272e régiment d'infanterie

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HUMEZ (Ildefonte-Louis), (matricule 81323) brancardier au 272e régiment d'infanterie


Bonjour Alain, vous avez parfaitement raison.

On peut trouver le feuillet matricule de HUMEZ (Ildefonse-Louis) aux archives départementales du Pas-de-Calais
Ce soldat du 272e d'infanterie est né le 20 juin 1887 à Corbehem, canton de Vitry, dans le Pas-de-Calais.
Mouleur en fer de profession dans son village natal au moment de son passage devant le conseil de révision, en 1907. C'est un grand gaillard pour l'époque puisqu'il mesure 1 mètre 79.
Il est rappelé à l'activité au quatrième jour de la mobilisation générale au 72e régiment d'infanterie et arrive au corps le 6 août 1914 n° matricule au corps 02423. Il part aux armées trois jours plus tard, le 9 août. Il passe au 272e d'infanterie à une date inconnue peut-être dès août 14.
Il est évacué blessé le 3 octobre 1915 alors qu'il se trouve au Trou Bricot - plaie avant-bras gauche par éclat d'obus. Il rentre au dépôt le 15 novembre suivant avant de partir en renfort (encore au 272e R.I. ?), une semaine plus tard, le 23 novembre 1915. Il rentre au dépôt le 12 février 1916. Le lendemain il est détaché au titre de la société des forges et aciéries de la Marine et d'Homécourt à Saint-Chamond (Loire), le 13 février 1916.

.../


https://archivesenligne.pasdecalais.fr/ ... te=1r_7148
Cordialement
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272e régiment d'infanterie


LECOMTE Louis
soldat au 272e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 4400
Clase 1898 - Bureau de recrutement de Mézières (Ardennes) - matricule au recrutement : 845
Mort pour la France le 9 décembre 1915 au Bois-Bouchot à Mouilly (Meuse) - Tué à l'ennemi
né le 1er avril 1878 à Vendresse (Ardennes)
acte de décès transcrit le 16 juillet 1919 à Guincourt (Ardennes)


272e régiment d'infanterie

J.O. du 3 mars 1916 page 1720
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMEE

LECOMTE (Louis), soldat au 272e régiment d'infanterie : est resté trois jours et trois nuits dans un poste d'écoute à quelques mètres de l'ennemi qu'il n'a cessé de harceler de bombes et de pétards. Au cours d'une attaque, le 30 avril 1915, avec deux de ses camarades, a refoulé l'ennemi qui avait pénétré dans la tranchée et l'a forcé à évacuer la partie conquise en le criblant de bombes et de pétards. A été grièvement blessé dans la soirée du 30. S'est toujours fait remarquer parmi les plus braves.

Boulanger à Vendresse au moment de son passage devant le conseil de révision
Passé au 12e régiment territorial d'infanterie le 8 octobre 1914. Parti en renfort le 5 décembre 1914. Est-ce à cette date qu'il passe au 272 d'infanterie (?) - n° matricule 4400 au 12e RIT.
Evacué pour blessures le 30 avril 1915 (plaies multiples de la face et bras gauche par éclats d'obus), il repart au front le .. septembre 1915.
Tué l'ennemi le 9 décembre 1915 au combat du Bois-Bouchot (Meuse)
Cité à l'ordre de l'armée n° 179 (J.O. du mars 1916 page 1720) VOIR ci-dessus
Croix de guerre avec palme

Archives départementales des Ardennes - 1R 144
Lecomte Louis Constant n° matricule au recrutement 845 Registre matricule né en 1878 à Vendresse, Ardennes boulanger à Vendresse, Ardennes
Cordialement
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Julien Alfred RAINGEVAL
Mort pour la France le 2 octobre 1915 à Souain-Perthes-lès-Hurlus - Trou Bricot, (Marne) - Tué l'ennemi
Né le 29 juillet 1887 à Metz-en-Couture (Pas-de-Calais)
soldat de 2e classe au 272e régiment d'infanterie (272e RI) n° matricule au corps : 02467
Classe 1907 - Bureau de recrutement d'Arras (Pas-de-Calais) - Matricule au recrutement : 972
Lieu de transcription du décès : Metz-en-Couture (Pas-de-Calais)

Il effectue on service au 8e régiment d'infanterie entre
Rappelé au 4e jour de mobilisation générale au 72e régiment d'infanterie, il arrive au corps le 5 août 1914 n° matricule 02467.

J.O. du 3 mars 1916 page 1720
272e régiment d'infanterie
CITATION A L'ORDRE DE L'ARMEE

RAINGEVAL (Julien-Alfred), matricule 02467, brancardier au 272e régiment d'infanterie : brancardier très énergique et très courageux. A été blessé assez grièvement d'un éclat d'obus le 1er mai 1915, en transportant un blessé sous un feu intense. A refusé d'être évacué et a continué son service. D'un courage à toute épreuve.
(Ordre du 14 décembre 1915.)
Croix de guerre avec palme
272e RI RAINGEVAL.jpg
272e RI RAINGEVAL.jpg (55.64 Kio) Consulté 780 fois

Tué au Bois-Bricot le 2 octobre 1915 (Marne). "Mort pour la France"


J.O. du 4 janvier 1921 page 110

RAINGEVAL (Julien), matricule 02467, soldat : excellent brancardier, d’un dévouement au-dessus de tout éloge. A été tué glorieusement à son poste, le 2 octobre 1915, au Trou-Bricot, dans l’accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent.

272e RI RAINGEVAL CGA.jpg
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Cordialement
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A L'ORDRE DU JOUR

M. René HERVIEU, fils du percepteur d'Amiens, parti comme caporal au 272e (régiment d'infanterie), a été nommé sergent, puis sous-lieutenant sur le champ de bataille et vient d'être cité à l'ordre du jour du 2e corps d'armée.


Le Progrès de la Somme - édition du samedi 31 octobre 1914 n° 13320 259PER101 Archives de la Somme


Etudiant en droit au moment de son passage devant le conseil de révision du canton d'Amiens Sud-Est en 1903. Il mesure 1 mètre 74, a les cheveux et les sourcils châtains les yeux bleus, nez et bouche moyens, un menton rond sur un visage ovale. Son degré d'instruction est évalué au niveau 5. Il est ajourné en 1904 et 1905 (probablement pour parfaire sa licence de droit), mais déclaré bon pour le service en 1906. Dirigé vers le 72e régiment d'infanterie d'Amiens, il est incorporé au corps le 6 octobre 1906 sous le n° matricule : 7374 ; soldat de 2e classe le dit jour. Nommé caporal le 29 mars 1907, il est mis en congé le 12 juillet suivant muni d'un certificat de bonne conduite.
En 1908, il effectue une période d'exercices au sein du 72e régiment d'infanterie entre le 28 août et le 24 septembre, il demeure alors rue Gresset à Amiens. En 1913, il réside au cabinet de Préfecture à Limoges. L'année suivante, le 9 juin 1914, il se trouve à Paris (13e) au 21 rue Oudry.
Moins de deux mois plus tard, il est rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914 portant ordre de mobilisation générale. Il rejoint le 72e d'infanterie à Amiens où il arrive deux jours plus tard, le 3 août, immatriculé sous le N° 015164.
Il est nommé sergent le 23 septembre 1914 % N° 6 du 272e R.I. aux armées.
Il est promu sous-lieutenant à titre temporaire (T.T.) par décision ministérielle du 13 novembre 1914, pour prendre rang du 23 octobre 1914.
Il est tué à l'ennemi le 29 octobre 1914 - avis ministériel n° 502 du 26 novembre 1914.
Campagne contre l'Allemagne du 3 août au 29 octobre 1914. "Mort pour la France".
Citation à l'ordre du corps d'armée N° 47 du 29 novembre 1914
"A fait preuve d'un entrain et d'une bravoure remarquables dans la conduite des patrouilles faites journellement du 12 au 19 octobre 1914 à proximité des tranchées ennemies."
Croix de guerre avec étoile de vermeil.

Hervieu, René Henri Jean Raoul, né le 19 décembre 1883 à Avallon (Yonne), classe 1903, matricule n° 1096, Bureau de recrutement d'Amiens 1R958 Archives de la Somme


René Henri Jean Raoul HERVIEU
Mort pour la France le 29 octobre 1914 à Vienne-le-Château - LA HARAZEE, (Marne)
Né le 19 décembre 1883 à Avallon (Yonne)
30 ans, 10 mois et 10 jours
sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe : 1903 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 1096
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme) le 11 septembre 1915.
Cordialement
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J.O. du 30 novembre 1916 page 10381
CITATIONS à l'ordre de l'armée


IMBERT DE BALORRE (Anne-Maurice-Henri-Ferdinand), sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie : le 22 mai 1916, faisant partie comme volontaire d'un groupe d'attaque, a contribué grandement au succès de l'opération, dans la nuit du 24 au 25 juillet 1916, a maintenu son détachement de travailleurs sous un bombardement violent et, par son exemple, a pu obtenir l'exécution de la tâche qui lui était confiée, malgré des pertes sensibles. Tué, le 30 juillet 1916, au cours d'une reconnaissance.


LAROSE (Marie-Marc-Henri), sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie : officier d'un courage et d'une bravoure à toute épreuve. A fait constamment preuve de la plus belle énergie ; les 24, 25 et 26 juillet 1916, a effectué d'importantes reconnaissances sur les lignes allemandes malgré un tir violent de l'artillerie ennemie.


MOUTIER (Emile-Victor),lieutenant au 272e régiment d'infanterie : officier de haute valeur morale.
Le 28 juillet 1916, a été tué à la tête de sa section, en marchant à l'attaque d'un village fortement organisé.


PLICHON (Emile), soldat au 272e régiment d'infanterie : soldat très courageux et dévoué. Déjà blessé à X. Sous un bombardement d'une extrême violence, est resté à son poste, observant les lignes ennemies, malgré une fusillade nourrie. Enseveli avec sa mitrailleuse et blessé très grièvement, a montré une énergie, un moral qui ont fait l'admiration de tous.


LEVY (Edmond), caporal mitrailleur au 272e régiment d'infanterie : excellent gradé. Réserviste de l'armée territoriale, resté au régiment sur sa demande. Dans la nuit du 1er au 2 août 1916, sous un bombardement d'une extrême violence, a montré un courage, une énergie, un sang-froid remarquables. Blessé grièvement, est resté à son poste, puis s'est traîné dans un boyau très battu par l'artillerie ennemie pour rendre compte à son chef de peloton de la mise hors de combat de sa pièce.
Cordialement
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Les nominations ci-dessous comportent en outre l'attribution de la Croix de guerre avec palme
Paris, le 14 août 1917, Paul PAINLEVÉ


J.O. du 16 août 1917 page 6462
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 13 mai 1917.)

SELLIER (Lucien-Alfred-Clovis), matricule 07086, caporal (réserve) au 272e régiment d'infanterie : Caporal ayant toujours donné satisfaction à ses chefs par sa manière de servir. D'un courage et d'un dévouement absolus. A été grièvement blessé le 5 mai 1917.


J.O. du 16 août 1917 page 6463
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 19 mai 1917.)

RODRIGUEZ (Alfred-Ernest), matricule 14746, soldat (territorial) à la 22e compagnie du 272e régiment d'infanterie : excellent soldat, ayant toujours donné satisfaction par sa manière de servir et sa conduite au feu. A été grièvement blessé, en première ligne, le 14 mai 1917, en accomplissant vaillamment son devoir sous un violent bombardement.


J.O. du 16 août 1917 page 6464
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 20 mai 1917.)

MEYER (Joseph), matricule 2921, sergent (réserve) à la 21e compagnie du 272e régiment d'infanterie : excellent et courageux sous-officier, qui a toujours donné satisfaction par sa manière de servir et sa conduite au feu. A été très grièvement blessé, le 17 mai 1917, au cours d'un violent bombardement. Déjà cité à l'ordre.


J.O. du 16 août 1917 page 6469
Le ministre de la Guerre
Vu le décret du 13 août 1914
Arrête :
- Article unique : sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire, les militaires dont les noms suivent :
Légion d'honneur pour chevalier :
(Pour prendre rang du 15 juin 1917.)

TATTIN (Joseph), sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie : excellent chef de section, remarquable de bravoure et de sang-froid. Déjà cité à l'ordre pour sa belle conduite au feu, a été blessé grièvement, le 14 septembre 1916, à son ligne de combat, dans la tranchée de première ligne, tandis que, par son énergique attitude, il maintenait ses hommes dans un ordre parfait un violent bombardement.



J.O. du 16 août 1917 page 6469
Médaille militaire
(Pour prendre rang du 13 mai 1917.)

LONGUEMART (Charles-Adéodat), matricule 5110, soldat (territorial) au 272e rég. d'infanterie : excellent grenadier, a toujours fait courageusement son devoir. Très grièvement blessé, le 9 mai 1917, à son poste de combat.


J.O. du 16 août 1917 page 6469
Médaille militaire
(Pour prendre rang du 14 mai 1917.)

AUBIN (André-Alphonse-Alfred), matricule 10557, soldat (active) au 272e régiment d'infanterie, compagnie de mitrailleuses : vaillant soldat mitrailleur, plein d'endurance, de courage et de dévouement, s'est particulièrement distingué le 9 mai 1917, en restant sur les positions conquises, violemment bombardées, et en maintenant un feu très nourri sur les troupes da contre-attaque. A été grièvement blessé.


J.O. du 16 août 1917 pages 6469 et 6470
Médaille militaire
(Pour prendre rang du 14 mai 1917.)

SALLAULT (Emile), matricule 10655, soldat (active) au 272e régiment d'infanterie, compagnie de mitrailleuses : excellent soldat mitrailleur ; s'est toujours distingué par son énergique attitude au feu. A été grièvement blessé, le 9 mai 1917, en continuant de servir sa pièce sur un terrain violemment battu par le feu de l'ennemi.
Cordialement
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J.O. du 23 février 1917 page 1753
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMEE


BENOIT (Marcel), sous-lieutenant au 272e régiment d'infanterie : officier d'une grande valeur, toujours sur la brèche. N'a cessé de donner à tous le plus bel exemple d'énergie, de courage et de bravoure. A été tué au cours d'une reconnaissance le 18 septembre 1916.

272e RI BENOIT.jpg
272e RI BENOIT.jpg (47.32 Kio) Consulté 344 fois


DEMULDER (Emile), matricule 016454, soldat au 272e régiment d'infanterie : fusilier-mitrailleur d'une rare audace et d'une témérité sans pareille. Au cours de l'attaque du 4 septembre 1916, a fait preuve de la plus belle crânerie. S'est porté résolument en avant des premiers éléments d'assaut, a dépassé l'objectif et a mis son fusil en batterie sur l'ennemi en déroute. A maintenu sa position jusqu'à la tombée de la nuit et n'est rentré que sur l'ordre formel de son commandant de compagnie.

272e RI DEMULDER.jpg
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272e régiment d'infanterie


Nicolas BERNARD a attiré notre attention sur ce fonds désormais disponible sur le site des archives du département de la Somme. Merci encore à lui.
témoignages de soldats de la Grande Guerre collectés par l'écrivain et journaliste Jacques Péricard entre les 2 guerres .

Fonds Jacques Péricard (179J)

https://archives.somme.fr/search/form/9 ... 37531ac2ee

Témoignages d'anciens combattants du 272e d'infanterie :


Témoignage de Hénoque, G. (Abbé) et correspondance avec Jacques Péricard179J84Archives de la Somme

https://archives.somme.fr/ark:/58483/42 ... 45d7d75bee


Aumonier à la 2e section d'infirmiers militaires (2e SIM) au début des hostilités, l'abbé HENOCQUE devint par la suite aumonier à la 5e brigade à laquelle appartient le 272e régiment d'infanterie.
Dans son témoignage, il relate des faits le concernant fin mai 1916 (24 mai 1916) au cours de la bataille de Verdun.


J.O. du 22 novembre 1915 page 8466

M. HENOCQUE (Georges-Jean-Baptiste), aumônier titulaire à une brigade d'infanterie : sous un bombardement d'une violence inouïe, mêlé d'obus asphyxiants, s'est porté avec un sublime dévouement au secours de nombreux blessés, les a relevés, mis à l'abri et pansés. Quoique blessé à la tête et au bras, s'est précipité auprès de deux officiers et de six hommes qui venaient d'être ensevelis par l'explosion d'un obus, travaillant de ses mains, entraînant les travailleurs par son admirable exemple et arrivait après plusieurs heures à sauver un officier et quatre hommes.

HENOCQUE Aumonier de brigade d'infanterie.jpg
HENOCQUE Aumonier de brigade d'infanterie.jpg (88.01 Kio) Consulté 319 fois
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22 mai 1916

Extrait du J.M.O. du 272e d'infanterie

"Coup de main sur l'ouvrage allemand de "la Potence" au Bouchot allemand. exécution de l'ordre d'opérations N° 37 de la 3e D.I.
Après une préparation d'artillerie avec obus de tous calibres par les batteries de la 3e D.I. sur la Potence et ses défenses accessoires, un détachement d'une soixantaine d'hommes, composé de grenadiers, fusiliers et nettoyeurs de tranchées, sous les ordres du capitaine SAINMONT, 23e Cie, avec les sous-lieutenants BENOIT et CHUPIN, 23e Cie, sort de nos lignes à 18H 30 et se porte rapidement sur les tranchées et boyaux de La Potence.
Un certain nombre d'Allemands restés terrés dans les abris, sont tués à coups de grenades - deux prisonniers appartenant au 7e Grenadiers sont ramenés dans nos lignes ainsi qu'un fusil et/à (?) chargeur de cartouches. L'opération, plus difficile à exécuter que celle du 15 mai en raison de la préparation d'artillerie a été sensiblement moins forte, et du peu de temps laissé pour la préparer a été néanmoins très bien conduite par le le capitaine SAINMONT. A 18H 55, l'opération était terminée et le détachement rentré dans nos lignes. Ses pertes ont été minimes. A ours de l'opération, le bataillon DYE, 15e Cie, lance dans le ravin de Vaux des bombes fumigènes incendiaires. Des obus spéciaux à gaz asphyxiants sont également envoyés sur les arrières lignes ennemies pour l'attaque de La Potence. le restant du 5e bataillon, 19e et 20 Cies, se portent en réserve aux ouvrages de la poche.

J.M.O. 26 N 734/5272e régiment d'infanterie
J.M.O. du 17 septembre 1915 au 31 mai 1916 (pages 60 et 61/63)

Un soldat de la 23e compagnie est tué dans ce coup de main :

J.O. du 20 juillet 1920 page 10405
272e rég. d'infanterie

CURE (Achille-Amédée), matricule 4677 bis, soldat : tué le 22 mai 1916, au bois Bouchot, en transportant un blessé au poste de secours avancé, malgré un bombardement très intense d'obus de tous calibres. A été cité.


=========================================================


Dans sa relation l'Abbé HENOCQUE cite un soldat, clairon au 272e régiment d'infanterie, il s'agit de :


Clovis Alphonse OSSELIN
Mort pour la France le 22 mai 1916 au Bois Bouchot (Meuse) - Tué à l'ennemi.
Né le 1er septembre 1890 à Liancourt (Oise)
2e classe au 272e régiment d'infanterie : n° matricule au corps : 07240 bis
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Beauvais - Matricule au recrutement : 1073
Lieu de transcription de décès : Liancourt (Oise) le 2 novembre 1916

Il appartient à la 22e Cie du 272e d'infanterie où il est clairon : n° matricule au corps 07240
Il apparait dans les pertes du 272e R.I. à la date du 22 mai 1916
J.M.O. du 17 septembre 1915 au 31 mai 1916 (page 61/63)

J.O. du 20 juillet 1920 page 10405
272e rég. d'infanterie

OSSELIN (Clovis-Alphonse), matricule 07240 bis, soldat : soldat, brave et courageux, faisait partie comme volontaire d'un détachement d'attaque. A été mortellement blessé, le 22 mai 1916. A été cité.


Dans son témoignage, l'Abbé HENOCQUE semble se tromper de date puisqu'il situe les faits le 24 mai 1916 alors qu'ils se sont déroulés deux jours plus tôt.

Témoignage :
"A ce moment, un jeune clairon, me demande la permission de me suivre, il doit voir, lui aussi, le commandant. Je l'avertit du danger qu'il court. Peu importe, son devoir lui en fait une obligation. Nous partons au galop vers un petit boyau creusé au pied d'une minuscule colline. Les balles sifflent à nos oreilles. Nous voici à l'abri, marchant tranquillement, quand soudain un 130 autrichien éclate près de nous. Le petit clairon est coupé en trois morceaux. Quant à moi, après avoir été lancé en l'air, je retombe sans connaissance, au fond du boyau. Combien de temps suis-je resté ainsi ? Je ne le saurai jamais. Lorsque je sors de mon engourdissement, les râles de mon petit soldat me rappellent à la réalité. Il me semble que j'ai tout le corps en feu. Je me relève, donne l'absolution à mon malheureux compagnon, et, quand je me prépare à l'extrémiser, je ne trouve plus ma burette aux Saintes-Huiles, elle a sauté avec mon masque à gaz. Impossible de rien retrouver. Mais le canon, qui tonne toujours, me rappelle ma mission..."


Dans l'état des pertes du 22 mai 1916 relaté dans le J.M.O. de la 3e division d'infanterie, on trouve l'état des pertes, des blessés dont :
le Cdt DYE, le sous-lieutenant LAURENT du 272e, ... L'abbé HENOCQUE, aumonier.

3e division d'infanterie : J.M.O. 26 N 264/2
J.M.O. du 6 mars 1915 au 26 juin 1916 (page 151/159)
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272e régiment d'infanterie

J.O. du 20 juillet 1920 page 10405
272e rég. d'infanterie
CITATIONS


1914


BRAZILLIER (Ernest-Adolphe), matricule 016624, sergent : au combat du 10 septembre 1914, près de la ferme des Petites-Perthes (bataille de la Marne), a entraîné ses hommes, sous un feu des plus violents, et est tombé, mortellement frappé, à la tête de sa section. A été cité.

Ernest Adolphe BRAZILLIER
Mort pour la France le 10 septembre 1914 à Châtelraould-Saint-Louvent - Petites-Perthes, (Marne)
Né le 30 mai 1884 à Paris 20e arrondissement
30 ans, 3 mois et 11 jours
sergent au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1904 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au recrutement : 3824
Lieu de transcription du décès : Paris 10e arrondissement


CHARDON (Auguste-Marcel), matricule 06095, sergent : a montré le plus grand courage en s'élançant en avant de la troupe pour l'entrainer hors des tranchées pendant le combat du 10 septembre 1914, A été tué. A été cité.

Auguste Marcel CHARDON
Mort pour la France le 10 septembre 1914 à Châtelraould-Saint-Louvent - Petites-Perthes, (Marne)
Né le 31 mars 1893 à Vincennes (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise)
21 ans, 5 mois et 10 jours
sergent au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au recrutement : 5022
Lieu de transcription du décès : Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)


LEROY (Gustave-Louis-Auguste), matricule 01593, sergent : a montré le plus grand courage en s'élançant en avant de sa troupe pour l'entrainer hors des tranchées pendant le combat du 10 septembre 1914. A été cité.

Gustave Jules Louis Auguste LEROY
Mort pour la France le 10 septembre 1914 à Châtelraould-Saint-Louvent - Les Petites Perthes , (Marne)
Né le 9 janvier 1887 à Anzin-Saint-Aubin (Pas-de-Calais)
27 ans, 8 mois et 1 jours
sergent au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1907 - Bureau de recrutement d'Arras (Pas-de-Calais) - Matricule au recrutement : 5
Lieu de transcription du décès : Anzin-Saint-Aubin (Pas-de-Calais)


PERROT (Georges-Louis-Jean), matricule 3958, sergent-major : a montré le plus grand courage en s'élançant en avant de sa troupe pour l'entraîner hors des tranchées pendant le combat du 10 septembre 1914. A été tué. A été cité.

Georges Louis Jean PERROT
Mort pour la France le 25 septembre 1914 à Vienne-la-Ville - ferme du Moulinet, (Marne)
Né le 5 janvier 1891 à Paris 9e arrondissement
23 ans, 8 mois et 20 jours
sergent-major au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1911 - Bureau de recrutement Seine 6e bureau (75) - Matricule au recrutement : 5383
Lieu de transcription du décès : Paris 18e arrondissement


RIGAUD (Georges-Frédéric), matricule 016539, sergent fourrier : a montré le plus grand courage en s'élançant en avant de sa troupe pour l'entrainer hors des tranchées pendant le combat du 10 septembre 1914. A été tué. A été cité.

Georges Fréderic RIGAUD
Mort pour la France le 10 septembre 1914 à Châtelraould-Saint-Louvent - les Petites-Perthes, (Marne)
Né le 15 décembre 1884 à Paris 4e arrondissement
29 ans, 8 mois et 26 jours
sergent fourrier au 272e régiment d'infanterie (272e RI)
Classe 1904 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au recrutement : 118
Lieu de transcription du décès : Paris 2e arrondissement


VAILLANT (Auguste-Marie), matricule 5836, adjudant : a montré le plus grand courage en s'élançant en avant de sa troupe pour l'entraîner hors des tranchées pendant le combat du 10 septembre 1914. A été tué. A été cité.

Auguste Marie VAILLANT
Mort pour la France le 10 septembre 1914 à Petites Perthes (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 29 décembre 1883 à Campbon (Loire-Atlantique)
adjudant au 272e régiment d'infanterie
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) ex(Loire-Inférieure) - Matricule au recrutement : 2554
Lieu de transcription de décès : Campbon (Loire-Atlantique) le 15 juin 1915


CAMIER (Guillaume-Henri), matricule 017299, soldat : brave soldat. Tué à son poste de combat, le 10 septembre 1914, aux Petites-Perthes, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


COURNOLLE (Maurice-Emilien-Joseph), matricule 02325, soldat : soldat brave et courageux. Tué à son poste de combat, 10 septembre 1914, aux Petites-Perthes, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


SAVARY (Jean-Alfred-Léon), matricule 04182, soldat : soldat brave et dévoué. Tué glorieusement en faisant tout son devoir au combat de Petites-Perthes, le 10 septembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


GILG (Edouard-Albert), matricule 2718, soldat : a depuis le début (e la campagne assuré avec beaucoup de dévouement et de courage, la liaison entre le chef de bataillon et la compagnie. Blessé, est mort pour la France, le 17 septembre 1914. A été cité.


SALLE (André-Louis-Raoul-Marie), matricule 09885, adjudant : excellent sous-officier, modèle de bravoure. Tué à la tète de sa section, le 30 septembre 1914, en contre-attaquant l'ennemi au Four-de-Paris. Croix de guerre avec étoile d'argent.


VINCENT (Emile), matricule 018182, caporal : caporal brave et courageux. Tué à son poste de combat, à la Harazée, le 8 octobre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUPONT (Henri-Alphonse), matricule 01347, soldat : soldat brave et courageux ayant trouvé une mort glorieuse dans l'accomplissement de sa mission d'agent de liaison, le 17 octobre 1914, à la Harazée. Croix de guerre avec étoile de bronze.


PETITJEAN (Albert-Louis), matricule 016542, sergent-major : sous-officier brave et énergique. Grièvement blessé ,à son poste de combat de la Harazée. Mort pour la France des suites de ses blessures, le 2 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


NIEDERER (Raoul-Maurice-Joseph), matricule 019385, soldat : soldat brave et courageux. Tué à son poste de combat, le 30 novembre 1914, au bois de la Gruerie dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


THOMASIC (Louis-François-Clotaire), matricule 2823, soldat : brave soldat. Tué à son poste de combat, le 14 décembre 1914, au bois de la Gruerie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


PHILIPPE (Pierre-Marie), matricule 981, soldat : brave soldat. Tué glorieusement, le 19 décembre 1914, au bois de la Gruerie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


1915


ROUYER (Georges-Charles), matricule 05372, caporal : caporal courageux. Mortellement atteint, le 1er janvier 1915, au bois de la Gruerie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


BOITEL (Henri-Natilis), matricule 01999, soldat : excellent mitrailleur. Blessé mortellement dans ses fonctions d'agent de liaison, au bois de la Gruerie, le 1er janvier 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


PIAT (René). matricule 07346, caporal : caporal courageux et dévoué. Mortellement frappé, le 4 mars 1915 au bois de la Gruerie. Croix de guerre avec étoile de bronze.


BONZAMIS (Maurice), matricule 018117, sergent : grièvement blessé au côté et à la cuisse par des éclats de bombes, est resté couché dans la tranchée, refusant de se laisser transporter à l'arrière, pour conserver, jusqu'à ce que l'ennemi soit repoussé, le commandement de ses grenadiers. Mort pour la France, le 15 mai 1915. A été cité.


GADRET (Paul-Fernand), matricule 04298, soldat : excellent soldat, discipliné et dévoué. A été mortellement frappé, le 5 juin 1915, en Argonne en accomplissant son devoir. A été cité.


BONVALET (Joseph-Albert), matricule 015895 bis, caporal : durant les attaques du 20 au 26 juin, désigné comme chef de demi-section, a montré le plus grand sang-froid et une rare énergie, dans une tranchée soumise à un violent bombardement, dormant ainsi à tous un bel exemple de courage, et a été mortellement blessé. A été cité.

Joseph Albert Anselme BONVALET
Mort pour la France le 24 juin 1915 au Bois-Haut (Meuse) - Tué à l'ennemi
Né le 4 avril 1883 à Moyenneville (Somme)
caporal au 272e régiment d'infanterie
Classe 1903 - Bureau de recrutement d'Abbeville - Matricule au recrutement : 796
Lieu de transcription de décès : Paris 15e arrondissement (Seine) le 24 août 1917


PERNET (Marius-Jean), matricule 018022, sergent fourrier : malgré un violent bombardement a assuré pendant quatre jours et quatre nuits et sans interruption le ravitaillement des troupes d'attaques, du 20 au 26 juin 1915. Est tombé mortellement frappé. A été cité.


HATTIER (Etienne-Jules), matricule 01803, adjudant : durant les attaques du 20 au 22 juin 1915, a commandé sa section dans une tranchée soumise à un violent bombardement et plusieurs fois détruite. A su, grâce a son énergie, maintenir chacun à sa place. A été mortellement blessé en observant au-dessus du parapet. A été cité.


BUREAU (Louis-Emile), matricule 15474, adjudant : le 17 juillet 1915, à la tranchée de Calonne, a exécuté à la tête de sa section contre un ennemi qui fut repoussé, une vigoureuse contre-attaque au cours de laquelle il tomba mortellement blessé. A été cité.


CORENFLOS (François), matricule 02822, soldat : bombardier remarquable par son adresse et son sang-froid. Pendant deux heures, lors des attaques allemandes du 17 juillet 1915, à la tranchée de Calonne, n'a cessé de lancer, pétards et grenades, infligeant à l'ennemi des pertes sensibles. A été frappé mortellement à son poste. A été cité.


RUHAUD (Ulrich-Francis-Benjamin-Natalis), matricule 01506, adjudant : dans les journées des 17 et 18 juillet 1915, à la tranchée de Calonne, a fait preuve du plus grand courage dans l'occupation d'une tranchée de première ligne, particulièrement dangereuse, s'y est maintenu et y a été mortellement frappé. A été cité.


DUPUIS (Rémy-Amédée-Joseph), matricule 010055, soldat : bon soldat, très courageux et dévoué. Le 9 septembre 1915, à Tahure, a été tué à son poste de combat en accomplissant bravement son devoir. A été cité.


OUYER (Raphaël), matricule 014769 bis, soldat : soldat plein d'entrain, d'une grande bravoure et d'un dévouement à toute épreuve. A été mortellement frappé, le 6 octobre 1915, à Tahure, pendant un violent bombardement en faisant courageusement son devoir. A été cité.


SIMEONI (François), matricule 017488, soldat : a fait preuve d'une activité remarquable au milieu du danger, dans l'organisation d'une position qui venait d'être conquise et a été tué a son poste, le 9 octobre 1915, à Tahure. A été cité.


VOISIN (Adolphe-Ernest), matricule 10559, sergent : excellent sous-officier, modèle de bravoure et d'un dévouement absolu, volontaire pour toutes les missions périlleuses. Tué à son poste de combat, le 9 octobre 1915. A été cité.


LESAGE (Joseph), matricule 2839. soldat : soldat brave et courageux. Tué à son poste de combat, le 21 novembre 1915, à la Harazée, dans l'accomplissement de son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


1916


CURE (Achille-Amédée), matricule 4677 bis, soldat : tué le 22 mai 1916, au bois Bouchot, en transportant un blessé au poste de secours avancé, malgré un bombardement très intense d'obus de tous calibres. A été cité.


OSSELIN (Clovis-Alphonse), matricule 07240 bis, soldat : soldat, brave et courageux, faisait partie comme volontaire d'un détachement d'attaque. A été mortellement blessé, le 22 mai 1916. A été cité.


HANQUART (Alexandre-Arthur), matricule 017166, soldat : agent de liaison courageux. A été tué en portant un renseignement du P. C. du colonel au P. C. du bataillon, le 4 septembre 1916 à Belloy-en-Santerre. A été cité.


RAINTEAU (Henri-Constant-Armand), matricule 3212 bis, soldat : excellent soldat, ayant toujours donné satisfaction par sa manière de servir. Grièvement blessé, le 4 septembre 1916, en se portant courageusement à l'attaque des positions ennemies. Mort pour la France. A été cité.


RATORE (Abélard), matricule 4589, sergent : très bon sous-officier. A l'attaque du 4 septembre 1916. a conduit avec entrain et bravoure sa demi-section à l'assaut des ouvrages allemands au sud-est de Belloy-en-Santerre. Blessé au début du combat, est néanmoins resté en tête de ses hommes. A été tué au moment où il attagnait *(sic) l'objectif. A été cité.

* Atteignait ou attaquait ???


HEQUET (Zéphirin-Achille-Albert) matricule 3601, soldat : soldat brave qui, en maintes circonstances, a fait courageusement son devoir. Le 5 septembre 1916, a été grièvement blessé en se portant à l'attaque d'une tranchée ennemie. Mort pour la France. A été cité.


MALLART (Charles-Léon-Victor), matricule 014634 bis, soldat : agent de liaison d'une bravoure exemplaire. S'est offert d'observer les mouvements de l'ennemi. A été blessé mortellement à son poste d'observation, le 8 septembre 1916. A été cité.


1918


SIRVEN (Jean), matricule 13574, sergent : très brave gradé. Au cours de l'attaque du 26 septembre 1918, a fait preuve du plus grand mépris du danger ; s'est élancé avec un groupe de grenadiers à l'attaque des positions ennemies et a capturé plusieurs mitrailleuses. Blessé mortellement au cours de l'attaque. A été cité.
Cordialement
Eric ABADIE
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