Forum PAGES 14-18

Bonjour

Extrait d'un témoignage d'un officier en 1914 (27 et 28 août) le chapitre suivant :

"Nous embarquons aussi, mais au lieu de mettre 36 hommes par wagon d'après le règlement, on en met 44 ou 46. Pourquoi ? La raison en est grave, il ne reste plus qu'un nombre limité de wagons et il faut que tout le monde embarque comme on pourra. Une auto sur rail, seule, nous suivra comme arrière-garde, montée par un officier du Génie et quelques sapeurs qui ont pour mission de faire sauter ponts et aiguillages derrière eux. Les officiers n'ont dans le train qu'un wagon de 3e."

Question : parle t on d'une véritable auto ou d'un autorail ?

Merci d'avance pour vos réponses
Cordialement
Marc TERRAILLON

Bonsoir,
Je viens de rentrer de congés d'où ma réponse tardive.

Effectivement, l'idée initiale était une draisine à bras aménagée avec un moteur . Par la suite, de nombreux constructeurs automobiles proposaient des véhicules spéciaux dans leur catalogue de véhicules utilitaires (c'est pourquoi on ne les voit pas dans un catalogue de véhicules de tourisme).

Au début on parlait d'auto sur rail . Puis dans les années 1918 / 30 il y eut un fort dévelopement des réseaux secondaires en France avec l'utilisation de cars de transport (à 8 ou 9 places) en modifiant les voies de roues Avant et Arrière, ce qui a amené par développements successifs au début des années 30 les autorails toujours équipés de moteurs 4 temps (essence ou diesel) de voitures ou de camions routiers. Par la suite, vinrent les michelines (parrainage de l'usine Michelin).

Pour revenir à 1914, leur avantage résidait dans la simplicité et la légéreté (route et voie ferrée) : l'avantage du rail était qu'on avait plus de chances d'arriver au point objectif alors que la route n'offrait pas de fiabilité (le goudron n'existait pas encore !!)
A bientôt
Amicalement
Dominique

Merci pour cette réponse détaillée

Cordialement
M. TERRAILLON