37e R.I.C. DANS LA SOMME en 1916

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37e régiment d'infanterie coloniale

17e Compagnie

Entre le 25 février et le 30 mai 1916 la compagnie alterne les montées en ligne (secteur du Petit Bois) et les mises au repos (la compagnie descend) au "Drapeau secteur de la Chapelle". Ces allées et venues se font entre la 17e Cie et la 20e Cie du régiment environ tous les cinq ou six jours.

Journal de marche et opérations de la 17e Cie du 37e régiment d'infanterie coloniale
26 N 866/13 - 17e compagnie :J.M.O. du 2 août 1914 au 21 septembre 1918 pages 28 et 29/42

La chapelle en question pourrait être celle de M. Leroy située près de la sortie du village en direction de Méharicourt. Cet ouvrage religieux, bien que partiellement détruit au cours du conflit, fut réhabilité ensuite et existe toujours..
37e R.I.C. Maucourt chapelle Leroy.jpg
37e R.I.C. Maucourt chapelle Leroy.jpg (100.72 Kio) Consulté 984 fois

19e Compagnie

Cette compagnie (aux côtés d'autres) va subir l'attaque par les gaz asphyxiants du 21 février 1916.

Dès le 18 février la 19e Cie occupe en première ligne dans le sous-secteur de Maucourt les tranchées du cimetière de Maucourt. Elle a à sa droite la 20e Cie (Mairie) et à sa gauche la 22e Cie (Petit-Bois), en soutien 17e Cie.
"Le 21 (février) à 4 h. 30, émission des gaz suffoquants (sic) sur le front de la Cie. De 5 heures 30 à 6 heures, bombardement par pièces de tous calibres sur tout le front. A 6 heures, 2e émission de gaz. A la même heure, la 2e section est envoyée en ligne entre la 1ère et la 3e et est remplacée en soutien par la Section FRUGIT de la 17e Cie. Vers 6 heures 30, une reconnaissance ennemie s'avance devant le front de la 3e section et est repoussée par le feu. A 10 heures, la 4e section, très affaiblie par ses pertes est relevée par la section FRUGIT. Cette section est remplacée en soutien par une section de la 24e Cie.
Vers 14 heures, la première section très réduite, est renforcée par une section de la 21e Cie.
Vers 23 heures, la compagnie est relevée par la 19e Cie du 35e Colonial. Relève terminée sans incident vers 1 heure.
22 février, la compagnie va cantonner à Rosières où elle arrive à 2 heures
."

Le sous-lieutenant FAVEREAU, blessé le 21 février, fait partie de la 19e Cie ;
L'adjudant Emile BARDET, le caporal fourrier Georges VIROLLAUD, le soldat de 2e classe Ernest PARPAIX sont tués par balle ou éclat d'obus
Les autres tués par asphyxie de la compagnie sont :
LEVILLAIN Arthur sergent
URVOY Adolphe sergent
CARMEL Meuriste soldat
DAVERAT Jules soldat
BAUDOT Ernest soldat
SOUTEMARE Michaël soldat
BENILLAN Jean soldat
ROY Georges soldat
GIRE Maurice soldat.

Sont blessés par balle ou éclat d'obus :
L'HARIDON François soldat
CASSANT Marie soldat
CASTEL Léopold soldat
CROUÉ Valentin soldat
TELON Théophile soldat

Sont évacués pour intoxication :
TAILHADES Jean adjudant
GUIGAND Charles sergent
LOUEY Joseph sergent
JEANJEAN Joseph sergent
TIFFREAU Emile sergent
GRÉGOIRE Pierre sergent
CAZENAVE Paul caporal
DAURY Louis caporal
LEROY Pierre soldat
BRUN Lucien soldat
DUBREUILH Joseph soldat
LAURENT Maurice soldat
CAMUSAT Émile soldat
LAVERDANT Armand soldat
MOULLINEAU Célestin soldat
MAGRIN Antoine soldat
PIQUEMAL François soldat
LOUVREAU Joseph soldat
LARRÈRE Mathieu soldat
LUTARD Pierre soldat
LARRETCHE Jean-Baptiste soldat
ETCHARREN J. Lt soldat
BÉRARD Pierre soldat
VINGOT Sainte-Croix soldat
LEPLÂTRE Eugène soldat
DUPOUY Gabriel soldat
CUBAYNE François soldat
SARAILLA Georges soldat
RATIER Louis soldat.

=====================================

14 mars 1916
M le capitaine HINZELIN Cdt la 19e Cie du 37e régiment d'inf. coloniale passe au 44e Colonial
M. DUCOURRECH DE RAQUINE sous-lieutenant prend temporairement le commandement de la 19 Cie

26 mars 1916
Le capitaine MARCAIRE venu du 44e régiment d'infanterie coloniale prend le commandement de la Cie que lui passe le S/Lt DUCOURRECH DE RAQUINE.

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J.M.O. 37e régiment d'infanterie coloniale - 26 N 866/14
19e compagnie : J.M.O. du 5 août 1914 du 3 novembre 1917
Cordialement
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37e régiment d'infanterie coloniale


JUILLET 1916 - OFFENSIVE DE LA SOMME

Après un mois de juin au repos dans la région d'Essertaux (Somme), le 37e R.I.C. rejoint le théâtre de la nouvelle grande offensive qui vient d'être déclenchée au nord de la Somme par les troupes britanniques suivie d'une participation plus modeste des troupes françaises plus à l'Est dans la direction de Péronne.

"Dans la nuit du 5 au 6 juillet (1916), le 37e R.I.C. relève au Nord de Flaucourt des éléments de la 2e D.I.C.
Le régiment se place sur un terrain d'attaque et reconnait ses objectifs. Violente préparation de notre artillerie ; l'artillerie ennemie répond très énergiquement
."

J.M.O. du 37e régiment d'infanterie coloniale : 26 N 866/12 - (J.M.O. du 25 octobre 1915 au 14 mai 1917)


JUILLET 1916 - OFFENSIVE DE LA SOMME
PRISE DE LA MAISONNETTE
.

Du 1er au 5 juillet, le 1er C. A. C. a rompu les lignes allemandes et enlevé un certain nombre de villages au sud-ouest de Péronne. La 16e division, jusqu'alors en réserve, est chargée de relever les autres unités du corps et de continuer l'offensive. Dans la nuit du 5 au 6, le régiment relève les éléments de la 2" division coloniale. Les 6, 7 et 8 juillet sont employés à prendre position sur le terrain d'attaque et à reconnaître les objectifs pendant que l'artillerie se livre à une préparation énergique.

.../

Mission du régiment. — Aux termes des ordres de la 16e D. I. C., elle consistait à s'emparer du centre de résistance de la Maisonnette, S. de Biaches, et du plateau au Sud et à s'y établir solidement contre une contre-attaque possible, l'attaque étant fixée au 9 juillet, à 14 heures précises ; après une dernière préparation intense de quarante-cinq minutes.

.../


Exécution de l'attaque. — Groupement du Nord. — A 14 heures, les compagnies de première ligne partent à l'assaut, sur deux vagues, précédées de cisailleurs et de grenadiers. Elles enlèvent d'un seul élan et sans grosses pertes la première tranchée ennemie entre 211 et 217.
Sur presque tous les points, l'ennemi, sans doute démoralisé par le bombardement, se rend sans résistance. L'état de destruction des réseaux permet à notre première ligne d'aborder la tranchée sans rompre son élan. D'autre part, l'ennemi déclenche un tir de barrage dans le ravin à l'ouest de notre ligne de départ, mais ce tir ne gêne que faiblement notre progression.
Néanmoins, sur notre gauche et en dehors du secteur du régiment, vers 211, un groupe ennemi qui n'avait pas sans doute été abordé par le régiment voisin de la 72e D. I. arrête notre progression par des feux de flanc. Le lieutenant Laurent, commandant la 19e compagnie, se rendant compte qu'il ne pourra dépasser la première ligne ennemie en laissant cette menace sur son flanc, prend une de ses sections et court enlever ce noyau de résistance dont les défenseurs sont faits prisonniers. Le brave lieutenant Laurent est malheureusement tué au cours de l'affaire. laissant quelques nettoyeurs de tranchées dans la première
ligne de 211 à 217, la première vague encore intacte, pousse jusqu'à la deuxième ligne entre 415 et 419, s'en empare et y fait encore de nombreux prisonniers.
Entre temps, le détachement garde-flancs pousse sur le Bois Triangulaire (sud-ouest de Biaches), le purge des patrouilles ennemies et s'y établit en liaison avec le 164e régiment. Il se porte ensuite jusqu'au cimetière d'où il chasse un petit poste ennemi. Cette petite opération, vivement menée, ne rencontre d'autre difficulté qu'un bombardement violent.
Dans la progression du groupement du nord de la Maisonnette, les difficultés sérieuses ne commencent qu'à partir de la deuxième ligne, 415, 417, 419.
- Les tranchées 518, 523 et 616-620 sont encore garnies de défenseurs dont le tir gêne notre progression qui est ralentie sérieusement, surtout à gauche, où notre ligne est prise sous le feu de mitrailleuses placées à la lisière ouest du verger de la Maisonnette, et à droite où elle est prise à revers par des mitrailleuses qui semblent placées au sud de 623 et vers la côte 88. -
Au centre de notre ligne, la 17e compagnie, qui vient de perdre le lieutenant CARLOTTI, tué, enlevée par le capitaine GURY, court d'un seul élan sur la Maisonnette et s'empare de la tranchée 620-621. Ce mouvement dégage la gauche (19e compagnie) qui continuait son mouvement sous la protection de ses fusils mitrailleurs qui contrebattaient la lisière du verger. La 19e compagnie, liant son mouvement à celui de la 17e, donne l'assaut au verger et s'empare à la baïonnette d'une section de mitrailleuses et d'une quarantaine d'ennemis qui opposent une résistance désespérée.
Au même moment, la 20e compagnie, commandée par le sous-lieutenant ROUX (le capitaine QUOD venant d'être tué), s'emparait de 523, fortement occupé et dont la garnison fut faite prisonnière. Malgré son élan, cette compagnie, qui progressait sur 623-622, dut arrêter son mouvement sous le feu meurtrier des mitrailleuses signalées ci-dessus vers 88. Cette compagnie dut alors limiter son action à s'établir solidement
à 523.
La 17e compagnie, arrivée à 620-621 après une remise en ordre préalable, se porta en avant, de concert avec la 19e compagnie, pour occuper la Maisonnette et la lisière sud du Bois Blaise.
Ces deux compagnies furent d'ailleurs presque aussitôt appuyées par un peloton de la 18e compagnie, envoyé en soutien par le chef de bataillon.
A 15 h. 15, nous occupions la Maisonnette et nous y prenions dans son P. C. 1 chef de bataillon du 82e régiment (allemand), plus 6 officiers et environ 150 hommes, et nous tenions la lisière est du verger de la Maisonnette, ainsi que la corne sud-est du Bois Blaise, une fraction tenait la route de la Maisonnette à Biaches, vers l'entrée nord-ouest de la Maisonnette.
A la vue des feux de bengale allumés dans la Maisonnette, le lieutenant VACHER, commandant la reconnaissance éventuelle sur le canal, se dirigea directement par 415 sur la corne nord-ouest du Bois Blaise, malgré un violent tir de barrage ennemi. Près d'atteindre la lisière du bois, il fut arrêté par des feux de mitrailleuses. Il se replia alors sur la lisière sud-est de Biaches où il s'installa vers 16 heures en liaison avec le 164e régiment, attendant l'occasion de poursuivre l'accomplissement de sa mission.
Vers 16 heures, au moment où le capitaine GURY (commandant la 17e compagnie), d'accord avec le capitaine MEYER (commandant la 18e compagnie), établissait sa ligne à la lisière est du verger de la Maisonnette, une-violente contre-attaque allemande se produisit par l'Est et par le Bois Blaise.
L'ennemi usa à cette occasion du procédé déloyal qu'il employa à plusieurs reprises au cours des affaires de la Maisonnette. Une troupe évaluée à une compagnie s'approcha de la lisière est du verger en faisant signe qu'elle voulait se rendre, puis elle ouvrit le feu à bout portant. C'est ainsi que furent tués le capitaine GURY, le sous-lieutenant DALLIDET et une cinquantaine d'hommes. Cette trahison, combinée avec un mouvement débordant par le Bois Blaise, obligea notre ligne à, se replier momentanément sur la tranchée 616-620, malgré une contre-attaque dans le verger conduite par le capitaine Meyer et qui fut arrêtée par un tir de mitrailleuses.
Le 5e bataillon du 37e était déjà fortement éprouvé, surtout dans les cadres, et il était urgent d'y remettre de l'ordre.
Deux compagnies du 44e R. I. mises à la disposition du chef de corps sont envoyées par lui, à 18 heures, en renfort du groupement nord. Après leur entrée en ligne, la position conquise est solidement tenue. Des mesures appropriées sont prises pour tenir sous le feu de nos mitrailleuses les flancs, de notre ligne, c'est-à-dire le débouché de la lisière sud-ouest du Bois Blaise et les pentes du plateau vers 622.


à suivre ...

Extrait de l'historique du 37e régiment d'infanterie coloniale dans la Grande Guerre (1914-1918)


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CARLOTTI Alexandre Benjamin Gabriel
Mort pour la France entre le 6 et le 10 juillet 1916 à Biaches - La Maisonnette (Somme) - Tué à l'ennemi
né le 20 décembre 1887 à La Roche-sur-Yon (Vendée)
Lieutenant au 37e régiment d'infanterie coloniale
Classe 1907 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au recrutement : 1729
Lieu de transcription de décès : La Roche-sur-Yon (Vendée) le 24 février 1917

J.O. du 20 juin 1920 page 8754
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, portant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
[...]

CARLOTTI (Alexandre-Benjamin-Gabriel), matricule IC 11217, lieutenant : "le 9 juillet 1916, a brillamment entraîné sa section à l'assaut des tranchées allemandes. Est tombé mortellement frappé en criant : "En avant ! vive la France". A été cité."


Louis Auguste DALLIDET
Mort pour la France le 9 juillet 1916 à Biaches (Somme)
Né le 5 janvier 1883 à Niort (Deux-Sèvres)
sous-lieutenant au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1903 - Matricule au recrutement : 3785
Lieu de transcription du décès : Niort (Deux-Sèvres)

J.O. du 15 mai 1916 page 4272
INFANTERIE COLONIALE, NOMINATIONS
Armée active.
Par décision ministérielle en date du 11 mai 1916, les nominations à titre temporaire ci-après, faites par application du décret du 2 janvier 1915, ont été ratifiées: (A dater du 4 mai 1916.)
M. Tournat (Georges-Clément), adjudant-chef au 37e rég. d'infanterie coloniale. — Maintenu.
M. Roux (Fernand-Marie), adjudant-chef au 37e rég. d'infanterie coloniale. — Maintenu.
M. Dallidet (Louis-Auguste), adjudant au 37e rég. d'infanterie coloniale. — Maintenu.
Par décision ministérielle en date du 11 mai 1916, les nominations à titre temporaire ci-après, faites par application du décret du 2 janvier 1915, ont été ratifiées : (A dater du 4 mai 1916.)
M. Brunetti (Jules), adjudant-chef au 37e rég. d'infanterie coloniale. - Maintenu.

J.O. du 5 juillet 1918 page 5847
Par décret du 27 juin 1918, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension à la veuve dénommée ci-après, dont le mari a été tué sur le champ de bataille :
Veuve de sous-lieutenant.
BONNAUD (Germaine-Alice), veuve DALLIDET. — Jouissance du 10 juillet 1916. 1,400 fr.

J.O. du 1er septembre 1922 page 4307
Le ministre de la guerre et des pensions. Vu le décret du 1 er octobre 1918 ; Vu la loi du 15 juin 1920, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d’honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent:
[...]
7e régiment d'infanterie coloniale
DALLIDET (Louis-Auguste), matricule 7 IC 3785, Sous-lieutenant : officier énergique, ayant toujours vaillamment accompli son devoir, en France comme aux colonies. Tué glorieusement au champ d’honneur, le 9 juillet 1916, à Biaches-la-Maisonnette. Croix de guerre avec étoile d’argent.


Louis Marie Joseph GURY
Mort pour la France le 9 juillet 1916 à Biaches (Somme)
Né le 7 août 1871 à Bourmont (Haute-Marne)
capitaine au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1891 - Bureau de recrutement de Neufchâteau (Vosges) - Matricule au recrutement : 483
Lieu de transcription de décès : Bourmont (Haute-Marne) le 12 novembre 1916

J.O. du 30 novembre 1916 page 10382
CITATION à l'ordre de l'armée

GURY, capitaine au 37e régiment colonial : s'est distingué, le 9 juillet 1916, par sa froide bravoure et son esprit de décision. A entraîné sa compagnie à 1,500 mètres à l'intérieur des lignes ennemies, enlevant quatre tranchées successives et faisant de nombreux prisonniers. Est tombé glorieusement sur la position conquise.

37e RIC GURY.jpg
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QUOD Isidore Flavien Philippe Alexandre
Mort pour la France le 9 juillet 1916 à Biaches (Somme)
Né le 22 décembre 1876 à Tavernes (Var)
capitaine au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1896 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 1496
Lieu de transcription du décès : Tavernes (Var)

J.O. du 20 octobre 1917 page 8299
Par décret du 15 octobre 1917, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension à la veuve dénommée ci-après, dont le mari a été tué sur le champ de bataille : Veuve de capitaine.

COLLOT (Adèle-Louise), veuve QUOD. — Jouissance du 10 juillet 1916. 1,750 fr.

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JUILLET 1916 FLAUCOURT - BIACHES La Maisonnette


Sur La Maisonnette voir le sujet :
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37e R.I.C. carte géographique Flaucourt Biaches La Maisonnette.jpg
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J.O. du 30 novembre 1916 page 10382
CITATIONS à l'ordre de l'armée

IMBARD (Edouard-Emile), capitaine au 37e régiment colonial : jeune officier d'une bravoure et d'un entrain rares. Le 9 juillet 1916, a brillamment entraîné sa compagnie à l'assaut sur un terrain découvert battu par des feux intenses de mitrailleuses et d'artillerie, et a su inspirer à ses tirailleurs son énergie et un esprit de sacrifice absolu. Blessé au cours de l'action.

COHADE (Paul-Géraud), lieutenant au 37e régiment colonial: officier de la plus haute valeur, d'une bravoure exceptionnelle. Le 9 juillet 1916. a brillamment entraîné sa compagnie à l'assaut sur un terrain découvert battu par des feux intenses de mitrailleuses et d'artillerie, et a su inspirer à ses tirailleurs une énergie indomptable et un esprit de sacrifice absolu. Blessé au cours de l'action.

CHAZET (Charles-Jules), sous-lieutenant au 37e régiment colonial : brave officier d'une énergie et d'un dévouement incomparables. Très grièvement blessé la 27 août 1914, est reparti volontairement pour le front, bien que non guéri, le 27 août 1915. A dû être évacué, sa blessure s'étant compliquée. Est de nouveau revenu volontairement sur le front, en mai 1916. bien que sa santé fut définitivement compromise. Tombé glorieusement au cours de l'attaque du 9 juillet 1916.
et
J.O. du 20 juin 1920 page 8754
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, portant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
[...]
CHAZET (Charles-Jules), sous-lieutenant au 37e régiment colonial
Même citation


Officiers tués le 9 juillet 1916 : 10

GURY, capitaine à la 17e Cie
CARLOTTI, lieutenant à la 17e Cie
DALLIDET, sous-lieutenant à la 18e Cie
LAURENT, lieutenant à la 18e Cie
LE GOC, sous-lieutenant à la 18e Cie
QUOD, capitaine à la 20e Cie
BERTHOME, lieutenant à la 21e Cie
CHAZET, sous-lieutenant à la 2e Cie de Mitrailleuses
BAUDRILLARD, sous-lieutenant au 61e bataillon de tirailleurs sénégalais
BOXBERGER, lieutenant au 61e bataillon de tirailleurs sénégalais

Officiers blessés le même jour :

De RAQUIN, S/Lt
DUPOUY, S/Lt
SAUNIER, S/Lt
MEABURN, S/Lt
MOUTET, Capitaine
TOURNAT, S/Lt
PICHOUD, S/Lt
GARDRAT, S/Lt
IMBARD, Capitaine
COHADE, S/Lt
CAZEILLE, S/Lt
CHEVALLIER, S/Lt
MEYER, S/Lt

Disparu : 1 BERNARD, S/Lt à la 17e Cie


TROUPE :
Européens
Tués : 81
Blessés : 396
Disparus : 68
Sénégalais :
Tués : 140
Blessés : 219
Disparus : 209

Extrait du J.M.O. du 37e régiment d'infanterie coloniale : J.M.O. - 26 N 866/12
J.M.O. du 25 octobre 1915 au 14 mai 1917
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JUILLET 1916 - OFFENSIVE DE LA SOMME
(suite de l'attaque du 9 juillet 1916)


Groupement du Sud. — La première vague, à l'effectif d'une compagnie sénégalaise, précédée de patrouilles, quitte à 14 heures précises la parallèle de départ à l'est de la route Biaches-Barleux.
Elle arrive sans pertes au fond de Thalweg. Mais à partir de ce moment, elle est prise d'enfilade par des mitrailleuses dissimulées dans le fond du ravin près du point 427 de la tranchée des Bigors, puis par des mitrailleuses placées vers la côte 88. L'emplacement des mitrailleuses de 427 avait été cependant reconnu avec précision, grâce à une reconnaissance envoyée au lever du jour, et un tir systématique d'artillerie lourde avait été dirigé sur ce point pendant la matinée.
Quoi qu'il en soit, la première vague éprouve des pertes considérables en gravissant les glacis qui mènent à la tranchée des Marsouins.
Réduite à 40 hommes environ, elle s'abrite contre un talus escarpé, oblique au front d'attaque et à 60 mètres environ de la tranchée ennemie. Cette poignée d'hommes, tout en cherchant à se creuser un abri, s'installe de façon à tenir sous son feu les défenseurs de la tranchée des Marsouins.
La deuxième vague, lancée par le chef de bataillon, vient, après avoir éprouvé des pertes aussi cruelles, renforcer la première. Cette faible ligne reste avec opiniâtreté an contact de l'ennemi, sous la protection des mitrailleuses et des fusils mitrailleurs installés dans notre tranchée de départ qui maintiennent l'ennemi dans-sa tranchée.
Une préparation d'artillerie très intense est aussitôt reprise sur cette tranchée pendant que le chef de corps
donne l'ordre au chef de bataillon commandant le groupement du Nord de porter une fraction, par 419, dans la tranchée des Marsouins en vue de dégager le groupement du Sud en progressant si besoin à la grenade.
En effet, de l'ensemble des renseignements contradictoires recueillis jusqu'à 17 heures, il résulte la certitude qu'un noyau de résistance ennemie existe encore vers 419, que les nettoyeurs de tranchées n'ont pu réduire et que la liaison n'est pas réalisée entre les 2 bataillons de première ligne.
Le chef de corps dirige un peloton de la réserve sur ce point avec mission d'établir cette liaison.
Entre 18 et 19 heures, une lutte à la grenade très vive se poursuit à 419. Elle se termine par la prise de 2 mitrailleuses et de 27 prisonniers, la délivrance de 2 de nos nettoyeurs de tranchées que l'ennemi avait fait prisonniers.
Entre temps, à 19 heures, un nouvel effort a été fait par le groupement du Sud pour pénétrer dans la tranchée des Marsouins dont les Sénégalais survivants s'approchent en rampant. Un peloton européen a été engagé comme renfort, mais sans pouvoir arriver à l'objectif.
Enfin, vers 20 heures, au moment où le combat à la grenade fait rage, le lieutenant Meyer, observant un mouvement de recul chez l'ennemi, saute dans la tranchée, entrainant les Sénégalais et les Européens survivants. Le nettoyage de la tranchée des Marsouins se poursuit.
La 21e compagnie du 37e, chargée d'appuyer les Sénégalais et d'organiser la tranchée conquise, y perd tous ses cadres; le lieutenant BERTHOMÉ (commandant la compagnie) est tué dans un corps à corps.
Au total : 3 officiers, une centaine d'Allemands et 5 mitrailleuses restent entre nos mains en ce point.
A la suite de la conquête de la tranchée des Marsouins, qui venait récompenser notre opiniâtreté, tous les objectifs assignés au 37e R. I. C. avaient été atteints.

Extrait de l'historique du 37e régiment d'infanterie coloniale dans la Grande Guerre (1914-1918)


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Emmanuel BERTHOMÉ
Mort pour la France le 9 juillet 1916 à Biaches (Somme)
Né le 23 décembre 1872 à Bordeaux (Gironde)
lieutenant au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1892 - Bureau de recrutement de Libourne (Gironde) - Matricule au recrutement : 1520
Lieu de transcription du décès : Ambarès-et-Lagrave (Gironde) le 13 octobre 1916
Géographie historique : Depuis 1965, Caudéran est un quartier de Bordeaux.

Emmanuel BERTHOMÉ, lieutenant au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC), est inhumé dans la nécropole nationale de "Villers-Carbonnel" (Somme), tombe individuelle n° 666.

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J.O. du 1er juin 1916 page 4872
Par décision ministérielle en date du 29 mai 1916, les mutations ci-après faites dans l'arme de l'infanterie coloniale ont été approuvées :
[...]
M. Berthomé, lieutenant à titre temporaire, du dépôt du 7e régiment, au 37e régiment (d'infanterie coloniale)

J.O. du 1er août 1917 page 5989
décret du 20 juillet 1917, sur le rapport du ministre de la guerre. il est accordé une pension à la veuve dénommée ci-après, dont le mari a été tué sur le champ de bataille: Veuve de lieutenant.
NEYRAUD (Anne), veuve BERTHOMÉ. Jouissance du 10 juillet 1916. 1.500 fr.

Emmanuel BERTHOMÉ, né le 23 décembre 1872 à Cézac (Gironde), Marié le 25 avril 1910 à Sainte-Eulalie (Gironde), Aquitaine, avec Anne NEYRAUD née en 1886


Sources : archives départementales de Gironde :
Cote : 1 R 1318 1520
Nom : Berthomé
Prénom : Emmanuel
Date de naissance : 1872-12-23
lieu de naissance : Bordeaux (Gironde)
bureau de recrutement : Libourne

BERTHOMÉ Emmanuel
Né le 23 décembre 1872 à Bordeaux (Gironde). Il réside à Cézac au moment de son passage devant le conseil de révision où il exerce la profession de scieur de long. Il mesure 1 mètre 68, a les cheveux blonds, les yeux gris et le visage ovale. Son degré d'instruction générale (exercé) est évalué au niveau 3.
N° matricule au recrutement 1520 Classe 1906
Il effectue des campagnes au Sénégal, en Martinique et à Madagascar entre 1895 et 1908.
Il a reçu la Médaille coloniale avec agrafe "Madagascar".
En décembre 1912, il demeure à Ambarès (Bordeaux)
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé au 7e régiment d'infanterie coloniale le 4 août suivant et nommé sergent le même jour - n° matricule au corps (7e R.I.C.) 06511 et 06507 (peut-être au 37e R.I.C. pour ce dernier)
Aucun autre renseignement sur sa participation à la Grande Guerre sur son feuillet matricule.

Archives départementales de la Gironde
Ambarès-et-Lagrave-Registres d'état civil-Décès -1916 1916 - Cote : 4 E 23652/6

Transcription de décès
37e régiment d'infanterie coloniale
L'an mil neuf cent seize le 12 juillet à quatorze heures trente étant à Cappy (Somme), Acte de décès de BERTHOMÉ Emmanuel, lieutenant au trente-septième colonial, vingt-unième compagnie, né le vingt-trois décembre mil huit cent soixante-douze à Bordeaux,
"Mort pour la France" à Biaches-La-Maisonnette, le neuf juillet mil neuf cent seize, tué à l'ennemi,
Conformément à l'article 77 du code civil, nous nous sommes transporté auprès de la personne décédée et assuré de la réalité du décès. Dressé par nous Lambert Jean, lieutenant au trente septième colonial, officier de l'état civil, sur la déclaration de Souchères, sergent au trente-septième colonial et de Baudon, sergent fourrier au trente-septième colonial, témoins qui ont signé avec nous après lecture. signé Souchères, Baudon et Lambert.
L'acte ci-dessus a été transcrit par nous, Jean Collon, Maire d'Ambarès, le treize octobre mil neuf cent seize, à quatre heures du soir.



Nota Bene : cet officier a-t-il été décoré de la Légion d'Honneur pour chevalier ? Je n'ai pas réussi à trouver sa citation dans le Journal Officiel.
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37e régiment d'infanterie coloniale

9 juillet 1916 - Biaches - La Maisonnette

J.O. du 30 novembre 1916 pages 10382 et 10383
CITATIONS à l'ordre de l'armée

PELLOIS (Léon), adjudant au 37e régiment d'infanterie coloniale : sous-officier remarquable par son énergie et sa bravoure, toujours volontaire pour les missions périlleuses. S'est distingué à plusieurs reprises en conduisant des reconnaissances audacieuses. Le 9 juillet 1916, au cours d'une violente contre-attaque ennemie, a réussi par son calme et son ascendant sur sa troupe à la maintenir sur la position conquise, sous un feu intense de mitrailleuses. Grièvement blessé au cours de l'action.

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SOLDINI (Henri), sergent au 37e régiment d'infanterie coloniale : sous-officier d'une valeur éprouvée ; le 9 juillet 1916, ayant pris dès le début de l'action le commandement d'un peloton privé de son chef, a rempli avec autorité et autant d'intelligence que de bravoure la mission délicate confiée à cette troupe. A enlevé à l'ennemi deux points d'appui importants et fait un grand nombre de prisonniers.
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LAMINE-KAMARA, sergent au 37e régiment colonial ; DEMBA-BA, caporal au 37e régiment colonial ; MOUSSA-CISSOKO, soldat de 1ère classe au 37e régiment colonial ;
"Ont fait preuve, le 9 juillet 1916, de la plus brillante bravoure en marchant à l'assaut sur un parcours de 700 mètres sous un feu meurtrier de mitrailleuses et d'artillerie. Ne pouvant aborder la tranchée allemande très fortement défendue, se sont cramponnés au terrain pendant cinq heures, à quelques mètres de l'ennemi. A la tombée de la nuit, profitant des progrès d'une troupe voisine, se sont élancés, avec un groupe de tirailleurs, dans la tranchée, où ont été pris cent trente prisonniers dont sept officiers, et cinq mitrailleuses."

37e R.I.C. LAMINE-KAMARA DEMBA-BA MOUSSA-CISSOKO.jpg
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37e régiment d'infanterie coloniale


9 juillet 1916 - Biaches La Maisonnette


J.O. du 30 novembre 1916 page 10383
CITATIONS à l'ordre de l'armée

BIANE (Jean), sergent au 37e régiment d'infanterie coloniale : jeune sous-officier, engagé volontaire, modèle de bravoure, animé des sentiments les plus élevés. Déjà blessé le 14 mai 1916, au cours d'un coup de main où il fit preuve des plus brillantes qualités militaires.


REVIRE (Pierre), sergent fourrier au 37e bataillon de tirailleurs sénégalais (37e régiment d infanterie coloniale) : au combat du 9 juillet 1916, a assuré la liaison constante entre sa compagnie et son chef de bataillon en traversant une zone violemment battue par un feu de mitrailleuses et un tir de barrage. A participé ensuite à l'enlèvement d'une tranchée. S'est de nouveau brillamment conduit le 10 juillet 1916 au cours d'une vive contre-attaque ennemie.

BOY (Jean), adjudant au 37e régiment d'infanterie coloniale (61e bataillon de tirailleurs sénégalais) : vieux serviteur, qui, par sa bravoure et son entrain, s'est de nouveau distingué au combat du 9 juillet 1916. Grièvement blessé en entraînant sa section à l'assaut des lignes ennemies.

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J.O. du 18 juin 1920 page 8634
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier à titre posthume pour les deux officiers suivants :

BAUDRILLARD (Louis-Edouard-Eugène-Victor), sous-lieutenant : le 9 juillet 1916, a entrainé ses hommes à l'assaut avec une froide énergie, leur faisant franchir une zone de 800 mètres balayée par l'artillerie et les mitrailleuses. Est tombé glorieusement à quelques mètres de la tranchée ennemie. A été cité.

BOXBERGER (François-Xavier), lieutenant : le 9 juillet 1916, avec un calme et une intrépidité remarquables, a entraîné ses tirailleurs à l'assaut d'une tranchée ennemie sous les feux croisés de mitrailleuses et sous les rafales d'artillerie. Est tombé mortellement blessé et par son attitude a largement contribué au succès de l'affaire. A été cité.

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JeanMiche
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Re: 37e R.I.C.

Message par JeanMiche »

Bonsoir Eric,

Je n'ai pas trouvé non plus de citation à l'ordre de la Légion d'Honneur pour le lieutenant Berthomé Emmanuel sur la base Léonore ni au J.O. Mais peut être sur les "Posthumes" mais je ne possède pas tous les liens.

Juste pour illustrer la position de la tranchée des Marsouins et de la position 419. (Source : non relevée...)

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Cordialement Jean Michel
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Re: 37e R.I.C.

Message par ae80 »

Merci Jean Michel pour cet ajout,


=====================================

37e R.I.C. 10 juillet 1916

Nuit du 9 au 10 juillet. — Groupement du Sud. Contre-attaque repoussée sur la tranchée des Marsouins. — L'organisation de la tranchée des Marsouins est menée activement. L'ennemi ne contre-attaque pas, mais envoie des reconnaissances qui sont repoussées.
Au petit jour, il déclenche deux violentes contre-attaques successives évaluées chacune à un bataillon par des officiers observateurs bien placés. Profitant du terrain, les premières lignes allemandes s'approchent en rampant jusqu'à une cinquantaine de mètres. Elles sont arrêtées net, à chaque contre-attaque, par le tir d'infanterie et paraissent très éprouvées par notre tir de barrage bien réglé et déclenché à propos.
L'ennemi ne renouvelle pas ses tentatives pendant la journée du 10 juillet.

Groupement du Nord : Contre-attaque de la Maisonnette.
— Une compagnie fraiche, la 18e compagnie du 44e R. I. C., releva à minuit les 17e, 18e et 19e compagnies très réduites et ayant perdu tous leurs officiers.
Cette compagnie se couvrit par des avant-postes s'élevant au tiers de son effectif, portés à la lisière est du verger pour surveiller le commencement des pentes vers la Somme et à la corne sud-est du Bois de Blaise.
D'autre part, pendant toute la nuit, un tir d'artillerie de campagne, tir de protection et d'isolement, fut exécuté sur une ligne passant à 200 mètres à l'est du chemin de la Maisonnette à Biaches entre 616 et 621.
La possession de la Maisonnette ne nous fut pas contestée au cours de la nuit, au point que c'est dans les bâtiments mêmes que se rendirent pour se ravitailler les corvées d'eau du 5e bataillon.
Une reconnaissance envoyée le long des lisières constata que le bois était encore occupé.
Au point du jour, et en même temps qu'il contre-attaquait la tranchée des Marsouins, l'ennemi porta à cinq reprises ses efforts sur la Maisonnette. Les Allemands débouchèrent par le Nord, Bois Blaise et par le Sud-Est. Usant du procédé déloyal déjà signalé, ils approchèrent en faisant mine de se rendre et fusillèrent à bout portant la section du sous-lieutenant Couturier.
La compagnie du lieutenant Barrère, appuyée par des renforts envoyés par le chef de bataillon, opposa une énergique résistance, mais éprouva de fortes pertes. En définitive, notre première ligne se fixa à 8 heures à la lisière ouest du Verger et nos avant-postes reprirent leurs emplacements primitifs à la lisière est.
Une circonstance imprévue augmenta de beaucoup nos difficultés au cours de ces contre-attaques et pendant la suite de la journée du 10.
L'ennemi entama dès le matin un bombardement très violent et presque ininterrompu, par tous calibres sur nos tranchées au moyen de batteries situées dans la région du Mont-Saint-Quentin. Les défenseurs de la Maisonnette recevant des coups de revers les prirent pour des coups français et ne cessèrent de demander par signaux l'allongement du tir de notre artillerie, ce qui la déconcerta et paralysa longtemps son action.
Sous ce bombardement ennemi, nos unités prises d'écharpe et de revers dans les éléments de tranchée à peine ébauchés éprouvèrent des pertes très élevées au point qu'on put craindre un instant que le maintien de la position conquise fût compromis.
Néanmoins l'emplacement de nos postes à la Maisonnette reste sans changement.
En vue d'élargir notre occupation de la Maisonnette, une nouvelle attaque fut décidée pour 16 heures. La faiblesse des effectifs disponibles ne permit pas d'y consacrer plus d'une compagnie européenne et un peloton sénégalais. L'objectif à atteindre était de s'établir plus solidement à la lisière est du Verger et dans la partie sud du Bois Blaise, à une centaine de mètres au nord de la Maisonnette.
Cette attaque était précédée, entre 15 et 16 heures, d'une préparation d'artillerie très violente sur la corne sud du Bois Blaise, préparation qui nécessita le repli de nos postes du Verger.
Déclenchée dès l'allongement de notre tir, notre attaque se heurta dans le Verger (compagnie blanche) et à la lisière du Bois Blaise (peloton sénégalais) à une attaque allemande déclenchée en même temps.
L'ennemi fut chassé du Verger. Tout ce qui ne s'enfuit pas fut passé par les armes, à l'exception de 3 hommes qui réussirent à s'enfuir dans nos lignes pour s'y constituer prisonniers. Notre attaque ne put déboucher à l'est du Verger, car elle tomba immédiatement sous le feu de nombreuses mitrailleuses (5 d'après la moyenne des évaluations) établies au sud-est de la route. D'autre part, le peloton sénégalais qui nettoyait la corne sud du Bois Blaise, après avoir infligé de fortes pertes à l'ennemi fut, à son tour, réduit à une vingtaine d'hommes.
Devant l'attaque débordante qui débouchait du Bois Blaise, notre ligne fut reportée à la nuit à la lisière ouest du Verger avec postes dans la Maisonnette et à la lisière est du Verger.
L'ennemi ne chercha pas d'ailleurs à progresser.

Telle est la situation lorsque le 37 B. I. C. fut relevé par le 35e B. I. C. dans la nuit du 10 au 11 juillet.
.../

Les résultats obtenus furent considérables. Notre régiment fit 1.000 prisonniers, dont 20 officiers (1 chef de bataillon), et prit 11 mitrailleuses. Malheureusement, ce succès nous coûta cher : 10 officiers tués, les capitaines Quod et Gury, les lieutenants Berthomé Carlotti, Laurent, Roxberger (sic), les sous-lieutenants Dallidet, Le Goc, Clazet et Baudrillart.

16 officiers blessés (dont le capitaine Moutet, qui mourut peu de jours après des suites de ses blessures), 221 hommes de troupe tués, 625 blessés, 277 disparus.

Les récompenses suivantes furent décernées :
Croix de chevalier de la Légion d'honneur :
Capitaine MOUTET.

"N'a cessé de se distinguer, depuis le début des opérations, par son dévouement inlassable et sa bravoure exceptionnelle. Le 10 juillet 1916, étant chargé de la défense d'une tranchée récemment conquise, a résisté
à toutes les contre-attaques ennemies. A été grièvement blessé en donnant à ses hommes un magnifique exemple de mépris du danger.
"

10 médailles militaires :
RUBIN, MURRET, ANGEON, RENAUDGOND, JOURN, LE GALL, GRÉGOIRE, soldats.

ROBERT (Ferdinand), sergent.

"Le 9 juillet 1916, à la tête d'un groupe de grenadiers, a attaqué avec énergie un élément de tranchée occupé par une fraction ennemie qui, avec deux mitrailleuses, arrêtait la progression d'un bataillon, s'est emparé de la position ennemie et a enlevé les deux mitrailleuses. A été grièvement blessé au cours de l'action."

CHANTREAU (Émile), caporal.

"Excellent gradé, s'est signalé par son courage au cours des combats des 9 et 10 juillet 1916. Bien que blessé, est resté à son poste et a continué à assurer son service de chef de pièce avec un calme et un sang- froid remarquables. Avait été blessé une première fois le 2 octobre 1915."

ANE (Pierre), adjudant.

"Excellent sous-officier, s'est distingué au combat du 9 juillet 1916, au cours duquel il a brillamment conduit sa section à l'assaut sous de violents tirs de barrage. A été grièvement blessé au cours de l'action."

Cités à l'ordre de l'armée :

CONTANT (Julien), capitaine.

"Très actif, très brave, d'un jugement sûr, d'un sang-froid remarquable. Au cours des attaques des 9 et 10 juillet 1916, a exécuté, dans les conditions les plus périlleuses, plusieurs reconnaissances qui ont contribué au succès. Pendant toute l'action, a parfaitement secondé son chef de bataillon en dirigeant, sous les plus violents bombardements, la transmission des ordres et Je fonctionnement des liaisons."


QUOD (Alexandre), capitaine.

"Le 9 juillet 1916, a brillamment entraîné sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes. Est tombé glorieusement sur la position conquise."


MEYER (Auguste-Marie-Maurice), capitaine.

"Officier énergique et d'un sang-froid remarquable. Le 9 juillet 1916, a brillamment conduit sa compagnie à l'assaut des positions ennemies. Tous les officiers des compagnies voisines ayant été mis hors de combat, a pris judicieusement les premières mesures pour résister aux contre-attaques ennemies."


CHAZET (Charles-Jules), sous-lieutenant.

"Brave officier d'une énergie et d'un dévouement incomparables. Très grièvement blessé le 27 août 1914, est reparti volontairement pour le front bien que non guéri, le 27 août 1915. A dû être évacué, sa blessure s'étant compliquée. Est de nouveau revenu volontairement sur le front, en mai 1916, bien que sa santé fût définitivement compromise. Tombé glorieusement au cours de l'attaque du 9 juillet 1916."


CHARMES (Jean-Alfred), adjudant-chef.

"Au cours de l'attaque du 9 juillet 1916, ses officiers ayant été mis hors de combat, a conduit sa compagnie à l'assaut avec une impétuosité telle, qu'elle pénétrait de 1.500 mètres dans les lignes allemandes, enlevant quatre tranchées successives et faisant de nombreux prisonniers. Est tombé grièvement blessé sur la dernière tranchée conquise."


PELLOIS (Léon), adjudant.

"Sous-officier remarquable par son énergie et sa bravoure, toujours Volontaire pour les missions périlleuses, s'est distingué à plusieurs reprises en conduisant des reconnaissances audacieuses. Le 9 juillet 1916, au cours d'une violente contre-attaque ennemie, a réussi par son calme et son ascendant sur la troupe à la maintenir sur la position conquise sous un feu intense de mitrailleuses. Grièvement blessé au cours de l'action."


LAMINE-KAJMARA, sergent.

DEMBA-BA, caporal.

MOUSSA CISSOKO, soldat.

"Ont fait preuve, le 9 juillet 1916, de la plus brillante bravoure en marchant à l'assaut sur un parcours de 700 mètres sous un feu meurtrier de mitrailleuses et d'artillerie. Ne pouvant aborder la tranchée allemande fortement défendue, se sont cramponnés au terrain pendant cinq heures, à quelques mètres de l'ennemi. A la tombée de la nuit, profitant des progrès d'uue troupe voisine, se sont élancés avec un groupe de tirailleurs dans la tranchée où ont été pris 130 prisonniers, dont 7 officiers et 5 mitrailleuses."

SOLDINI (Henri), sergent.

"Sous-officier d'une valeur éprouvée; le 9 juillet 1916, ayant pris dès le début de l'action le commandement d'un peloton privé de son chef, a rempli avec autorité et autant d'intelligence que de bravoure la mission délicate confiée à cette troupe. A enlevé à l'ennemi deux points d'appui importants et fait un grand nombre de prisonniers."

DUPOUY, sous-lieutenant.

"Officier remarquable par son entrain et sa bravoure. A rendu les plus grands services par son infatigable activité et son haut sentiment du devoir. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour avoir brillamment conduit un coup de main audacieux. Grièvement blessé, le 9 juillet 1916, en entraînant sa section sous un feu de mitrailleuses à l'assaut d'une tranchée fortement défendue."

7 citations au corps d'armée :

MENGIN, capitaine.

"Officier d'une activité et d'un entrain exceptionnels, qui s'est distingué dans tous les Engagements auxquels a pris part son bataillon et, en particulier, au cours des attaques du 9 juillet 1916, où il a fait preuve, en reconnaissance, d'un jugement sûr et d'une vive intelligence alliés à une grande bravoure."

35 citations à la division.

72 citations à la brigade.

556 citations au régiment.

Le régiment est relevé le 11 sur les positions qu'il avait conquises par le 35e R. I. C., et il va au repos jusqu'au 30 juillet ; à cette date, il relève le 21e colonial dans le secteur de Flaucourt.

Le duel des deux artilleries est furieux; sous les obus, on relève les tranchées à mesure qu'elles sont démolies et on creuse de nouveaux éléments; nous subissons de grosses pertes : 57 tués et 196 blessés.

Le 22 août, le régiment est relevé; il se rend par étapes au repos à Sarron, Bazicourt, Houdancourt; le 14 septembre, son drapeau reçoit la croix de guerre avec 'palmes avec la citation suivante :

"Énergiquement commandé par le lieutenant-colonel Durand, le 37e régiment d'infanterie coloniale (comprenant le 61e bataillon de tirailleurs sénégalais) s'est particulièrement distingué, les 9 et 10 juillet 1916, par la ténacité et la vigueur de ses attaques. A enlevé de haute lutte cinq lignes successives de tranchées et une position très forte qu'il a conservée malgré les contre-attaques furieuses de l'ennemi. A fait 1.000 prisonniers."

37e R.I.C. carte géographique région Flaucourt.JPEG
37e R.I.C. carte géographique région Flaucourt.JPEG (609.76 Kio) Consulté 732 fois

Extrait de l'historique du 37e régiment d'infanterie coloniale dans la Grande Guerre (1914-1918)
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Re: 37e R.I.C. DANS LA SOMME en 1916

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37e régiment d'infanterie coloniale

Morts pour la France - juillet 1916


J.O. du 21 mai 1921 page 1866

BERTAUD (Auguste), matricule 02430, soldat : vaillant soldat. Mort pour la France, le 4 juillet 1916, à Herbécourt, en accomplissant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Jean DESPLANS
Mort pour la France le 5 juillet 1916 à Herbécourt (Somme)
Né le 4 février 1888 à Rimbez-et-Baudiets (Landes)
caporal au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) - Matricule au recrutement : 1246
Lieu de transcription du décès : Rimbez-et-Baudiets (Landes)

Adrien LEGUERN
Mort pour la France le 5 juillet 1916 à Cappy (Somme)
Né le 1er septembre 1896 à Carnoët (Côtes-d'Armor)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Guingamp (Côtes-d'Armor) - Matricule au recrutement : 793
Lieu de transcription du décès : Carnoët (Côtes-d'Armor)


Joseph BRANLAND
Mort pour la France le 6 juillet 1916 à Flaucourt (Somme)
Né le 10 mai 1883 à Saint-Germain-les-Belles (Haute-Vienne)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) - Matricule au recrutement : 1831
Lieu de transcription du décès : Saint-Vitte-sur-Briance (Haute-Vienne)

J.O. du 21 mai 1921 page 1866

BRANLAND (Joseph), matricule 021799, soldat : vaillant soldat. Mort pour la France, le 6 juillet 1916, à Flaucourt, en accomplissant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Jean DARTIGUES
Mort pour la France le 6 juillet 1916 Flaucourt (Somme)
Né le 27 août 1883 à Mont-de-Marsan (Landes)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) - Matricule au recrutement : 1695
Lieu de transcription du décès : Arthez-d'Armagnac (Landes)

J.O. du 20 mai 1921 page 1825

DARTIGUES (Jean-Joseph). matricule 021553, soldat : vaillant soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 6 juillet 1916, à Flaucourt, en accomplissant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Germain FOURNIRIN
Mort pour la France le 6 juillet 1916 Flaucourt - Herbécourt (Somme)
Né le 11 septembre 1890 à Fort-de-France (Martinique)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC) - matricule au corps : 11600 - venu du 7e R.I.C.
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Fort-de-France Matricule au recrutement : 297
Lieu de transcription du décès : acte envoyé pour attribution au ministre des Colonies le 8 juin 1918

J.O. du 21 mai 1921 page 1867

FOURNIRIN (Germain), matricule 11600, soldat : soldat courageux et énergique. Mort pour la France, le 6 juillet 1915, à Flaucourt, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Louis Potin SYLY
Mort pour la France le 6 juillet 1916 à Herbécourt (Somme)
Né le 5 juin 1889 à Trois-Rivières (Guadeloupe)
soldat au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Guadeloupe - Matricule au recrutement : 1178
Lieu de transcription du décès : Trois-Rivières (Guadeloupe)

Jules Théophile Félicien LEMOINS
Mort pour la France le 7 juillet 1916 à Herbécourt (Somme)
Né le 13 octobre 1885 à Gartempe (Creuse)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Guéret (Creuse) - Matricule au recrutement : 414
Lieu de transcription du décès : Saint-Vaury (Creuse)


François MOTARD
Mort pour la France le 7 juillet 1916 à Herbécourt (Somme)
Né le 3 août 1886 à Civrac-en-Médoc (Gironde)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Libourne (Gironde) - Matricule au recrutement : 157
Lieu de transcription du décès : Saint-Savin (Gironde)

J.O. du 21 mai 1921 page 1866

MOTARD (François), matricule 07463, soldat : soldat courageux et plein d'entrain, ayant donné de nombreuses preuves de sa bravoure et de son sang-froid. Tombé pour la France, la 7 juillet 1916, à Herbécourt. Croix de guerre avec étoile d'argent.


Antoine Marie ROCHE
Mort pour la France le 7 juillet 1916 à Herbécourt - Flaucourt, (Somme)
Né le 9 février 1895 à Chirassimont (Loire)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Roanne (Loire) - Matricule au recrutement : 821
Lieu de transcription du décès : Saint-Just-la-Pendue (Loire)


Jean Baptiste ANDANSON
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Flaucourt (Somme)
Né le 11 février 1896 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) - Matricule au recrutement : 697e
Lieu de transcription du décès : Chamalières (Puy-de-Dôme)

J.O. du 4 janvier 1921 page 131

ANDANSON (Jean-Baptiste), matricule 6518, soldat : brave soldat, plein d’allant et de courage. Glorieusement tombé dans la Somme, le 8 juillet 1916, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Auguste BERTAUD
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Herbécourt (Somme)
Né le 30 mai 1879 à Fouilloux (Le) (Charente-Maritime)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Saintes (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 163
Lieu de transcription du décès : Montguyon (Charente-Maritime)

Brice Cyprien BETBEZE
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Biaches (Somme)
Né le 20 décembre 1886 à Sentous (Hautes-Pyrénées)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Tarbes (Hautes-Pyrénées) - Matricule au recrutement : 357
Lieu de transcription du décès : Sentous (Hautes-Pyrénées)

Martin BOLOTRA
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Herbécourt (Somme)
Né le 5 décembre 1877 à Labouheyre (Landes)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1897 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au recrutement : 3725
Lieu de transcription du décès : Lanton (Gironde)


André BRANDT
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Flaucourt (Somme)
Né le 6 octobre 1892 à Saint-Mandé (Val-de-Marne)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1912 - Bureau de recrutement Seine 4e bureau (75) - Matricule au recrutement : 5070
Lieu de transcription du décès : Saint-Mandé (Val-de-Marne)

J.O. du 4 janvier 1921 page 131

BRANDT (André), matricule 9992, soldat : soldat plein d'allant et de courage. A fait preuve en maintes circonstances d’un réel mépris du danger et s’est toujours distingué sous le feu pour sa belle conduite. Glorieusement tombé, le 8 juillet 1916, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent.


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Jules Pierre BRUNETTI
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Cappy - ambulance 16/22 - secteur postal 148 (Somme)
Né le 30 juillet 1874 à Casalabriva (Corse-du-Sud)
sous-lieutenant au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1894 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 132
Lieu de transcription du décès : Hyères (Var)

J.O. du 15 mai 1916 page 4272
INFANTERIE COLONIALE, NOMINATIONS
Armée active.

J.O. du 15 mai 1916 page 4272
INFANTERIE COLONIALE, NOMINATIONS
Armée active.
Par décision ministérielle en date du 11 mai 1916, les nominations à titre temporaire ci-après, faites par application du décret du 2 janvier 1915, ont été ratifiées: (A dater du 4 mai 1916.)
M. Tournat (Georges-Clément), adjudant-chef au 37e rég. d'infanterie coloniale. — Maintenu.
M. Roux (Fernand-Marie), adjudant-chef au 37e rég. d'infanterie coloniale. — Maintenu.
M. Dallidet (Louis-Auguste), adjudant au 37e rég. d'infanterie coloniale. — Maintenu.
Par décision ministérielle en date du 11 mai 1916, les nominations à titre temporaire ci-après, faites par application du décret du 2 janvier 1915, ont été ratifiées : (A dater du 4 mai 1916.)
M. BRUNETTI (Jules), adjudant-chef au 37e rég. d'infanterie coloniale. - Maintenu.

J.O. du 5 janvier 1917 page 204
Par décret du 23 décembre 1916, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé une pension à la veuve dénommée ci-après dont le mari est décédé des suites de blessures reçues à l'ennemi :
Veuve de sous-lieutenant.
DECUI (Annonciade). veuve BRUNETTI. — Jouissance du 9 juillet 1916, 1,400 fr.

J.O. du 4 janvier 1921 page 385
Le ministre de la Guerre
Vu le décret du 1er octobre 1918, modifié par ceux des 4 décembre 1918 et 30 août 1919 ;
Vu la loi du 15 juin 1920
Arrête :
Article unique. - est inscrit au tableau spécial de la Légion d'honneur, à titre posthume, le militaire dont le nom suit :
37 e régiment d’infanterie coloniale.
BRUNETTI (Jules-Pierre), matricule 06623, lieutenant : "officier remarquable par sa solidité au feu et son haut sentiment du devoir. Blessé mortellement, le 8 juillet 1916, à Biaches, alors que sous un bombardement meurtrier, il donnait à tous l'exemple du sang-froid et du mépris du danger. A été cité."

37e R.I.C. BRUNETTI.jpg
37e R.I.C. BRUNETTI.jpg (56.31 Kio) Consulté 648 fois

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André DUCHAMP
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Flaucourt (Somme)
Né le 30 septembre 1886 à Renaison (Loire)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Roanne (Loire) - Matricule au recrutement : 1619
Lieu de transcription du décès : Roanne (Loire)

J.O. du 20 mai 1921 page 1825

DUCHAMP (André), matricule 023335, soldat : vaillant soldat. Tombé glorieusement, le 8 juillet 1916, à Flaucourt, en accomplissant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Pierre DULOUE
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Biaches - La Maisonnette (Somme)
Né le 19 juin 1876 à Ousse-Suzan (Landes)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1896 - Bureau de recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) - Matricule au recrutement : 1218
Lieu de transcription du décès : Villenave (Landes)

J.O. du 20 mai 1921 page 1825

DULOUE (Jules-Pierre), matricule 02965, soldat : vaillant soldat. Tombé glorieusement pour la France, en 1916, à Biaches-la-Maisonnette, en accomplissant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Stéphen MERANCIENNE
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Herbécourt (Somme)
Né le 21 août 1885 à Saint-Denis (La Réunion)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de La Réunion - Matricule au recrutement : 1132
Acte envoyé pour attribution au Ministre des Colonies le 7 janvier 1917.


François Dominique MINGUCCI
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Flaucourt (Somme)
Né le 4 septembre 1889 à Ajaccio (Corse)
sergent au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1909 - Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 2358
Lieu de transcription du décès : Letia (Corse)

J.O. du 1er août 1922 page 4371
7e régiment d'infanterie coloniale

MINGUCCI (François-Dominique), matricule 22 IC 5487, sergent : sous-officier courageux et plein d'entrain, ayant toujours donné l'exemple du devoir. Tombé glorieusement pour la France, le 8 juillet 1916, à Flaucourt. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Auguste REGNER
Mort pour la France le 8 juillet 1916 à Herbécourt (Somme)
Né le 11 décembre 1885 à Saint-Antoine-du-Queyret (Gironde)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Libourne (Gironde) - Matricule au recrutement : 971
Lieu de transcription du décès : Soussac (Gironde)
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Cordialement
Eric ABADIE
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ae80
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Re: 37e R.I.C. DANS LA SOMME en 1916

Message par ae80 »

37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)

NOTA BENE : De nombreux soldats appartenant au 37e R.I.C. viennent du dépôt du 7e régiment d'infanterie coloniale, en conséquence ils apparaissent encore comme soldats du 7e R.I.C. au Journal Officiel.


Morts pour la France le 9 juillet 1916 - Offensive de la Somme


Camille ALLEMENT
Mort à Biaches (Somme)
Né le 2 janvier 1896 à Saint-Brice (Charente)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Angoulême (Charente) - Matricule au recrutement : 1
Lieu de transcription du décès : Gensac-la-Pallue (Charente)

J.O. du 4 janvier 1921 page 131

ALLEMENT (Camille), matricule 13385, soldat : soldat brave, courageux et dévoué. Glorieusement tombé à Flaucourt, le 17 août 1916, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Il y a une divergence entre le site MdH et la citation au JO sur la date de décès de ce soldat.


Joseph Achille ANGE
Mort à Biaches - Biaches la Maisonnette, tué à l'ennemi., (Somme)
Né le 17 août 1885 à Saint-Pierre (La Réunion)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC) n° matricule au corps : 7 IC 13795
Classe 1916 - Bureau de recrutement de La Réunion
Lieu de transcription du décès : acte transmis au ministre des Colonies le 30 novembre 1918

J.O. du 4 janvier 1921 page 131

ANGE (Achille-Joseph), matricule 13795, soldat : soldat brave, courageux et dévoué. Glorieusement tombé au champ d’honneur, le 9 juillet 1916, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Hippolyte ANGLADE
Mort à Biaches (Somme) Tué à l'ennemi
Né le 19 mai 1880 (Aude)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Carcassonne (Aude) - Matricule au recrutement : 286
Lieu de transcription du décès : Castelnaudary (Aude)

J.O. du 20 mai 1921 page 1824

ANGLADE (Hippolyte), matricule 021241, soldat : vaillant soldat. Mort pour la France, le 9 juillet 1916, à Biaches-la-Maisonnette, en accomplissant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Albert Félix ARNOULD
Mort à Biaches - Biaches la Maisonnette, (Somme)
Né le 16 janvier 1896 à Caen (Calvados)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement : Le Havre (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 823
Lieu de transcription du décès : Havre (Le) (Seine-Maritime)
Géographie historique : Graville-Sainte-Honorine a été rattachée au Havre en 1919 et Sanvic le fut en 1955.


Bertin Pierre ASDREBAL
Mort à Biaches (Somme)
Né le 4 septembre 1890 à Vieux-Habitants (Guadeloupe)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Basse-Terre (Guadeloupe) - Matricule au recrutement : 2577
Lieu de transcription du décès : acte transmis au ministre des colonies pour attribution le 23 novembre 1916

J.O. du 1er novembre 1920 page 17163
7e régiment d'infanterie coloniale

ASDRUBAL (Bertin-Pierre), matricule 12804, soldat : brave soldat, ayant vaillamment accompli son devoir en toutes circonstances. Glorieusement tombé au champ d'honneur, le 9 juillet 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Jean BABOLET
Mort à Biaches (Somme)
Né le 16 mai 1895 à Gauriac (Gironde)
soldat au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Libourne (Gironde) - Matricule au recrutement : 113
Lieu de transcription du décès : Mombrier (Gironde)

J.O. du 25 novembre 1920 page 19139

BABOLET (Jean-René) matricule 7 IC 10406, soldat : excellent soldat, sur le front depuis le 17 juillet 1915. Blessé mortellement, le 9 juillet 1916, en se portant bravement à l'assaut des tranchées allemandes. A été cité.


Clément BALLOT
Mort à Biaches (Somme)
Né le 22 novembre 1885 à Montils (Charente-Maritime)
caporal au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Saintes (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 577
Lieu de transcription du décès : Salignac-sur-Charente (Charente-Maritime)

Joseph BASTEROT
Mort à Biaches (Somme)
Né le 10 mai 1886 à Pomarez (Landes)
caporal au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) - Matricule au recrutement : 1359
Lieu de transcription du décès : Sort-en-Chalosse (Landes)

Camille Edouard BEARD
Mort à Biaches (Somme)
Né le 3 juin 1883 à Laval (Mayenne)
Géographie historique : La commune d'Avenières fut annexée à Laval en 1863.
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Laval (Mayenne) - Matricule au recrutement : 632
Lieu de transcription du décès : Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

Louis Henri BELLET
Mort à Biaches (Somme)
Né le 22 janvier 1896 à Havre (Le) (Seine-Maritime)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement : Le Havre (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 1644
Lieu de transcription du décès : Havre (Le) (Seine-Maritime)
Géographie historique : Graville-Sainte-Honorine a été rattachée au Havre en 1919 et Sanvic le fut en 1955.


Henri Raymond BENETEAUD
Mort à Biaches (Somme)
Né le 27 novembre 1895 à Cognac (Charente)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1915 - Bureau de recrutement d'Angoulême (Charente) - Matricule au recrutement : 460
Lieu de transcription du décès : Mesnac (Charente)

J.O. du 4 janvier 1921 page 132

BENETEAUD (Henri-Raymond), matricule 9778, soldat : soldat plein d'allant et de courage. Glorieusement tombé au champ d’honneur, le 9 juillet 1916, à Biaches, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


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Emmanuel BERTHOME
Mort à Biaches (Somme)
Né en 1872 à Bordeaux (Gironde)
lieutenant au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1892 - Bureau de Rt de Libourne - Matricule au Rt : 1520
Lieu de transcription du décès : Ambarès-et-Lagrave (Gironde)
Voir un des messages précédents sur cet officier

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René François BLAISE
Mort à Biaches (Somme)
Né le 17 mai 1898 à Brest (Finistère)
18 ans, 1 mois et 23 jours
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Brest (Finistère) - Matricule au recrutement : 269
Lieu de transcription du décès : Brest (Finistère)


Georges BLONDEL
Mort à Biaches (Somme)
Né le 24 juillet 1896 à Bolbec (Seine-Maritime)
19 ans, 11 mois et 16 jours
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement : Le Havre (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 1147
Lieu de transcription du décès : Harfleur (Seine-Maritime)

J.O. du 4 janvier 1921 pages 131 et 132

BLONDEL (Georges), matricule 8186, soldat : brava soldat, plein de courage. A fait preuve d’une conduite exemplaire au cours des différents combats auxquels il a pris part. Glorieusement tombé, le 9 juillet 1916, à Biaches, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Jean BOITEAU
Mort à Biaches - La Maisonnette (Somme)
Né le 23 avril 1886 à Saint-Avit-de-Vialard (Dordogne)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Libourne (Gironde) - Matricule au recrutement : 599
Lieu de transcription du décès : Gensac (Gironde)


Léon BONHOMME
Mort à Biaches - La Maisonnette (Somme)
Né le 16 juillet 1896 à Chapelle-Montabourlet (La) (Dordogne)
19 ans, 11 mois et 24 jours
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Angoulême (Charente) - Matricule au recrutement : 264
Lieu de transcription du décès : Angoulême (Charente)

J.O. du 4 janvier 1921 page 132

BONHOMME (Léon), matricule 8833, soldat : soldat d’un allant et d’un moral remarquables. Glorieusement tombé au champ d’honneur, le 9 juillet 1916, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Gaston Ernest BONLARRON
Mort à Biaches (Somme)
Né le 29 janvier 1896 à Troyes (Aube)
20 ans, 5 mois et 11 jours
sergent au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Troyes (Aube) - Matricule au recrutement : 1350
Lieu de transcription du décès : Troyes (Aube)

J.O. du 4 janvier (ou 7 janvier) 1921 page 131

BONLARRON (Gaston) matricule 10344, sergent : "excellent sous-officier courageux et dévoué. A fait preuve en maintes circonstances d'un réel mépris du danger. Tombé glorieusement sur le champ de bataille, à Biaches, le 9 juillet 1916, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze."


Henri Albert CAILLAUD
Mort pour la France le 9 juillet 1916 à Amiens - hôpital temporaire n° 4, (Somme)
Né le 25 décembre 1886 à Aumagne (Charente-Maritime)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 237
Lieu de transcription du décès : Saint-Hilaire-de-Villefranche (Charente-Maritime)

J.O. du 20 mai 1921 page 1824

CAILLAUD (Albert-Henri), matricule 04882, soldat : soldat courageux et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 9 juillet 1916, des suites de blessures reçues en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Auguste CANDALOT
Mort à Biaches - Biaches la Maisonnette (Somme)
Né le 4 octobre 1881 à Féas (Pyrénées-Atlantiques)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 905
Lieu de transcription du décès : Lanne-en-Barétous (Pyrénées-Atlantiques)

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Alexandre Benjamin Gabriel CARLOTTI
Mort pour la France entre le 6 et le 10 juillet 1916 à Biaches - La Maisonnette (Somme)
Né le 20 décembre 1887 à La Roche-sur-Yon (Vendée)
Lieutenant au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e R.I.C.)
Classe 1907 - Bureau de Rt de La Roche-sur-Yon (Vendée) Matricule au Rt : 1729
Lieu de transcription du décès : La Roche-sur-Yon (Vendée) le 24 février 1917
Voir un des messages précédents sur cet officier


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François Louis CAROFF
Mort à Biaches - Biaches-la-Maisonnette (Somme)
Né le 21 février 1896 à Kergloff (Finistère)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC) N° matricule au corps : 2/ 12663
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Quimper (Finistère) - Matricule au recrutement : 4329
Lieu de transcription du décès : Kergloff (Finistère)

J.O. du 1er août 1922 page 3859
7e régiment d'infanterie coloniale

CAROFF (François), matricule 12663, soldat : soldat courageux et dévoué, ayant bravement accompli son devoir. Tombé au champ d'honneur, le 20 juillet 1916, à Biaches. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Il y a une divergence entre le site MdH et la citation au JO sur la date de décès de ce soldat.


Jean François CAROFF
Mort à Biaches - Biaches-la-Maisonnette (Somme)
Né le 16 décembre 1896 à Lannédern (Finistère)
19 ans, 6 mois et 24 jours
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Quimper (Finistère) - Matricule au recrutement : 4592
Lieu de transcription du décès : Plouyé (Finistère)

J.O. du 4 janvier 1921 page 132

CAROFF (Jean-François, matricule 12865, soldat : soldat brave et courageux. Glorieusement tombé dans la Somme, le 9 juillet 1916, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Jean Lazare Samuel CARPENTIER
Mort à Biaches (Somme) - Tué à l'ennemi
Né le 26 octobre 1883 à Fontaine-sous-Montdidier (Somme)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC) matricule au corps : 024631
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 261
Date de décès fixée au 9 juillet 1916 par jugement du tribunal de Montdidier en date du 27 avril 1922
Lieu de transcription du décès : Fontaine-sous-Montdidier (Somme) le 10 mai 1922 (Mairie)

Jean Lazare Samuel CARPENTIER est né le 26 octobre 1883 à Fontaine-sous-Montdidier (Somme).
Peintre en bâtiment au moment de son passage devant le conseil de révision du canton de Montdidier en 1903, il s'engage le 9 juin 1902 pour une durée de cinq ans à la mairie d'Annecy au 1er régiment d'infanterie coloniale. Il fait partie du corps expéditionnaire de Chine du 5 novembre 1904 au 10 mai 1907 (16e R.I.C.).
Il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 au 23e R.I.C.
Il passe au 37e régiment d'infanterie coloniale le 24 mai 1916 (D.M. 6894 du 23 mai 1916). Il y reçoit le n° matricule 024631. Blessé le 9 juillet 1916. Trouvé le 5 mai 1917 sur le territoire de la commune de Biaches. Inhumé sur place (avis ministériel GB n° 12415 du 29 mars 1918. "Mort pour la France"
Décès fixé au 9 juillet 1916 à Biaches La Maisonnette, suivant jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Montdidier, le 27 avril 1922, transcrit sur les registres de l'état civil de Fontaine-sous-Montdidier le 10 mai 1922.

Carpentier, Jean Lazare Samuel, né le 26 octobre 1883 à Fontaine-sous-Montdidier (Somme), classe 1903, matricule n° 261, Bureau de recrutement de Péronne 1R959 Archives de la Somme


Gabriel Ludovic CASSAN
Mort à Biaches (Somme)
Né le 29 avril 1879 à Gagnac-sur-Cère (Lot)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au recrutement :2732e
Lieu de transcription du décès : Arcachon (Gironde)

J.O. du 20 mai 1921 page 1824

CASSAN (Gabriel), matricule 02748, soldat : soldat courageux et plein d'entrain. Mort pour la France, le 9 juillet 1916, à Biaches-la-Maisonnette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Jean Louis CAUDAN
Mort à Biaches (Somme)
Né le 3 août 1896 à Bannalec (Finistère)
19 ans, 11 mois et 6 jours
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Quimper (Finistère) - Matricule au recrutement : 2780
Lieu de transcription du décès : Bannalec (Finistère)


Jean CAZAUX
Mort à Biaches - Biaches la Maisonnette (Somme)
Né le 27 juillet 1886 à Meilhan (Landes)
caporal au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1906 - Bureau de recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) - Matricule au recrutement : 413
Lieu de transcription du décès : Saint-Perdon (Landes)

J.O. du 21 mai 1921 page 1867

CAZEAUX (Jean-Henri), matricule 07395, caporal : caporal pein d'allant et de courage. Glorieusement tombé au champ d'honneur à Biaches-La-Maisonnette, juillet 1916, en accomplissant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Jean CHAVRIER
Mort à Biaches - Biaches la Maisonnette (Somme)
Né le 24 juin 1879 Croignon (Gironde)
caporal au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1899 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au recrutement : 3766
Lieu de transcription du décès : Peintures (Gironde)

J.O. du 20 mai 1921 page 1824

CHAVRIER (Jean), matricule 02287, caporal : caporal d'un courage et d'un sang-froid exemplaires Glorieusement tombé au champ d'honneur le (9) juillet 1916 en accomplissant vaillamment son devoir à Biaches-La-Maisonnette. Croix de guerre avec étoile de bronze.


Edouard Pierre CLEMENCEAU
Mort à Biaches - Disparu - la Maisonnette, (Somme)
Né le 1er décembre 1878 à Saint-Pierre-du-Palais (Charente-Maritime)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Saintes (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 144
Lieu de transcription du décès : Saint-Martin-de-Coux (Charente-Maritime)

Passé au 37e Colonial le 20 mars 1915. Blessé et évacué le 8 juillet 1915. Rentré au dépôt le 1er octobre 1915. Passé au 9e bataillon du 3e Colonial le 12 novembre 1915. Passé au 7e régiment d'infanterie coloniale le 27 novembre 1915 n° matricule au corps : 04697. Disparu le 19 juillet 1916 à La Maisonnette Biaches (Somme) - présumé blessé. Avis ministériel G.V. 4581 du 5 octobre 1916 - avis du corps D. 1084. Décès fixé au 9 juillet 1916 à Biaches La Maisonnette (Somme) - jugement du tribunal civil de Jonzac en date du 24 mai 1921 "Mort pour la France".

Sources : archives départementales de Charente-Maritime
Clemenceau n° mat. 144 - né à Saint-Pierre-du-Palais

Clément COULON
Mort à Biaches (Somme)
Né le 18 août 1885 à Boisredon (Charente-Maritime)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Saintes (Charente-Maritime) - Matricule au recrutement : 1283
Lieu de transcription du décès : Boisredon (Charente-Maritime)


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J.O. du 4 janvier 1921 page 131

CRAMPES (Jean), matricule 02158, sergent fourrier : excellent sous-officier, brave et dévoué. Sur le front depuis le début des opérations. Mortellement blessé au cours de l’attaque du 9 juillet 1916, en assurant le ravitaillement des sections de tir, à Flaucourt. A été cité.

Jean Marie CRAMPES
Mort pour la France le 10 juillet 1916 à Flaucourt (Somme)
Né le 6 août 1883 à Cauterets (Hautes-Pyrénées)
sergent fourrier au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Tarbes (Hautes-Pyrénées) - Matricule au recrutement : 1651
Lieu de transcription du décès : Bordeaux (Gironde)


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Valentin Alexandre CROUE
Mort à Biaches (Somme)
Né le 12 octobre 1888 à Sainte-Florence (Vendée)
soldat de 2e classe au 37e régiment d'infanterie coloniale (37e RIC)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) - Matricule au recrutement : 926
Lieu de transcription du décès : Thorigny (Vendée)
Dernière modification par ae80 le dim. nov. 26, 2023 10:38 am, modifié 6 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
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