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□ L’aviso de flottille à roues Écureuil fut lancé le 3 février 1881 à Bordeaux par le chantier de Bacalan de la Société anonyme de travaux Dyle et Bacalan, société constituée le 8 mars 1879 [Siège social : Paris, 15, avenue Matignon (VIIIe Arr.)]. Il était destiné à la Station locale du Sénégal.

• La Liberté, Samedi 5 février 1881, p. 3.

« Hier matin a eu lieu, à Bordeaux, dans les chantiers de Bacalan, le lancement de l’aviso l’Écureuil, construit pour le compte du gouvernement français. L’opération a parfaitement réussi.
L’aviso l’Écureuil est destiné à faire le service du fleuve Sénégal. Ce navire est en fer et doit recevoir une machine de 280 chevaux.
Les dimensions principales de la coque sont : longueur de perpendiculaire en perpendiculaire à la flot-taison en charge, 40 mètres ; largeur, 7 mètres 40.
Tirant d’eau maximum avec son chargement, 1 mètre 30.
Vitesse moyenne en calme, exigée aux essais, 8 nœuds 5. »

□ Avec le sous-marin Oursin et les torpilleurs Bouilleur, ex-Torpilleur 293, et Réchauffeur, ex-Tor-pilleur 294, l’aviso de flottille Écureuil fut mis en vente le 29 mai 1920 aux fins de démolition par le Bureau des Domaines de Brest selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées (J.0. 9 mai 1920, p. 7.001 ~ La Dépêche de Brest, n° 13.503, Dimanche 16 mai 1920, p. 5).

□ L’aviso de flottille à roues Écureuil eut pour premier commandant le lieutenant de vaisseau Jean Marie Joseph BLANQUET du CHAYLA, nommé à ce commandement par une décision présidentielle du 18 mai 1881 (J.O. 19 mai 1881, p. 2.772).

Le 8 septembre 1888, alors que ce bâtiment se trouvait en réserve à Rochefort, en prit le comman-dement Louis Marie Julien VIAUD, plus connu sous son nom de plume, Pierre LOTI (Annuaire de la Marine et des colonies 1889, p. 858). Il n’exerça ce commandement que jusqu’en mars 1889. Du 26 mars au 9 mai 1889, lui fut, en effet, confiée la mission d’accompagner au Maroc Jules PATENÔTRE qui allait présenter ses lettres de créance au sultan, à Fez, après avoir été nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à Tanger par un décret du 1er décembre 1888 (J.O. 2 déc. 1888, p. 5.106).