14e régiment d'infanterie territoriale

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14e régiment d'infanterie territoriale


PRUVOT Vincent, soldat à la 10e Cie du 14e régiment territorial d'infanterie


Ouvrier d'usine dans son village natal, Saint-Ouen, il atteint un degré d'instruction de niveau 3, selon son évaluation, lors de son passage devant le conseil de révision du canton de Domart-en-Ponthieu. il est alors âgé de vingt ans (N° matricule au recrutement : 256). C'est un jeune homme d'un mètre 64, aux cheveux et sourcils blonds et aux yeux gris. Il possède un front haut, un nez pointu, une bouche moyenne, un menton rond, sur un visage plein. Le conseil le considère "Bon pour le service" et un an plus tard, le 16 novembre 1896, il est incorporé au 120e régiment d'infanterie comme soldat de 2e classe (n° matricule au corps : 9541). Près de trois ans plus tard, il est mis en congé, le 20 septembre 1899, muni un certificat pour la bonne conduite qu'il a eue pendant ses trente quatre mois sous les drapeaux.
Il prend part à deux périodes d'exercices dans les rangs du 128e régiment d'infanterie d'Abbeville : la première à cheval sur les mois d'août et de septembre 1902, la seconde, au cours de la même période en 1905. Il sera dispensé de la troisième comme sapeur-pompier, en 1910.
1914, il est rappelé à l'activité par décret présidentiel ordonnant la mobilisation générale du 1er août de cette année-là. Convoqué à Abbeville, il y arrive le 4 août suivant, pour intégrer le 14e régiment territorial d'infanterie et reçoit le numéro matricule au corps : 17.319.
Il est détaché comme cordier à la maison Saint-Frères à Saint-Ouen * (Somme), le 16 juin 1916.
Nommé soldat de 1ère classe, le 18 septembre 1917. Il est placé en sursis d'appel, le 8 novembre 1917 jusqu'au 31 janvier 1918 au titre de la maison Saint-Frères à Saint-Ouen - décision du général Cdt en chef n° 18055 du 16 octobre 1917. Reconduit plusieurs fois en sursis d'appel provisoire, d'abord jusqu'au 15 février 1918 toujours au titre de la maison Saint-Frères à Saint-Ouen (décision du général Cdt la R.N. du 26 janvier 1918) puis jusqu'au 30 avril 1918, sursis prolongé jusqu'au 15 juin 1918.
Mis en congé illimité de démobilisation, le 5 février 1919, il se retire à Saint-Ouen, route de Berteaucourt.

Pruvot, Vincent Jean Baptiste Alphonse, né le 3 mai 1875 à Saint-Ouen (Somme), classe 1895, matricule n° 256, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R866 Archives de la Somme

Correspondance avec sa famille :

Le 9 août 1915, le soldat Pruvot Vincent, du 14e Territorial, 10e Cie, Secteur Postal n° 104, adresse une carte en franchise (correspondance des armées de la République) à sa femme ainsi qu'à leur fils pour leur indiquer qu'il est "toujours en bonne santé" - formule très usitée dans les lettres des poilus pour rassurer leur famille.


Alors qu'il se trouve à Villequier-Aumont dans le département de l'Aisne, début juin 1917, il informe, par deux cartes postales, sa famille du bon espoir qu'il a d'être détaché et pouvoir rentrer chez lui pour réintégrer provisoirement son emploi aux usines Saint-Frères à Saint-Ouen.

14e RIT PRUVOT correspondance avec sa famille (2).jpg
14e RIT PRUVOT correspondance avec sa famille (2).jpg (58.63 Kio) Consulté 297 fois

* Dans l'empire des frères SAINT, le site de Saint-Ouen est spécialisé dans la corderie.
Cordialement
Eric ABADIE
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14e régiment d'infanterie territoriale


la destinée de jumeaux



Xavier Gustave DÈCLE, né le 24 août 1879 à Daours (Somme) à 2 heures 20 minutes de l'après-midi.
Mort pour la France le 6 octobre 1914 à Bucquoy (Pas-de-Calais)
Sergent au 14e R.I.T. tué à l'ennemi
Élève de l'École Normale d'Instituteurs d'Amiens (1896-1899)
Instituteur adjoint à Roye, faubourg Rouvroy à Abbeville, détaché au collège de Péronne
Instituteur à Contre, Berny-sur-Noye, Frohen-le-Grand


Quand Gustave DÈCLE se présente devant le conseil de révision du canton de Corbie, dans sa vingtième année, il réside à Roye où il exerce la profession d'instituteur adjoint. Le jeune homme d'un mètre 75, a un visage ovale, les cheveux châtains, les yeux bleus et possède naturellement un degré d'instruction évalué au niveau : 4. Il est jugé "Bon pour le service" avec une dispense (art. 23) engagé décennal N° matricule au recrutement : 481
Le même jour, se présente avec lui, devant le conseil de révision, son frère jumeau, Alexis Narcisse DÈCLE, manouvrier à Daours, né le 24 août 1879 à 12 h. 10. Tous deux sont les fils de feu Ludovic DÈCLE et de FLAMENT Marie-Rose.
Alexis (N° matricule au recrutement : 462), est jugé "Bon pour le service", avec une dispense (art. 21) car aîné de veuve et aîné de deux frères du même tirage. Il présente le même signalement et les mêmes caractéristiques que son jumeau ; cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, front, nez et bouche ordinaire, menton rond, visage ovale. Son degré d'instruction générale atteint le niveau 3. Il mesure comme son frère 1 mètre 75. On peut penser que les années sur les bancs de l'école communale de Daours, ont forgé leur émulation respective.
Les deux frères sont incorporés ensemble comme soldats de 2e classe, le 14 novembre 1900, au 72e régiment d'infanterie d'Amiens, Gustave (N° matricule au corps 2028) et Alexis ((N° matricule au corps 2027).
Alexis, tout comme Gustave, seront envoyés dans la disponibilité, le 25 septembre 1901, munis d'un certificat de bonne conduite durant leur passage sous les drapeaux. Entre temps, Gustave avait obtenu son galon de caporal, le 16 juin 1900.
Gustave DÈCLE est nommé sergent de réserve le 16 janvier 1902, affecté au régiment d'infanterie d'Amiens. Il passe par changement de domicile dans la subdivision de Péronne, le 10 août 1911, puis passe en domicile à Abbeville, le 23 octobre 1911.
Au recensement de la population de Contre (Somme), en 1906, on trouve Gustave D., instituteur du village, dan la rue au-delà-des-Ponts. L'année suivante, le seize juillet 1907, il se marie à Villers-Tournelle avec Octavie Léontine Emilienne ANDRIEUX. Au recensement de la population de 1911, Gustave D. occupe le poste d'instituteur de Berny-sur-Noye. Son épouse, Emilienne ANDRIEUX-DÈCLE, née le 4 septembre 1883 à Molliens-au-Bois, elle aussi institutrice, enseigne dans la même école de ce village, située sur la place. [Recensement de la population : Ailly-sur-Noye (Berny-sur-Noye) 6M91 Archives de la Somme].
Deux enfants naitront de leur union, Jean né en 1909 et René né à Frohen-le-Grand en 1913. Gustave occupe donc le poste d'instituteur à Frohen-le-Grand quand il est rappelé à l'activité, tout comme son frère, par décret présidentiel ordonnant la mobilisation générale, le 1er août 1914. Affecté au 14e régiment territorial d'infanterie à Abbeville (N° matricule au corps : 4546). Il arrive à la caserne d'Abbeville le 4 août 1914 et part, dès le lendemain, avec les éléments du 14e R.I.T. déjà présents aux armées du Nord et du Nord-Est. Il est porté disparu le 6 octobre 1914 au combat de Bucquoy (Pas-de-Calais) et cette date sera retenue comme celle de son décès officiel ; Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal civil de Doullens le 25 juin 1920 - Transcription de décès le 26 juillet 1920 à Frohen-le-Grand (Somme).

J.O. du 5 août 1922 page 2963

DECLE (Xavier-Gustave), matricule 4546, sergent : brave sous-officier ayant vaillamment accompli son devoir. Tombé glorieusement pour la France, le 4 octobre 1914, à Bucquoy. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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14e RIT DECLE.jpg (31.21 Kio) Consulté 236 fois
Dècle, Xavier Gustave, né le 24 août 1879 à Daours (Somme), classe 1899, matricule n° 481, Bureau de recrutement d'Amiens 1R918 Archives de la Somme



Quant à son jumeau, Alexis Narcisse DÈCLE, affecté lors de la mobilisation générale au 12e régiment territorial d'infanterie (n° matricule au corps : 4896), il part d'Amiens au front, le même jour que son frère. Il sera tué à l'ennemi, le 3 octobre 1914, à Achiet-le-Petit (Pas-de-Calais) ; Soit trois jours plus tôt que Gustave. Ainsi, même s'ils n'entretiennent pas une relation fusionnelle et que chacun a mené sa vie, ils mourront à quelques kilomètres l'un de l'autre, dans la même phase de combat et dans un espace très proche. Jusqu'au bout de leur existence, leur destin gémellaire sera donc resté lié. Ont-ils ressenti et pensé la même chose, voire perçu des dangers pour l’un et l’autre malgré la distance ?


J.O. du 6 décembre 1920 page 19930
12e régiment territorial d'infanterie
12e R.T.I. DECLE.jpg
12e R.T.I. DECLE.jpg (30.98 Kio) Consulté 237 fois

VOIR le sujet sur le 12e R.T.I.
viewtopic.php?p=567247#p567247

N.B. :
Octavie Léontine Emilienne ANDRIEUX, Institutrice, s'éteindra le 5 février 1970 à Corbie (Somme), à l'âge de 86 ans.
Cordialement
Eric ABADIE
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GODET, Félicien Joseph Constant, se déclare musicien lors de son passage devant le conseil de révision. Il demeure alors dans son village natal, Vitz-Villeroy (Somme). Son degré d'instruction est évalué au niveau 3. Il mesure 1 mètre 56, a les cheveux châtains, les yeux gris, un visage ovale.
Passé dans la Territoriale le 1er octobre 1913, il est rappelé lors de la mobilisation au 14e régiment territorial d'infanterie où il arrive le 4 août 1914 - n° matricule au corps : 16.987.
Il est fait prisonnier le 3 octobre 1914 au bois de Logeast (Pas-de-Calais) puis interné au camp de Wittenberg (Allemagne) (AOM du 1er juillet 1915). Il restera en captivité de cette date au 20 janvier 1919. Il arrive au D.T.I. d'Amiens le 21 janvier 1919. Il sera mis en congé illimité de démobilisation le 22 mars 1919 par le D.D. du 128e d'infanterie date à laquelle il se retire à Vitz-Villeroy, actuellement Vitz-sur-Authie (Somme).

Godet, Félicien Joseph Constant, né le 08 juin 1875 à Villeroy (Somme), classe 1895, matricule n° 951, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R867 Archives de la Somme


FLESSELLE Charles-Sylvain, cultivateur à Beauquesne, Il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Il arrive à Abbeville le 4 août suivant au 14e régiment territorial (n° matricule au corps : 17.000). Il est dirigé dès le lendemain vers les armées du Nord et du Nord-Est. Il est fait prisonnier le 3 octobre 1914 au bois de Logeast (Pas-de-Calais). Par la suite il sera interné au camp de Merseburg venant de celui de Wittenberg (AOM du 11 janvier 1916). Rapatrié, il arrive au D.T.I. d'Amiens le 24 janvier 1919. En permission de trente jours du 25 janvier au 23 février 1919, il rejoint le 14e R.I.T. Il est mis en congé illimité de démobilisation le 20 février 1919 et se retire à Beauquesne.

Flesselle, Charles Sylvain, né le 17 avril 1875 à Beauquesne (Somme), classe 1895, matricule n° 117, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R866 Archives de la Somme



BACHELLIER René-Ernest - Son degré d'instruction de niveau 3 et mesure 1 mètre 63. En 1913, il demeure à Feuquières-en-Vimeu.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, ce serrurier né à Aigneville dans le canton de Gamaches, arrive au 14e régiment territorial d'infanterie à Abbeville le 4 août. Le n° matricule au corps : 18035 ou 18033 lui est attribué, intègre le 8e Cie du 14e R.I.T. et part dès le lendemain aux armées. Distingué, il devient soldat de 1ère classe le 24 octobre 1914 (% du 14e Territorial N° 25). Il est détaché le 11 janvier 1916 à la Maison PEUGEOT à Pont-de-Roide (Doubs).

Bachellier, René Ernest, né le 09 novembre 1875 à Aigneville (Somme), classe 1895, matricule n° 1087, Bureau de recrutement d'Abbeville1R868Archives de la Somme



DELOISON Gaston-Léon-Zéphir, serrurier à Saigneville, canton de Saint-Valéry-sur-Somme, ne mesure qu'un mètre 54. A la mobilisation, en août 1914, il est affecté tout d'abord au 14e régiment territorial d'infanterie - N° matricule au corps : 17210, Il figure aux armées du 4 août 1914 au 5 septembre 1917.
Citation : cité à l'ordre du régiment n° 91 du 9 avril 1917. Ne figure pas au carnet d'ordres du 14e R.I.T. (note du 51e régiment d'infanterie). Il est détaché le 5 septembre 1917 au matériel flottant à Argenteuil (Seine) - Lettre du G.Q.G. n° 23931 du 21 août 1917.

Deloison, Gaston Léon Zéphir, né le 06 octobre 1875 à Saigneville (Somme), classe 1895, matricule n° 1258, Bureau de recrutement d'Abbeville1R868Archives de la Somme



FOUBLIN Gaston-Zéphir-Ernest, cordonnier à Coquerel, canton d'Ailly-le-Haut-Clocher, il possède un degré d'instruction de niveau 3, lors de son passage devant le conseil de révision en 1895. Il mesure 1 mètre 71. Entre novembre 1896 et septembre 1897, le voit sous les drapeaux au 128e régiment d'infanterie.
Rappelé à l'activité pour répondre à l'ordre de mobilisation, il demeure alors à Lille 36 bis, rue Philippe-De- Commynes, il arrive à Abbeville le 4 août 1914, où il intègre les rangs du 14e régiment territorial d'infanterie, n° matricule au corps : 17.124. Nommé soldat de 1ère classe le 10 septembre 1914 - ordre du 14e Régt Territorial d'infanterie N° 5.
Disparu le 10 octobre 1914 à Monchy-au-Bois (Pas-de-Calais) - avis de ministère de la guerre du 13 avril 1916.

J.O. du 5 août 1922 page 2963

FOUBLIN (Gaston-Zéphir-Ernest), matricule 17124, soldat : brave soldat. Mort glorieusement pour la France, le 10 octobre 1914, à Monchy-au Bois. Croix de guerre avec étoile de bronze

Foublin, Zéphyr Ernest Gaston, né le 23 septembre 1875 à Cocquerel (Somme), classe 1895, matricule n° 676, Bureau de recrutement d'Abbeville1R867Archives de la Somme



MARTIN Léon-Augustin, berger à Oneux, canton de Nouvion (Somme), village où il est né en 1875, Il mesure 1 mètre 63, a les cheveux châtains, les yeux gris, un nez fort, un menton rempli et un visage plein. Son degré d'instruction atteint le niveau 3 suivant son évaluation.
Le 16 novembre 1896, il est incorporé dans le bataillon du 120e régiment d'infanterie en garnison à Péronne, où il est immatriculé sous le n° matricule au corps : 9622. Il est mis en congé le 20 septembre 1899, muni d'un certificat de bonne conduite. En 1904, il réside à Boulogne-sur-Mer.
Il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et arrive à Abbeville le 4 août suivant. Là, il intègre le 14e régiment territorial d'infanterie et reçoit le n° matricule au corps : 17.356.
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 23 janvier 1919.
Citation :
Cité à % du bataillon n° 4 du 4 janvier 1916 : "Soldat en campagne depuis le 4 août 1914. A pris part à tous les engagements du 14e R.I.T. Brancardier à la compagnie de mitrailleuses depuis juillet 1915. S'est fait remarquer en maintes circonstances par son sang-froid et son courage."
Décoration : Croix de guerre avec étoile de bronze

14e RIT MARTIN Léon-Augustin.jpg
14e RIT MARTIN Léon-Augustin.jpg (98.3 Kio) Consulté 105 fois
Martin, Léon Augustin, né le 08 novembre 1875 à Oneux (Somme), classe 1895, matricule n° 555, Bureau de recrutement d'Abbeville1R867Archives de la Somme


GRÉVET Nicolas-Gustave est domestique à Vironchaux quand il se présente devant le conseil de révision dans sa vingtième année. Ce jeune homme blond aux yeux gris mesure 1 mètre 56. Il n'a guère fréquenté les bancs de l'école pour travailler très tôt dans son existence.
A la mobilisation générale, il est dirigé vers le 14e régiment territorial d'infanterie qui se constitue à Abbeville (n° matricule au corps : 17.343). Dès son arrivée, le 4 août 1914, il se prépare à rejoindre les armées du Nord et du Nord-Est avec ses compagnons d'armes.
Il restera sous les drapeaux contre l'Allemagne de cette date au 2 janvier 1919 et sera mis alors en congé illimité de démobilisation. Entre temps le 23 février 1918, il était passé au 11e régiment territorial d'infanterie. Il se retire à Machy (Somme) lors de son retour à la vie civile.

Grévet, Nicolas Gustave, né le 6 janvier 1875 à Gueschart (Somme), classe 1895, matricule n° 417, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R866 Archives de la Somme
Cordialement
Eric ABADIE
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