272e régiment d'infanterie
MORTS du 272e régiment d'infanterie au Bois de la Gruerie
J.O. du 8 octobre 1919 page 11069
272e rég. d'infanterie
WUILBAUT (David), matricule 01171, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 21 septembre 1914, à la bataille de la Marne. A été cité.
PAULEZ (Henri), matricule 018890, soldat : très bon soldat. Grièvement blessé à son poste de combat, a succombé aux suites de ses blessures, le 22 septembre 1914. A été cité.
DEBETHUNE (François-Auguste-Joseph), matricule 02873, soldat : bon soldat, courageux et dévoué. Tombé glorieusement pour la France, le 8 octobre 1914, en faisant bravement son devoir. A été cité
SCHAUD (Edouard-Louis) matricule 017395, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 19 octobre 1914 à la Harazée. A été cité.
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J.O. du 19 juin 1920 page 8700
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, port tant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au
grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
[...]
272e régiment d'infanterie
1914
MÉZIÈRES (Louis-Auguste), matricule 68, sous-lieutenant : s'est montré un chef de section remarquable par son énergie, son calme, son courage ; a maintenu sa troupe, du 12 au 18 octobre 1914, dans les tranchées exposées à un feu d'artillerie des plus violents. Blessé grièvement le 18, n'a quitté la tranchée qu'après en avoir assuré le commandement et fait un compte rendu verbal de sa mission à son chef de bataillon. A été cité.
MÉZIÈRE (Louis-Auguste) né le 9 avril 1888 à Betz (Oise)
Etudiant en droit au moment de son passage devant le conseil de révision du canton (même lieu)
Il meure 1 mètre 73 et possède un degré d'instruction de niveau 5 ; Cheveux et sourcils châtains, yeux gris, visage ovale, menton rond.
Il effectue son service au 132e d'infanterie à Reims entre octobre 1909 et septembre 1911. C'est pendant ce temps qu'il obtient ses galons de caporal puis de sergent.
En mars 1913, il demeure au 105, rue de la Pompe (16e arrondissement). La même année, il est promu sous-lieutenant de réserve par décret présidentiel le 22 décembre 1913.
Il effectue une période d'exercices au sein du 72e d'infanterie du 19 mai au 8 juin 1914, avant d'être rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale début août 1914. Il est alors affecté à la 20e compagnie du 272e régiment d'infanterie à Amiens.
Il décède le 20 octobre 1914 à Nevers (Nièvre) l'hôpital militaire temporaire N° 25.
Sources : archives départementales de l'Oise
Mezière Louis Auguste - Classe 1888 - Bureau Compiègne - Registre RP 970 - Matricule 522
Louis Auguste
MEZIERE
Mort pour la France le 20 octobre 1914 à Nevers - Hôpital temp 25, (Nièvre)
Né le 9 août 1888 à Betz (Oise)
sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie (272e RI) - n° matricule au corps : 68
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Compiègne (Oise) : Matricule au recrutement : 522
Lieu de transcription du décès : Betz (Oise)
1915
J.O. du 19 juin 1920 page 8700
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, port tant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au
grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
[...]
GUIDEZ (Henri), matricule 018111, sous-lieutenant : officier très énergique sur le front depuis le début de la campagne. Chargé de faire une reconnaissance dans un terrain très dangereux devant Verdun, a accompli sa mission avec intelligence et une très grande bravoure. A été très grièvement blessé. Mort pour la France des suites de sa blessure, le 26 juin 1915. A été cité.
GUIDEZ (Henri) né le 26 août 1888 à Croisilles (Pas-de-Calais)
Jardinier, il réside à L'Isle-Adam (Seine-et-Oise) lors de son passage devant le conseil de révision du même lieu. Engagé volontaire en octobre 1906 à la Mairie de L'Isle-Adam au titre du 43e RI.
Il effectue une période d'exercices au sein du 72e d'infanterie du 13 mai au 29 mai 1914
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il est affecté au régiment d'Amiens 72e R.I. et rejoint les rangs du 272e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 018111. on arrivée au corps correspond à sa nomination au grade de sergent, le 4 août 1914. Promu sous-lieutenant de réserve, le 6 novembre 1914, pour la durée de la guerre par décision ministérielle du 22 novembre 1914.
Mort de suites de ses blessures reçues à Verdun, le 26 juin 1915.
Décoration : Croix de guerre avec palme
Blessé le 26 juin 1915 à Verdun
Citation J.O. du 21 octobre 1915 page 7572 : même citation que ci-dessus
Sources : archives départementales des Yvelines 1R/RM 397
WILBERT ( Ernest-François-Arthur ), matricule 011419, sous-lieutenant : officier de beaucoup de sang-froid et de bravoure. Est tombé mortellement blessé à la tête de sa section, le 17 juillet 1915, à la tranchée de Calonne en enrayant une violente attaque ennemie. A été cité.
Ernest François Arthur
WILBERT
Mort pour la France le 17 juillet 1915 à Éparges (Les) - BOIS-HAUT, (Meuse)
Né le 22 août 1881 à Terramesnil (Somme)
sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 167
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)
WILBERT Ernest François Arthur
Instituteur à Doullens au moment de son passage devant le conseil de révision de Doullens, lors de sa vingtième année. Cheveux et sourcils châtain foncé, yeux gris, nez fort, menton rond, sur un visage ovale, il mesure 1 mètre 72. Il présente une cicatrice sur la joue droite. Son degré d'instruction générale et enregistré au niveau 3.
Il est incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 14 novembre 1902 où il arrive le même jour et enregistré sou le matricule au corps : 3944. Il est mis en congé onze mois plus tard le 19 septembre 1903, avec un certificat de bonne conduite et une nomination au grade de caporal.
En octobre 1903, il occupe un poste d'instituteur à Naours (subdivision d'Abbeville). Il et nommé sergent de réserve le 31 mars 1904. En septembre 1905, on le trouve en poste à Cachy (canton de Boves) et subdivision d'Amiens. A la veille de la guerre, il y exerce toujours son métier d'enseignant primaire.
Affecté au 72e régiment d'infanterie, il est rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale et arrive au corps le 3 août 1914. Il part aux armées du Nord et du Nord-Est le 31 octobre 1914.
Il est nommé adjudant le 11 décembre 1914 ordre n° 47 du 272e régiment d'infanterie. Il et promu sous-lieutenant, le 11 juin 1915 par décision ministérielle pour prendre rang du 6 juin 1915 J.O. du 16 juin 1915).
Tué à l'ennemi le 17 juillet 1915 au Bois-Haut - avis ministériel du 6 août 1915. Inhumé à Haudiomont (Meuse) - groupe A : tombe 32.
Wilbert, Ernest François Arthur, né le 22 août 1881 à Terramesnil (Somme), classe 1901, matricule n° 192, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R937 Archives de la Somme
BROUTIN (André), matricule 360, lieutenant : le 6 octobre 1915, en Champagne, à l'attaque des positions de Tahure, a suivi avec ses sections de mitrailleuses les deux vagues allant à l'assaut des positions ennemies. Avec un rare esprit d'à propos a fait mettre ses pièces en batterie et grâce à leur intervention a permis à la colonne d'attaque d'atteindre son objectif. A été grièvement blessé. Mort pour la France. A été cité.
DEBEAUVAIS (Georges-Alphonse), matricule 807, lieutenant : officier d'une grande bravoure et d'une rare énergie. Présent au front depuis le début de la campagne, a toujours montré le plus grand mépris du danger. Blessé mortellement, le 9 octobre 1915, à la butte de Tahure, en observant les mouvements de l'ennemi. A été cité.
BRUCKER (Isaac), médecin aide-major de 2e classe : a déployé dans l'exercice de ses fonctions un dévouement remarquable, notamment au cours des combats de Tahure du 6 au 10 octobre 1915 où il a donné ses soins à de nombreux blessés sous un bombardement interne. Tué, le 10 octobre 1S15, dans le poste de secours de son bataillon. A été cité.
1916
J.O. du 3 août 1916 page 6953
Citation à l'ordre de l'Armée
BENOIT ( Marcel-Jean-Louis-Hubert), sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie : le 22 mai 1916, faisant partie comme volontaire d'un groupe d'attaque, a conduit avec la plus grande valeur et la plus grande énergie, la fraction qui lui avait été confiée, laquelle opérait en flanquement ; après y avoir consacré une préparation minutieuse, a, par son attitude, grandement contribué au succès de l'entreprise.
J.O. du 19 juin 1920 page 8700
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, port tant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au
grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
[...]
MOUTIER (Emile-Victor), matricule 3726, lieutenant : officier de haute bravoure morale. Le 28 juillet 1916, a été tué à la tête de sa section en marchant à l'attaque d'un village fortement organisé à Belloy-en-Santerre. A été cité.
LAROSE (Marie-Henri), matricule 145, sous-lieutenant : le 4 septembre 1915, s'est élancé bravement à l'attaque des positions allemandes à la tête de son peloton de mitrailleuses, a fait preuve pendant tout le cours de l'attaque d'une belle crânerie et a exécuté volontairement des reconnaissances entre les deux lignes qui ont rapporté des renseignements précieux. A été mortellement blessé, le 6 septembre 1916, en enjambant le parapet pour se porter à une deuxième attaque. A été cité.
GRIGNON (Victor-Octave), matricule 5509, sous-lieutenant : officier d'une rare énergie, a montré, pendant la période du 27 juillet au 30 octobre 1916, un réel mépris du danger. Lors des bombardements violents a su, par son exemple, inspirer à ses hommes une confiance inébranlable. A été tué, le 30 octobre 1916, en opérant une reconnaissance en première ligne. A été cité.
1917
J.O. du 19 juin 1920 page 8700
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, port tant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au
grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
[...]
MOLLARD (Fernand), matricule 04567, sous-lieutenant : excellent officier, entraîneur d'hommes, modèle d'énergie et de courage, au front depuis le début de la campagne. Tué à la porte de son abri en première ligne, le 10 juillet 1917, devant Verdun, au cours d'un bombardement qui précédait l'attaque. A été cité.
Fernand
MOLLARD
Mort pour la France le 10 juillet 1917 à Avocourt - cote 304, (Meuse)
Né le 24 décembre 1889 à Paris 19e arrondissement
sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1909 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au recrutement : 1943
Lieu de transcription du décès : Paris 19e arrondissement
Incorporé au 2e régiment d'infanterie Amiens compter du octobre 1910, il est envoyé en congé le 25 septembre 1912.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il rejoint son unité d'origine à Amiens, le 3 août suivant, - numéros matricule au corps (05334 et 04502)
Nommé caporal le 15 février 1915, sergent le 6 mai 1915, adjudant le 13 octobre 1915, adjudant-chef le 13 septembre 1916. Il est promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 17 octobre 1916 (pour prendre rang du 11 octobre 1916). Tué à l'ennemi le 10 juillet 1917 à la Côte 304 (Meuse).
Citation à l'ordre de la D.I. du 20 septembre 1916 : "
Chef de section faisant l'admiration de toute la compagnie par son énergie et son courage. A eu une attitude remarquable en procédant à la réfection de la tranchée."
Croix de guerre avec étoile d'argent
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine)
Fernand
MOLLARD matricule 1943 D4R1 1502
MONDON (Paul), matricule 013352, sous-lieutenant : officier d'une bravoure et d'un sang-froid remarquables. Le 24 août 1917, a enlevé sa section à l'attaque de la cote 304 (Verdun) avec le plus bel entrain. Par son énergie a su maintenir les servants à leur pièce sous un bombardement extrêmement violent par obus de gros calibre. Tombé glorieusement à son poste de combat. A été cité.
MONDON (Paul)
Mort pour la France le 24 août 1914 dans le secteur de la Côte 304 (Meuse)
né le 21 octobre 1881 à Nogent-sur-Seine (Aube)
Sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie - matricule au corps : 013352
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Troyes (Aube) - Matricule au recrutement : 1592
Lieu de transcription de décès : Nogent-sur-Seine (Aube) le 24 novembre 1917
1918
J.O. du 19 juin 1920 page 8700
Par décret du Président de la République en date du 17 avril 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur, port tant que les nominations du présent décret sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, ont été nommés au
grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :
[...]
Combat de Sauvillers-Mongival (Somme)
Le 23 juillet, il (
le 272e R.I.)
se porte à l'attaque des positions ennemies en direction de Sauvillers, bois de Saint-Ribert, appuyé par un bataillon de chars d'assaut britanniques. Les troupes, merveilleuses de courage et d'audace, s'élancent hardiment, malgré les rafales de mitrailleuses et le tir meurtrier de l'artillerie de campagne ennemie. Les pertes sont sérieuses ; mais, grâce à l'héroïsme de tous, les Allemands sont chassés de Sauvillers, du bois de Sauvillers, et leur position dans le bois de Saint-Ribert est rendue intenable. Force leur sera sous peu d'évacuer toute la rive gauche de l'Avre.
Poursuivant et complétant son glorieux succès du 23 juillet, le 272e prend part, le 8 août, à une action décisive. Il traverse l'Avre malgré le feu intense des mitrailleuses, il s'accroche à la rive est de la rivière et, le 9 au matin, s'empare du bois de Saint-Hubert et des hauteurs de la rive est.
C'était là le premier pas vers la victoire finale, et l'avance de nos troupes à partir de ce jour ne devait pas s'arrêter.
Relevé après ces deux actions d'éclat, le régiment est dirigé sur Révigny, ou il se reforme.
Un quatrième citation à l'armée vient en termes élogieux récompenser les braves du 272e de leur courage au cours des journées mémorables du 23 juillet et 8 août.
(Ordre de la 1re armée, n° 106, du 8 septembre 1918) :
Après trois mois de séjour dans un secteur qu'il a dû complètement organiser, sous le commandement de son chef, le colonel Ruef, s'est magnifiquement porté à l'attaque, le 23 juillet 1918. Ayant encerclé un centre de résistance, a dû livrer de durs combats pour en réduire les défenseurs et s'opposer aux contre-attaques faites par l'ennemi pour le délivrer. A assuré ainsi la progression de la division. A fait plus de 380 prisonniers dont 12 officiers et pris 9 mitrailleuses lourdes.
Extrait de l'historique du 272e régiment d'infanterie pendant la campagne 1914-1918
CHAUVEL (Jean-Lucien-Félix), matricule 06074, sous-lieutenant : le 23 juillet 1918, à Sauvillers, s'est élancé vigoureusement à la tête de sa Section à l'assaut des positions allemandes. Mortellement blessé en se précipitant résolument sur un nid de résistance qu'il avait pour mission de réduire. A été cité.
DRAGUE (André-Marcel), matricule 7112 (880), sous-lieutenant : à l'attaque du 23 juillet 1918, après avoir brillamment entraîné la section qu'il commandait et s'être rendu maître de l'objectif assigné, est tombé glorieusement deux jours après, tandis qu'il défendait la position qu'il avait organisée à Sauvillers. A été cité.
voir également pour cet officier avec la même citation, le J.O. du 8 octobre 1918 page 8762
André Marcel
DRAGUE
Mort pour la France le 25 juillet 1918 Sauvillers-Mongival, (Somme)
Né le 14 octobre 1895 à Beaurainville (Pas-de-Calais)
sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Saint-Omer (62) - Matricule au recrutement : 1021
Lieu de transcription du décès : Beaurainville (Pas-de-Calais)
GOUVERNE (Pierre-Marie-François), matricule 10389, lieutenant : pendant l'attaque du 23 juillet 1918, à Sauvillers, a entraîné brillamment la section qu'il commandait. Est tombé glorieusement après avoir atteint l'objectif qui lui était assigné et capturé un grand nombre de prisonniers. A été cité.
MATHIEU (Arthur), matricule 887, lieutenant : pendant l'attaque du 23 juillet 1918 à Sauvillers a entraîné brillamment la section qu'il commandait et est tombé glorieusement au moment où il atteignait son objectif. A été cité.
SAINMONT (Emile-Léon), matricule 72, capitaine : pendant l'attaque du 23 juillet 1918, à Sauvillers, a constamment secondé son chef de bataillon dans la rédaction et la transmission des ordres et renseignements. A progressé avec les éléments d'attaque sous les tirs violents de l'artillerie ennemie et est tombé glorieusement en fin d'attaque après que le bataillon eut atteint ses objectifs. A été cité.
Emile Léon
SAINMONT
Mort pour la France le 23 juillet 1918 à Sauvillers-Mongival (Somme)
Né le 1er janvier 1885 à Carignan (Ardennes)
capitaine au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Charleville-Mézières (Ardennes) - Matricule au recrutement : 472
Lieu de transcription du décès : Charleville-Mézières (Ardennes)
feuillet matricule partiel conservé aux A.D des Ardennes
Promu lieutenant de réserve et maintenu pour prendre rang du 1er avril 1912 (décision du 26 mars 1912 - J.O. du 28 mars 1912).
Rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale au 147e régiment d'infanterie, il arrive au corps le 2août 1914. Il passe au 272e régiment d'infanterie par décision du général Cdt la 11e Région en date du 16 octobre 1915. Nommé capitaine à titre temporaire par décision ministérielle du 29 mars 1916 (pour prendre rang du 23 mars 1916) - Nommé capitaine à titre définitif par décret du 15 avril 1916.
Citation à l'ordre de la 2e Armée N° 242 du 24 juin 1916 : "
Chef d'un détachement d'attaque, l'a préparé avec un zèle inlassable, en a conduit les péripéties avec un zèle, une énergie, une adresse et une bravoure qui en ont assuré le succès."
J.O. du 3 août 1916 page 6953

- 272e RI SAINMONT.jpg (57.31 Kio) Consulté 2534 fois
Sources : archives départementales des Ardennes 1R 188 classe 1905
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Gabriel Victor Léon
FRANCONI
Mort pour la France le 23 juillet 1918 Sauvillers-Mongival (Somme)
Né le 17 mai 1887 à Paris 6e arrondissement
sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1910 Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au recrutement : 3107
Lieu de transcription du décès : Paris 6e arrondissement
J.O. du 8 octobre 1918 page 8762
FRANCONI (Gabriel), sous-lieutenant à la 17e compagnie du 272e régiment d'infanterie : le ., sa compagnie étant chargée d'appuyer la progression des unités d'attaque, a brillamment entraîné la section qu'il commandait. Tombé glorieusement au cours du combat. Quatre citations antérieures.
Passé au 272e régiment d'infanterie le 14 juillet 1917 n° matricule au corps : 07212. Nommé sergent le 1er octobre 1917. Nommé sous-lieutenant à titre temporaire le 13 juin 1918. Tué à l'ennemi le 23 juillet 1918 à Sauvillers (Somme).
Cité à % du 25 septembre 1917 : "Exemple de courage, toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses l'attaque de la côte ... A assuré comme volontaire, le 24 août (
1917) la liaison de sa compagnie au chef du bataillon sous les plus violents bombardements d'obus de gros calibre."
Croix de guerre étoile de Vermeil - Médaille militaire % du GQG du 24 avril 1916.
Croix de guerre avec palme "
Le 20 mai 1918, faisant partie d'un groupe chargé d'un coup de main sur une partie de la ligne ennemie, a fait preuve au cours de cette opération de beaucoup d'entrain et a montré de véritables qualités guerrières."
Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
FRANCONI (Gabriel) matricule 3107 D4R1 1557
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J.O. du 8 octobre 1918 page 8762
LE TALLEC (Edmond), sous-lieutenant à la 13e compagnie du 272e régiment d'infanterie : très brillant officier, possédant au plus haut point le sentiment du devoir. Le ., au cours d'une attaque, a entraîné vigoureusement sa section à l'assaut des positions allemandes. Est arrivé le premier à l'objectif final et a fait preuve d'une belle énergie et d'un superbe ascendant moral sur sa troupe en organisant le terrain conquis et en contribuant par son exemple à repousser deux violentes contre-attaques ennemies. Une blessure. Quatre citations antérieures.
J.O. du 8 octobre 1918 page 8762
SANTONI (Simon), adjudant à la 15e compagnie du 272e régiment d'infanterie : sous-officier très brave, ayant beaucoup de sang-froid. A été tué lors de l'attaque d'un bois fortement défendu par des mitrailleuses, le... Une citation antérieure.
Simon Brand Corinthe
SANTONI
Mort pour la France le 23 juillet 1918 Sauvillers-Mongival (Somme)
Né le 30 janvier 1879 à Palneca (Corse-du-Sud)
adjudant au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1899 Bureau de recrutement d'Ajaccio (Corse) - Matricule au recrutement : 340
Lieu de transcription du décès : Palneca (Corse-du-Sud)
ALICOT (Paul), matricule 13251, soldat à la 22e compagnie du 272e régiment d'infanterie : brave grenadier, plein d'entrain. Le ..., s'est élancé avec un camarade sur une position ennemie, capturant deux mitrailleuses lourdes et faisant un grand nombre de prisonniers. Une citation antérieure.
ORSET-PRÉLET (Louis), matricule 14805, soldat à la 22e compagnie du 272e régiment d'infanterie : brave grenadier, plein d'entrain. Le ., s'est élancé avec un camarade sur une position ennemie, capturant deux mitrailleuses lourdes et faisant un grand nombre de prisonniers.
PEISSON (Fernand), matricule 8097, soldat à la 16e compagnie du 272e régiment d'infanterie : soldat très brave et très dévoué, toujours prêt à remplir les missions les plus dangereuses. Ayant à réparer une ligne téléphonique dans une zone très bombardée par l'artillerie ennemie, a été mortellement blessé pendant l'exécution de sa mission. Une citation antérieure.