51e régiment d'infanterie
Publié : lun. avr. 24, 2023 8:10 pm
51e R.I.
CITATIONS
51e REGIMENT D'INFANTERIE
voir l'historique du 51e R.I.
https://horizon14-18.eu/wa_files/historique_2051eRI.pdf
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VOIR les citations : le J.O. du 14 janvier 1920 pages 686 à 691
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VOIR les citations : le J.O. du 12 décembre 1914 pages 9117 et 9118
51e régiment d'infanterie
AGEL lieutenant-colonel : a été tué glorieusement le 10 novembre (1914), au pied des tranchées allemandes qu'il avait reçu l'ordre d'enlever avec son régiment. A donné en cette circonstance, comme déjà en maintes reprises précédentes, le plus bel exemple de courage et dévouement aux troupes sous ses ordres.
GIRARDON, chef de bataillon : a fait preuve du plus grand courage dans une attaque de tranchées en se portant de sa personne jusqu'aux abords immédiats des tranchées ennemies : a eu son chef de corps et tous ses agents de liaison tués à ses côtés.
FEHNER, capitaine : blessé grièvement à la tête de sa compagnie, en la conduisant à l'assaut des tranchées ennemies : a continué à encourager ses hommes jusqu'à ce que ses forces le trahissent (avait déjà été blessé grièvement et nommé officier de la Légion d'honneur pour sa belle conduite).
BAYOL, capitaine : a conduit sa compagnie à l'assaut des tranchées ennemies avec le plus grand entrain, et a été tué à quelques mètres des tranchées allemandes.
DELTHEIL, capitaine : a montré sous le feu un calme remarquable ; conduisant sa compagnie à l'assaut des tranchées ennemies, a été tué à sa tête.
PARMENTIER, capitaine : a été tué le 10 novembre-à la tête de sa compagnie, à quelques mètres des tranchées allemandes, après n'avoir cessé de faire preuve, depuis le début de la campagne de la plus grande bravoure et du plus beau sang-froid. Avait su inspirer, tant par son savoir militaire que par son courage, la plus entière confiance aux soldats de sa compagnie.
HANGUILLARD, capitaine : a fait preuve dans toutes les circonstances depuis le début de la campagne, d'un courage et d'un sang-froid remarquables ; a assuré avec la plus grande énergie la défense d'un point d'appui qu'il a maintenu sans atteinte contre les attaques ennemies les plus violentes. Bien que blessé, a conservé pendant deux jours encore le commandement de sa compagnie. Revenu sur le front, s'est signalé le 30 octobre au matin, en entraînant sa compagnie sous un feu très violent jusqu'aux réseaux de fil de fer des tranchées allemandes.
VALLÉE, capitaine : frappé mortellement au moment où il venait de commander l'assaut à sa compagnie contre les tranchées ennemies, a eu la force, avant de tomber inanimé, de crier à ses hommes : « Pour la France, en avant à la baïonnette, vive la France »
NOILLE, lieutenant : commandant une compagnie de renfort mise à la disposition d'un autre bataillon occupant les tranchées qui venaient d'être violemment attaquées par l'ennemi, a exécuté à la tête de deux sections de sa compagnie, avec un élan remarquable, une brillante attaque à la baïonnette, qui lui a permis de repousser l'ennemi.
MOREL, sous-lieutenant : a, depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et d'un entrain exemplaire, en particulier dans la défense d'une position, où il a été blessé.
CORNUAT, sous-lieutenant : depuis le début de la campagne, a été un exemple de bravoure, a remarquablement conduit sa section, à laquelle il a su inspirer un entrain remarquable ; s'est particulièrement signalé pendant le bombardement d'un village et la défense du front.
IIENRY, sous-lieutenant : officier de réserve remarquable, plein d'entrain, d'une endurance à toute épreuve, d'un courage et d'une bravoure exceptionnels ; s'est particulièrement signalé dans la défense d'une position par son sang-froid ; en outre, a exécuté en des circonstances très périlleuses, de sa propre initiative, plusieurs reconnaissances en avant du front ; a fait plusieurs prisonniers.
DUMONT, sous-lieutenant de réserve : après la disparition du commandant de la compagnie, tué net, et du lieutenant en 1er, grièvement blessé, a assuré le commandement de la compagnie qu'il a continué à porter en avant à l'assaut des tranchées allemandes et qu'il a ensuite maintenue sous un feu intense, jusqu'à ce que l'ordre de se replier dans les tranchées françaises lui fût donné.
DUPUY, médecin aide-major de 2e classe : a fait preuve du dévouement le plus absolu en se prodiguant au milieu des points de chute des projectiles. A été grièvement blessé au moment où, penché sur un homme qui venait d'être atteint, il s'apprêtait à le panser.
BAYARD, adjudant-chef : belle conduite pendant les journées des 7, 8, 9 et 10 septembre ; a contribué par son énergie, son sang-froid, son courage, au maintien des lignes avancées de la défense d'un village, dans les circonstances les défense plus difficiles, son capitaine tué, sa compagnie réduite des deux tiers par les pertes ; a ainsi provoqué le succès final sur le point du front qu'il occupait.
FAURÉ, adjudant-chef : s'est distingué en toutes circonstances, depuis le début de la campagne, par son entrain, son courage, a remarquablement conduit sa section, qui s'est toujours fait remarquer par son élan offensif ; s'est particulièrement signalé par sa bravoure dans le bombardement d'un village, au cours duquel il a été gravement blessé.
LAROUZÉE, adjudant : a fait montre du plus bel élan en chargeant à la baïonnette en tête de sa section, et est tombé mortellement blessé.
SINET, sergent : depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et d'un entrain exemplaire, en particulier dans la défense d'un front, où il a été tué d'un éclat d'obus.
PIGEASSOU, sergent : a, depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et d'un entrain exemplaire. A été grièvement blessé d'un éclat dobus.
DENIS, sergent ;
LÉGER, sergent ;
AUBERT, sergent ;
GOLL, caporal;
NOYRET, caporal ;
THOUARD, soldat de 1ère classe :
Leur compagnie étant dans les tranchées en position avancée, depuis le 6 septembre, ont, le 10, par leur courage et leur sang-froid, arrêté momentanément l'élan des forces allemandes, et préparé ainsi le succès final.
CAUCHOIS, sergent,
BONNEVIE, caporal,
HENRY, caporal, CLICHY, caporal,
DESSACHY, soldat de 1ère classe,
GAMAIN, soldat de 2e classe,
MAUCHOIR, soldat de 2e classe,
Ont fait preuve d'endurance, d'entrain et du plus grand courage, les 7 et 8 septembre ; ont fait le coup de feu jusqu'à la dernière minute ; se sont ralliés à l'adjudant et ont réussi à se dégager sous un feu violent d'artillerie et d'infanterie, alors qu'ils étaient complètement cernés et leur capitaine blessé.
LAUBIER, adjudant : a conduit sa section à l'assaut des tranchées ennemies, sous un feu violent, faisant preuve du plus grand courage, et a été très grièvement blessé.
ROUZÉ, adjudant : après la disparition du capitaine et de l'adjudant chef, tous deux blessés, a pris le commandement de la compagnie, qu'il a vigoureusement entraînée à l'assaut des tranchées ennemies, devant lesquelles il l'a ensuite énergiquement maintenue sous un feu violent, jusqu'à ce que l'ordre lui fût donné de se replier dans les tranchées.
AMBOU, sergent-major : a conduit sa section à l'assaut des tranchées ennemies, sous un feu violent, en faisant preuve du plus grand courage. Est tombé grièvement blessé.
CAYEZ, sergent : isolé de sa compagnie, a maintenu sa section sous un feu des plus violents, à courte distance des tranchées ennemies. Averti par un officier d'un régiment voisin que sa compagnie se repliait dans les tranchées françaises, n'a voulu commencer son mouvement qu'après avoir reçu de cet officier l'assurance formelle que l'ordre émanait du général de division.
BOCQUET, sergent : pendant une charge à la baïonnette, a poussé ses hommes derrière le chef de section ; le clairon étant tombé grièvement blessé, a pris l'instrument des mains du blessé et a continué à sonner la charge.
SEPTFONDS, sergent : a conduit sa section à l'assaut des tranchées ennemies sous un feu violent, faisant preuve du plus grand courage et a été blessé légèrement.
LAUNOYS, sergent, OLIVE, sergent, CABARET, sergent,
Ayant vu tomber leur capitaine, leur adjudant et les chefs de section les plus anciens, ont assuré le commandement de leurs sections qu'ils ont su maintenir sous un feu violent devant les tranchées ennemies, jusqu'à ce que l'ordre fût donné de se replier dans les tranchées françaises.
DUBART, caporal : malgré le feu violent que des tireurs ennemis dirigeaient sur son colonel blessé, et après que deux brancardiers eurent été tués, a tenté de le sauver en le prenant sur ses épaules, et ne l'a reposé à terre qu'à cause des souffrances qu'il lui occasionnait ainsi, et pour le soustraire au tir de l'ennemi qui l'eût achevé.
LIVRÉ, caporal : a, sous un feu excessivement violent, pris le commandement de sa section, dont le chef venait d'être mortellement blessé, et l'a vivement conduite à la baïonnette sur les tranchées ennemies.
SELLIER, caporal ; LIÉNARD, soldat de 2e classe :
Ont fait preuve d'un courage admirable pendant la défense d'un village, les 7, 8, 9 et 10 septembre. Postés sur un pont de chemin de fer, ont exécuté des feux individuels, visant avec autant de calme et de sang-froid qu'au tir à la cible, faisant ainsi subir à l'ennemi des pertes sérieuses.
LARRET, cycliste : déjà cité. Au moment d'une très forte attaque sur les tranchées occupées par sa compagnie, s'est spontanément offert pour aller, sous un bombardement violent et une très vive fusillade, chercher du renfort, et le ramener ; plus tard, pendant qu'il aidait au transport de son capitaine, grièvement blessé, l'ennemi tentant une contre-attaque, est allé de sa propre initiative chercher un deuxième renfort. En toutes circonstances, dans son service d'agent de liaison, ne cesse de faire preuve d'entrain, d'intelligente initiative et de courage : est signalé par tous les chefs auprès desquels son service l'appelle, comme un exemple de bravoure et de valeur militaire (journée du 21 septembre).
NOËL, soldat de 2e classe.
CHAMBOL, soldat de 2e classe.
Le 14 octobre, sous une grêle de balles et de shrapnells se sont présentés comme volontaires pour aller chercher une sentinelle grièvement blessé ; ont fait preuve en cette circonstance de courage de sang-froid et de dévouement; ont donné un bel exemple d'esprit de sacrifice à leurs camarades.
JANELLE, soldat de 2e classe : étant agent de liaison du commandant de la compagnie, a été blessé de deux balles à la cuisse en portant un ordre : est venu, malgré ses blessures, en se traînant, rendre compte à cet officier de la transmission de l'ordre.
SAINT-PAUL, soldat de 2e classe : a fait preuve du plus grand courage en allant chercher, sous le feu d'une mitrailleuse allemande, son capitaine blessé.
JEROME, soldat de 2e classe ;
GOFFARD, soldat' de 2e classe ;
DELOMPRÉ, soldat de 2e classe ;
CORNET, soldat de 2e classe ;
CHEVALIER, soldat de 2e classe ;
DELACOURT, soldat de 2e classe ;
SERGENT, soldat de 2e classe,
Ont donné les plus belles preuves de courage et de dévouement, se portant en avant des lignes aux secours de nombreux blessés, qu'ils parvinrent à ramener, malgré le feu violent que l'ennemi dirigeait chaque fois contre eux.
HACHET, soldat de 2e classe ;
TIRARD, soldat de 2e classe ;
MERELLE, soldat de 2e classe ;
LECLERC, soldat de 2e classe :
Ont fait preuve du plus grand courage en allant chercher, avec un brancard, leur colonel blessé, sur lequel des tireurs ennemis dirigeaient leur feu à chaque tentative d'enlèvement, et après que deux brancardiers eurent été tués.
PETIT, infirmier : s'est porté en avant avec sa compagnie qui exécutait une charge à la baïonnette et, sous un feu violent, a fait preuve d'un grand courage et d'une grande présence d'esprit en pansant tous les blessés.
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CITATIONS
J.O. du 4 mars 1915 page 1127
TESSIER capitaine au 51e régiment d'infanterie : Pendant douze heures consécutives, a résisté avec sa compagnie, aux attaques répétées d'un ennemi bien supérieur en nombre. Par sa ténacité et les judicieuses dispositions prises, a su maintenir sa compagnie sur place, bien qu'elle ait été grandement réduite.
J.O. du 21 octobre 1915 page 7570
MINISTERE DE LA GUERRE
Citation à l'ordre de l'armée.
DE POULPIQUET (Louis), capitaine au 51e régiment d'infanterie : officier de première valeur, montrant en toutes circonstances le plus grand mépris du danger. Tué le 9 juillet au moment où il dirigeait les travaux d'aménagement des tranchées occupées par sa compagnie.
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J.O. du 2 décembre 1914 page 8949
CITATIONS à l'Ordre de l'armée.
Les militaires dont les noms suivent sont cités à l'ordre de l'armée :
2e corps d'armée
51e régiment d'infanterie
Chef de bataillon BERTHON : a conduit son bataillon au feu, les 22, 23, 27 et 31 août, et les 4 et 6 septembre, avec une énergie, un entrain, un sang-froid et un courage tout à fait exceptionnels, grièvement atteint, le 6 septembre, par éclats d'obus de deux blessures. l'une dans a région iliaque, l'autre dans la région lombaire, alors qu'au mépris du danger et sous un bombardement des plus violents, il faisait organiser lui-même la position que venait occuper son bataillon.
Lieutenant MARTIGNY : s'est particulièrement distingué et a montré les plus grandes qualités de courage et d'énergie en exécutant à plusieurs reprises, et dans des zones complètement battues par le feu de l'artillerie et de l'infanterie ennemies, des reconnaissances dont le résultat était précieux pour le commandement.
Adjudant-chef LIGERE : a soutenu, de 11 à 18 heures, une attaque ennemie arrivée à 100 mètres de sa tranchée. A fait preuve de beaucoup de sang-froid pendant l'action, ménageant ses munitions et renseignant à tout instant et et très exactement son commandant de compagnie.
Sergent fourrier BERTIN : quoique légèrement blessé au bras, a continué avec le plus grand entrain et beaucoup de courage son service d'agent de liaison entre son chef de bataillon et sa compagnie, placée dans la situation la plus périlleuse ; a été trois fois sur la ligne de feu au moment de la période la plus violente du combat pour y porter des ordres.
Sergent MAURY : est resté avec sa demi-section, deux jours et une nuit en avant de la ligne avancée. et a supporté dans cette situation périlleuse, sans que sa troupe faiblisse, le premier feu ouvert avec la plus
grande violence.
Sergent ORIOT : A fait preuve depuis le début de la campagne des qualités morales les plus élevées, d'un courage à toute épreuve, d'initiative intelligente dans l'exercice des fonctions de son grade.
Caporal LELIEVRE : a depuis le début de la campagne, fait preuve des qualités militaires les plus sérieuses; s'est, en toutes circonstances, signalé par son entrain, son courage, son énergie, son sang-froid et son initiative intelligente. Blessé le 8 novembre.
Soldat de 2e classe DOUVROY : malgré un feu d'artillerie extrêmement violent, a assuré la liaison entre le 1er bataillon du 51e, placé en première ligne et un groupe d'artillerie établi à 600 mètres en arrière de ce bataillon et a permis au commandant du bataillon de transmettre plusieurs fois au commandant du groupe des renseignements concernant les mouvements de l'ennemi, qui ont permis à l'artillerie d'effectuer un tir très efficace.
Soldat de 2e classe LODEZ : conducteur du caisson de munitions, est allé ravitailler sa compagnie sur la ligne de feu, où il est resté avec courage, et a montré le plus grand sang-froid. sa mission terminée, en ramenant son caisson.
Brancardiers LERAILLE, MONDET : se sont fait remarquer au cours de plusieurs combat par leur empressement à aller chercher des blessés sur le lieu même du combat et pendant l'action, sous un feu des plus violents de l'artillerie et de l'infanterie ennemies.
J.O. du 2 décembre 1914 page 8952
51e régiment d'infanterie
Soldat de 2e classe réserviste ARPAJOU : agent de liaison. Chargé do porter un renseignement à un groupe d'artillerie, placé en première ligne, malgré un feu d'artillerie extrêmement violent et blessé profondément à la cuisse par une balle de schrapnell. S'est rendu jusqu'à la batterie en se traînant péniblement, et a remis le renseignement qui a permis à l'artillerie d'arrêter, par un feu très efficace, un mouvement de l'ennemi.
Soldat de 2e classe COULOMBEL, Soldat de 2e classe RICHOU, Soldat de 2e classe BOUDOUX,
Se sont présentés, le 21 septembre, volontairement, pour faire partie d'une reconnaissance envoyée, afin de reconnaître si des tranchées ennemies étaient toujours occupées. Accueillis par un feu violent de l'ennemi, sont revenue blessés tous les trois, et ayant vu tomber à leurs côtés leurs camarades.
Soldat de 2e classe YOT : le 19 septembre, sentinelle devant le drapeau, a fait preuve de courage et d'énergie en restant sous un bombardement violent, à son poste, qu'il n'a quitté que grièvement blessé.
CITATIONS
51e REGIMENT D'INFANTERIE
voir l'historique du 51e R.I.
https://horizon14-18.eu/wa_files/historique_2051eRI.pdf
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VOIR les citations : le J.O. du 14 janvier 1920 pages 686 à 691
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VOIR les citations : le J.O. du 12 décembre 1914 pages 9117 et 9118
51e régiment d'infanterie
AGEL lieutenant-colonel : a été tué glorieusement le 10 novembre (1914), au pied des tranchées allemandes qu'il avait reçu l'ordre d'enlever avec son régiment. A donné en cette circonstance, comme déjà en maintes reprises précédentes, le plus bel exemple de courage et dévouement aux troupes sous ses ordres.
GIRARDON, chef de bataillon : a fait preuve du plus grand courage dans une attaque de tranchées en se portant de sa personne jusqu'aux abords immédiats des tranchées ennemies : a eu son chef de corps et tous ses agents de liaison tués à ses côtés.
FEHNER, capitaine : blessé grièvement à la tête de sa compagnie, en la conduisant à l'assaut des tranchées ennemies : a continué à encourager ses hommes jusqu'à ce que ses forces le trahissent (avait déjà été blessé grièvement et nommé officier de la Légion d'honneur pour sa belle conduite).
BAYOL, capitaine : a conduit sa compagnie à l'assaut des tranchées ennemies avec le plus grand entrain, et a été tué à quelques mètres des tranchées allemandes.
DELTHEIL, capitaine : a montré sous le feu un calme remarquable ; conduisant sa compagnie à l'assaut des tranchées ennemies, a été tué à sa tête.
PARMENTIER, capitaine : a été tué le 10 novembre-à la tête de sa compagnie, à quelques mètres des tranchées allemandes, après n'avoir cessé de faire preuve, depuis le début de la campagne de la plus grande bravoure et du plus beau sang-froid. Avait su inspirer, tant par son savoir militaire que par son courage, la plus entière confiance aux soldats de sa compagnie.
HANGUILLARD, capitaine : a fait preuve dans toutes les circonstances depuis le début de la campagne, d'un courage et d'un sang-froid remarquables ; a assuré avec la plus grande énergie la défense d'un point d'appui qu'il a maintenu sans atteinte contre les attaques ennemies les plus violentes. Bien que blessé, a conservé pendant deux jours encore le commandement de sa compagnie. Revenu sur le front, s'est signalé le 30 octobre au matin, en entraînant sa compagnie sous un feu très violent jusqu'aux réseaux de fil de fer des tranchées allemandes.
VALLÉE, capitaine : frappé mortellement au moment où il venait de commander l'assaut à sa compagnie contre les tranchées ennemies, a eu la force, avant de tomber inanimé, de crier à ses hommes : « Pour la France, en avant à la baïonnette, vive la France »
NOILLE, lieutenant : commandant une compagnie de renfort mise à la disposition d'un autre bataillon occupant les tranchées qui venaient d'être violemment attaquées par l'ennemi, a exécuté à la tête de deux sections de sa compagnie, avec un élan remarquable, une brillante attaque à la baïonnette, qui lui a permis de repousser l'ennemi.
MOREL, sous-lieutenant : a, depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et d'un entrain exemplaire, en particulier dans la défense d'une position, où il a été blessé.
CORNUAT, sous-lieutenant : depuis le début de la campagne, a été un exemple de bravoure, a remarquablement conduit sa section, à laquelle il a su inspirer un entrain remarquable ; s'est particulièrement signalé pendant le bombardement d'un village et la défense du front.
IIENRY, sous-lieutenant : officier de réserve remarquable, plein d'entrain, d'une endurance à toute épreuve, d'un courage et d'une bravoure exceptionnels ; s'est particulièrement signalé dans la défense d'une position par son sang-froid ; en outre, a exécuté en des circonstances très périlleuses, de sa propre initiative, plusieurs reconnaissances en avant du front ; a fait plusieurs prisonniers.
DUMONT, sous-lieutenant de réserve : après la disparition du commandant de la compagnie, tué net, et du lieutenant en 1er, grièvement blessé, a assuré le commandement de la compagnie qu'il a continué à porter en avant à l'assaut des tranchées allemandes et qu'il a ensuite maintenue sous un feu intense, jusqu'à ce que l'ordre de se replier dans les tranchées françaises lui fût donné.
DUPUY, médecin aide-major de 2e classe : a fait preuve du dévouement le plus absolu en se prodiguant au milieu des points de chute des projectiles. A été grièvement blessé au moment où, penché sur un homme qui venait d'être atteint, il s'apprêtait à le panser.
BAYARD, adjudant-chef : belle conduite pendant les journées des 7, 8, 9 et 10 septembre ; a contribué par son énergie, son sang-froid, son courage, au maintien des lignes avancées de la défense d'un village, dans les circonstances les défense plus difficiles, son capitaine tué, sa compagnie réduite des deux tiers par les pertes ; a ainsi provoqué le succès final sur le point du front qu'il occupait.
FAURÉ, adjudant-chef : s'est distingué en toutes circonstances, depuis le début de la campagne, par son entrain, son courage, a remarquablement conduit sa section, qui s'est toujours fait remarquer par son élan offensif ; s'est particulièrement signalé par sa bravoure dans le bombardement d'un village, au cours duquel il a été gravement blessé.
LAROUZÉE, adjudant : a fait montre du plus bel élan en chargeant à la baïonnette en tête de sa section, et est tombé mortellement blessé.
SINET, sergent : depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et d'un entrain exemplaire, en particulier dans la défense d'un front, où il a été tué d'un éclat d'obus.
PIGEASSOU, sergent : a, depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et d'un entrain exemplaire. A été grièvement blessé d'un éclat dobus.
DENIS, sergent ;
LÉGER, sergent ;
AUBERT, sergent ;
GOLL, caporal;
NOYRET, caporal ;
THOUARD, soldat de 1ère classe :
Leur compagnie étant dans les tranchées en position avancée, depuis le 6 septembre, ont, le 10, par leur courage et leur sang-froid, arrêté momentanément l'élan des forces allemandes, et préparé ainsi le succès final.
CAUCHOIS, sergent,
BONNEVIE, caporal,
HENRY, caporal, CLICHY, caporal,
DESSACHY, soldat de 1ère classe,
GAMAIN, soldat de 2e classe,
MAUCHOIR, soldat de 2e classe,
Ont fait preuve d'endurance, d'entrain et du plus grand courage, les 7 et 8 septembre ; ont fait le coup de feu jusqu'à la dernière minute ; se sont ralliés à l'adjudant et ont réussi à se dégager sous un feu violent d'artillerie et d'infanterie, alors qu'ils étaient complètement cernés et leur capitaine blessé.
LAUBIER, adjudant : a conduit sa section à l'assaut des tranchées ennemies, sous un feu violent, faisant preuve du plus grand courage, et a été très grièvement blessé.
ROUZÉ, adjudant : après la disparition du capitaine et de l'adjudant chef, tous deux blessés, a pris le commandement de la compagnie, qu'il a vigoureusement entraînée à l'assaut des tranchées ennemies, devant lesquelles il l'a ensuite énergiquement maintenue sous un feu violent, jusqu'à ce que l'ordre lui fût donné de se replier dans les tranchées.
AMBOU, sergent-major : a conduit sa section à l'assaut des tranchées ennemies, sous un feu violent, en faisant preuve du plus grand courage. Est tombé grièvement blessé.
CAYEZ, sergent : isolé de sa compagnie, a maintenu sa section sous un feu des plus violents, à courte distance des tranchées ennemies. Averti par un officier d'un régiment voisin que sa compagnie se repliait dans les tranchées françaises, n'a voulu commencer son mouvement qu'après avoir reçu de cet officier l'assurance formelle que l'ordre émanait du général de division.
BOCQUET, sergent : pendant une charge à la baïonnette, a poussé ses hommes derrière le chef de section ; le clairon étant tombé grièvement blessé, a pris l'instrument des mains du blessé et a continué à sonner la charge.
SEPTFONDS, sergent : a conduit sa section à l'assaut des tranchées ennemies sous un feu violent, faisant preuve du plus grand courage et a été blessé légèrement.
LAUNOYS, sergent, OLIVE, sergent, CABARET, sergent,
Ayant vu tomber leur capitaine, leur adjudant et les chefs de section les plus anciens, ont assuré le commandement de leurs sections qu'ils ont su maintenir sous un feu violent devant les tranchées ennemies, jusqu'à ce que l'ordre fût donné de se replier dans les tranchées françaises.
DUBART, caporal : malgré le feu violent que des tireurs ennemis dirigeaient sur son colonel blessé, et après que deux brancardiers eurent été tués, a tenté de le sauver en le prenant sur ses épaules, et ne l'a reposé à terre qu'à cause des souffrances qu'il lui occasionnait ainsi, et pour le soustraire au tir de l'ennemi qui l'eût achevé.
LIVRÉ, caporal : a, sous un feu excessivement violent, pris le commandement de sa section, dont le chef venait d'être mortellement blessé, et l'a vivement conduite à la baïonnette sur les tranchées ennemies.
SELLIER, caporal ; LIÉNARD, soldat de 2e classe :
Ont fait preuve d'un courage admirable pendant la défense d'un village, les 7, 8, 9 et 10 septembre. Postés sur un pont de chemin de fer, ont exécuté des feux individuels, visant avec autant de calme et de sang-froid qu'au tir à la cible, faisant ainsi subir à l'ennemi des pertes sérieuses.
LARRET, cycliste : déjà cité. Au moment d'une très forte attaque sur les tranchées occupées par sa compagnie, s'est spontanément offert pour aller, sous un bombardement violent et une très vive fusillade, chercher du renfort, et le ramener ; plus tard, pendant qu'il aidait au transport de son capitaine, grièvement blessé, l'ennemi tentant une contre-attaque, est allé de sa propre initiative chercher un deuxième renfort. En toutes circonstances, dans son service d'agent de liaison, ne cesse de faire preuve d'entrain, d'intelligente initiative et de courage : est signalé par tous les chefs auprès desquels son service l'appelle, comme un exemple de bravoure et de valeur militaire (journée du 21 septembre).
NOËL, soldat de 2e classe.
CHAMBOL, soldat de 2e classe.
Le 14 octobre, sous une grêle de balles et de shrapnells se sont présentés comme volontaires pour aller chercher une sentinelle grièvement blessé ; ont fait preuve en cette circonstance de courage de sang-froid et de dévouement; ont donné un bel exemple d'esprit de sacrifice à leurs camarades.
JANELLE, soldat de 2e classe : étant agent de liaison du commandant de la compagnie, a été blessé de deux balles à la cuisse en portant un ordre : est venu, malgré ses blessures, en se traînant, rendre compte à cet officier de la transmission de l'ordre.
SAINT-PAUL, soldat de 2e classe : a fait preuve du plus grand courage en allant chercher, sous le feu d'une mitrailleuse allemande, son capitaine blessé.
JEROME, soldat de 2e classe ;
GOFFARD, soldat' de 2e classe ;
DELOMPRÉ, soldat de 2e classe ;
CORNET, soldat de 2e classe ;
CHEVALIER, soldat de 2e classe ;
DELACOURT, soldat de 2e classe ;
SERGENT, soldat de 2e classe,
Ont donné les plus belles preuves de courage et de dévouement, se portant en avant des lignes aux secours de nombreux blessés, qu'ils parvinrent à ramener, malgré le feu violent que l'ennemi dirigeait chaque fois contre eux.
HACHET, soldat de 2e classe ;
TIRARD, soldat de 2e classe ;
MERELLE, soldat de 2e classe ;
LECLERC, soldat de 2e classe :
Ont fait preuve du plus grand courage en allant chercher, avec un brancard, leur colonel blessé, sur lequel des tireurs ennemis dirigeaient leur feu à chaque tentative d'enlèvement, et après que deux brancardiers eurent été tués.
PETIT, infirmier : s'est porté en avant avec sa compagnie qui exécutait une charge à la baïonnette et, sous un feu violent, a fait preuve d'un grand courage et d'une grande présence d'esprit en pansant tous les blessés.
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CITATIONS
J.O. du 4 mars 1915 page 1127
TESSIER capitaine au 51e régiment d'infanterie : Pendant douze heures consécutives, a résisté avec sa compagnie, aux attaques répétées d'un ennemi bien supérieur en nombre. Par sa ténacité et les judicieuses dispositions prises, a su maintenir sa compagnie sur place, bien qu'elle ait été grandement réduite.
J.O. du 21 octobre 1915 page 7570
MINISTERE DE LA GUERRE
Citation à l'ordre de l'armée.
DE POULPIQUET (Louis), capitaine au 51e régiment d'infanterie : officier de première valeur, montrant en toutes circonstances le plus grand mépris du danger. Tué le 9 juillet au moment où il dirigeait les travaux d'aménagement des tranchées occupées par sa compagnie.
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J.O. du 2 décembre 1914 page 8949
CITATIONS à l'Ordre de l'armée.
Les militaires dont les noms suivent sont cités à l'ordre de l'armée :
2e corps d'armée
51e régiment d'infanterie
Chef de bataillon BERTHON : a conduit son bataillon au feu, les 22, 23, 27 et 31 août, et les 4 et 6 septembre, avec une énergie, un entrain, un sang-froid et un courage tout à fait exceptionnels, grièvement atteint, le 6 septembre, par éclats d'obus de deux blessures. l'une dans a région iliaque, l'autre dans la région lombaire, alors qu'au mépris du danger et sous un bombardement des plus violents, il faisait organiser lui-même la position que venait occuper son bataillon.
Lieutenant MARTIGNY : s'est particulièrement distingué et a montré les plus grandes qualités de courage et d'énergie en exécutant à plusieurs reprises, et dans des zones complètement battues par le feu de l'artillerie et de l'infanterie ennemies, des reconnaissances dont le résultat était précieux pour le commandement.
Adjudant-chef LIGERE : a soutenu, de 11 à 18 heures, une attaque ennemie arrivée à 100 mètres de sa tranchée. A fait preuve de beaucoup de sang-froid pendant l'action, ménageant ses munitions et renseignant à tout instant et et très exactement son commandant de compagnie.
Sergent fourrier BERTIN : quoique légèrement blessé au bras, a continué avec le plus grand entrain et beaucoup de courage son service d'agent de liaison entre son chef de bataillon et sa compagnie, placée dans la situation la plus périlleuse ; a été trois fois sur la ligne de feu au moment de la période la plus violente du combat pour y porter des ordres.
Sergent MAURY : est resté avec sa demi-section, deux jours et une nuit en avant de la ligne avancée. et a supporté dans cette situation périlleuse, sans que sa troupe faiblisse, le premier feu ouvert avec la plus
grande violence.
Sergent ORIOT : A fait preuve depuis le début de la campagne des qualités morales les plus élevées, d'un courage à toute épreuve, d'initiative intelligente dans l'exercice des fonctions de son grade.
Caporal LELIEVRE : a depuis le début de la campagne, fait preuve des qualités militaires les plus sérieuses; s'est, en toutes circonstances, signalé par son entrain, son courage, son énergie, son sang-froid et son initiative intelligente. Blessé le 8 novembre.
Soldat de 2e classe DOUVROY : malgré un feu d'artillerie extrêmement violent, a assuré la liaison entre le 1er bataillon du 51e, placé en première ligne et un groupe d'artillerie établi à 600 mètres en arrière de ce bataillon et a permis au commandant du bataillon de transmettre plusieurs fois au commandant du groupe des renseignements concernant les mouvements de l'ennemi, qui ont permis à l'artillerie d'effectuer un tir très efficace.
Soldat de 2e classe LODEZ : conducteur du caisson de munitions, est allé ravitailler sa compagnie sur la ligne de feu, où il est resté avec courage, et a montré le plus grand sang-froid. sa mission terminée, en ramenant son caisson.
Brancardiers LERAILLE, MONDET : se sont fait remarquer au cours de plusieurs combat par leur empressement à aller chercher des blessés sur le lieu même du combat et pendant l'action, sous un feu des plus violents de l'artillerie et de l'infanterie ennemies.
J.O. du 2 décembre 1914 page 8952
51e régiment d'infanterie
Soldat de 2e classe réserviste ARPAJOU : agent de liaison. Chargé do porter un renseignement à un groupe d'artillerie, placé en première ligne, malgré un feu d'artillerie extrêmement violent et blessé profondément à la cuisse par une balle de schrapnell. S'est rendu jusqu'à la batterie en se traînant péniblement, et a remis le renseignement qui a permis à l'artillerie d'arrêter, par un feu très efficace, un mouvement de l'ennemi.
Soldat de 2e classe COULOMBEL, Soldat de 2e classe RICHOU, Soldat de 2e classe BOUDOUX,
Se sont présentés, le 21 septembre, volontairement, pour faire partie d'une reconnaissance envoyée, afin de reconnaître si des tranchées ennemies étaient toujours occupées. Accueillis par un feu violent de l'ennemi, sont revenue blessés tous les trois, et ayant vu tomber à leurs côtés leurs camarades.
Soldat de 2e classe YOT : le 19 septembre, sentinelle devant le drapeau, a fait preuve de courage et d'énergie en restant sous un bombardement violent, à son poste, qu'il n'a quitté que grièvement blessé.