51e régiment d'infanterie

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51e régiment d'infanterie


Livre d'or de membre de l'enseignement primaire public de la Somme

GOUIN André-Léon
1888-1914
né à Amiens, le 23 juin 1888

Élève de l'École Normale d'Amiens de 1903 à 1906
Il exerça à Domart-en-Ponthieu, puis à Doullens.
Mobilisé comme lieutenant au 51e régiment d'infanterie.
Il fut tué à Vienne-le-Château (Marne), le 15 septembre 1914.


Fiche "Mémoire des Hommes"

André Léon GOUIN
Mort pour la France le 15 septembre 1914 à Vienne-le-Château (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 23 juin 1888 à Amiens (Somme)
26 ans, 2 mois et 22 jours
lieutenant au 51e régiment d'infanterie (51e RI) n° matricule au corps : 51
Classe 1908 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 980
Lieu de transcription du décès : Doullens (Somme) le 29 mars 1915

Né à Amiens, il est, alors qu'il est appelé à se présenter devant le conseil de révision en 1908, instituteur-adjoint à Domart-en-Ponthieu (Somme)
Cet enseignant mesure 1 mètre 79, a les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, un front haut, un nez fort, une bouche moyenne, un menton rond, sur un visage de forme ovale. Son degré d'instruction est évalué au niveau 4. marques particulières : cicatrice à la jambe gauche.
Il effectue son service au 54e régiment d'infanterie à compter du 7 octobre 1909 n° matricule au corps : 1191. Nommé caporal le 13 février 1910. Promu sous-lieutenant de réserve par décret présidentiel en date du 25 mars 1911, pour prendre rang du 1er avril 1911. Affecté au 51e régiment d'infanterie, il est renvoyé dans ses foyers, le 24 septembre 1911.
Il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et arrive au corps le 3 août 1914.
M. GOUIN sous-lieutenant de réserve au 51e régiment d'infanterie - Maintenu à dater du 1er septembre 1914 (J.O. du 20 septembre 1914 page 7975).
"Tué à l'ennemi" le 15 septembre 1914 à Vienne-le-Château. Avis officiel du ministère du 19 novembre 1914.

Gouin, André Léon, né le 23 juin 1888 à Amiens (Somme), classe 1908, matricule n° 980, Bureau de recrutement d'Amiens 1R993 Archives de la Somme


J.O. du 31 octobre 1921 page 2880
Le ministre de la guerre
vu le décret du 1er octobre 1918
vu la loi du 15 juin 1920
Arrête :
Article unique - est inscrit au tableau spécial de la Légion d'honneur, à titre posthume, le militaire dont le nom suit :

251e régiment d'infanterie (sic) LIRE : 51e régiment d'infanterie

GOUIN (André-Léon), matricule 51, lieutenant : officier de grande valeur, exemple d'énergie et de bravoure. Mort glorieusement pour la France, le 15 septembre 1914, à Vienne-le-Château, en conduisant sa section au combat. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Cordialement
Eric ABADIE
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Livre d'or de membre de l'enseignement primaire public de la Somme


PETIT Robert-Nestor
1892-1917
né à Villers-Bretonneux le 12 décembre 1892


Il occupa successivement les postes d'instituteurs à Rosières et à Roisel
Sergent mitrailleur au 51e régiment d'infanterie
Tué à Mont-Spint (La Neuville) dans le département de la Marne le 4 mai 1917


Fiche "Mémoire des Hommes"

Robert Nestor PETIT
Mort pour la France le 4 mai 1917 à La Neuville (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 16 décembre 1892 à Villers-Bretonneux (Somme)
sergent au 51e régiment d'infanterie - n° matricule au corps : 5043
Classe 1912 - Bureau de recrutement d'Amiens - Matricule au recrutement : 519 (???)
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Péronne le 27 avril 1921
Lieu de transcription de décès : Roisel (Somme) le 17 mai 1921

Feuillet nominatif de contrôle sans précisions hormis :
PETIT Robert Nestor - numéro matricule au recrutement 591 (???) - Classe 1912
fils de Nestor PETIT et de DOMON Berthe
décision du conseil de révision du canton de Corbie inscrit sous le n° 118

Petit, Robert Nestor, né le 16 décembre 1892 à Villers-Bretonneux (Somme), classe 1912, matricule n° 591, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1049 Archives de la Somme
Cordialement
Eric ABADIE
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J.O. du 15 mai 1919 page 5016
Attribution de la Médaille militaire
(Pour prendre rang du 10 mars 1919.)

BOUTHORS (Albert-Abel), matricule 06201, sergent (réserve) à la 6e compagnie du 51e régiment d'infanterie : sous-officier d'une haute valeur morale et d'une bravoure au-dessus de tout éloge. A pris une part active à toutes les opérations du régiment, tantôt combattant corps à corps avec acharnement comme au mont Spin ou à la cote 304, tantôt remplaçant un chef comme dans la Somme où sous Vouziers, voyant juste et remplissant toutes les missions confiées. Blessé deux fois au cours de la campagne. Six citations antérieures.

BOUTHORS (Albert-Abel) est né le 21 avril 1889 à Beauquesne (Somme)
Ménager à Beauquesne, son village natal, au moment de son passage devant le conseil de révision du canton de Doullens en 1909. Il mesure 1 mètre 69 et son degré d'instruction est évalué au niveau 2.
En octobre 1910, il est incorporé au 155e régiment d'infanterie pour effectuer son service.
Il est affecté au 51e régiment d'infanterie et c'est dans ce corps qu'il est rappelé en août 1914 pour répondre à l'ordre présidentiel de mobilisation générale n° matricule au corps 06201. Il part en campagne avec la C.H.R. du régiment (51e R.I.) le 5 août 1914. Il passe à la 8e Cie le 21 janvier 1915. Il est évacué blessé le 22 février 1915 et ne rentrera au dépôt que le 18 juillet 1915. Il part en renfort aux armées et rejoint la 5e Cie du 51e d'infanterie le 27 octobre 1915.
Nommé caporal le 22 mai 1917 puis sergent le 20 juillet de la même année 1917, il est présent aux armées jusqu'au 14 novembre 1917. A cette date, il est évacué malade. Il rentre à la 8e Cie aux armées, le 29 décembre 1917. Il passe à la 6e Cie le 26 février 1918. Evacué malade le 30 septembre 1918. Il rentre à la 4e Cie le 29 novembre 1918 puis passe à la 6e Cie le 29 décembre 1918. Il ne sera renvoyé dans ses foyers en congé illimité de démobilisation que le 3 août 1919.

CITATIONS

Cité à l'ordre du régiment N° 280 du 51e régiment d'infanterie du 20 septembre 1916
"Excellent soldat, a dépensé beaucoup ... (illisible)

Cité à l'ordre du corps d'armée N° 206 du 23 mai 1917
"Lors d'une contre-attaque ennemie à la grenade, le 7 mai 1917, est parvenu à dégager son sergent sérieusement menacé en mettant hors de combat les Allemands qui l'entourait. A été blessé à l'œil."

cité à l'ordre général N° 863 de la IIe Armée du 27 août 1917
"A l'attaque du 17 juillet 1917, quoique commotionné par l'éclatement d'un obus, a continué à entrainer ses hommes à l'assaut de la position ennemie. Son chef de section ayant été blessé, a pris le commandement de la section et a fait preuve de belles qualités militaires. en continuant l'organisation de la position conquise sous un violent bombardement."

cité à l'ordre de la division N° 209 de la 3e D.I. du 23 mars 1918
"Sous-officier plein d'allant et d'entrain. Au coup de main du ..., a brillamment entrainé les hommes malgré une violente fusillade ennemie, donnant ainsi le plus bel exemple du courage."

cité à l'ordre N° 13 de I.D./3 du 14 août 1918
"Pendant l'absence de son chef de section, a fait preuve, pendant l'attaque du 23 juillet 1918, de la plus belle initiative, en conduisant sa section avec calme et entrain."

cité à l'ordre N° 114 de la 1ère Armée du 16 septembre 1918
"Sous-officier d'un courage exemplaire. Lors de l'attaque du 8 août 1918 a entrainé vigoureusement ses hommes à l'assaut d'une tranchée fortement défendue par des mitrailleuses qu'il a capturées. A fait des prisonniers. Une blessure. 5 citations."

cité à l'ordre N° 1495 de la IVe Armée du 8 décembre 1918
"Son chef de section blessé, a pris le commandement de sa section et l'a entrainée brillamment malgré le feu violent des mitrailleuses ennemies. S'étant trouvé pendant huit heures sans liaison avec l'unité, a résisté avec une extrême ténacité, maintenant l'ennemi à distance et lui infligeant des pertes sévères."

Extrait de l'ordre n° 14 1470 du 10 mars 1919

BOUTHORS (Albert-Abel), matricule 06201, sergent (réserve) à la 6e compagnie du 51e régiment d'infanterie : sous-officier d'une haute valeur morale et d'une bravoure au-dessus de tout éloge. A pris une part active à toutes les opérations du régiment, tantôt combattant corps à corps avec acharnement comme au mont Spin ou à la cote 304, tantôt remplaçant un chef comme dans la Somme où sous Vouziers, voyant juste et remplissant toutes les missions confiées. Blessé deux fois au cours de la campagne. Six citations antérieures.

Décorations : Médaille militaire - Croix de guerre avec palme -4 palmes - une étoile de vermeil - une étoile d'argent - deux étoiles de bronze.


Bouthors, Albert Abel, né le 21 avril 1889 à Beauquesne (Somme), classe 1909, matricule n° 35, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1000 Archives de la Somme
Cordialement
Eric ABADIE
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Bulletin trimestriel de l'association amicale des instituteurs et des institutrices publics laïques de l'Oise pour l'année 1914

LIVRE d'OR DE l'ECOLE LAÏQUE
DEPARTEMENT DE l'OISE

Ceux qui pieusement sont morts pour la Pairie, Ont droit qu'à leur cercueil, la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms, leur nom est le plus beau, Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère, Et, comme ferait une mère, La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau.
(V. H.)

MORTS POUR LA FRANCE
&
PROMOTIONS - CITATIONS


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1. — BERNIER (Paul-Louis), 30 ans, instituteur à Noirémont, caporal au 51e régiment d'infanterie, tué à Fontenoy le 31 août 1914.

Paul Louis BERNIER
Mort pour la France le 31 août 1914 à Saint-Pierremont - Fontenoy, (Ardennes)
Né le 6 juin 1884 à Montevideo (Uruguay)
30 ans, 2 mois et 25 jours
caporal au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Niort (Deux-Sèvres) - Matricule au recrutement : 2099
Lieu de transcription du décès : Sainte-Eusoye (Oise)


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7. — DELAFOSSE (Marcel), 24 ans, instituteur à Chaumont-en-Vexin, sergent au 51e régiment d'infanterie, mort à Sainte-Menehould, le 15 janvier 1915 de maladie contractée en service.

Louis Marcel Henri DELAFOSSE
Mort pour la France le 16 janvier 1915 à Sainte-Menehould, (Marne) ses suites de maladie contractée en service - fièvre typhoïde.
Né le 5 mai 1890 à Magny-en-Vexin (95 - Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
25 ans
sergent au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 577
Date de transcription du décès : 24 juin 1915
Lieu de transcription du décès : Chaumont en Vexin (Oise)


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8. — DELAMARRE (Eugène-Archange), instituteur à Ons-en-Bray (Vivier-Danger), sergent-major au 51e régiment d'infanterie, décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de Landrecourt (Meuse).

Eugène Archange DELAMARRE
Mort pour la France le 8 juillet 1915 à Landrecourt-Lempire - hôpital temporaire, (Meuse) des suites de blessures de guerre
Né le 9 août 1882 à Noailles (Oise)
32 ans, 10 mois et 30 jours
sergent-major au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1902 - - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 1269
Lieu de transcription du décès : Noailles (Oise)


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17. — GUERIN (Guérin) (Raoul-Eugène), 34 ans, instituteur à Escames, adjudant-chef au 51e régiment d'infanterie, 2e compagnie, tué à Vienne-le-Château (Marne) le 10 novembre 1914.

Raoul Eugène GUERIN
Mort pour la France le 10 novembre 1914 à Vienne-le-Château (Marne) blessure sur le champ de bataille
Né le 30 septembre 1880 à Wambez (Oise)
34 ans, 1 mois et 10 jours
adjudant au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 4
Lieu de transcription du décès : Escames (Oise)


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43. — DURAND (Eugène-Albert), 23 ans, instituteur à Montataire, aspirant au 51e régiment d'infanterie, tué à Marcheville (Meuse) le 12 avril 1915.

Eugène Albert DURAND
Mort pour la France le 12 avril 1915 à Marchéville-en-Woëvre, (Meuse)
Né le 13 juillet 1892 à Notre-Dame-du-Thil (Oise)
22 ans, 8 mois et 30 jours
aspirant au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 36
Lieu de transcription du décès : Beauvais (Oise)


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49. — POUCET (Albert-Edmond), instituteur à Auneuil A été promu sous-lieutenant au 51e d'infanterie, le 1er novembre 1914 et cité à l'ordre de la Division :

« A été grièvement blessé à l'œil en observant par dessus le parapet de la tranchée ; n'a consenti à se laisser évacuer que sur l'ordre de son commandant de compagnie. » (Croix de guerre avec étoile en argent).


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54. — VALLET, instituteur à l'Ecole Annexe de l'Ecole Normale de Beauvais ;

Parti lieutenant au 51e régiment d'infanterie, promu capitaine et versé au 87e régiment d'infanterie. (29 juillet 1915).


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ERRATUM

Dans le Bulletin n° 12, sous la rubrique ;

Morts pour la France

LIRE
4.— Bouteille (Adrien-Louis), 35 ans, instituteur à Vendeuil-Caply, sergent au 51e régiment d'infanterie, tué à La Harazée (Marne), le 7 janvier 1915.

Adrien Louis BOUTEILLE
Mort pour la France le 7 janvier 1915 à la Harazée (Marne)
Né le 6 mars 1880 à Beauvoir (Oise)
34 ans, 10 mois et 1 jours
sergent au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 1312
Date de transcription du décès : 23 avril 1915
Lieu de transcription du décès : Beauvoir (Oise)

J.O. du 14 janvier 1920 page 689
Attribution de la Médaille militaire

BOUTEILLE (Adrien-Louis), matricule 010567, sergent : brave et excellent sous-officier. Mort au champ d'honneur, le 7 janvier 1915, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


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J.O. du 2 octobre 1904 page 5924

Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts.

Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts,
Vu le règlement du 31 mai 1886 ; Vu les propositions des facultés des lettres et des facultés des sciences ; Vu l'avis du comité consécutif de l'enseignement public (1ère section) ; Vu les dispositions de l'article 23 de la loi sur le recrutement de l'armée,
Arrête :
Art. 1er. — I. Il est attribué pour l'année scolaire 1904-05 une bourse de 1,800 francs près la faculté des lettres de l'université de Paris à M. Provotelle (André-Auguste), candidat à l'agrégation de grammaire. La mère veuve, receveuse des postes à Oissel (Seine-Inférieure), 5 enfants.


AU CHAMP D'HONNEUR
LÉGION D'HONNEUR


2. — Provolelle, professeur au Lycée de Beauvais. Proposé pour la croix de Chevalier de la Légion d'honneur :

« M. PROVOTELLE lieutenant au 51e régiment d'infanterie, s'est depuis le début de la campagne fait particulièrement remarquer pour son courage, son sang-froid, ses qualités militaires ; brillante conduire au feu. A été blessé » (Journal officiel du 23 novembre 1914).


69. — PROVOTELLE (André), 33 ans, professeur au Lycée de Beauvais, lieutenant au 51erégiment d'infanterie, tué au combat de Dompremy (Marne), le 8 septembre 1914. (Chevalier de la Légion d'Honneur).


André Auguste PROVOTELLE
Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Dompremy (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 3 octobre 1881 à Rouen (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
lieutenant au 51e régiment d'infanterie
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Rouen-Sud - Matricule au recrutement 35
Lieu de transcription de décès : 7 janvier 1915 à Beauvais (Oise)


J.O. du 25 juin 1915 page 4256

Par décret du 18 juin 1915, sur le rapport du ministre de la Guerre, il est accordé à chacune de quatre veuves d'officiers dénommées ci-après une pension fixée conformément aux indications suivantes :
[...]
Gébelin (Marie-Jacqueline), veuve PROVOTELLE. Le mari lieutenant. Tué l'ennemi. Pension avec jouissance du 9 septembre 1914 ... 1,425 francs


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85. — COCU (Etienne), élève-maitre, sortant de l'Ecole normale de Beauvais. « L'aspirant Cocu, Etienne, du 51e infanterie, 9e compagnie, est disparu le 23 février 1915, en chargeant bravement à la tête de la Division ; a toujours été pour ses hommes un exemple d'entrain, de bravoure et de courage. »

(Ordre de la Division) — Croix de guerre.

Etienne Marie Pierre COCU
Mort pour la France le 23 février 1915 à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus, 51 - Mesnil-les-Hurlus (Marne) -Tué à l'ennemi.
Né le 25 juin 1892 à Breteuil (Oise)
22 ans, 11 mois et 28 jours
aspirant au 51e régiment d'infanterie (51e RI) n° matricule au corps : 4658
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 1085
Date de transcription du décès : 10 juin 1915
Lieu de transcription du décès : Breteuil (Oise)


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127. — CARON (Pierre), instituteur à Léglantiers, sergent au 51e régiment d'infanterie :

« S'est porté courageusement en avant à l'attaque du 20 juin ; blessé et autorisé par son chef de section à aller se faire panser, a répondu : « J'estime que pour le moment ma place est de rester à la tête de mes hommes. »

(Ordre de la Division, 12 juillet 1915.)


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135. — DEBRYE (Jean-Baptiste-Hector), instituteur à Beauvais. Aspirant au 51e régiment d'infanterie :

« Sous-officier brave et dévoué, fait l'admiration de ses chefs et de ses soldats par sa constante bonne humeur et son entrain. A été blessé dans un assaut à la baïonnette le 7 octobre 1914. »

(Ordre du régiment, 5 septembre 1916.)


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MORT POUR LA FRANCE

74. — FLOURY (Alcide-Louis-Eugène), 36 ans, instituteur à Liancourt-Saint-Pierre, caporal au 51e régiment d'infanterie, tué à Berny-en-Santerre (Somme) le 6 octobre 1916. Croix de guerre avec étoile d'argent (voir présent Bulletin).


143. — FLOURY (Alcide-Louis-Eugène), instituteur à Liancourt-Saint-Pierre, caporal au 51e d'infanterie :

« Gradé courageux. Tué en surveillant le travail de ses hommes occupés à creuser une parallèle de départ, le 6 octobre 1916. Croix de guerre avec étoile d'argent. » (Ordre de la division n° 110, 20 octobre 1916.)

Alcide Louis Eugène FLOURY
Mort pour la France le 5 ou 6 octobre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme) - Tué à l'ennemi
Né le 9 juillet 1880 à Songeons (Oise)
36 ans, 2 mois et 27 jours
caporal au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 35
Lieu de transcription du décès : Liancourt-Saint-Pierre (Oise)


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22. — WARABIOT (Louis), instituteur à Crépy-en-Valois, sous-lieutenant au 320e régiment d'infanterie :

« A porté un ordre sous une fusillade intense alors que deux agents envoyés précédemment y avaient été blessés. » (Ordre du régiment).

Parti simple soldat en août, a conquis tous ses grades sur le champ de bataille.


103. — WARABIOT (Louis), instituteur à Crépy-en-Valois, sous-lieutenant d'infanterie, 3° blessure : Balle à la tête le 30 octobre 1915. Opération du trépan. Est aujourd'hui hors de danger.


56. — WARABIOT (Louis), instituteur à Crépy, sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (classe 1913).

2° Citation : « A, le 30 octobre 1915, maintenu sa section pendant un bombardement d'une violence inouïe. A été blessé grièvement à la tête pendant l'attaque allemande au moment où il faisait le coup de feu assis sur le parapet de la tranchée, donnant ainsi un bel exemple de courage et de mépris do la mort. » (Ordre de l'Armée, Journal Officiel du 31 décembre 1915).

(Notre collègue Warabiot est aujourd'hui à son dépôt à Landerneau, affecté à l'instruction des élèves aspirants officiers).


J.O. du 27 octobre 1916 page 9383

Par décision ministérielle en date du 20 octobre 1916 la mutation suivante est prononcée avec la mention "service" :

M. le sous-lieutenant Warabiot du 128e régiment d'infanterie, passe au 51e régiment d'infanterie.


151. — WARABIOT (Louis), instituteur à Crépy-en-Valois, sous-lieutenant au 51e régiment d'infanterie, 5e blessure au combat du 7 mai 1917 ; 6e blessure (éclats dans la cuisse gauche et fracture du péroné) à l'attaque de la cote 304.


171. — WARABIOT (Louis) instituteur à Crépy-en-Valois. Sous-lieutenant à la 5e compagnie du 51e régiment d'infanterie :

3e citation : « A brillamment entraîné ses hommes à l'assaut de la position ennemie où il a lutté personnellement au corps à corps pour détruire un nid de résistance. Blessé par un pétard, a conservé le commandement de son unité. Combat du 7 mai 1917. »
(Ordre du corps d'armée.)

Le sous-lieutenant WARABIOT et son peloton firent à ce combat quarante prisonniers dont deux officiers.
Blessé à nouveau lors de la brillante attaque qui valut la fourragère à son régiment, notre vaillant camarade est maintenant en convalescence à Grandvilliers.

4e citation : « A entraîné brillamment à l'assaut ses hommes; a fait preuve des plus grandes qualités de chef, de bravoure et de dévouement. Blessé en organisant la position conquise le 19 juillet 1917. »
(Ordre du corps d'armée.)


J.O. du 1er août 1918 page 6677
Citation à l'ordre de l'armée

WARABIOT (Louis), lieutenant à la compagnie de mitrailleuses du 5e bataillon du 251e régiment d'infanterie : excellent officier mitrailleur, a été blessé six fois au cours de la campagne. S'est distingué récemment en portant sous un feu violent de mitrailleuses, sa section de mitrailleuses en batterie sur un point complètement balayé par les balles et arrêtant ainsi par son intervention efficace la progression de l'ennemi.


J.O. du 29 juin 1919 page 6656
Légion d'honneur pour chevalier
(Pour prendre rang du 26 avril 1919.)

WARABIOT (Louis), lieutenant (active) au 509e régiment de chars blindés : "officier d'un courage exceptionnel. Le 30 octobre 1915, à Tahure, après avoir maintenu sa section sous un bombardement d'une violence inouïe, a été très grièvement atteint d'une balle dans la tête, alors qu'assis sur le parapet de la tranchée, au plus fort de l'attaque allemande, il faisait tranquillement le coup de feu, donnant à ses hommes le plus bel exemple de courage tranquille. Six blessures, Trois citations."


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184. — SEILLIER (Georges), instituteur à Breteuil, en congé pour S. M., caporal au 51e régiment d'infanterie, promu sergent le 11 novembre 1914, prisonnier le 1er novembre 1914 :

Citation à l'ordre de l'armée n° 46 du 27 novembre 1914

« A fait preuve d'un courage admirable pendant la défense du pont de Blesmes, les 7, 8, 9 et 10 septembre 1914. Posté sur un pont de chemin de fer, a exécuté un feu individuel, visant avec autant de sang-froid qu'au tir à la cible, faisant subir ainsi à l'ennemi des pertes sérieuses » (Citation à l'Ordre de l'Armée, n° 46, le 27 octobre 1914).
Pour le Général Commandant l'Armée,
Le Général Commandant le 2e Corps, Signé : A. GERARD.

Croix de guerre avec palme

SEILLIER (Georges-Marcel) né le 30 août 1892 à Bacouël, canton de Breteuil (Oise)
Instituteur, il réside à Breteuil au moment de son passage devant le conseil de révision du canton.
Classe 1912 - n° matricule au recrutement : 1130
Il mesure 1 mètre 69, a les cheveux roux, les yeux bleus, il porte une cicatrice au menton ainsi qu'une autre au front, côté gauche. Son degré d'instruction est évalué au niveau 4.
Engagé volontaire pour trois ans le 29 mars 1913 à la mairie de Beauvais. Incorporé à compter de la même date au 51e régiment d'infanterie où il arrive le lendemain 30 mars, n° matricule au corps : 4396. A demandé à bénéficié des avantages accordés par l'article 41 de la loi du 7 avril 1913 comme engagé entre le 1er janvier et le 7 avril 1913 et faisant partie de la classe 1912. Nommé caporal le 27 mai 1914 puis sergent le 13 novembre 1914. Signalé comme disparu le 2 décembre 1914 au bois de la Gruerie (Marne) - avis ministériel du 8 juillet 1915. Prisonnier à Meschède - prisonnier au camp de Selle, province de Hanovre - avis du maire de Chepoix (30 juillet 1915). Prisonnier à Giessen, M. Prisonnier à Celle Lager, M. du 24 août 1915. Entré à l'ambulance 5/1 - Secteur postal 137 - le 31 décembre 1918, venant du camp de Limburg pour grippe. Evacué sur train sanitaire P.L.M 16, le 1er janvier 1919. Entré à l'hôpital complémentaire 54 de Sézanne le même jour, pour asthénie (fatigue). Dirigé sur la 2e région D.T.I. de Sézanne le 10 janvier 1919. Rapatrié par le D.T.I. de Sézanne, le 12 janvier 1919. Rejoint le dépôt du 51e régiment d'infanterie, le 13 mars 1919, à l'issue de sa permission. Mis en congé illimité de démobilisation le 7 août 1919. Il se retire à Chepoix. En octobre de la même année on le trouve à Juvignies, puis un an plus tard, en octobre 1920 à Godenvillers. En 1937, il demeure à Précy-sur-Oise, allée Henri Youff, école des garçons.

Certaines dates diffèrent suivant les sources quant à sa nomination au grade de sergent et quant à la date de sa citation.

Sources : archives départementales de l'Oise
Seillier Georges Marcel - Classe 1892 - Bureau Beauvais - Registre RP 1001 - Matricule 1130



Sources : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f359.item
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51e régiment d'infanterie


CITATIONS - 1914

J.O. du 14 janvier 1920 page 686 et suivantes
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :


WALLET (Victor-Philogène-Alexandre), matricule 03613, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France à Vienne-le-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


WARANGOT (André-Auguste-Alexandre), matricule 016360, soldat : soldat courageux et dévoué. Blessé grièvement à son poste de combat, est mort des suites de ses blessures, le 14 octobre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.

SABRAS (Emile-Arthur), matricule 06364, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 20 septembre 1914, à Vienne-le-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


QUINT (Charles-Léon), matricule 014036, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 22 octobre 1914, à Vienne-le-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


FOURNIER (Léon-Alfred), matricule 015830, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 30 octobre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DEMONCHY (Henri-Jules), matricule 013957, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 12 décembre 1914 à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile do bronze.


DURU (Armand-Théodule), matricule 08387, soldat : bon et brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 8 septembre 1914, à la victoire de la Marne. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 14 janvier 1920 page 688
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :


DARCAIGNE (Arthur-Louis), matricule 014716, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 12 septembre 1914, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUGRES (Paul-Emile), matricule 03585, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France devant Vienne-la-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUCHATELET (Edouard-Charles), matricule 03659, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 13 novembre 1914, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DESMARQUET (Emile), matricule 010963, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 22 décembre 1914, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUCORON (Henri-Virgile), matricule 08401, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 4 septembre 1914, à Dommartin-sur-Yèvre (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DOUET ou DOHET (Louis-Maurice), matricule 3900, soldat a fait vaillamment son devoir, dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 19 décembre 1914, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DAMAY (Louis-Joseph-Oscar), matricule 011593, soldat : bon soldat. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 10 septembre 1914, à Blesmes (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


CAMUS (Paul), matricule O6163, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 9 septembre 1914, à Blesmes (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


CANNY (Ernest), matricule 2085, soldat bon et brave soldat. Mort pour la France, le 1er novembre 1914, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


BARBOTIN (Louis), matricule 08354, soldat : bon et brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 27 août 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


BOUTEILLER (Louis-Alexis-Paul), matricule 015376, soldat : bon et courageux soldat. Mort au champ d'honneur, le 10 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


BENOIT (Marcel-François-Henri). matricule 03722, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 14 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


BOVERY (Charles), matricule 03243, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 18 septembre 1914, à Saint-Thomas (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


AMPLEMENT (Alfred-Alexandre-Léopold), matricule 08013, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 10 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


MOUROT (Armand), matricule 1718. soldat de 1ère classe : bon soldat. Mort au champ d'honneur en novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEGENDRE (Eugène), matricule 012560 ou 012360, soldat de 1ère classe : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 7 octobre 1914, devant Vienne-le-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEROY (Charles-Emile-Armand), matricule 05656, soldat de lie classe : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 8 septembre 1914, à Dompremy (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 14 janvier 1920 page 689
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :


FERRET (Victor-Georges), matricule 012929, soldat de 1ère classe : bon soldat. Mort fau champ d'honneur, le 10 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


FLICOURT (François-Albert), matricule 08101, soldat de 1ère classe : bon soldat. Mort pour la France, le 12 décembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


ESTIQUE (Achille), matricule 08261, soldat de 1ère classe : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 8 septembre 1914, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LAMY (Emile-Valéry), matricule 014971, caporal : gradé d'un dévouement absolu, donnant à ses hommes le plus bel exemple en toutes circonstances. Tombé glorieusement pour la France, le 8 décembre 1914, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


JOLY (Eugène-Henri), matricule 1403, caporal : bon gradé, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 18 septembre 1914, à Saint-Thomas (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GAILLARD (Francis), matricule 05447, caporal : bon gradé. Mort au champ d'honneur, le 22 août 1914, à Villers-la-Loire (Belgique), après avoir fait courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUFOUR (Eugène-Arthur), matricule 014908, caporal : gradé brave, d'un dévouement absolu, donnant à ses hommes le plus bel exemple en toutes circonstances. Tombé glorieusement pour la France, le 5 novembre 1914, à Vienne-le-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LUCE (Victor-Druon), matricule 4617, sergent : excellent gradé ; a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 23 septembre 1914, à Vienne-le-Château, (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEROUX (Auguste-Moïse-Marie), matricule 05345, sergent : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 8 septembre 1914, à Blesmes (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


FOURNIER (Marcel-Joseph-Florentin), matricule 07607, sergent : sous-officier d'un dévouement absolu, donnant à ses hommes le plus bel exemple en toutes circonstances. Mort glorieusement pour la France, le 13 septembre 1914, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DESJARDINS (Armand-Eugène), matricule 013720, sergent : très bon sous-officier. Mort au champ d'honneur, le 3 décembre 1914, à Vienne-le-Château (Marne) après avoir fait courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 14 janvier 1920 page 690
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :


MARIN (Fernand-Gabriel),matricule 015981, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 10 décembre 1914, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


MOY (Théodule-Jules-Achille), matricule 06045, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 10 septembre 1914, à Blesmes (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


MAHAUT (Césaire-Auguste), matricule 015744, soldat : soldat courageux et dévoué. Blessé grièvement à son pote de combat et mort des suites de ses blessures, le 4 décembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


METAIRIE (Armand), matricule 012789, soldat : bon soldat, courageux et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 2 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEGRAND (Auguste), matricule 014310, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 6 novembre 1914, à Vienne-le-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LESAINT (Louis), matricule 08129, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 20 novembre 1914, en Champagne. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEFEBVRE (André-Auguste-Paul), matricule 08225, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 8 septembre 1914, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LOYER (Léonce-Joseph-Narcisse), matricule 04085, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 10 novembre 1914, à Vienne-le-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LACOFFE (Adrien), matricule 07961, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 10 septembre 1914, à Blesmes (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LELEU (Louis-Joseph-Elie), matricule 015419, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 14 octobre 1914, à Vienne-le-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LACOURT (Louis), matricule 08220, soldat : bon soldat. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 8 septembre 1914, à Blesmes (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LESENNE (Oswald-Louis), matricule 03671, soldat : brave soldat, donnant toujours à ses camarades le plus bel exemple de courage. Mort glorieusement pour la France, le 6 septembre 1914, des suites de blessures reçues à l'ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LAURENT (Louis-Henri), matricule 018464 C, soldat : bon soldat. Mort pour la France, le 31 décembre 1914, des suites de blessures reçues en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


JOBIN (Gustave-Raymond), matricule 03882, soldat : soldat courageux et dévoué. Blessé grièvement à son poste de combat, est mort des suites de ses blessures, le 18 octobre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


JOSSE (Georges-Félix), matricule 011334, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 10 septembre 1914, à Blesmes (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


J.O. du 14 janvier 1920 page 691
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :


JUMEL (Emile-Lucien), matricule 02388, soldat : brave soldat. A fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 11 novembre 1914, à Vienne-le-Château (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


HAPPEY (Eugène-Ernest), matricule 03572, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 31 août 1914, à Fontenoy (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GAGET (Louis), matricule 012960, soldat : bon soldat, courageux et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 21 octobre 1914, à Vienne-le-Château (Marne), en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


GAMANT (Lucien-Eugène), matricule 03219, soldat : a fait vaillamment son devoir dès lés premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 8 septembre 1914, à Blesmes (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GREUET (Fernand-Henri), matricule 015792, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 9 décembre 1914, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GAMBIER (Julien-Emile-André), matricule 06050, soldat : soldat courageux et dévoué. Blessé grièvement à son poste de combat et mort des suites de ses blessures, le 13 septembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.


GUILLOTIN (Jean-Marie), matricule 5223, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 8 décembre 1914, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GRESLE (Armand), matricule 16339, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 26 décembre 1914, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


FAESSEL (Georges-Clément), matricule 17647, soldat : bon soldat courageux, dévoué et brave. Mort au champ, d'honneur, le 2 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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CITATIONS - 1915

J.O. du 14 janvier 1920 page 686 et suivantes
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :



Bois de la Gruerie (Marne)


FOURNIER (Léonard-Alphonse), matricule 015500, soldat : bon et courageux soldat. Mort pour la France, le 4 janvier 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DRAYE (François-Hector-Céleste), matricule 238, soldat : bon et brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 5 janvier 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


CARPENTIER (Edouard - Désiré), matricule 3537, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Mort glorieusement pour la France, le 5 janvier 1915, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


BAROUX (Félix-François), matricule 014428, soldat bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 5 janvier 1915, au bois de la Gruerie (Argonne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


BOUTEILLE (Adrien-Louis), matricule 010567, sergent ; brave et excellent sous-officier. Mort au champ d'honneur, le 7 janvier 1915, à la Harazée (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


KIRCHER (Jean-Ernest), matricule 18065, soldat de 1ère classe : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 6 janvier 1915, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DANIN (Henri), matricule 011227, soldat de 1ère classe : a toujours été un vaillant soldat, faisant constamment preuve de courage et de dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 15 janvier 1915, à la Harazée (Marne), Croix de guerre avec étoile de bronze.


FEVRIER 1915

BEAUSÉJOUR

Le 20 février, le régiment vient cantonner dans les abris entre Somme-Tourbe et Somme-Suippe. Le 21, il se porte en ligne et, dans la nuit du 21 au 22, relève le 84e régiment d'infanterie dans les tranchées au N.-E. de Mesnil-lès-Hurlus.
A 10 heures, le 51e reçoit l'ordre de s'emparer des tranchées allemandes au sud de la cote 196 avec, pour objectif, la cote 196. Tâche redoutable que l'escalade de ces pentes battues par le feu terrible de l'ennemi retranché, embusqué dans les bois ! Le régiment va se heurter à la Garde allemande qui a l'avantage du terrain. Ce duel ne lui déplaît pas et, après 7 jours de combats continus, sanglants, l'objectif est atteint, la Garde battue et le front crevé.
Donc, le 22 février, les derniers préparatifs faits, le bataillon ZEIL (2e) brillamment entraîné par
son chef, sort de ses tranchées, à 15 heures et se porte à l'assaut. Malgré le feu intense de l'ennemi, en dépit de lourdes pertes, il réussit à progresser de 200 mètres et à prendre pied dans le bois Allongé.
A 18 heures, une contre-attaque allemande, forte de plusieurs compagnies débouchant en colonnes par 4 est arrêtée net par nos feux.
Le 23 février, l'attaque est reprise ; c'est au tour du bataillon GIRARDON (3e) à marcher. Il se porte à l'assaut à 16 heures. Certains de ses éléments, par suite de fausses directions prises dans le brouillard, devient et aboutissent sur une de nos tranchées en saillant. D'autres, sous le commandement du sous-lieutenant BALLEYGUIER (12e Cie) qui avait revendiqué l'honneur de cette mission, s'emparent du bois Rabougri où ils se retranchent aussitôt.
Les 24 et 25, le terrain conquis est organisé et nos positions du bois Allongé, élargies après un dur combat à coups de pétards.
Le 26 février, le bataillon GIRARDON, électrisé par son chef, calme et impassible sous la mitraille, reprend l'attaque. Il s'empare, sur un front de 300 mètres environ, des tranchées allemandes du bois Allongé et capture deux mitrailleuses et un poste téléphonique.
Dans la nuit du 26 au 27, l'ennemi prononce de furieuses contre-attaques qui subissent un sanglant échec.
La journée du 27 se passe à organiser le terrain conquis. Plusieurs contre-attaques sont encore repoussées par nos feux, les tireurs montant sur le parapet pour mieux ajuster leurs coups.
Le 28 février, le bataillon HAYOT (1er) fournit le dernier effort. Les compagnies, placées face à leur objectif par le commandant GIRARDON, partent à l'assaut à 14 heures. Elles s'emparent des tranchées allemandes, dépassent la deuxième ligne et se répandent dans la plaine sans rencontrer de résistance sérieuse.

LE FRONT ÉTAIT CREVÉ
En raison du petit effectif disponible, le lieutenant-colonel BRION ne peut faire pousser l'attaque plus loin. Il donne alors l'ordre d'occuper solidement les tranchées conquises et demande du renfort.
L'ennemi tente bientôt des contre-attaques. Celles-ci, exécutées à fond par des unités fraîches de la Garde, ne peuvent entamer nulle part notre nouveau front.
Pendant les journées du 1er au 5 mars, appuyé par les renforts accourus, le régiment fait des efforts désespérés pour élargir la brèche. Il y réussit en partie. Mais l'ennemi s'est ressaisi ; il se cramponne et prononce de furieuses contre-attaques toutes arrêtées par nos feux.
Dans la nuit du 5 au 6, le 51e, épuisé, pantelant, mais couvert d'une gloire impérissable est relevé.
A la suite de ces faits d'armes, il est cité à l'ordre n° 186 de la IVe armée, dans les termes suivants :
« Le 51e régiment d'infanterie, sous le commandement du lieutenant-colonel BRION, a enlevé d'un seul élan une importante position allemande fortement organisée, en a chassé les défenseurs avec une bravoure et une énergie qui ont fait l'admiration de toutes les troupes du secteur, s'est installé sur les positions conquises et a résisté obstinément pendant plusieurs jours aux contre-attaques acharnées des renforts ennemis. »
Au cours de ces glorieuses journées, le 51e a subi des pertes cruelles, parmi lesquelles le brave commandant ZEIL, blessé le 5 mars, à la tête, par une balle.
En outre, il avait :
6 officiers tués :
Capitaine BIARD ;
PICARD ;
PEAUCELLIER ;
Lieutenant GORON ;
de PAILLETTE ;
Sous-lieutenant LE BARBIER.
9 officiers blessés :
Capitaine TESSIER ;
ROBIN ;
Sous-lieutenant PETIT ;
CARRÉ ;
LAURET ;
DELAMOTHE ;
MERCIER ;
BLANVILLAIN ;
CABOT.
2 officiers disparus :
Sous-lieutenant BREDOUX ;
GARÇIN.
240 tués — 604 blessés — 172 disparus.
Le commandant KIESELÉ prend le commandement du 2e bataillon en remplacement du commandant ZEIL.
Après la relève, le régiment va cantonner aux abris de Somme-Tourbe où il reste jusqu'au 8 mars. Du 9 au 22 mars, il se reforme et se repose à Herpont, puis, du 22 au 30 mars à Possesse.
Le 25 mars, le régiment est passé en revue par le général JOFFRE qui félicite le lieutenant-colonel BRION et le 51e pour la prise de la cote 196. Il prononce ces paroles :
« Colonel BRION, je vous remercie du bien que vous avez fait au pays par votre brillante conduite.
Mes plus cordiales félicitations ! ».

Extrait de l'historique du 51e régiment d'infanterie


CITATIONS - 1915


WATIN (Georges-Maxime-Henri), matricule 012735, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France le 22 février 1915, à Mesnil-Ies-Hurlus (Marne) Croix de guerre avec étoile de bronze.


DOLIQUE (Georges-François-Marcel), matricule 03635, soldat : bon et brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 22 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DIEVART (Robert), matricule 05254, soldat : bon soldat d'un bel allant. Mort au champ d'honneur, le 22 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


CHARLES (Georges-Albert), matricule 06040, soldat : soldat valeureux. A toujours donné entière satisfaction tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la patrie, le 22 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


BENKEL (Martin), matricule 2848, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 22 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GODIN (Onésime), matricule 03913, soldat de 1ère classe : a toujours servi en brave et excellent soldat, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 22 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.


BENOIT (Henri-Lambert), matricule 02688, caporal : très bon et brave caporal. Mort au champ d'honneur, le 22 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile de bronze.


MERLIN (Paul-Denis), matricule 015173, sergent : bon gradé, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 22 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEROI (Armand-François), matricule 016843/35, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 22 février 1915, à Mesnil-Ies-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


FLAMME (René-François-Ernest), matricule 01131, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 22 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


FOURDRINIER (Camille-Nicolas-Onésime) matricule 2372, soldat : très brave et bon soldat. Le 24 février 1915, étant parti volontairement en patrouille a été blessé grièvement. Est mort, le lendemain, des suites de ses blessures. A été cité.


GAMBIER (Pierre-Marie-Fernand), matricule 05940, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 24 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GODINEAU (Pascal-Louis), matricule 010993/158, soldat : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain, et de dévouement. Tombé en brave, le 24 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEMMER (Paul-Henri), matricule 03334, sergent : parti le premier de sa section pour attaquer à la baïonnette des positions allemandes, s'est fait remarquer par son élan et a été très grièvement blessé au cours de l'action. Mort pour la France, le 25 février 1915. A été cité.


MICHEL (Henri-Julien-Marie), matricule 02072/124, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 25 février 1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GUILLET (Pierre-Joseph), matricule 011452 A, soldat : soldat courageux et dévoué. Blessé grièvement à son poste de combat et mort des suites de ses blessures, le 25 février 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


ERBETTE (Henri-Yvonne), matricule 15358, soldat bon soldat, courageux et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 28 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


CARBONNIER (Nicolas), matricule 015815, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 28 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


MARCHAND (Marcel-Auguste-Jean), matricule 015354, soldat : bon et courageux soldat. Mort au champ d'honneur, le 28 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Champagne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LENGLET (Henri-Fernand-Louis), matricule 06156, soldat : très bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 28 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


CHEVALLOT (Marius-Joseph), matricule 3643 A, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 1er mars 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


FOUCAUD (Georges-François-Marie), matricule 010965, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 1er mars 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix dé guerre avec étoile de bronze.


MORET (Victor-Jules), matricule 07579, sergent : excellent soldat. A fait preuve, pendant quatre jours et quatre nuits, d'une activité exemplaire. A été blessé mortellement, le 4 mars 1915. A été cité.


DUTRIAUX (Eugène-Marcel), matricule 014956, sergent : bon sergent. Mort, le 4 mars 1915, des suites de blessures reçues à l'ennemi. A été cité.


FRICOURT (Augustin-Paul), mie08141, soldat : bon soldat, d'un dévouement absolu. Mort au champ d'honneur, le 4 mars 1915, à Mesnil-Ies-Hurlus (Somme) (sic). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUTRIAUX (Louis-Eugène), matricule 012977, soldat : bon et courageux soldat. Mort au champ d'honneur, le 4 mars 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


JONCOURT (Louis-Alexandre-Henri-Gilbert), matricule 014279, soldat de 1ère classe : a toujours servi en brave et excellent soldat, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 4 mars 1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEFÈVRE (Georges-Gustave-Louis), matricule 11000, soldat : bon soldat. Mort pour la France, le 5 mars 1915, à Valmy (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUFOURMANTEL (André-Fernand), matricule 03288, caporal : bon gradé. Mort pour la France, le 7 mars 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


GUENARD (Julien), matricule 05930, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 14 mars 1915, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


WOËVRE
Le 31 mars, le 51e quitte Possesse et va cantonner à Le Châtelier et Givry-en-Argonne. Les 1er et 2 avril il stationne à Èvres ; le 3 à Senoncourt ; le 4 à Haudainville ; les 5, 6 et 7 à Sommedieue ; les 8 et 9 à Manheulles, Ronvaux et Haudiomont.
Le 10 et le 11, les compagnies quittent leurs cantonnements et occupent les tranchées de la Woëvre devant Riaville. Du 12 au 14 avril, le régiment attaque avec abnégation pour s'emparer des tranchées et du village de Marchéville. Tous les assauts se heurtent aux défenses accessoires intactes de l'ennemi, qui les défend avec acharnement et les résultats ne répondent ni aux sacrifices, ni à la somme d'héroïsme de ces trois journées de batailles.
Les pertes sont lourdes :
5 officiers tués :
Commandant KIESELÉ ;
Capitaine RICHARD ;
GIBELIN ;
Lieutenant DARLIGUIE ;
Sous-lieutenant SAVISKY ;
9 officiers blessés :
Commandant GIRARDON ;
Capitaine PAUFIQUE ;
POTHUAU ;
Lieutenant TÉTARD ;
DUTHEIS ;
MICHEL ;
Sous-Lieutenant MORIN ;
LANCEREAUX ;
HAFTERMEYER.
2 officiers disparus :
Lieutenant ROBIN
Sous-lieutenant BON-BETEMPS.
166 tués — 561 blessés — 103 disparus.
Le commandant BUTAULT prend le commandement du 2e bataillon en remplacement du commandant KIESELÉ.
Relevé dans la nuit du 14 au 15 avril, le 51e cantonne à Manheulles et Haudiomont. Le 17 avril, il se rend à la caserne Marceau à Verdun, qu'il quitte, le 24 avril pour Sommedieue.
C'est avec regret que le 3e bataillon voit partir le commandant GIRARDON, chef admiré et aimé s'il en fut, nommé lieutenant-colonel et qui prend le commandement du 67e régiment d'infanterie. Il est remplacé par le commandant GRATIOLET.

Extrait de l'historique du 51e régiment d'infanterie


CITATIONS - 1915


TROUPEAU (Fernand-André), matricule 08341, soldat : vaillant soldat. Tué glorieusement, le 12 avril 1915, en portant, sous un feu violent, un ordre du chef de bataillon. A été cité.


MANCEL (Edouard-Etienne), matricule 013913, soldat de 1ère classe : très bon soldat. A toujours fait bravement son devoir. Tombé au champ d'honneur, le 12 avril 1915. A été cité.


DEMOLLIENS (lsaïc-Ildevert-Alphonse), matricule 03915, soldat : bon et courageux soldat. Mort au champ d'honneur, le 12 avril 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


CAMBRAY (Emile-Lucien), matricule 3453/20, soldat, a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 12 avril 1915, à Maizeray (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


BÉRENGER (Léon-Eugène-Alfred), matricule 011369, soldat de 1ère classe : bon et courageux soldat. Mort au champ d'honneur, le 12 avril 1915. Croix de guerre avec étoile de, bronze.


MAYAUD (Alphonse-Philippe), matricule 08180, caporal : très bon gradé. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 12 avril 1915, à Maizeray (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEMAIRE (Marie-Oscar), matricule 15454, caporal : très bon gradé. Mort au champ d'honneur, le 12 avril 1915, à Maizeray-Marcheville (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


FRAIN (Charles-Alexandre), matricule 0183, caporal : bon gradé, modèle du devoir. Mort au champ d'honneur, le 12 avril 1915, à Marcheville (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LAUNAY (Louis-Marie-Joseph), matricule 03477/44, soldat : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 12 avril 1915, à Maizeray (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


JAVET (Robert-Ernest), matricule 06541, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 12 avril 1915, à Maizeray (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


JEAN (Constant), matricule 015994, soldat : soldat ayant eu au feu une belle attitude. Tombé au champ d'honneur, pour le salut de la patrie, le 12 avrI11915, à Marcheville (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEGENT (Fernand-Lucien), matricule 08200, soldat de 1ère classe : bon soldat, courageux et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 13 avril 1915, à Riaville (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEMAIRE (Henri-Génius-Anatole), matricule 015510, soldat : bon et brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 13 avril 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


MAQUINE (Joseph), matricule 011809, soldat : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 14 avril 1915, à Marchéville (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


MAHÉ (Jean-Louis), matricule 08168 A, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 14 avril 1915, aux Carrières-d'Haudiomont (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


HOCHARD (Albert-Fulgence), matricule 08216, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 14 avril 1915, a Marcheville (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


HAVET (Emile-Joseph-Henri), matricule 014324, soldat : bon soldat, brave et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 14 avril 1915, à Riaville (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


PELTIER (Jacques-Charles-Maurice-Emanuel), matricule 010651, sergent : malgré deux blessures, a continué l'assaut et ne s'est arrêté qu'après avoir reçu une troisième blessure qui le mit hors de combat. Mort pour la France, le 15 avril 1915. A été cité.


TRANCHÉE DE CALONNE
Arrivé à Sommedieue le 25 avril à 3 heures, le régiment est alerté à 7 h.30 pour se rendre à Rupt-en-Woëvre et de là dans la clairière de Mouilly. A 16 heures, il contre-attaque avec succès les Allemands qui venaient de prendre quelques-unes de nos tranchées.
Du 25 avril au 5 mai se déroulent, dans ces bois, une série d'opérations très dures où le 51e se dépense sans compter. L'acharnement est égal des deux côtés, mais après diverses alternatives, le régiment finit par imposer sa volonté à l'adversaire et le 5 mai, la ligne est stabilisée.
Le commandant GRATIOLET, tué le 26 avril, est remplacé par le commandant LAFOUGE, blessé le 5 mai. Quelques jours plus tard, le commandant BŒSWILDWALD prendra le commandement du 3e
bataillon. Du 6 au 8 mai, le régiment organise le terrain. Il est relevé le 9 mai et va bivouaquer dans les bois au N. de Rupt.
Dans cette période, il perdait :
4 Officiers tués :
Commandant GRATIOLET ;
Lieutenant VALLOD ;
Sous-lieutenant RECURAS-MASSACANT ;
MICHEL ;
4 Officiers blessés :
Commandant LAFOUGE ;
Capitaine BURLOT ;
Lieutenant NICOLAS ;
Sous-Lieutenant BALLEYGUIER ;
CORBILLON ;
DEYGOUT.
1 Officier disparu :
Sous-lieutenant DIAMEMBERGER.
99 tués — 315 blessés — 46 disparus.
Le 10 mai, le 51e quitte son bivouac et vient embarquer à la gare de Villers-sur-Meuse. Le soir il débarque à Verdun et va cantonner à la caserne Marceau où il reste deux jours.

Extrait de l'historique du 51e régiment d'infanterie


CITATIONS 1915


BOIXIÈRE (Adolphe-Jean-Baptiste-Marie), matricule 018588, soldat : bon et courageux soldat Mort an champ d'honneur, le 26 avril 1915, Croix de guerre avec étoile de bronze.


LECUYER (Fernand-Ambroise), matricule 014135, caporal : bon et brave gradé. Mort pour la France, le 26 avril 1915, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEFORT (Léon-Firmin), matricule 06207, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 27 avril 1915, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


GUIBERT (Philibert-Jean-Baptiste), matricule 022868, soldat de 1ère classe : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 30 avril 1915, à Mouilly (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


HEMON (Thomas-Marie), matricule 017090 A, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 5 mai 19!5, à Mouilly (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


RENOULT (Maurice-Eugène), matricule 05341, adjudant : très brave sous-officier. Mort au champ d'honneur, le 4 mai 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


PEJOU (Léonard), matricule 011208 A, soldat : a fait preuve d'un courage et d'un sang-froid remarquables au cours de l'attaque allemande. A été tué, le 5 mai 1915, au moment où il montait sur le parapet pour tirer. A été cité.


THIOT (Léon-Alexandre), matricule 15466, soldat : a donné l'exemple d'un grand courage et d'un sang-froid parfait en montant, le 5 mai 1915, sur le parapet, afin d'être plus à l'aise pour tirer. Mort pour la France, A été cité.


DIEU (Maurice), matricule 05939, soldat : le tireur ayant été blessé au cours de l'attaque allemande du 5 mai 1915, a pris sa place et a continué le feu sur l'ennemi à courte distance jusqu'au moment où il a été tué sur sa pièce. A été cité.


BEAUSSIER (Baptiste-Alexandre), matricule 03161, adjudant : sous-officier d'un courage, d'un sang-froid et d'un dévouement à toute épreuve. A dirigé sa section de mitrailleuses avec la plus belle bravoure. Le 5 mai 1915, a arrêté l'attaque allemande par le feu de ses pièces ; lorsque celles-ci ont été détruites par le tir ajusté de l'ennemi, est resté à son poste. A été tué en défendant sa tranchée avec ses servants armés de mousquetons. A été cité.


DURET (Raymond), matricule 1907 A, soldat : bon soldat, courageux et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 5 mai 1915, à Mouilly (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


HOURCOURIGARAY (Jean), mie 014152 A, sergent : brave sous-officier, d'un dévouement absolu, donnant à ses hommes le plus bel exemple en toutes circonstances, Tombé glorieusement pour la France, le 5 mai 1915, à Mouilly (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEROUX (Gaston-Jules), matricule 0658, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 5 mai 1915, à Mouilly (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


HENRY (Paul-René-Vital), matricule 014106 A, soldat excellent soldat, d'un grand courage plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 5 mai 1915, à Mouilly (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GAILLARD (François-Marius), matricule 11129, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 5 mai 1915, à Mouilly (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DETOISIEN (Eugène-Ernest), matricule 07897, soldat : soldat remarquable par son courage et son dévouement. Blessé grièvement à son poste de combat. Mort des suites de ses blessures, le 8 mai 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEMETAYER (Auguste-Emile), matricule 015488, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 9 mai 1915, à Mouilly (Meuse) en faisant vaillamment son-devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


RERAT (Albert-Lucien), matricule 019231, caporal clairon : très bon gradé. Mort pour la France, le 10 mai 1915, des suites de blessures reçues à l'ennemi. Croix de guerre avac étoile de bronze.


BOUCHARD (Pierre-Marie-Constant), matricule 010860, soldat : bon et brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 11 mai 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DESLIENS (Henri-Louis), matricule 015919, caporal : depuis son arrivée sur le front, s'est constamment fait remarquer par son courage et son dévouement. A été tué, le 12 mai 1915, à son poste de combat, en indiquant à ses hommes des Allemands sur lesquels il voulait les faire tirer. A été cité.


LES ÉPARGES
Le 13 mai, le régiment quitte la caserne Marceau et revient à la tranchée de Calonne. Les 14, 15 et 16 mai, il bivouaque aux environs du carrefour des Trois-Jurés et le 17 il relève le 128e aux Éparges. Relevé le 25 mai par le 72e, le 51e vient cantonner aux abris de Fontaine-Robert et de Muronvaux.
Le 31 mai, le régiment quitte ses abris pour relever le 128e sur la crête des Éparges. Il y reste jusqu'au 9 juin, organisant le secteur malgré les bombardements violents, quotidiens, par obus et bombes de gros calibres, en dépit de la chaleur et de l'odeur des cadavres mis à jour par les projectiles ennemis et les travaux.
Relevé le 9 juin au soir, le 51e revient cantonner aux abris de Fontaine-Robert et de Muronvaux.
Pendant ces deux séjours, le régiment avait perdu :
1 officier blessé (sous-lieutenant de CHATENAY).
29 tués — 147 blessés — 1 disparu.

Extrait de l'historique du 51e régiment d'infanterie


CITATIONS 1915


LEROY (Joseph-Marie, matricule 012766, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 2 juin 1915, aux Eparges, en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEBEL (Lucien), matricule 02992, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 3 juin 1915. aux carrières d'Haudiomont (Verdun). Croix de guerre avec étoile de bronze.


PINAUD (Etienne), matricule 015499, soldat : a toujours servi en brave et excellent soldat, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 6 juin 1915, aux Eparges (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


MALGORN (Jérôme-Marie), matricule 07003, soldat : soldat d'une belle bravoure. Est mort glorieusement pour la France, le 8 juin 1915, des suites de blessures reçues au feu en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


RAVIN DE SONVAUX
Après un repos de cinq jours, le régiment va relever, le soir du 14, sur la croupe de Sonvaux, le 87e régiment d'infanterie. Dans le but d'appuyer une attaque qui doit s'effectuer à notre droite, le 20 juin, les 3e et 9e compagnies sortent de la tranchée de première ligne, progressent d'une centaine de mètres en avant du polygone et creusent une nouvelle tranchée. Le 26 juin, vers midi, après un bombardement extrêmement violent, l'infanterie allemande se rue sur nos positions. La nouvelle tranchée, complètement démolie, occupée encore par des survivants de la 11e compagnie qui avait relevé les 3e et 9e, est prise. A gauche de cette nouvelle tranchée, une partie de la 4e compagnie dont les tranchées sont bouleversées, se fait tuer sur place et le capitaine de PERETTI qui, bien que blessé, garde son commandement, peut tenir avec un peloton.
Dépassant les tranchées qu'il vient de prendre, l'ennemi se dirige vers le cimetière où il se heurte au peloton de réserve du bataillon HAYOT, qui l'arrête. Cette fraction, contre-attaquant aussitôt, repousse les Allemands, reprend une partie des tranchées perdues avec l'aide de quelques isolés de la 4e compagnie, mais ne peut les chasser d'un élément de la tranchée nouvelle, long de 150 mètres, où ils se fortifient.
A 19 heures, une contre-attaque énergique menée par la 12e compagnie, reprend environ 80 mètres de tranchée mais ne peut faire plus, malgré toute la bravoure dépensée.
Le 27, à 16 heures, une nouvelle contre-attaque faite par la 10e compagnie ne réussit pas mieux ; enfin, le 28, à 7 heures, une dernière tentative est faite par les 7e et 8e compagnies, qui s'élancent en avant en un superbe élan. Tous les chefs tombent, certains hommes sont tués sur le parapet même de l'ennemi, mais ces efforts sont vains et les grenadiers de la Garde ne cèdent pas.
Quelques jours après, cette tranchée, détruite préalablement par notre artillerie, était réoccupée par nos successeurs. Le 51e, épuisé, avait été relevé dans la nuit du 28 au 29 juin, pour aller se reconstituer et se reposer à Glorieux et Regret.
Les pertes subies dans ces combats montrent quels ont été la violence de la lutte, le courage et l'abnégation du régiment.
2 officiers tués :
Lieutenant GUILLEREY ;
de LAMOTHE.
7 officiers blessés :
Capitaine de PERETTI ;
Lieutenant ROISIN ;
TÉNAUD ;
Sous-lieutenant MAURY ;
DURKHEIM ;
ORIOT ;
MAHÉ.
1 officier disparu :
Sous-lieutenant ROMON.
83 tués — 364 blessés — 47 disparus.
Le 8 juillet, à 2 h.30, le 51e quitte ses cantonnements et, dans la nuit du 8 au 9, reprend le secteur de Sonvaux. Il est relevé par le 87e dans la nuit du 13 au 14 juillet et va cantonner au camp Romain.
Le 15 juillet, le régiment cantonne à Sommedieue. Le 17, alerté, il se rend aux Trois-Jurés, qu'il quitte le 20 pour venir au camp de la Béholle. Le 22, il va cantonner à Belleville.

Extrait de l'historique du 51e régiment d'infanterie

CITATIONS 1915


MARCHAND (Désiré), matricule 01991, soldat : le 20 juin 1915, aux Eparges, s'est fait tuer bravement au cours d'une attaque en essayant, malgré un feu violent, de ravitailler sa pièce. A été cité.


POIRMEUR (Henri-Léon\ matricule 06676, soldat : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 20 juin 1915, dans les Hauts-de-Meuse. Croix de guerre avec étoile de bronze.


MORLAY (Albert-Barthélemy), matricule 012683, soldat : soldat d'une grande bravoure, a toujours demandé à remplir les missions les plus périlleuses. A été grièvement blessé, le 22 juin 1915, en voulant reconnaître l'emplacement d'une unité voisine de sa compagnie. Mort pour la France. A été cité.


LAFONT (Abel-Victor), matricule 011445, soldat : bon soldat, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 23 juin 1915, aux Eparges (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GUISY (Eugène-Léonce-Ernest), matricule 03622 A, soldat : a toujours été un vaillant soldat, faisant constamment preuve de courage de dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 23 juin 1915, aux Eparges (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


ESPINASSE (Régis-Auguste), matricule 08096 A, sergent : très brave sous-officier. Mort au champ d'honneur, le 26 juin 1915, aux Eparges. Croix de guerre avec étoile de bronze.


HAUTBOIS (Henri-Jean-Marie), matricule 015352/29, soldat : a toujours servi en brave et excellent soldat, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 26 juin 1915, à la tranchée de Calonne. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LE ROUX (Eugène), matricule 08235 A, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 8 juillet 1915, aux Eparges, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUBOIS (Sosthène-Aristide-Antoine), matricule 06295, soldat de 1ère classe : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 11 juillet 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


JACQUEMIN (Eugène), matricule 05573, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 14 juillet 1915, des suites de glorieuses blessures au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


PERILLEUX (Paul-Emile-Narcisse), matricule 08412, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 18 juillet 1915, aux Eparges (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GRANGER (Eugène), matricule 09377, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 28 juillet 1915, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


MOUILLY
Le 1er août, le 51e va cantonner à Sommedieue et, le 2 août, il relève dans le secteur de Mouilly, des éléments du 6e C. A.
Le régiment occupe ce secteur, devenu très calme, jusqu'au 26 septembre, creusant sans arrêt tranchées, boyaux, abris. Les bataillons se succèdent au repos à Ambly, chaque bataillon passant 6 jours en première ligne, 6 jours en deuxième ligne avant d'obtenir 6 jours de repos.
Le 9 août, le lieutenant-colonel BRION, rappelé à l'E.-M., quitte le régiment. Il est remplacé par le
lieutenant-colonel CRUÈGHE. Le commandant BŒSWILDWALD quitte aussi le régiment et le
commandant BILLAUTET prend le commandement du 3e bataillon.
Le 27 septembre, le 51e, relevé par le 147e, va cantonner à Sommedieue et le 28, il est embarqué en camions à Dugny. Du 8 juillet au 27 septembre, il avait perdu :
1 officier tué :
Capitaine de POULPIQUET.
1 officier blessé :
Sous-lieutenant GUITTERNY.
35 tués — 117 blessés — 1 disparu.

Extrait de l'historique du 51e régiment d'infanterie


CITATIONS


MICHAUT (Léon-Alphonse), matricule 03825, soldat : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 19 août 1915, à Mouilly (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUHEM (Octave), matricule 016017, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 31 août 1915, à Mouilly (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


JACQUEMET (Marcelin-Désiré), matricule 03661 A, caporal : bon et brave gradé. Mort pour la France, le 5 septembre 1915, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Marcelin Désiré JACQUEMET
Mort pour la France le 5 septembre 1915 à Viéville-sous-les-Côtes - ambulance, (Meuse)
Né le 25 décembre 1888 à Courneuve (La) (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)
caporal au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au recrutement : 1086
Lieu de transcription du décès : Courneuve (La) (Seine-Saint-Denis)
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Eric ABADIE
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51e régiment d'infanterie


CHAMPAGNE
TAHURE (Marne)


CHAMPAGNE
Débarqué à Somme-Tourbe le 28 septembre, le 51e bivouaque et se porte, le 29, à Perthes-lès-Hurlus, près duquel il bivouaque à nouveau.
Le 30, il relève, face à la tranchée de la Vistule, les troupes qui, depuis le 25, avaient fourni des efforts fructueux et obtenu des succès brillants.
Du 30 au 19 octobre, le Régiment, soumis à des bombardements extrêmement violents, travaillant beaucoup, participant aux attaques de Tahure et de la Butte au N. de ce village, ravitaillé difficilement, souffrant surtout de la soif, a fourni un magnifique effort. Tous les ''poilus'' de cette époque se souviendront des heures pénibles passées devant la tranchée de la Vistule, la butte de Tahure, les Bois X-19, X-21, de la Savate, 154, du Paon et la Carrière. Mais au moment de la relève, le 20 octobre, chacun était fier de la tâche accomplie. Le 51e avait, malheureusement à regretter la perte de :
4 officiers tués :
Lieutenant CORNUAT ;
VILLARDIER.
Sous-lieutenant LAURET ;
MELLON.
9 officiers blessés :
Capitaine PIERRON ;
DESCORMES ;
COTTE ;
GLEYZES ;
Sous-lieutenant FAVRIAU ;
LAVALLÉE ;
BALLEYGUIER ;
CLICHY ;
ESNAUX.
116 tués — 373 blessés — 24 disparus.
Relevé dans la nuit du 19 au 20 octobre par le 272e, le Régiment va bivouaquer aux Hurlus et dans les tranchées et boyaux entre les Hurlus et le Bois des Caissons. Le 25, il est embarqué en camions pour Dampierre-sur-Moivre où il est de nouveau embarqué le 28 octobre pour venir cantonner à Lemmes et à Senoncourt.

Extrait de l'historique du 51e régiment d'infanterie


CITATIONS


HÉRAULT (Joseph-Arthur), matricule 017832 N, sergent : sous-officier courageux et dévoué. Blessé grièvement à son poste de combat, est mort des suites de ses blessures, le 30 septembre 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Joseph Arthur HERAULT
Mort pour la France le 30 septembre 1915 à Somme-Tourbe - Dans l'ambulance 71/1 pendant son transport, ( Marne)
Né le 12 novembre 1885 à Saint-Paul (Oise)
29 ans, 10 mois et 18 jours
sergent au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe EV 1905 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 1558
Lieu de transcription du décès : Méru (Oise)


LE HECH (Yves-Marie), matricule 08233 A, soldat : a toujours servi en brave et excellent soldat, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 2 octobre 1915, à Tahure (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


CARLE (Urbain-Christian), matricule 02263, soldat : bon soldat, dévoué et courageux. Mort au champ d'honneur, le 3 octobre 1915, à Tahure (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LAMISSE (Alfred-Yvon), matricule 2659, caporal : très bon gradé. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 3 octobre 1915, à Tahure (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


HERTOUX Jules-Désiré), mie 06552, soldat : soldat courageux et dévoué. Blessé grièvement à son poste de combat et mort des suites de ses blessures, le 3 octobre 1915. Croix de guerre avec étoile de guerre.


HERVY (Pierre-Marie), matricule 05897, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 3 octobre 1915, à Tahure (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


MOY (Achille-Gaston-François), matricule 03393, caporal : bon gradé, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 6 octobre 1915, à Tahure (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEMUR (Alexandre-Célestin), matricule 015622 A, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur le 6 octobre 1915, à Tahure (Marne), en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DELVILLE (Emile-Auguste), matricule 012588 A, soldat : bon soldat, courageux et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 8 juin 1915 *, à Tahure (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.

* Cette date de décès ne correspond pas à celle donnée sur sa fiche sur le site "Mémoire des Hommes"

Emile Auguste DELVILLE
Mort pour la France le 08-10-1915 soit le 8 octobre 1915, à Sommepy-Tahure - A TAHURE, (Marne)
Né le 22 octobre 1881 à Lilas (Les) (Seine-Saint-Denis) (ex Seine et Seine-et-Oise)
soldat de 2e classe au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Saint-Quentin (Aisne) - Matricule au recrutement : 1788
Lieu de transcription du décès : Paris 18e arrondissement


LELEU (Zéphir-Fernand), matricule 018609 A, sergent : excellent sous-officier. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 9 octobre 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


GODINEAU (Emile-Marcel), matricule 03508/76, sergent : très bon sous-officier, énergique et brave. Mort au champ d'honneur, le 9 octobre 1915, à Tahure (Marne), après avoir fait vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DONOU (François-Yves), matricule 013924, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 11 octobre 1915, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.

François Yves DONOU
Mort pour la France le 11 octobre 1915 à Vitry-le-François (Marne)
Né le 2 mars 1884 à Brest (Finistère)
soldat de 2e classe au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe 1904 - Bureau de recrutement de Brest (Finistère) - Matricule au recrutement : 443
Lieu de transcription du décès : Lambézellec (Finistère)
Géographie historique : La commune de Saint-Pierre-Quilbignon est rattachée à Brest le 29 avril 1945 pour ne devenir un quartier.


BEAUDEQUIN (Georges-Léopold), matricule 02699, caporal : bon et brave gradé. Mort pour la France, le 13 octobre 1915, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


MARSEILLE (Victor-Lambert), matricule 016448, soldat : bon et courageux soldat. Mort pour la France, le 14 octobre 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LOUDOUEINEIX (Jean), matricule 08184 A, caporal : bon gradé, courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France, le 17 octobre 1915, des suites de blessures reçues dans la Marne. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEBESGUE (Henri), matricule 015735, soldat : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 18 octobre 1915, à Tahure (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DOUSSOT (Louis-Léon-Hubert), matricule 011028 A, caporal : bon gradé, modèle du devoir et du dévouement. Mort pour la France, le 19 octobre 1915. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LE GALL (Joseph-Jean-Marie), matricule 013923, soldat : bon soldat. Mort au champ d'honneur, le 19 octobre 1915, à Tahure (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GUIGUENO (Julien-Marie), matricule 012499, soldat : a fait vaillamment son devoir dès les premiers combats de la campagne. Tombé glorieusement pour la France, le 19 octobre 1915, à Tahure (Marne). Croix de guerre avec étoile de bronze.


HAUTS-DE-MEUSE 1915 – 1916
Le 2 décembre, le 51e vient occuper Génicourt, Rupt et les Trois-Jurés, et, les 9 et 10 décembre, il réoccupe les secteurs connus de la Tranchée de Calonne et de Sonvaux, où il va passer l'hiver 1915-1916.

Extrait de l'historique du 51e régiment d'infanterie



CAMUS (Raymond-Quentin), matricule 012939, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 25 décembre 1915, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Cordialement
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FEVRIER 1915

BEAUSÉJOUR



J.O. du 26 août 1915 page 5981
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMEE

Les militaires dont les noms suivent sont cités à l'ordre de l'armée :


GIRARDON, chef de bataillon au 51e régiment d'infanterie : officier supérieur de la plus grande bravoure ; véritable entraîneur d'hommes ; a contribué puissamment par son courage personnel à l'enlèvement d'une côte et y a résisté pendant trois jours aux contre-attaques furieuses de la garde impériale allemande.


ZEIL, chef de bataillon au 51e régiment d'infanterie : très brillant officier supérieur ; a remarquablement dirigé son opération dans les affaires des 26 et 28 février. Blessé le 5 mars (2e blessure).


MATHIEU, médecin-major de lre classe au 51 régiment d'infanterie : médecin-major de la plus grande valeur. Dans les combats du 26 février au 5 mars, a, en vue de la relève et de l'évacuation rapides des blessés du régiment et de ceux des autres troupes engagées dans le secteur, installé un poste de secours à proximité du poste de commandement et l'a maintenu malgré un violent bombardement. Dirige avec une rare compétence et un remarquable dévouement le service sanitaire du régiment.

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PEAUCELLIER, capitaine au 51e régiment d'infanterie : officier de très grande valeur. A quitté volontairement le Q. G. d'une D. I. pour prendre le commandement de la compagnie de mitrailleuses du régiment. S'est signalé par ses nombreuses reconnaissances en avant des tranchées de première ligne et a été tué en installant lui-même sa section en position.


BRIARD (Jules\ capitaine au 51e régiment d'infanterie : d'un entrain et d'une bravoure remarquables. A été tué à la tête de sa compagnie lors de l'attaque d'une position ennemie fortement retranchée.


PICARD (Julien), capitaine au 51e régiment d'infanterie : officier d'un sang-froid et d'un courage à toute épreuve ; a été tué au cours d'une reconnaissance.


BUTAULT, capitaine au 51e régiment d'infanterie : a vigoureusement entraîné sa compagnie à l'assaut des tranchées ennemies en enlevant successivement deux lignes et progressé ainsi de près de 500 mètres. A résisté énergiquement aux contre-attaques et conservé le terrain conquis.


DE PAILLETTE (Maurice), lieutenant au 51e régiment d'infanterie : sorti de Saint-Cyr à la mobilisation, s'est fait remarquer en toutes circonstances par son courage et son sang-froid extraordinaires. A été tué au cours d'une contre-attaque ennemie.


MARX, sous-lieutenant au 51e régiment d'infanterie : très brillant officier ; au moment d'une relève, alors que sa compagnie était attaquée dans la tranchée et que son capitaine venait d'être blessé, a pris le commandement de la compagnie, l'a maintenue au feu jusqu'au moment où il a été lui-même grièvement blessé.


LE BARBIER (Joseph), sous-lieutenant au 51e régiment d'infanterie : a pris le commandement de sa compagnie après la mort de son capitaine. L'a conduite avec énergie à l'assaut de la position ennemie et a été tué au cours de cette attaque.


BLANVILLAIN, sous-lieutenant au 51e régiment d'infanterie : au cours d'une attaque à la baïonnette. a conduit avec un sang-froid admirable le peloton dont il avait le commandement ; blessé grièvement au moment où il sautait dans la tranchée ennemie, a continué à donner des ordres et à encourager ses hommes, malgré la gravité de son état.

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BRUNOT (Maurice), adjudant au 51e régiment d'infanterie : quoique blessé, a entraîné dans une charge à la baïonnette. sa section, jusqu'à l'instant où il fut tué.


LEMMER, sergent au 51e régiment d'infanterie : parti le premier de sa section pour attaquer à la baïonnette des positions allemandes, s'est fait remarquer par son élan et a été très grièvement blessé au cours de l'action.


CITROEN (Bernard), caporal au 51e régiment d'infanterie : engagé pour la durée de la guerre à l'âge de trente-neuf ans, quoique réformé antérieurement. A demandé à venir sur le front dans un régiment actif. S'est toujours fait remarquer par son entrain, son dévouement et sa bravoure. A été tué en allant porter secours à un de ses hommes blessé en avant des tranchées.

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LAJARDIE (Joseph), soldat au 51e régiment d'infanterie : engagé volontaire de la classe 1916 et voyant le feu pour la première fois, s'est fait remarquer pendant l'attaque, par son entrain et son courage dans la tâche très périlleuse d'agent de liaison. A été tué en portant un ordre.


FLOURY, soldat au 51e régiment d'infanterie : soldat territorial. S'est toujours fait remarquer par son entrain. A été grièvement blessé il l'attaque du 23 février où il faisait preuve du plus grand courage.
Cordialement
Eric ABADIE
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CITATIONS - 1916

J.O. du 14 janvier 1920 page 686 et suivantes
Attribution de la Médaille militaire aux militaires suivants :


WOËVRE à l'Est de Verdun entre Haudiomont et Fresnes-en-Woëvre.


DESSERRE (Firmin-Gabriel), matricule 02995, caporal : excellent gradé, possédant la confiance entière de ses chefs. S'est affirmé comme un brave dans tous les combats auxquels il a pris part. A trouvé une mort glorieuse, le 28 février 1916, à Manheulles (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


HERBET (Fernand), matricule 6632, soldat : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 28 février 1916, à Manheulles (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUMAST (Eugène-Gaston), matricule 07523, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 1er mars 1916, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix do guerre avec étoile de bronze.


HALOT (Georges-Léon-Auguste), matricule 013727, soldat : soldat courageux et dévoué. Blessé grièvement à son poste de combat dans la Meuse et mort des suites de ses blessures, le 8 mars 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DEKEYZER (Eugène-Raoul), matricule 08369, soldat : brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 11 mars 1916, à Mont-sous-les-Côtes (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


GLOTIN (Jean-Marie), matricule 010320, soldat : excellent soldat, d'un grand courage, plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 16 mars 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LIEBERT (Henri-Théophile-Emile), matricule 011443, soldat : soldat valeureux. A toujours donné entière satisfaction, tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la patrie, le 27 mars 1916, aux Eparges (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DELGOVE (Louis-Eugène), matricule 05048, soldat : a toujours été un vaillant soldat, faisant constamment preuve de courage et de dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 2 avril 1916, aux Eparges (Meuse). Croix de guerre avec étoile de bronze.


ORLIAGUET (François), matricule 018574 A, soldat : bon et brave soldat. Mort au champ d'honneur, le 23 mai 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


GRÉVIN (Philippe-Angel), matricule 01953, soldat blessé très grièvement, le 3 juin 1916, par l'explosion d'un obus, alors qu'il recevait un ordre à transmettre. A fait preuve de beaucoup de dévouement et de courage en se désintéressant de lui-même au point de demander à son lieutenant s'il était blessé. Mort pour la France. A été cité.

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Bataille de la SOMME



DUCHESNE (Augustin), matricule 015188, caporal : brave gradé, donnant toujours à ses hommes le plus bel exemple de courage. Mort glorieusement pour la France, le 24 juillet 1916, à Dompierre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEBAS (Victor-Pierre-François), matricule 017057 A, soldat : bon soldat. Mort pour la France, le 10 août 1916, à Cayeux-en-Santerre, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


DESSAPT (Remy), matricule 011033 A, caporal gradé brave, d'un dévouement absolu, donnant à ses hommes le plus bel exemple en toutes circonstances. Tombé glorieusement pour la France, le 8 septembre 1916, devant Belloy-enSanterre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


FARSURE (Jules-Joseph-Alexandre), matricule 015570 A, soldat de 1ère classe : bon soldat, courageux et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 9 septembre 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


FRANQUET (Eugène-Laurent-Aimé), matricule 017213, soldat : excellent soldat, d'un grand courage; plein d'entrain et de dévouement. Tombé en brave, le 9 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DOUAY (Louis-Victor-Joseph), matricule 08167, soldat : soldat valeureux. A toujours donné entière satisfaction tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la patrie, le 10 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


DUGAST (Jean-Baptiste-Eugène-Marie). matricule 08000/137, soldat : soldat valeureux. A toujours donné entière satisfaction tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la patrie, le 10 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre. Croix de guerre avec étoile de bronze.


CHRÉTIEN (Emile-Joseph-Nicolas), matricule 15683, soldat : soldat valeureux. A toujours donné entière satisfaction, tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la pairie, le 10 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


BERGEOT (René-Emile), matricule 06754, soldat : soldat valeureux. A toujours donné entière satisfaction, tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la patrie, le 10 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


BERGER (Emile-Pierre-Valentin), matricule 05932 A, soldat : soldat brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Tombé glorieusement pour la France, le 10 septembre 1916, devant Belloy-en-Santerre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


CHARRETEUR (Yves), matricule 013907, soldat : bon et brave soldat. Mort pour la France, le 11 septembre 1916, des suites de glorieuses blessures reçues au champ d'honneur en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEFEBVRE (Georges-Paul-Joseph), matricule 08251 A, caporal : caporal brave, d'un dévouement absolu, donnant à ses hommes le plus bel exemple en toutes circonstances. Mort glorieusement pour la France le 11 septembre 1916, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.


FREDOUILLARD (Pierre-Paul-Eugène), matricule 016941, soldat : bon soldat, d'un courage et d'un dévouement faisant l'admiration de tous. Mort pour la France, le 13 septembre 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


LACOFFE (André), matricule 0823, soldat : a toujours été un vaillant soldat, faisant constamment preuve de courage et de dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 14 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre (Somme). Une blessure antérieure. Croix de guerre avec étoile d'argent.


DAMERVAL (Paul-Octave), matricule 03698, soldat : bon soldat. Tombé glorieusement au champ d'honneur, le 14 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEFAY (Ismaïl-Alfred), matricule 014228, soldat : soldat valeureux. A toujours donné entière satisfaction, tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la patrie, le 14 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


LEFORT (Adrien-Simon), matricule 03747, soldat : bon soldat, courageux et dévoué. Mort au champ d'honneur, le 14 septembre 1916, à Belloy-en-Santerre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


PRÉVOST (Georges-Albert), matricule 08404, soldat : bon et courageux soldat. Mort pour la France, le 30 septembre 1916. Croix de guerre avec étoile de bronze.


GALLAT (Joseph-Charles-Xavier), matricule 018517, soldat : soldat valeureux. A toujours donné entière satisfaction, tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir, Tombé pour le salut de la patrie, le 7 octobre 1916, à Berny-en-Santerre (Somme). Croix de guerre avec étoile de bronze.


SOMME
Le 28 juin, le Régiment est embarqué en chemin de fer à Nançois - Tronville *. Il débarque le 29 juin à Saleux et vient cantonner à Pissy et Fluy où le repos se transforme bientôt en une période d'active préparation.
Le 12 juillet, le 51e se dirige vers la Somme où vient de se déclencher la grande offensive Franco-Anglaise. Il cantonne successivement à Cottenchy et Sains-en-Amiénois le 12 ; au camp 61 le 13 ; au camp 59 le 17. Le Commandant HAYOT, évacué, est remplacé dans le commandement du 1er bataillon par le Commandant MAZIN.
Le 23 juillet, le Régiment bivouaque dans les anciennes premières lignes françaises de Dompierre et relève, le 26 juillet, le 272e, dans le secteur compris entre Belloy et Barleux. Du 26 juillet au 5 août, le 51e fournit un travail très pénible dans ce secteur nouvellement conquis qu'il organise rapidement malgré la boue et le bombardement ininterrompu, se reposant en de courts séjours dans les tranchées de Dompierre, d'abord, à Chuignolles, ensuite.
Relevé dans la nuit du 15 au 16 août, le Régiment est transporté en camions à Bonvillers, Varmaise, Chepoix et Bacouel où il se repose, puis fait des exercices jusqu'au 25 août.
Le 26 août, il est embarqué à nouveau pour venir cantonner à Chuignolles et Chuignes. Le 7 septembre, il reprend le secteur de Belloy.
Le 8 septembre, à 6 heures, les Allemands attaquent le barrage du Boyau d'Horgny. Ils sont repoussés après un violent combat à la grenade qui dure jusqu'à 7 heures.
Le même jour, à 20 heures, la 10e compagnie s'empare du Bois Saint-Éloi n° 1 et des boyaux à l'ouest de ce bois. Le 10 septembre, l'ennemi attaque avec des liquides enflammés la tranchée de la 2e compagnie (Capitaine de PERETTI) et s'en empare. Le capitaine de PERETTI contre-attaque aussitôt et reprend sa tranchée après un combat acharné où il est blessé. La tranchée reconquise contient 50 cadavres allemands.
Dans cette lutte, il faut citer spécialement le bel acte de courage et d'abnégation suivant :
Un ravitaillement des combattants en grenades étant devenu urgent, le clairon MÉTRAT Maurice, se présente comme volontaire. Pour aller plus vite, MÉTRAT refuse de prendre le boyau et se dirige tout droit, en rase campagne, sur le lieu du combat. Blessé mortellement pendant le trajet, ce brave, concentrant ses forces, porte quand même sa caisse de grenades à destination puis tombe, mort, à l'arrivée.
Le 12 septembre, l'ennemi attaque encore le barrage du boyau d'Horgny. Comme le 8, il est repoussé après, un violent combat à la grenade par la 6e compagnie (Capitaine POTHUAU).
Le 15 septembre, le bataillon BUTAULT (2e) exécute une brillante attaque sur la tranchée de Tahure qui a déjà résisté à trois assauts. Les vagues sortent avec un entrain extraordinaire. Comme toujours, les officiers et les cadres sont en tête. Le clairon LEBLOND Louis, de la 5e compagnie, entraîne ses camarades en criant : « En avant, en avant les copains, on les aura ! ». Le caporal SABOT Louis et le soldat LEVÊQUE Gaston, capturent une mitrailleuse ennemie en action après avoir tiré sur les servants à bout portant. La tranchée est prise et les Allemands laissent entre nos mains 80 cadavres, 2 officiers, 56 hommes prisonniers, 2 mitrailleuses et 2 lance-bombes.
Fatigué par toutes ces épreuves subies sous un bombardement continuel, le Régiment est relevé dans la nuit du 16 au 17 septembre et vient cantonner au camp de Marly. Le 20, il se rend à Proyart que les 1er et 2e bataillons quittent le 28 pour venir à Chuignes.

Extrait de l'historique du 51e régiment d'infanterie - Librairie Chapelot – Paris.


* La gare de Nançois - Tronville est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville, située sur les territoires des communes de Nançois-sur-Ornain et de Tronville-en-Barrois, dans le département de la Meuse.
Cordialement
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51e régiment d'infanterie


J.O. du 23 février 1917 page 1453
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMEE


SOMME - 10 septembre 1916


MAZIN (Etienne), chef de bataillon au 51e régiment d'infanterie : Officier remarquable par son sang-froid et son esprit de décision. Le 10 septembre, une tranchée de première ligne étant envahie par l'ennemi à la suite d'une attaque par liquides enflammés, a rétabli la situation en faisant d'abord contenir l'assaillant par un barrage, puis a organisé, avec beaucoup de calme et de méthode, une contre-attaque qui a brillamment chassé l'ennemi en lui occasionnant de lourdes pertes.


DE PERETTI (Antonin), capitaine au 51 régiment d'infanterie : le 10 septembre 1916, au cours d'une attaque ennemie, a, par son attitude et son exemple, su entraîner ses hommes à une contre-attaque victorieuse au cours de laquelle il a été blessé.


CLAPOT (Félix), lieutenant au 51e régiment d'infanterie : le 10 septembre 1916, au cours d'une attaque ennemie, a fait preuve de décision, de coup-d'œil et de sang-froid en déclenchant au moment voulu une contre-attaque qui a décidé de la retraite de l'ennemi.

HEIMBOURGER (Georges), sous-lieutenant au 51e régiment d'infanterie : le 10 septembre 1916 est tombé glorieusement à la tête de sa section en contre-attaquant victorieusement l'ennemi.


AUBRY (Jacques), matricule 013500, adjudant au 51e régiment d'infanterie : le 10 septembre 1916 est tombé en héros à la tête de sa section. Se sentant mortellement blessé, a continué à encourager ses hommes en leur criant : « En avant ! » jusqu'à ce que les forces viennent à lui manquer.


DEBRYE (Hector), matricule 4594, aspirant au 51e régiment d'infanterie
; VAISS (François), matricule 5702, sergent au 51e régiment d'infanterie :
"Sous-officiers d'un courage à toute épreuve, volontaires pour remplir toutes les missions périlleuses. Le 10 septembre 1916, au cours d'une attaque ennemie à la grenade, ont réussi, avec quelques grenadiers, à arrêter la progression ennemie et ont ainsi gagné le temps nécessaire aux unités voisines pour prendre leurs dispositions en vue d'une contre-attaque."


DENEUX (Marcel), matricule 0248, sergent au 51e régiment d'infanterie : excellent gradé. Le 8 septembre 1916, sa tranchée étant violemment attaquée à la grenade, n'a pas cessé pendant plus de deux heures de régler le tir de ses gre(na)diers, donnant à ses hommes un bel exemple de sang-froid et de courage. Tué à son poste alors qu'il était monté sur le parapet de la tranchee pour mieux voir l'ennemi.


MÉTRAT (Maurice), matricule 7330, clairon au 51e régiment d'infanterie :
"le 10 septembre 1916, au cours d'une contre-attaque ennemie, s'est présenté comme volontaire pour porter en première ligne des grenades, réclamées d'extrême urgence. Pour aller plus vite, n'a pas voulu prendre le boyau, s'est porté en avant en rase campagne, où il a été mortellement blessé ; a porté jusqu'à destination sa caisse de grenades et est tombé mourant à l'arrivée."


LECOMPTE (Célestin), matricule 5344, soldat au 51e régiment d'infanterie : soldat très brave, volontaire pour les missions dangereuses. Le 10 septembre 1916, a fait partie d'une patrouille qui favorisa l'occupation de 200 mètres de tranchée ennemie ; s'est offert pour le ravitaillement en terrain découvert de la troupe d'occupation de cette tranchée, et la nuit suivante est allé seul reconnaître la position ennemie. A l'attaque du 15 septembre 1916, a été blessé pendant l'assaut.


LEFÈVRE (Georges), matricule 615, soldat au 51e régiment d'infanterie : très bon soldat. Le 15 septembre 1916, s'est élancé bravement à l'assaut des tranchées ennemies, a pris une mitrailleuse et tué les soldats ennemis qui allaient la mettre en action.


LEBLOND (Louis), matricule 129, clairon au 51e régiment d'infanterie: très bon soldat. A entraîné ses camarades lors de l'attaque du 15 septembre 1916 en partant très vaillamment à l'assaut aux cris de : « En avant, en avant les copains, on les aura ». Arrivé sur la position ennemie, a réduit à l'impuissance des ennemis qui tentaient de résister.


GILOTTE (Maurice), lieutenant au 51e régiment d'infanterie : jeune officier très brillant au feu, A l'attaque du 15 septembre 1916, a commandé d'une façon remarquable sa compagnie, qui, d'un seul élan a enlevé deux objectifs différents.


THOUARD (Robert), sous-lieutenant au 51e régiment d'infanterie : depuis le début au front où il a conquis tous ses grades. Le 10 septembre 1916, a dirigé avec beaucoup de sang-froid et de décision une opération de nuit qui a assuré la possession de 200 mètres de tranchées ennemies. Le 15 septembre, a brillamment entraîné sa section à l'assaut d'une tranchée ennemie.


MORIN (Gabriel), sous-lieutenant au 51e régiment d'infanterie : officier énergique et brave. Le 12 septembre 1916, a repoussé une violente at taque ennemie sur un barrage qu'il défendait avec sa section. Le 15 septembre a brillamment entraîné sa section à l'assaut d'une tranchée ennemie.


GLIBERT (Marcel), sous-lieutenant au 51e régiment d'infanterie : s'est offert pour commander un groupe de volontaires à l'attaque du 15 septembre 1916. Est monté sur le parapet d'un boyau pour surveiller l'ennemi et diriger l'action de ses grenadiers, donnant ainsi à ses hommes un exemple admirable de mépris du danger. A été blessé, au moment où il atteignait l'objectif fixé et n'a songé à se faire soigner que lorsque ses pionniers eurent établi un barrage à l'endroit prescrit.


BLOND (Pierre), matricule 8006, aspirant au 51e régiment d'infanterie : engagé volontaire pour la durée de la guerre est devenu un excellent et très vaillant sous-officier poussant la bravoure jusqu'à l'héroïsme. A l'attaque du 15 septembre 1916, à la tête d'un groupe de grenadiers, a progressé de plus de 100 mètres dans un boyau ennemi et a facilité l'organisation de la position conquise en résistant brillamment à deux retours offensifs de l'ennemi.


GOUTAL (Emile), matricule 4635, caporal au 51e régiment d'infanterie : caporal d'un courage et d'un entrain exemplaires. Le 10 septembre 1916. a abordé le premier une tranchée ennemie où il a fait un prisonnier. Le 15 septembre, est parti d'une façon superbe à l'assaut d'une tranchée ennemie pendant lequel il a été blessé.


HAELLING (Armand), matricule 3928, caporal au 51e régiment d'infanterie : chef de pièce de mitrailleuses qui s'imposa à ses hommes par son calme et sa bravoure. Les 11 et 15 septembre 1916, placé en surveillance à courte portée d'un barrage ennemi, a puissamment aidé au maintien de notre position sous un feu continuel de grenades. Le 15, a appuyé intelligemment une de nos attaques sur un boyau, malgré un feu très violent. Contusionné par un éclat d'obus, a refusé de quitter sa pièce.


AUVRAY (Alphonse), matricule 6082, soldat de 1ère classe au 51e régiment d'infanterie : a toujours fait l'admiration de tous par son courage et son dévouement. Le 15 septembre 1916, a prodigué les soins les plus dévoués à quatre de ses camarades blessés, puis a continué à servir sa pièce avec le plus grand mépris du danger.
Cordialement
Eric ABADIE
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