Re: 14e régiment d'infanterie territoriale
Publié : lun. févr. 12, 2024 10:42 pm
14e régiment d'infanterie territoriale
PRUVOT Vincent, soldat à la 10e Cie du 14e régiment territorial d'infanterie
Ouvrier d'usine dans son village natal, Saint-Ouen, il atteint un degré d'instruction de niveau 3, selon son évaluation, lors de son passage devant le conseil de révision du canton de Domart-en-Ponthieu. il est alors âgé de vingt ans (N° matricule au recrutement : 256). C'est un jeune homme d'un mètre 64, aux cheveux et sourcils blonds et aux yeux gris. Il possède un front haut, un nez pointu, une bouche moyenne, un menton rond, sur un visage plein. Le conseil le considère "Bon pour le service" et un an plus tard, le 16 novembre 1896, il est incorporé au 120e régiment d'infanterie comme soldat de 2e classe (n° matricule au corps : 9541). Près de trois ans plus tard, il est mis en congé, le 20 septembre 1899, muni un certificat pour la bonne conduite qu'il a eue pendant ses trente quatre mois sous les drapeaux.
Il prend part à deux périodes d'exercices dans les rangs du 128e régiment d'infanterie d'Abbeville : la première à cheval sur les mois d'août et de septembre 1902, la seconde, au cours de la même période en 1905. Il sera dispensé de la troisième comme sapeur-pompier, en 1910.
1914, il est rappelé à l'activité par décret présidentiel ordonnant la mobilisation générale du 1er août de cette année-là. Convoqué à Abbeville, il y arrive le 4 août suivant, pour intégrer le 14e régiment territorial d'infanterie et reçoit le numéro matricule au corps : 17.319.
Il est détaché comme cordier à la maison Saint-Frères à Saint-Ouen * (Somme), le 16 juin 1916.
Nommé soldat de 1ère classe, le 18 septembre 1917. Il est placé en sursis d'appel, le 8 novembre 1917 jusqu'au 31 janvier 1918 au titre de la maison Saint-Frères à Saint-Ouen - décision du général Cdt en chef n° 18055 du 16 octobre 1917. Reconduit plusieurs fois en sursis d'appel provisoire, d'abord jusqu'au 15 février 1918 toujours au titre de la maison Saint-Frères à Saint-Ouen (décision du général Cdt la R.N. du 26 janvier 1918) puis jusqu'au 30 avril 1918, sursis prolongé jusqu'au 15 juin 1918.
Mis en congé illimité de démobilisation, le 5 février 1919, il se retire à Saint-Ouen, route de Berteaucourt.
Pruvot, Vincent Jean Baptiste Alphonse, né le 3 mai 1875 à Saint-Ouen (Somme), classe 1895, matricule n° 256, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R866 Archives de la Somme
Correspondance avec sa famille :
Le 9 août 1915, le soldat Pruvot Vincent, du 14e Territorial, 10e Cie, Secteur Postal n° 104, adresse une carte en franchise (correspondance des armées de la République) à sa femme ainsi qu'à leur fils pour leur indiquer qu'il est "toujours en bonne santé" - formule très usitée dans les lettres des poilus pour rassurer leur famille.
Alors qu'il se trouve à Villequier-Aumont dans le département de l'Aisne, début juin 1917, il informe, par deux cartes postales, sa famille du bon espoir qu'il a d'être détaché et pouvoir rentrer chez lui pour réintégrer provisoirement son emploi aux usines Saint-Frères à Saint-Ouen.
* Dans l'empire des frères SAINT, le site de Saint-Ouen est spécialisé dans la corderie.
PRUVOT Vincent, soldat à la 10e Cie du 14e régiment territorial d'infanterie
Ouvrier d'usine dans son village natal, Saint-Ouen, il atteint un degré d'instruction de niveau 3, selon son évaluation, lors de son passage devant le conseil de révision du canton de Domart-en-Ponthieu. il est alors âgé de vingt ans (N° matricule au recrutement : 256). C'est un jeune homme d'un mètre 64, aux cheveux et sourcils blonds et aux yeux gris. Il possède un front haut, un nez pointu, une bouche moyenne, un menton rond, sur un visage plein. Le conseil le considère "Bon pour le service" et un an plus tard, le 16 novembre 1896, il est incorporé au 120e régiment d'infanterie comme soldat de 2e classe (n° matricule au corps : 9541). Près de trois ans plus tard, il est mis en congé, le 20 septembre 1899, muni un certificat pour la bonne conduite qu'il a eue pendant ses trente quatre mois sous les drapeaux.
Il prend part à deux périodes d'exercices dans les rangs du 128e régiment d'infanterie d'Abbeville : la première à cheval sur les mois d'août et de septembre 1902, la seconde, au cours de la même période en 1905. Il sera dispensé de la troisième comme sapeur-pompier, en 1910.
1914, il est rappelé à l'activité par décret présidentiel ordonnant la mobilisation générale du 1er août de cette année-là. Convoqué à Abbeville, il y arrive le 4 août suivant, pour intégrer le 14e régiment territorial d'infanterie et reçoit le numéro matricule au corps : 17.319.
Il est détaché comme cordier à la maison Saint-Frères à Saint-Ouen * (Somme), le 16 juin 1916.
Nommé soldat de 1ère classe, le 18 septembre 1917. Il est placé en sursis d'appel, le 8 novembre 1917 jusqu'au 31 janvier 1918 au titre de la maison Saint-Frères à Saint-Ouen - décision du général Cdt en chef n° 18055 du 16 octobre 1917. Reconduit plusieurs fois en sursis d'appel provisoire, d'abord jusqu'au 15 février 1918 toujours au titre de la maison Saint-Frères à Saint-Ouen (décision du général Cdt la R.N. du 26 janvier 1918) puis jusqu'au 30 avril 1918, sursis prolongé jusqu'au 15 juin 1918.
Mis en congé illimité de démobilisation, le 5 février 1919, il se retire à Saint-Ouen, route de Berteaucourt.
Pruvot, Vincent Jean Baptiste Alphonse, né le 3 mai 1875 à Saint-Ouen (Somme), classe 1895, matricule n° 256, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R866 Archives de la Somme
Correspondance avec sa famille :
Le 9 août 1915, le soldat Pruvot Vincent, du 14e Territorial, 10e Cie, Secteur Postal n° 104, adresse une carte en franchise (correspondance des armées de la République) à sa femme ainsi qu'à leur fils pour leur indiquer qu'il est "toujours en bonne santé" - formule très usitée dans les lettres des poilus pour rassurer leur famille.
Alors qu'il se trouve à Villequier-Aumont dans le département de l'Aisne, début juin 1917, il informe, par deux cartes postales, sa famille du bon espoir qu'il a d'être détaché et pouvoir rentrer chez lui pour réintégrer provisoirement son emploi aux usines Saint-Frères à Saint-Ouen.
* Dans l'empire des frères SAINT, le site de Saint-Ouen est spécialisé dans la corderie.