jours
soldat de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1911 - Bureau de Rt de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au Rt : 777
Lieu de transcription du décès : Lyon 1er arrondissement (Rhône) le 24 décembre 1915


Célestin BONNET disparu - tué à l'ennemi d'après le jugement déclaratif de décès
Né le 17 octobre 1889 à Saignon (Vaucluse)
25 ans, 11 mois et 8 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1909 - Bureau de Rt d'Avignon (Vaucluse) - Matricule au Rt : 908
Jugement rendu le 18 janvier 1921 par le tribunal d'Apt
Lieu de transcription du décès : Roussillon (Vaucluse) le 25 janvier 1921

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360

BONNET (Célestin), matricule 05512, soldat : brave soldat. Glorieusement tombé pour la France, le 25 septembre 1915, en se portant à l'attaque d'une position ennemie, à Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Henri BOUISSET - tué à l'ennemi
Né le 15 août 1894 à Brassac (Tarn)
21 ans, 1 mois et 10 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de Rt de Carcassonne (Aude) - Matricule au Rt : 1087
Jugement rendu le 5 juillet 1917 par le tribunal de Castres
Lieu de transcription du décès : Brassac (Tarn) le 28 juillet 1917


Martial BOURGUIGNON - tué à l'ennemi
Né le 27 juillet 1895 à Cébazat (Puy-de-Dôme)
20 ans, 1 mois et 29 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) - Matricule au Rt : 523
Jugement rendu le 21 septembre 1917 par le tribunal de Clermont-Ferrand
Lieu de transcription du décès : Cébazat (Puy-de-Dôme) le 23 novembre 1917

J.O. du 4 juin 1919 page 5812
Attribution de la Médaille militaire

BOURGUIGNON (Martial), matricule 7690655, soldat (réserve) à la 5e compagnie du 415e régiment d'infanterie : a fait preuve du plus grand courage en s'élançant résolument à l'assaut d'un bois fortement défendu. A été tué. A été cité.

Paris, le 28 mai 1919.
GEORGES CLEMENCEAU.


Marius BOUSQUAINAUD - tué à l'ennemi
Né le 29 juillet 1895 à Cruas (Ardèche)
20 ans, 1 mois et 27 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) matricule au corps : 1519
Classe 1915 - Bureau de Rt de Privas (Ardèche) - Matricule au Rt - 2085
Lieu de transcription du décès : Cruas (Ardèche) le 21 décembre 1915

J.O. du 5 novembre 1920 page 17556

BOUSQUAINAUD (Marius), matricule 1519, soldat : brave soldat. Tombé au champ d'honneur, le 25 septembre 1915, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

BOUSQUAINAUD Marius Ferdinand
Né le 29 juillet 1895 à Cruas
Il est le fils de feu Marius déjà décédé en 1914 lors de son passage devant le conseil de révision de Rochemaure qui le déclare "Bon" pour le service armé.
Le jeune homme d'un mètre 75, a les cheveux et les yeux châtains, un front moyen, un nez rectiligne et un visage long. Il sait lire et écrire (niveau 2 - degré d'instruction).
Le 18 dcécembre 1914, il franchit les portes de la caserne du 111e régiment d'infanterie. Soldat de 2e classe ledit jour, on lui attribue le n° matricule au corps : 8414.
Son instruction miltaire terminée, il passe au 415e régiment d'infanterie, le 9 mars 1915. Là il est enregistré sous le n° matricule au corps : 1519.
Après les combats de la Somme, il suit son régiment en Champagne où doit avoir lieu une offensive. Malheureusement, celle-ci va s'avérer très meurtrière et lui sera fatale. Il est tué à l'ennemi le 25 septembre 1915 à Perthes-les-Hurlus (Marne).

Sources : archives départementales de l'Ardèche
Bousquainaud Marius Ferdinand Matricule n°2085 1915
Année de naissance : 1895 à Cruas (Ardèche)
Bureau de recrutement : Privas
Degré d'instruction : Sait lire et écrire
Profession : Cultivateur


Philibert BOYER - tué à l'ennemi
Né le 21 mars 1895 à Saint-Étienne (Loire)
20 ans, 6 mois et 4 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de Rt de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au Rt : 829
Jugement rendu par le 9 décembre 1920 par tribunal de Saint-Etienne
Lieu de transcription du décès : Saint-Étienne (Loire) le 18 février 1921

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360

BOYER Philibert, matricule 9158, soldat : excellent soldat, d'un courage et d'un dévouement à toute épreuve. A trouvé une mort glorieuse, le 25 septembre 1915, à Perthes-les-Hurlus, en se portant bravement à l'attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d'argent.



Pierre Marie BOYON
+ au camp de l'Aiguille à Perthes-les-Hurlus - décès constaté sur le champ de bataille
Né le 22 mars 1895 à Lorette (Loire)
20 ans, 6 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de Rt de Saint-Etienne (Loire) - Matricule au recrutement : 35
Jugement rendu le le 22 mai 1918 par le tribunal de Saint-Etienne
Lieu de transcription du décès : Rive-de-Gier (Loire) le 17 juin 1918

BOYON Pierre Marie est manouvrier à Rive de Gier lors de son passage devant le conseil de révision qui lui attribue le n° matricule 35 au recrutement.
Il a les cheveux châtains, les yeux châtain clair, front moyen, nez rectiligne mince mais tordu à droite et un visage rond. Il mesure 1 mètre 67. Son degré d'instruction est estimé au niveau 3.
Il est incorporé et arrive au 141e d'infanterie le 17 décembre 1914 où il est immatriculé sous le n° 9326. Il passe au 415e régiment d'infanterie le 9 mars 1915.
Mort pour la France le 21 octobre 1915 sur le champ de bataille - camp de l'Aiguille (Marne) - avis du ministère de la guerre du 6 novembre 1915.
Campagne contre l'Allemagne du 17 décembre 1914 au 21 octobre 1915.

Sources : archives départementales de la Loire - Subdivision militaire de Saint-Etienne - 1R1685

N.B. : La date du 21 octobre 1915 a déjà été rencontrée pour d'autres soldats du 415e RI morts le 25 septembre 1915. Elle doit correspondre à la date où le corps a été retrouvé et identifié.


Xavier Fort BRANA - tué à l'ennemi
Né le 20 avril 1869 à Bordeaux (Gironde)
46 ans, 5 mois et 5 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
N° matricule au corps : 5344
Classe 1902 (EV) engagement volontaire
Bureau de Rt de Bordeaux (Gironde) - Matricule au recrutement : deux Nos 88 + 2412
Lieu de transcription du décès : Montpellier (Hérault) le 2 mai 1916

J.O. du 20 juillet 1916 page 6457
décret du 15 juillet 1916 dans lequel il est accordé une pension à une veuve dont le mari est décédé sur le champ de bataille :
FABRE (Léa), veuve BRANA, jouissance du 26 septembre 1915 ... ... 675 francs


François Auguste BRISON tué à l'ennemi - décès constaté sur le champ de bataille
Né le 26 août 1895 à Valence (Drôme)
20 ans et 30 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) n° matricule au corps : 9103
Classe 1915 - Bureau de Rt de Romans-sur-Isère (Drôme) - Matricule au Rt : 1143
Lieu de transcription du décès : Bourg-lès-Valence (Drôme) le 4 mars 1916

Il réside à Valence au moment de son passage devant le conseil de révision du lieu. Il est le fils d'Alphonse BRISON et d'Augustine GRAVIER.
Appelé à l'activité le 15 décembre 1914 au 159e d'infanterie, il y arrive le même jour.
Il passe au 415e régiment d'infanterie le 9 mars 1915 - décision ministérielle n° 2514 1/11 du 22 février 1915.
Tué à l'ennemi à Perthes le 25 septembre 1915.

Sources :
n°1001-1425.1 R 331Archives départementales de la Drôme

J.O. du 6 décembre 1920 page 19926

BRISON (François-Auguste), matricule 9103. soldat : brave soldat. Tombé au champ d'honneur le 25 mai 1915 (sic) * en faisant courageusement son devoir, à Perthes-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze. * LIRE : 25 septembre 1915


Antoine Marius BRUN - tué à l'ennemi
Né le 23 janvier 1894 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
21 ans, 8 mois et 2 jours
Venu du 141e régiment d'infanterie
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de Rt de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au Rt : 2584
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 15 juin 1916

Antoine Marius BRUN
Serrurier de profession à Marseille, il demeure au 11, rue Belle-Vue. Il a épousé le 20 septembre 1913, Mlle Honorine Eugénie BLANC. Il passe devant le conseil de révision de Marseille au cours de l'année 1914 - N° matricule au recrutement : 2584. Il mesure 1 mètre 55. Il a les cheveux et les yeux châtains, un front moyen, le nez vexe long et le visage également long. Son degré d'instruction est évalué au niveau 3.
D'abord ajourné, il est incorporé à compter du 17 décembre 1914 au 141e d'infanterie n° matricule au corps : 9490. Il arrive au corps le même jour et soldat de 2e classe.
On ignore la date de son passage au 415e régiment d'infanterie. Il décède le 25 septembre 1915 au combat de Perthes-les-Hurlus - tué à l'ennemi.
Avis de décès du ministre de la guerre parvenu au corps le 30 octobre 1915. Il a été payé le 25 décembre 1915, à Mme veuve BRUN, un secours de 150 francs.

Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône
BRUN, Antoine, Marius : Etat signalétique et militaire.


Jacques BRUT - disparu - tué à l'ennemi
Né le 22 juin 1895 à Saint-Sauves-d'Auvergne (Puy-de-Dôme)
20 ans, 3 mois et 3 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de Rt de Riom (Puy-de-Dôme) - Matricule au Rt : 1950
Jugement rendu le 13 avril 1921 par le tribunal de Clermont-Ferrand
Lieu de transcription du décès : Mont-Dore (Puy-de-Dôme) le 30 mai 1921

J.O. du 1er septembre 1922 (27 décembre 1922 - corrigé) page 4360

BRUT Jacques, matricule 1730, caporal : caporal brave et énergique. Tombé glorieusement pour la France, le 25 septembre 1915, à Perthes-les-Hurlus, en se portant à l'attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Fortuné Emile Philémon CAMOIN - tué à l'ennemi
Né le 23 janvier 1885 à Toulon (Var)
30 ans, 8 mois et 2 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 453
Lieu de transcription du décès : Pierrefeu-du-Var (Var) le 14 décembre 1915

J.O. du 7 juin 1921 page 2445

CAMOIN (Fortuné), matricule Rt 453, soldat : brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 27 septembre 1915, à Perthes-les-Hurlus, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.