Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,

Histoire de rire un peu, extrait d'un JMO de l'arrière.

TXT :
A la suite d'un rapport du Mal des logis belge Goifrow et du Mal des logies Evrard au capitaine commandant la prévôté de Baubourg, j'ai prononcé pour une durée de 8 jours à compter du 30 septembre la fermeture des estaminets suivants :
- MERGRIETE Auguste "A la volonté du peuple" route de Guindal à Baubourg campagne,
- DECAU Camille, lieu dit "Le Guindal", tous deux à Baubourg,
pour avoir donné à boire à des militaires en dehors des heures réglementaires.
TXT
.



Il est sans pitié le Cdt d'Etape... quelle horreur

Bonne soirée
Cordialement,
Louis.

Bonsoir,
C'est dur.
C'est quelle année ?
Cordialement,
JP

Bonjour à tous,
Bonjour JP,
Pour répondre à ta question, année 1916. Celui qui ferme ces nobles établissements est le Cdt d'Armes de la garnison de Gravelines.
Cordialement,
Louis.

route de Guindal à Baubourg campagne,.

Bonjour
Guindal est un verre en argot parisien, je crois !
le guindal est un verre à boire et par métonymie le contenu d'un guindal : "Viens mon cousin, on va s'rincer les amygdales d'un bon guindal."
Source :Esnault, 1844, dictionnaire d'argot
Bonne journée
Armand

Bonjour à tous,

J'ai trouvé ça derrière le zinc, postérieur à la date de Graveline (rapport au 2e bureau ?).


La photo n'est pas gégène...

Je sais qu'à partir de 1917 la vente alcoolisée est interdite dans les gares pour éviter les troubles.
Je dois avoir quelque chose la dessus, mais super bien classé.
Cordialement,
JP

Bonjour à tous,

Le Guindal est un lieu-dit à l'ouest de Bourbourg, lieu de cantonnement durant tout le conflit.



Bien cordialement,
Annie

Bonjour à tous,
Bonjour Annie
Un peu de poésie dans ce monde...
Cordialement,
Louis.

Je sais qu'à partir de 1917 la vente alcoolisée est interdite dans les gares pour éviter les troubles.

Bonsoir,
En 1917, on semble avoir pris ce qu'on appellerait aujourd'hui un train de mesures contre l'alcool. Il y a quelques années, à l'occasion d'un fait divers tragique, avait été mise en relief la responsabilité du patron continuant à servir un client manifestement ivre, et on nous avait expliqué que cela figurait dans les lois toujours en vigueur de 1917.
Quant aux fermetures de bistrots ayant dépassé l'heure, Genevoix en raconte un exemple. De récidive en récidive, l'établissement finissait par voir ses portes gardées par des sentinelles !... Et pendant ce temps, il ne restait plus aux soldats que l'eau ferrugineuse... d'un genre assez particulier.

Cdlt
Cyrille

Bonsoir,
Certains dirons que je me répète car déjà posté ce vitrail sain:

Amen,
Bernard
J'oubliais une autre pour la route, en Decauville, à la bonne vôtre !

Bonjour Louis,
bonjour à tous.

Je retrouve régulièrement dans la presse locale ce genre de fermeture d'estaminets et autres "débits" - portant bien leur nom - dès l'entrée en guerre en vertu de ces fameuses "heures d'ouverture".
De mémoire, officiers et hommes de troupe n'étaient d'ailleurs pas servis à la même enseigne, sauf erreur.
Au cours de la guerre passa même ici (sur VANNES j'entends) une directive concernant les boissons qui pouvaient être ou non servies et le catégories de soldats (suivant leurs origines ethniques !!!) qui avaient le droit à la bolée.

Si je retrouve ces divers documents je le mets ici.

A la bonne vôtre. Hips ! car le pinard offert par Bernard dès 8h30 le matin, ça fait décoiffer du casque ...
Bien cordialement
Jean-Yves