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Sous-marin en acier à coque unique appartenant à une série de 20 construits selon les plans de Gaston ROMAZOTTI (École polytechnique, promotion 1874), ingénieur en chef de 1re classe du génie maritime (20 septembre 1896), de la Direction des constructions navales. Premier bâtiment de ce type, le sous-marin Naïade, ex-Q.-15, lancé le 20 février 1904 à l’Arsenal de Cherbourg.

Construction ordonnée le 3 avril 1901 (Bâtiment du programme 1900). Numéro de coque : Q. 30. Montage sur cale effectué le 3 avril 1903. Lancement effectué le 26 septembre 1904 à l’Arsenal de Rochefort. Construction ayant exigé 27.559 journées d’ouvriers (Navigazette, n° 954, Jeudi 21 mars 1907, p. 5).

Ingénieur chargé de la surveillance de la construction de la coque : François Joseph Augustin ALHEILIG (École polytechnique, promotion 1879), ingénieur en chef de 1re classe du génie maritime (7 janvier 1902), de la 2e Section (Constructions neuves et premier armement) de la Direction des constructions navales.

Mis en service en 1905. De cette date jusqu’en 1908, affecté à la 1re Flottille de sous-marins de l’Océ-an. De 1909 à 1911, affecté à la 3e Flottille de sous-marins de l’Océan. De 1912 jusqu’à sa réforme, affecté aux Sous-marins de La Pallice.

Avec les sous-marins Castor, Loutre, Otarie et Phoque, bâtiments également attachés au port de Ro-chefort, radié de la Liste de la flotte fin Mai ou début Juin 1914 (L’Ouest-Éclair — éd. de Caen —, n° 5.642, Dimanche 7 juin 1914, p. 8 ~ La Dépêche de Brest, n° 10.545, Vendredi 12 juin 1914, p. 4).

Avec l’aviso de flottille à roues Écureuil, et les torpilleurs Bouilleur, ex-Torpilleur 293, et Réchauf-feur, ex-Torpilleur 294, mis en vente le 29 mai 1920 aux fins de démolition par le Bureau des Domaines de Brest selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées (J.0. 9 mai 1920, p. 7.001 ~ La Dépêche de Brest, n° 13.503, Dimanche 16 mai 1920, p. 5).

Caractéristiques générales. — Déplacement : 68,025 t. Dimensions : 23,75 x 2,26 m. Tirant d’eau arrière maxima : 2,41 m. Propulsion : Moteur électrique de 70 cv, système Labour, construit par la Société d’éclairage électrique, alimenté par 108 batteries d’un poids total de 19,63 t. ; moteur au benzol construit par la Société des anciens établissements Panhard et Levassor, développant 65 cv et couplé à une dynamo construite par la société Sauter, Harlé et Cie ; une hélice. Capacité de la soute : 1.000 l. Vitesse : 7,20 nd en surface et 5,98 nd en plongée. Distance franchissable : 200 milles à 5,5 nd ; 30 milles à 4,1 nd. Armement : II appareils lance-torpilles extérieurs de 450 mm, un de part et d’autre du kiosque, lançant l’un sur l’avant, l’autre sur l’arrière. Équipage : 2 officiers et 11 hommes.

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• Loi du 30 décembre 1903 portant fixation du budget général des dépenses et des recettes de l’exercice 1904 (J.O. 31 déc. 1903, p. 7.817 et s.), État H. « Liste des constructions neuves à continuer ou à entre-prendre pendant l’année 1904. » (Ibid., p. 7.874).

• Henri LE MASSON : « Du Nautilus au Redoutable (Histoire critique du sous-marin dans la marine française) », Presses de la Cité, Paris, 1969, Annexe, p. 393.

• Jean-Pierre JONCHERAY : « L’aventure du sous-marin Alose. Un siècle d’histoire. », éd. Gap, p. 27 à 29.

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