le chant national de la popote
Publié : mer. juin 26, 2024 7:55 pm
Bonjour à tous,
Je suis en train de déchiffrer un carnet de 1916 d'un conducteur de camion de la Vois Sacrée, de la section 435 T.M. et ça fait deux semaines qu'il est immobilisé à l'usine de Sermaize-les-bains où le châssis de son camion doit être redressé. Une fois réparé il retourne à Ancerville où sa section est cantonnée et retrouve ses amis dont il n'avait pas eu de nouvelles depuis tout ce temps. Je vous mets le compte rendu de la journée en entier:
"19 avril
Mauvais temps. J'arrive à l'usine où se terminent mes préparatifs de départ.
A 11H30 je retrouve mes amis au Restaurant des Voyageurs et je fais mes adieux à tous.
A 1H30 je pars pour Ancerville emmenant avec moi un ouvrier de l'usine et son fils, soldat au 155e d'Infanterie, tous deux sous les drapeaux. Le fils qui arrive de la cote 304 est venu surprendre son père qui le croyait disparu. L'entrevu est touchante. Je les laisse vers St Dizier.
Je croise une section d'auto-mitrailleurs.
J'arrive à Ancerville où je retrouve mes amis et nous sommes tous ravis de nous voir réunis au grand complet. En mon honneur on entonne le chant national de la popote :
« Les bœufs sont des malheureux,
Jamais amoureux,
Plaignons les bœufs ! »
On termine par un mugissement comme un bœuf. C'est à mourir de rire.
Prise de Trébizonde par les Russes."
Ca vous parle ce chant? j'ai cherché dans le moteur de recherche du site mais n'ai rien trouvé... Je vais plonger dans le web pour voir si j'ai l'air ou la suite du texte.
Je suis en train de déchiffrer un carnet de 1916 d'un conducteur de camion de la Vois Sacrée, de la section 435 T.M. et ça fait deux semaines qu'il est immobilisé à l'usine de Sermaize-les-bains où le châssis de son camion doit être redressé. Une fois réparé il retourne à Ancerville où sa section est cantonnée et retrouve ses amis dont il n'avait pas eu de nouvelles depuis tout ce temps. Je vous mets le compte rendu de la journée en entier:
"19 avril
Mauvais temps. J'arrive à l'usine où se terminent mes préparatifs de départ.
A 11H30 je retrouve mes amis au Restaurant des Voyageurs et je fais mes adieux à tous.
A 1H30 je pars pour Ancerville emmenant avec moi un ouvrier de l'usine et son fils, soldat au 155e d'Infanterie, tous deux sous les drapeaux. Le fils qui arrive de la cote 304 est venu surprendre son père qui le croyait disparu. L'entrevu est touchante. Je les laisse vers St Dizier.
Je croise une section d'auto-mitrailleurs.
J'arrive à Ancerville où je retrouve mes amis et nous sommes tous ravis de nous voir réunis au grand complet. En mon honneur on entonne le chant national de la popote :
« Les bœufs sont des malheureux,
Jamais amoureux,
Plaignons les bœufs ! »
On termine par un mugissement comme un bœuf. C'est à mourir de rire.
Prise de Trébizonde par les Russes."
Ca vous parle ce chant? j'ai cherché dans le moteur de recherche du site mais n'ai rien trouvé... Je vais plonger dans le web pour voir si j'ai l'air ou la suite du texte.