Forum PAGES 14-18

Bonjour,

j'ai entrepris de retracer le parcours de mon grand-père maternel durant la première guerre mondiale
Ci-après quelques éléments déjà relevés et quelques questions en regard de ces éléments

Classe 1914 (né le 19 avril 1894) il débute son instruction militaire le 06 septembre 1914 et celle-ci est jugée suffisante pour qu'il soit mobilisable le 1er janvier 1915.

Il est versé à la 12e batterie du 42e RAC - (date inconnue) - 4e groupe de ce régiment d'artillerie.
Il faisait donc partie de 'l'artillerie volante" comme on appelait alors les batteries du groupe d’artillerie à cheval affecté auprès d'une division de cavalerie - la 3e DC en l’occurrence .
A la mobilisation, le 4e groupe du 42e RAC était mis sur pied de guerre au camp de Sissonne.
Où son dépôt fut il déplacé après l'invasion allemande ?
Pas de JMO de ce 4e groupe du 42e RAC, existe - il un autre document dans lequel retrouver quelques précisions sur cette unité ?

Le 27 septembre 1915, mon grand-père est affecté à la 110e batterie de 240 du 36e RAC, créée à Bourges le 7 septembre précédent par prélèvements de personnel sur une dizaine de régiments d'artillerie.
Sur quelles bases furent réalisées ces affections à cette nouvelle unité ?
Quant le Centre d'Instruction de l'Artillerie de Tranchée existant alors à Bourges a t il été créé ?
Quelle était la durée de la formation dispensé par celui-ci ? et sa nature ?

Au fil de réorganisation des batteries d'artillerie de tranchée, la 110e batterie du 36e RAC est devenue la 121e batterie du 9e RAC puis la 23e batterie du 6e groupe du 175e RAT.
Mon grand-père est resté rationnaire de ces différentes batteries. Il a terminé la guerre comme Maréchal des Logis, chef de pièce à la 23e batterie.
Si les JMO des 110e et 23e batteries existent pas de JMO pour la 121e batterie.

Certains d'entre vous ont ils au fil de leur recherches trouvés des récits ou témoignages concernant ces unités d'artillerie ?

Merci d'avoir pris la peine de me lire, et le cas échéant de consacrer un peu de temps à partager vos connaissances en essayant de répondre à mes questions

Cordialement
Alain

Bonsoir,

Je n'avais pas vu votre message et vous donne quelques réponses.
Le dépôt du 42e RAC est à Pontivy après le début de la guerre.
Le recrutement de l'Artillerie de Tranchée est particulier:
-en 1915, lorsque les besoins de l'artillerie de tranchée deviennent immenses, il est demandé aux régiments d'artillerie d'envoyer un certain nombre de personnels volontaires ou non.
-les officiers se portant volontaires en assez grand nombre sont presque entièrement des officiers de réserve car ceux-ci y voient la possibilité d'exercer enfin des commandements intéressants car au début de la guerre, seuls les officiers d'active occupent les postes de commandement et de responsabilité, cantonnant souvent les officiers de réserve dans le rôle d'adjoint ou leur confiant les fonctions les moins intéressantes dans les échelons, les sections de munitions, etc...
-pour les "hommes", les volontaires sont assez rares, aussi, dans les meilleures traditions de l'Armée française, les chefs de corps en profitent pour désigner d'office les "fortes têtes", "indésirables", "réfractaires à la discipline", etc... Tout ceci explique la réputation des "crapouillots".
-ainsi, le haut-commandement sera obligé de prendre des mesures pour améliorer la situation et mutera d'office des cavaliers démontés, des "tringlots" en surnombre, etc... et interdira le passage aux "crapouillots" des condamnés par les conseils de guerre.
-à noter que les officiers d'active sont très rares dans cette "artillerie du pauvre", les "vrais" artilleurs ne voulant pas entendre parler de cette artillerie au rabais, indigne de certains officiers "aussi suffisant qu'insuffisant" pour reprendre une formule en honneur dans les Armées jusqu'à nos jours.
-on verra ainsi en 1918 des capitaines de réserve exercer le commandement de groupements d'artillerie de tranchée totalisant 4.000 hommes! Il faut au moins un colonel pour exercer ces fonctions dans les autres subdivisions de l'artillerie.

Le Centre d'Instruction de l'Artillerie de Tranchée de Bourges n'est vraiment créé qu'à partir de la fin du printemps 1915 lorsque Joffre prescrit la formation des premières batteries équipées du mortier de 240 CT. Les premières batteries formées à Bourges et envoyées au front semblent celles créées en vertu d'une DM du 17 juillet 1915.
En août 1915, un très fort contingent d'artilleurs est envoyé à Bourges pour créer des batteries de 240 CT et ultérieurement des batteries d'autres calibres.
La formation est exceptionnellement rapide à l'été 1915 pour envoyer rapidement des batteries de tranchée en vue des offensives de l'automne 1915 en Champagne et en Artois (moins de 15 jours). La formation sera améliorée ensuite.
Cordialement,
Guy François.

bonjour
je suppose que vous détenez son registre matricule ?
bien cordialement
Garance

Bonjour Garance,

" je suppose que vous détenez son registre matricule ? "
P'têt ben, mais c'est certainement " SDSF : Secret Défense Spécial Famille"

Et, du coup, les ceux qui ont peut-être de la doc de ces unités (avec, pourquoi pas, des listes de noms ou des photos avec identification . . . . - on le droit de rêver) ne risquent pas de venir encombrer la fréquence !

Bon week-end - Michel

Bonjour,

L'absence de réponse du questionneur semble confirmer un état de fait trop souvent remarqué.
Nous ne sommes pas sur "wikimachin" et le Forum est en principe un lieu d'échange.
Ces comportements découragent les meilleures bonnes volontés susceptibles de répondre plus précisément aux questions posées.
Dans ces conditions, il semble inutile de présenter toute photographie et tout document original relatif à la 110e batterie de 240 T du 36e RAC!
Cordialement,
Guy François.

Tanker a écrit : ↑sam. mai 27, 2023 5:30 pm Bonjour Garance,
" je suppose que vous détenez son registre matricule ? "
P'têt ben, mais c'est certainement " SDSF : Secret Défense Spécial Famille"

Ne pas se décourager, je peux vous aider
Il faut connaître son département de naissance
Ensuite retrouver son registre s'il a été mis en ligne sur les bases de données existantes dans presque tous les départements

Bonjour a tous
Je doute que Max 55 ne vous réponde
a moins qu'un modérateur le joigne
il est muet depuis le 16 mai et n'a posté qu'un seul message attendons qu'il donne plus de précisions , on ne sait jamais
cordialement
Alain

download/file.php?mode=view&id=36897&si ... 2a0b644a9f

Bonjour,


Mon message n'ayant pas généré immédiatement de réponses, malgré un certain nombre de vues, j'ai laissé
passer quelques temps avant de revenir aux nouvelles. Temps occupé notamment à la lecture de divers JMO
pour enrichir le texte de la monographie que je compte consacrer à mon grand-père.

Merci à Guy Francois pour les renseignements apportés.

Pour répondre à d'autres membres du forum, je possède sa fiche matricule grâce à la numérisation des archives du Pas de Calais et je possède son livret militaire.

En pièce jointe, photo de groupe d'artilleurs de la 110e batterie du 36e RAC - mon grand-père est à droite avec la croix de guerre - on devine au fond le tube de la pièce de 240. ce cliché montre l'importance du travail d'installation de celle-ci. Il a été pris je pense au début 1917. En janvier de cette année là, il a reçu la croix de guerre pour avoir maintenu le feu de sa pièce malgré une contrebatterie ennemie lors d'une opération de soutien d'un coup de main dans le secteur de Confrécourt.
J'ai encore du travail de recherches pour déterminer précisément le déroulement de cet événement comme d'autres aventures qu'il a vécu au hasard des pérégrinations des batteries auxquelles il a appartenu.

Cordialement
AM

Bonjour,

Afin d'aider les collègues à vous aider, je joins le lien vers la FM :
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v ... 7278b7a1fe

Bien à vous,

Thibaut

Bonjour,
Pour la photo, sans se casser le cou ou tourner son écran , c'est mieux !



Photo, peut-être réalisé juste après sa décoration. Un officier en arrière plan (Lieutenant ou Capitaine ?), peut-être présent aussi pour immortaliser, sur la position de sa pièce, cette remise de décoration.
Assis, le Brigadier est aussi décoré, mais c'est plus ancien.

Sur un scan sérieux de l'original, il est peut-être possible de mieux sortir l'officier.

Bonne suite de recherche - Michel