Forum PAGES 14-18

Bonsoir,

A la demande générale (au moins à celle de Bernard!), je vous propose ce petit Quizz, difficile...
Ce schéma montre un obus de 76 mm utilisé par la France en 1918.
La question est simple:
-appellation de cet obus?
-dans quel matériel a été utilisé ce projectile, rarement évoqué?
-les "super-pro" remarqueront qu'une modification a été apportée à ce projectile, quelle est la nature de cette modification?
Le projectile: Cordialement,
Guy François

Bonjour
Je pense que c'est un obus de Marine perforant japonais. d'un poids de 6.035 kg et d'une longueur de 296.1 mm
Réf album des silhouettes des projectiles pour canon et tube canon de marine
sur la fiche il est fait référence à un montage doct No 5948 du 22/10/1918 ?
Pour le reste n'y connaissant rien en canon je passe la main
cordialement
Je viens de retrouver un schéma de l'obus




Jean Paul

Bonsoir,

Jean-Paul a bien identifié un obus de 76 japonais utilisé par la Marine Nationale.
En effet, les arsenaux français étant débordés de commandes pendant la guerre et la marine étant cruellement démunie de torpilleurs modernes, il a fallu se résoudre à commander des navires à nos alliés en 1916.
Le Japon a construit en un temps record 12 torpilleurs mis en service en 1917. Ces torpilleurs sont armés de canons de 120 et 76 mm.
Le plus dur est fait, toutefois il faut répondre aux deux dernières questions, la réponse relative au canon est facile à trouver mais la dernière question devrait donner plus de fil à retordre, même aux spécialistes...
Cordialement,
Guy François.

Bonjour,

La munition a été utilisée par les torpilleurs type Kaba (ALGERIEN, ANNAMITE, ARABE, BAMBARA, HOVA, KABYLE, MAROCAIN, SAKALAVE, SENEGALAIS, SOMALI, TONKINOIS, TOUAREG) ?

A bientôt.

bonjour,
je regarde attentivement cet obus je m’aperçois que le système " percussion de l'amorce a été modifié, j’essaie de comprendre ce fonctionnement" à tout hasard ne serais pas déjà un système de mise à feu électrique puisqu'il était utilisé dans des sous marins .
cordialement
Diable Noir

bonjour,
dans mon dernier post j'ai commis deux erreurs cet obus était utilisé dans des canons de 76mm par des torpilleurs et non des sous marins. après quelques recherches, ces modèles de canons n'avaient pas de départ électriques............ retour à la case continuer les recherches.
cordialement
Diable Noir

Bonjour,

Oui, les obus japonais de 76 (comme les 120 japonais) en usage sur les torpilleurs japonais acquis par la marine française ont reçu un système d'amorçage modifié!
Reste à en trouver la cause et à expliquer le détail de cette modification, ce dernier point est particulièrement difficile à exposer.
Il faut aussi identifier le modèle des canons employés sur ces torpilleurs, là, la réponse est plus simple.
Cordialement,
Guy François.

Bonjour Guy François,
Bonjour à tous et toutes,

J'avais parlé du quizz d'été et là nous sommes devant un sujet passionnant car méconnu mais pas si simple à résoudre.
L'armement serait des pièces d'artillerie britanniques fabriquées sous licences, le calibre 80 mm modifié en un 3 pouces soit 76,2 mm...
Avançons nous peu à peu....?
Courage, cordialement BB

Bonjour à tous,

Je conjecture qu'a l'origine l'obus était équipé d'une fusée de culot dont la chaîne de sécurité était déverrouillée par la pression des gaz au départ du coup à l'instar des fusées allemandes BdZ (Bodenzünder).
Autre conjecture, la France n'ayant pas accès aux fusées initialement utilisées, les ingénieurs ont mis un bouchon adaptateur pour une fusée disponible. Celle-ci devant avoir une sécurité inertielle ou inertielle et centrifuge car il n'y avait plus accès aux gaz de départ.
Sur les QF3 et QF6 Hotchkiss anglais étaient montées des fusées purement inertielle mais le calibre était plus petit.

Je n'ai pas trouvé de fusée "sur étagère" convenant à ce montage

Bonne journée
Jean-Luc

Bonjour,

Bernard et Jean-Luc ont parfaitement cerné les réponses aux deux dernières questions en suspens.
Reste à être plus précis et concret:
-canon dérivé des modèles britanniques: lequel?
-amorçage, la réponse est difficile, un peu d'aide néanmoins: il n'y a pas que les établissements de l'état à produire des fusées...
Cordialement,
Guy François.