Pilotes de la Grande Guerre - Nouvelle liste n° 2

[loloastre]

Bonjour Lucien,
Ne connaissant pas les éventuelles règles d'utilisation des photos postées sur Geneanet, j'ai fait une capture focalisée sur les éléments d'uniforme.
Vous trouverez la photo complète sur le site en question, en saisissant andré dit jacques varennes dans le nom à chercher.

Pour compléter les infos sur ce pilote, voici le lien vers l'acte de sa naissance : https://archives.yvelines.fr:443/ark:36 ... 914e3ee7e4
Il semble y avoir eu un micmac lors de la rédaction de cet acte, qui ne mentionne que sa mère. Il faut aller voir à la dernière vue du registre (vue 58) pour avoir le jugement de 1941 lui attribuant officiellement le patronyme ANDRE.
Cordialement,
Laurence

[Lucien Morareau]

Oui, c'est bien lui, l'éternel complice et partenaire de Sacha Guitry...

[loloastre]

Bonjour,
Pour

BERNIER Georges, Cal, breveté n° 11621 le 18/02/1918 à Châteauroux, : Cal

J'ai repassé au peigne fin ceux figurant dans Grand Mémorial (déjà fait au moment de la première liste n°2).
J'en ai trouvé un qui coche certaines cases, mais qui a des blancs pour d'autres :
BERNIER Georges Julien, classe 1914, matricule 329 au recrutement de Coulommiers (77) : vue 640 du 1er volume (je n'arrive pas à mettre un lien qui aboutisse.
- Caporal-fourrier le 15 octobre 1914, mais il a pu revenir caporal ensuite.
- Sa fiche ne permet pas de dire s'il était aux armées ou à l'intérieur à la date du brevet.
- Ses professions, ainsi que ses permis de conduire (même si probablement passés après la guerre), peuvent aller avec un pilote.

Il s'était marié le 12 avril 1917, à Gagny (93), avec Germaine Jacob : https://archives.seinesaintdenis.fr/ark ... aogrp/0/38
Il était alors toujours employé de commerce (comme en 1914), et "domicilié et résidant à Crouy-sur-Ourq" (comme en 1914).
Ce qui est bizarre, c'est l'absence de mention d'une présence sous les drapeaux, alors que sa fiche au registre matricule dit qu'il est en campagne.
Même bizarrerie cependant pour le deux premiers témoins :
- Le premier correspondant à Albert Albert Alphonse Léguillier (classe 1891, matricule 515 au recrutement de Soissons), époux de la sœur du marié, appelé à la 20e SSEM le 3 juillet 1916, et qui ne sera détaché agriculteur que le 29 mai 1917.
- Gabriel Grivellé (classe 1902, matricule 883 au recrutement de Versailles), qui est alors aux armées, au 20e escadron affecté à une section sanitaire russe.
Par contre, le 4e témoin, Henri Gabriel Bernier (classe 1897, matricule 342 au recrutement de Soissons), frère du marié, est alors détaché "à la maison Bernier à Villenoy" (77), ce qui pourrait correspondre à sa qualité de "directeur de fonderie" dans l'acte de mariage.

Pour revenir à Georges Julien, la seule mention que j'ai trouvée pour lui après le 18/02/1918 est sa présence sur la liste électorale de mars 1920 à Livry-Gargan (93, 26 rue de Vaujours) ; il était alors comptable (comme lors du recensement de 1911).
Ensuite, on le retrouve comme directeur d'usine au même endroit :
- lors du recensement de 1921, avec Grivellé pour patron, peut-être son témoin de mariage ?
- lors de la naissance de sa fille, le 5 décembre 1922.

À la réflexion, je ne sais pas si mon laïus va faire avancer le schmilblik…
Cordialement.
Laurence

édité 22/02/2024 pour tenter un nouveau lien vers le registre matricule, mais sans succès

[Lucien Morareau]

Bonjour Laurence,

Votre lien vers la FM est kaput mais j'ai été musarder aux AD 77 et y ai trouvé votre bonhomme...
Il me parait très acceptable d'autant que fourrier n'est pas un grade mais une fonction temporaire, grosso modo un comptable.
Je le prends donc.
Merci vivement.

LM

[loloastre]

Bonjour Lucien,
Et bien, j'ai bien fait de le proposer !
(J'ai essayé de remettre un lien vers sa fiche au registre matricule, mais sans succès…)

Si j'ai bien compris, les comptables font partie des professions souvent retrouvées chez les pilotes ?
Si oui, alors cela vaut la peine que je retrouve dans mes tablettes des comptables que je n'ai pas osé vous proposez.

Cordialement.
Laurence

[Lucien Morareau]

Non, pas tout a fait... A mon époque militaire (1958-1960), il y avait un fourrier par compagnie. En général un Sgt ou un Sgt/Ch d'active. En fait il était chargé de tout comptabiliser, lits, gamelles, brodequins, etc. sauf l'armement qui avait un traitement à part. Certains avaient reçus une formation spécifique (ce qui est le cas actuellement) d'autres pas du tout.
Mais et comme je l'ai écrit précédemment, il s'agissait d'une fonction et les titulaires la perdait à partir du moment où ils entraient en écoles de pilotage et redevenaient simples sergents ou caporaux.