51e régiment d'infanterie

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51e régiment d'infanterie

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51e R.I.

CITATIONS



51e REGIMENT D'INFANTERIE

voir l'historique du 51e R.I.
https://horizon14-18.eu/wa_files/historique_2051eRI.pdf


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VOIR les citations : le J.O. du 14 janvier 1920 pages 686 à 691

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VOIR les citations : le J.O. du 12 décembre 1914 pages 9117 et 9118

51e régiment d'infanterie

AGEL lieutenant-colonel : a été tué glorieusement le 10 novembre (1914), au pied des tranchées allemandes qu'il avait reçu l'ordre d'enlever avec son régiment. A donné en cette circonstance, comme déjà en maintes reprises précédentes, le plus bel exemple de courage et dévouement aux troupes sous ses ordres.

GIRARDON, chef de bataillon : a fait preuve du plus grand courage dans une attaque de tranchées en se portant de sa personne jusqu'aux abords immédiats des tranchées ennemies : a eu son chef de corps et tous ses agents de liaison tués à ses côtés.

FEHNER, capitaine : blessé grièvement à la tête de sa compagnie, en la conduisant à l'assaut des tranchées ennemies : a continué à encourager ses hommes jusqu'à ce que ses forces le trahissent (avait déjà été blessé grièvement et nommé officier de la Légion d'honneur pour sa belle conduite).

BAYOL, capitaine : a conduit sa compagnie à l'assaut des tranchées ennemies avec le plus grand entrain, et a été tué à quelques mètres des tranchées allemandes.

DELTHEIL, capitaine : a montré sous le feu un calme remarquable ; conduisant sa compagnie à l'assaut des tranchées ennemies, a été tué à sa tête.

PARMENTIER, capitaine : a été tué le 10 novembre-à la tête de sa compagnie, à quelques mètres des tranchées allemandes, après n'avoir cessé de faire preuve, depuis le début de la campagne de la plus grande bravoure et du plus beau sang-froid. Avait su inspirer, tant par son savoir militaire que par son courage, la plus entière confiance aux soldats de sa compagnie.

HANGUILLARD, capitaine : a fait preuve dans toutes les circonstances depuis le début de la campagne, d'un courage et d'un sang-froid remarquables ; a assuré avec la plus grande énergie la défense d'un point d'appui qu'il a maintenu sans atteinte contre les attaques ennemies les plus violentes. Bien que blessé, a conservé pendant deux jours encore le commandement de sa compagnie. Revenu sur le front, s'est signalé le 30 octobre au matin, en entraînant sa compagnie sous un feu très violent jusqu'aux réseaux de fil de fer des tranchées allemandes.

VALLÉE, capitaine : frappé mortellement au moment où il venait de commander l'assaut à sa compagnie contre les tranchées ennemies, a eu la force, avant de tomber inanimé, de crier à ses hommes : « Pour la France, en avant à la baïonnette, vive la France »

NOILLE, lieutenant : commandant une compagnie de renfort mise à la disposition d'un autre bataillon occupant les tranchées qui venaient d'être violemment attaquées par l'ennemi, a exécuté à la tête de deux sections de sa compagnie, avec un élan remarquable, une brillante attaque à la baïonnette, qui lui a permis de repousser l'ennemi.

MOREL, sous-lieutenant : a, depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et d'un entrain exemplaire, en particulier dans la défense d'une position, où il a été blessé.

CORNUAT, sous-lieutenant : depuis le début de la campagne, a été un exemple de bravoure, a remarquablement conduit sa section, à laquelle il a su inspirer un entrain remarquable ; s'est particulièrement signalé pendant le bombardement d'un village et la défense du front.

IIENRY, sous-lieutenant : officier de réserve remarquable, plein d'entrain, d'une endurance à toute épreuve, d'un courage et d'une bravoure exceptionnels ; s'est particulièrement signalé dans la défense d'une position par son sang-froid ; en outre, a exécuté en des circonstances très périlleuses, de sa propre initiative, plusieurs reconnaissances en avant du front ; a fait plusieurs prisonniers.

DUMONT, sous-lieutenant de réserve : après la disparition du commandant de la compagnie, tué net, et du lieutenant en 1er, grièvement blessé, a assuré le commandement de la compagnie qu'il a continué à porter en avant à l'assaut des tranchées allemandes et qu'il a ensuite maintenue sous un feu intense, jusqu'à ce que l'ordre de se replier dans les tranchées françaises lui fût donné.

DUPUY, médecin aide-major de 2e classe : a fait preuve du dévouement le plus absolu en se prodiguant au milieu des points de chute des projectiles. A été grièvement blessé au moment où, penché sur un homme qui venait d'être atteint, il s'apprêtait à le panser.

BAYARD, adjudant-chef : belle conduite pendant les journées des 7, 8, 9 et 10 septembre ; a contribué par son énergie, son sang-froid, son courage, au maintien des lignes avancées de la défense d'un village, dans les circonstances les défense plus difficiles, son capitaine tué, sa compagnie réduite des deux tiers par les pertes ; a ainsi provoqué le succès final sur le point du front qu'il occupait.

FAURÉ, adjudant-chef : s'est distingué en toutes circonstances, depuis le début de la campagne, par son entrain, son courage, a remarquablement conduit sa section, qui s'est toujours fait remarquer par son élan offensif ; s'est particulièrement signalé par sa bravoure dans le bombardement d'un village, au cours duquel il a été gravement blessé.

LAROUZÉE, adjudant : a fait montre du plus bel élan en chargeant à la baïonnette en tête de sa section, et est tombé mortellement blessé.

SINET, sergent : depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et d'un entrain exemplaire, en particulier dans la défense d'un front, où il a été tué d'un éclat d'obus.

PIGEASSOU, sergent : a, depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et d'un entrain exemplaire. A été grièvement blessé d'un éclat dobus.

DENIS, sergent ;
LÉGER, sergent ;
AUBERT, sergent ;
GOLL, caporal;
NOYRET, caporal ;
THOUARD, soldat de 1ère classe :
Leur compagnie étant dans les tranchées en position avancée, depuis le 6 septembre, ont, le 10, par leur courage et leur sang-froid, arrêté momentanément l'élan des forces allemandes, et préparé ainsi le succès final.

CAUCHOIS, sergent,
BONNEVIE, caporal,
HENRY, caporal, CLICHY, caporal,
DESSACHY, soldat de 1ère classe,
GAMAIN, soldat de 2e classe,
MAUCHOIR, soldat de 2e classe,
Ont fait preuve d'endurance, d'entrain et du plus grand courage, les 7 et 8 septembre ; ont fait le coup de feu jusqu'à la dernière minute ; se sont ralliés à l'adjudant et ont réussi à se dégager sous un feu violent d'artillerie et d'infanterie, alors qu'ils étaient complètement cernés et leur capitaine blessé.

LAUBIER, adjudant : a conduit sa section à l'assaut des tranchées ennemies, sous un feu violent, faisant preuve du plus grand courage, et a été très grièvement blessé.

ROUZÉ, adjudant : après la disparition du capitaine et de l'adjudant chef, tous deux blessés, a pris le commandement de la compagnie, qu'il a vigoureusement entraînée à l'assaut des tranchées ennemies, devant lesquelles il l'a ensuite énergiquement maintenue sous un feu violent, jusqu'à ce que l'ordre lui fût donné de se replier dans les tranchées.

AMBOU, sergent-major : a conduit sa section à l'assaut des tranchées ennemies, sous un feu violent, en faisant preuve du plus grand courage. Est tombé grièvement blessé.

CAYEZ, sergent : isolé de sa compagnie, a maintenu sa section sous un feu des plus violents, à courte distance des tranchées ennemies. Averti par un officier d'un régiment voisin que sa compagnie se repliait dans les tranchées françaises, n'a voulu commencer son mouvement qu'après avoir reçu de cet officier l'assurance formelle que l'ordre émanait du général de division.

BOCQUET, sergent : pendant une charge à la baïonnette, a poussé ses hommes derrière le chef de section ; le clairon étant tombé grièvement blessé, a pris l'instrument des mains du blessé et a continué à sonner la charge.

SEPTFONDS, sergent : a conduit sa section à l'assaut des tranchées ennemies sous un feu violent, faisant preuve du plus grand courage et a été blessé légèrement.

LAUNOYS, sergent, OLIVE, sergent, CABARET, sergent,
Ayant vu tomber leur capitaine, leur adjudant et les chefs de section les plus anciens, ont assuré le commandement de leurs sections qu'ils ont su maintenir sous un feu violent devant les tranchées ennemies, jusqu'à ce que l'ordre fût donné de se replier dans les tranchées françaises.

DUBART, caporal : malgré le feu violent que des tireurs ennemis dirigeaient sur son colonel blessé, et après que deux brancardiers eurent été tués, a tenté de le sauver en le prenant sur ses épaules, et ne l'a reposé à terre qu'à cause des souffrances qu'il lui occasionnait ainsi, et pour le soustraire au tir de l'ennemi qui l'eût achevé.

LIVRÉ, caporal : a, sous un feu excessivement violent, pris le commandement de sa section, dont le chef venait d'être mortellement blessé, et l'a vivement conduite à la baïonnette sur les tranchées ennemies.

SELLIER, caporal ; LIÉNARD, soldat de 2e classe :
Ont fait preuve d'un courage admirable pendant la défense d'un village, les 7, 8, 9 et 10 septembre. Postés sur un pont de chemin de fer, ont exécuté des feux individuels, visant avec autant de calme et de sang-froid qu'au tir à la cible, faisant ainsi subir à l'ennemi des pertes sérieuses.

LARRET, cycliste : déjà cité. Au moment d'une très forte attaque sur les tranchées occupées par sa compagnie, s'est spontanément offert pour aller, sous un bombardement violent et une très vive fusillade, chercher du renfort, et le ramener ; plus tard, pendant qu'il aidait au transport de son capitaine, grièvement blessé, l'ennemi tentant une contre-attaque, est allé de sa propre initiative chercher un deuxième renfort. En toutes circonstances, dans son service d'agent de liaison, ne cesse de faire preuve d'entrain, d'intelligente initiative et de courage : est signalé par tous les chefs auprès desquels son service l'appelle, comme un exemple de bravoure et de valeur militaire (journée du 21 septembre).

NOËL, soldat de 2e classe.
CHAMBOL, soldat de 2e classe.
Le 14 octobre, sous une grêle de balles et de shrapnells se sont présentés comme volontaires pour aller chercher une sentinelle grièvement blessé ; ont fait preuve en cette circonstance de courage de sang-froid et de dévouement; ont donné un bel exemple d'esprit de sacrifice à leurs camarades.

JANELLE, soldat de 2e classe : étant agent de liaison du commandant de la compagnie, a été blessé de deux balles à la cuisse en portant un ordre : est venu, malgré ses blessures, en se traînant, rendre compte à cet officier de la transmission de l'ordre.

SAINT-PAUL, soldat de 2e classe : a fait preuve du plus grand courage en allant chercher, sous le feu d'une mitrailleuse allemande, son capitaine blessé.

JEROME, soldat de 2e classe ;
GOFFARD, soldat' de 2e classe ;
DELOMPRÉ, soldat de 2e classe ;
CORNET, soldat de 2e classe ;
CHEVALIER, soldat de 2e classe ;
DELACOURT, soldat de 2e classe ;
SERGENT, soldat de 2e classe,
Ont donné les plus belles preuves de courage et de dévouement, se portant en avant des lignes aux secours de nombreux blessés, qu'ils parvinrent à ramener, malgré le feu violent que l'ennemi dirigeait chaque fois contre eux.

HACHET, soldat de 2e classe ;
TIRARD, soldat de 2e classe ;
MERELLE, soldat de 2e classe ;
LECLERC, soldat de 2e classe :
Ont fait preuve du plus grand courage en allant chercher, avec un brancard, leur colonel blessé, sur lequel des tireurs ennemis dirigeaient leur feu à chaque tentative d'enlèvement, et après que deux brancardiers eurent été tués.

PETIT, infirmier : s'est porté en avant avec sa compagnie qui exécutait une charge à la baïonnette et, sous un feu violent, a fait preuve d'un grand courage et d'une grande présence d'esprit en pansant tous les blessés.


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CITATIONS

J.O. du 4 mars 1915 page 1127


TESSIER capitaine au 51e régiment d'infanterie : Pendant douze heures consécutives, a résisté avec sa compagnie, aux attaques répétées d'un ennemi bien supérieur en nombre. Par sa ténacité et les judicieuses dispositions prises, a su maintenir sa compagnie sur place, bien qu'elle ait été grandement réduite.



J.O. du 21 octobre 1915 page 7570

MINISTERE DE LA GUERRE
Citation à l'ordre de l'armée.


DE POULPIQUET (Louis), capitaine au 51e régiment d'infanterie : officier de première valeur, montrant en toutes circonstances le plus grand mépris du danger. Tué le 9 juillet au moment où il dirigeait les travaux d'aménagement des tranchées occupées par sa compagnie.






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J.O. du 2 décembre 1914 page 8949

CITATIONS à l'Ordre de l'armée.

Les militaires dont les noms suivent sont cités à l'ordre de l'armée :

2e corps d'armée

51e régiment d'infanterie

Chef de bataillon BERTHON : a conduit son bataillon au feu, les 22, 23, 27 et 31 août, et les 4 et 6 septembre, avec une énergie, un entrain, un sang-froid et un courage tout à fait exceptionnels, grièvement atteint, le 6 septembre, par éclats d'obus de deux blessures. l'une dans a région iliaque, l'autre dans la région lombaire, alors qu'au mépris du danger et sous un bombardement des plus violents, il faisait organiser lui-même la position que venait occuper son bataillon.

Lieutenant MARTIGNY : s'est particulièrement distingué et a montré les plus grandes qualités de courage et d'énergie en exécutant à plusieurs reprises, et dans des zones complètement battues par le feu de l'artillerie et de l'infanterie ennemies, des reconnaissances dont le résultat était précieux pour le commandement.

Adjudant-chef LIGERE : a soutenu, de 11 à 18 heures, une attaque ennemie arrivée à 100 mètres de sa tranchée. A fait preuve de beaucoup de sang-froid pendant l'action, ménageant ses munitions et renseignant à tout instant et et très exactement son commandant de compagnie.

Sergent fourrier BERTIN : quoique légèrement blessé au bras, a continué avec le plus grand entrain et beaucoup de courage son service d'agent de liaison entre son chef de bataillon et sa compagnie, placée dans la situation la plus périlleuse ; a été trois fois sur la ligne de feu au moment de la période la plus violente du combat pour y porter des ordres.

Sergent MAURY : est resté avec sa demi-section, deux jours et une nuit en avant de la ligne avancée. et a supporté dans cette situation périlleuse, sans que sa troupe faiblisse, le premier feu ouvert avec la plus
grande violence
.

Sergent ORIOT : A fait preuve depuis le début de la campagne des qualités morales les plus élevées, d'un courage à toute épreuve, d'initiative intelligente dans l'exercice des fonctions de son grade.

Caporal LELIEVRE : a depuis le début de la campagne, fait preuve des qualités militaires les plus sérieuses; s'est, en toutes circonstances, signalé par son entrain, son courage, son énergie, son sang-froid et son initiative intelligente. Blessé le 8 novembre.

Soldat de 2e classe DOUVROY : malgré un feu d'artillerie extrêmement violent, a assuré la liaison entre le 1er bataillon du 51e, placé en première ligne et un groupe d'artillerie établi à 600 mètres en arrière de ce bataillon et a permis au commandant du bataillon de transmettre plusieurs fois au commandant du groupe des renseignements concernant les mouvements de l'ennemi, qui ont permis à l'artillerie d'effectuer un tir très efficace.

Soldat de 2e classe LODEZ : conducteur du caisson de munitions, est allé ravitailler sa compagnie sur la ligne de feu, où il est resté avec courage, et a montré le plus grand sang-froid. sa mission terminée, en ramenant son caisson.

Brancardiers LERAILLE, MONDET : se sont fait remarquer au cours de plusieurs combat par leur empressement à aller chercher des blessés sur le lieu même du combat et pendant l'action, sous un feu des plus violents de l'artillerie et de l'infanterie ennemies.



J.O. du 2 décembre 1914 page 8952

51e régiment d'infanterie

Soldat de 2e classe réserviste ARPAJOU : agent de liaison. Chargé do porter un renseignement à un groupe d'artillerie, placé en première ligne, malgré un feu d'artillerie extrêmement violent et blessé profondément à la cuisse par une balle de schrapnell. S'est rendu jusqu'à la batterie en se traînant péniblement, et a remis le renseignement qui a permis à l'artillerie d'arrêter, par un feu très efficace, un mouvement de l'ennemi.

Soldat de 2e classe COULOMBEL, Soldat de 2e classe RICHOU, Soldat de 2e classe BOUDOUX,

Se sont présentés, le 21 septembre, volontairement, pour faire partie d'une reconnaissance envoyée, afin de reconnaître si des tranchées ennemies étaient toujours occupées. Accueillis par un feu violent de l'ennemi, sont revenue blessés tous les trois, et ayant vu tomber à leurs côtés leurs camarades.

Soldat de 2e classe YOT : le 19 septembre, sentinelle devant le drapeau, a fait preuve de courage et d'énergie en restant sous un bombardement violent, à son poste, qu'il n'a quitté que grièvement blessé.
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51e R.I.

J.O. du 15 août 1919 page 8774

CITATIONS :

BAUSSAY (Marcel), matricule 07527 D, caporal à la 2e compagnie du 51e régiment d'infanterie : bon et brave caporal, modeste et consciencieux, a toujours fait son devoir d'une façon parfaite. Mort au champ d'honneur, le 28 septembre 1918. Une citation antérieure.

Marcel Auguste BAUSSAY
Mort pour la France le 28 septembre 1918 à Manre (Ardennes)
Né le 4 octobre 1890 à Chaniers (Charente-Maritime)
caporal au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe : 1910
Bureau de recrutement : Poitiers (Vienne)
Matricule au recrutement : 204
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Cherveux (Deux-Sèvres)


BEAUPERE (Marcel), matricule 9916, caporal à la 9e compagnie du 51e rég. d'infanterie : excellent caporal remarquable de courage et de sang-froid. Mort au champ d'honneur le 4 mai 1917 en combattant vaillamment à la grenade dans les lignes ennemies. Deux citations antérieures.

Marcel Daniel René BEAUPERE
Caporal au 51e régiment d'infanterie
n° matricule 9916 au corps - classe 1914
n° matricule 2533 au recrutement de Rouen-Nord
Mort pour la France le 4 mai 1917 au combat de La Neuville (Marne) - Tué à l'ennemi
Né le 26 novembre 1894 à Auffay (Seine-Maritime)
Acte transcrit le 20 octobre 1917 à Auffay (Seine-Inférieure)


BARDET (Jean), matricule 08553, sergent à la 11e compagnie du 51e régiment d'infanterie : excellent sous-officier d'un courage calme et rétléchi, s'est fait remarquer en toutes circonstances par sa crânerie sous le feu, donnant à tous le plus bel exemple de courage et de sang-froid. Mort glorieusement pour la France au combat de Sauvillers. Trois citations antérieures.

Jean BARDET
Mort pour la France le 23 juillet 1918 à Mailly-Raineval, (Somme)
Né le 13 mars 1890 à Verneuil-sur-Vienne (Haute-Vienne)
sergent au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe : 1910
Bureau de recrutement : Limoges (Haute-Vienne)
Matricule au recrutement : 718
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Limoges (Haute-Vienne)


PIGEARD (Lucien-Louis-Désiré),matricule 4015, soldat à la 11e compagnie du 51e régiment d'infanterie : excellent soldat dont la brillante conduite depuis le début de la campagne lui avait déjà valu une citation à l'ordre du corps d'armée. Mort glorieusement pour la France le 10 mars 1915 des suites de blessures reçues à l'ennemi.

Lucien Louis Désiré PIGEARD
Mort pour la France le 10 mars 1915 à Châlons-en-Champagne - Ambulance Saint-Maur, (Marne)
Né le 4 octobre 1891 à Bazincourt-sur-Epte (Eure)
soldat de 2e classe au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe : 1911
Bureau de recrutement : Versailles (78)
Matricule au recrutement : 1046
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
Géographie historique : Châlons-sur-Marne se nomme Châlons-en-Champagne depuis le 4 janvier 1998.


FACHON (Hippolyte-Georges) matricule 5261, sergent à la 11e compagnie du 51e régiment d'infanterie : sous-officier calme et d'un courage remarquable. A toujours donné l'exemple de la plus belle abnégation. Mort pour la France. Deux citations antérieures.

Hippolyte Georges FAGNON
Mort pour la France le 5 mars 1915 à Châlons-en-Champagne - hôpital temporaire 17, (Marne)
Né le 15 juillet 1893 à Bagneux (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
sergent au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe : 1913
Bureau de recrutement : Seine 3e bureau (75)
Matricule au recrutement : 4530
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bagneux (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)


BONNEVILLE (Marcel-Antoine-Raymond), matricule 7380, sergent à la 6e compagnie du 51e régiment
d'infanterie : excellent sous-officier qui se fit remarquer par son courage et son sang-froid en maintes circonstances. A été tué glorieusement en entraînant ses hommes. Deux citations antérieures.

Marcel Antoine Raymond BONNEVILLE
Mort pour la France le 27 septembre 1918 à Sommepy-Tahure, (Marne)
Né le 11 janvier 1895 à Hattenville (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure))
sergent au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe : 1915
Bureau de recrutement : Le Havre (Seine-Maritime)
Matricule au recrutement : 3035
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Hattenville (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
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Eric ABADIE
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51e R.I.


René Eugène CABOCHETTE
Mort pour la France le 1er octobre 1915 à Sommepy-Tahure, (Marne)
Né le 18 décembre 1893 à Amiens (Somme)
soldat de 2e classe au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
n° matricule 5409 au corps - classe 1913
Matricule au recrutement : 1072
Mort pour la France
Jugement rendu le 25 octobre 1917 par le tribunal d'Amiens
jugement transcrit le 19 novembre 1917
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)

Cabochette, René Eugène, né le 18 décembre 1893 à Amiens (Somme), classe 1913, matricule n° 1072, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1068 Archives de la Somme


MORT AU CHAMP D'HONNEUR

René Eugène CABOCHETTE soldat au ..e régiment d'infanterie, tué le 1er octobre 1915, en montant à l'assaut d'une tranchée ennemie.
De la classe 1913, M. Cabochette habitait chez ses parents à Amiens, rue Jacquart, 14.
Il était teinturier dans l'usine Hubault, où ses camarades qui l'estimaient beaucoup, ont appris avec peine, cette douloureuse nouvelle.
Ce brave soldat avait été déjà blessé deux fois.

Sources : Le Progrès de la Somme - édition du lundi 27 décembre 1915
Le Progrès de la Somme n° 13742259PER103 Archives de la Somme


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51e R.I.

Mort au champ d'honneur

Abbeville

M René-Alexis Duayrant, caporal au 51e régiment d'infanterie, décoré de la Croix de guerre, marié
Sources : Le Progrès de la Somme 23/12/1915

Alexis René DUAVRANT
Mort pour la France le 24 décembre 1914 à Vienne-le-Château - LA HARAZEE, (Marne)
Né le 13 septembre 1888 à Paris 19e arrondissement
caporal au 51e régiment d'infanterie (51e RI)
Classe : 1908
Bureau de recrutement : Abbeville (Somme)
Matricule au recrutement : 555
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Abbeville (Somme)

Duavrant, Alexis René, né le 13 septembre 1888 à Paris 19e Arrondissement (Paris), classe 1908, matricule n° 555, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R990 Archives de la Somme
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé au corps le 4 août 1914.
Caporal le 16 décembre 1914. Tué à l'ennemi le 24 décembre 1914 sur le champ de bataille de La Harazée (Marne) avis ministériel du 16 janvier 1915.
Cordialement
Eric ABADIE
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51e régiment d'infanterie

J.O. du 3 janvier 1924 page 298

DE PERETTI (Joseph-Annibal), matricule 5184, soldat de 1ère classe : a fait preuve, dans les premiers combats, d'une crânerie et d'un entrain admirables. A été tué, le 10 septembre 1914, à Blesmes, en se portant au secours de son capitaine sous un feu violent. A été cité.

GUENEDAL (Armand-Lucien), matricule 079, sergent : sous-officier d'une bravoure réputée. Tombé glorieusement pour la France, le 22 février 1915, à Mesnil-les-Hurlus. Croix de guerre avec étoile d'argent.

JAFFRE (Julien-Marie), matricule A 08169, soldat : excellent soldat, d'une bravoure éprouvée. A trouvé une mort glorieuse, en accomplissant vaillamment son devoir, le 4 mai 1917, à la Neuville. Croix de guerre avec étoile d'argent.

SPRIET (Jules-Désiré), matricule 06348, caporal : caporal d'une bravoure éprouvée, qui a toujours fait preuve de la plus belle attitude au feu. Mort pour la France, le 4 mars 1915, des suites de blessures reçues à Beauséjour. Croix de guerre avec étoile d'argent.

BARBIER (Joseph-Alexandre-Raoul), matricule 017904, soldat : brave soldat. A trouvé une mort glorieuse en accomplissant vaillamment son devoir, le 4 mai 1917, à la Neuville. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Cordialement
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51e régiment d'infanterie


J.O. du 16 août 1917 page 6460



RÉGIMENTS ET UNITÉS FORMANT CORPS auxquels la fourragère a été conférée par le général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est, en exécution des prescriptions contenues dans la circulaire ministérielle n° 3095 D, du 21 avril 1916, avec l'énoncé des citations à l'ordre obtenues par ces régiments et unités.

LE 51e RÉGIMENT D'INFANTERIE

Sous le commandement du lieutenant-colonel BRION, a enlevé d'un seul élan une importante position allemande fortement organisée, en a chassé les défenseurs avec une bravoure et une énergie qui ont fait l'admiration de toutes les troupes du secteur. S'est installé sur la position conquise et a résisté obstinément, pendant plusieurs jours, aux contre-attaques acharnées des renforts ennemis, (Ordre n° 186, du 4/3/15, IV e armée.)

Régiment ardent dont la haute réputation s'est maintenue au cours de la campagne en de glorieuses occasions, notamment en 1915 à la tranchée de Calonne, en 1916 au cours de la bataille de Verdun, puis à la bataille de la Somme, où il a conquis de haute lutte un système de tranchée des plus forts.

Le 17 juillet 1917, en Argonne, sous les ordres du lieutenant-colonel TEILHAC, a bondi de ses tranchées, atteignant d'un seul élan tous ses objectifs sur un front de 1,000 mètres. A maintenu toutes ses positions contre les retours offensifs, sans céder la moindre parcelle de terrain, malgré une violente réaction d'artillerie. A capturé 150 prisonniers, 6 mitrailleuses et 5 minenwerfer. (Décision du général commandant en chef, août 1917.)

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Re: 51e régiment d'infanterie

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51e régiment d'infanterie


Les Picards au feu :

Voici une citation qui va enrichir le livre d'or du personnel de l'enseignement primaire de la Somme :
Ordre de la brigade :

MOUCHOTTE Auguste, aspirant au 51e régiment d'infanterie,2e compagnie :
"Blessé le 4 mai 1917, en entraînant brillamment ses hommes à l'attaque des tranchées ennemies."

51e RI MOUCHOTTE (2).jpg
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Avant la mobilisation l'aspirant MOUCHOTTE était instituteur à Fressenneville. Sa famille habite rue du Faubourg-de-Hem, 388.

Sources : archives départementales de la Somme
Le Progrès de la Somme du 25 septembre 1917 n° 14377 259PER108 Archives de la Somme


MOUCHOTTE Auguste Joseph Romain
né le 8 mars 1892 à Amiens
VOIR :
archives départementales de la Somme : Amiens : naissances2E21/1063 Archives de la Somme
Acte de naissance 426 de l'année 1892 Mouchotte Auguste-Joseph-Romain (page112/577)
Décédé à Fressenneville le 7 juillet 1976

Lors de son passage devant le conseil de révision du canton d'Ault (Somme), il exerce déjà la profession d'instituteur à Fressenneville. n° matricule au recrutement 1075 de la Classe 1912.
C'est un grand jeune homme d'un mètre 80, aux cheveux châtains clairs, aux yeux bleus et au visage ovale - marques particulières : cicatrice à l'œil droit.
Incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 9 octobre 1913, il y arrive le même jour comme soldat de 2e classe.
1914
Nommé caporal le 1er mars 1914, il part au front le 6 août 1914 et nommé sergent le 20 août 1914. Blessé le 31 août 1914, il est évacué. Rentré au dépôt le 16 septembre. Il rejoint les armées le 4 décembre 1914 mais il est évacué blessé une semaine plus tard, le 11 décembre.
1915
Rentré au 128e régiment d'infanterie, 10e compagnie, le 20 janvier 1915, il est évacué malade le 1er mars 1915. Nommé aspirant le 13 juillet 1915 (à la date du 24 décembre 1914. Au front le 12 août 1915.
1916
Evacué blessé le 27 mars 1916, il rentre au dépôt le 9 juillet 1916. Il passe au 51e régiment d'infanterie, aux armées, le 1er octobre 1916. Evacué malade le 22 octobre 1916.
1917
Rentré aux armées le 9 janvier 1917, il est évacué blessé le 4 mai 1917. Rentré au dépôt le 19 juillet 1917.
1918
Passé au 151e R.I. le 1er mai 1918, il arrive au corps le lendemain 2 mai aux armées. Il passe au 128e R.I., son corps d'origine, le 8 juin 1918. Il est promu sous-lieutenant à titre temporaire, pour prendre rang du 20 juin 1918 (décision ministérielle du 8 juillet 1918).

J.O. du 13 juillet 1918 page 6056
INFANTERIE PROMOTIONS KT NOMINATIONS
Réserve.
Par décision ministérielle en date du 8 juillet 1918 et par application du décret du 12 novembre 1914, les aspirants d'infanterie dont les noms suivent sont nommés au grade de sous-lieutenant de réserve à titre temporaire, pour prendre rang du 20 juin 1918 :

M. Mouchotte (A.-J .-R.), du 128e rég. d'infanterie.


1919
Il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 7 août 1919 par le dépôt démobilisateur du 128e R.I.
Passé au 72e R.I., il est promu sous-lieutenant à titre définitif par décret présidentiel du 29 juin 1920 (rang de S/Lt à titre définitif fixé au 14 mai 1919 - J.O. du 4 mai 1922).
Par la suite il sera promu lieutenant en 1923 puis capitaine de réserve le 10 juillet 1939.

Mouchotte, Auguste Joseph Romain, né le 8 mars 1892 à Amiens (Somme), classe 1912, matricule n° 1075, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1051 Archives de la Somme

Instituteur démobilisé, il revient enseigner à Fressenneville en 1919-1920 où il a fondé une famille. Il demeure alors rue de la Gare dans ce bourg.


J.O. du 4 juillet 1920 page 9426

Par décret du Président de la République en date du 29 juin 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, sont nommés, Il compter du 18 juillet 1920, au grade de sous-lieutenant de réserve à titre définitif, pour prendre rang aux dates indiquées ci-après, les officiers de réserve à titre temporaire dont les noms suivent : Réserve.

72e R.I.
.../ MOUCHOTTE (A.J.R.) (en date du) 27 mai 1919
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51e régiment d'infanterie

Aspirant puis sous-lieutenant MOUCHOTTE Auguste Joseph Romain

(suite)

Campagnes contre l'Allemagne :

Aux armées CD du 2 août au 31 août 1914
Intérieur - blessé - du 1er septembre au 3 octobre 1914
Aux armées CD du 4 octobre au 11 décembre 1914
Zone des armées. CD du 12 décembre 1914 au 26 janvier 1915
Aux armées CD du 27 janvier 1915 au 1er mars 1915
Intérieur CD : reprend le bénéfice de la CD
Blessé le 11 octobre 1914 (???) du 2 mars 1915 au 12 août 1915
Aux armées CD du 13 août 1915 au 27 mars 1916
Zone des armées CD du 28 mars 1916 au 4 avril 1916
Intérieur - blessé - CD du 5 avril au 30 septembre 1916
Aux armées CD du 1er au 22 octobre 1916
Intérieur CD : reprend le bénéfice de la CD
Blessé le 27 mars 1916 du 23 octobre 1916 au 8 janvier 1917
Aux armées CD du 9 janvier 1917 au 4 mai 1917
Intérieur - blessé - CD du 5 mai 1917 au 1er mai 1918
Aux armées CD du 2 mai 1918 au 16 août 1918
Zone des armées CD du 17 août 1918 au 4 octobre 1918
Aux armées CD du 5 octobre 1918 au 11 novembre 1918
Aux armées CS du 12 novembre 1918 au 6 août 1919

Campagne contre l'Allemagne du 2 septembre 1939 au 25 juillet 1940

Blessé le 31 août 1914 à Fontenoy - éclats d'obus pied gauche - train sanitaire du 31 août au 2 septembre 1914 - Hôpital à Bordeaux caserne Fauchet du 3 au 16 septembre 1914
Blessé le 11 octobre 1914 au bois de la Gruerie - éclats d'obus à la figure - Hôpital d'évacuation de Sainte-Menehould du 11 au 12 décembre 1914, Hôpital de Troyes du 13 au 31 décembre 1914, dépôt d'éclopés de Vitry-le-François du 1er au 20 janvier 1915.
Permission de convalescence de 7 jours.
Evacué pour entérite le 1er mars 1915 - Hôpital de Givry-en-Argonne du 1er au 2 mars 1915, Hôpital à Uzerche (Corrèze) du 3 mars au 13 mai 1915.
Permission de convalescence de 10 jours.
Blessé le 27 mars 1916 à Mouilly - panaris du pouce gauche consécutif à piqûre par fil de fer barbelé - Hôpital à Savonnières devant Bar (Meuse) du 27 mars au 4 avril 1916, Hôpital à Figeac et à Gramat (Lot) du 5 avril au 28 juin 1916.
Permission de convalescence de 10 jours.
Evacué pour entérite le 22 octobre 1916 à Beauvais du 22 octobre au 31 décembre 1916 (Hôpital 15 à Beauvais).
Permission de convalescence de 7 jours.
Blessé le 4 mai 1917 à La Neuville - plaie transversale de la face par balle - Hôpital 26 à Tours du 5 mai au 7 juin 1917, Hôpital 51 à Tours du 8 juin au 9 juillet 1917
Permission de convalescence de 10 jours.
Hospitalisé le 16 août 1918 - Hôpital 101 B à Berck-Plage - pour entérite et fatigue générale, sorti le 24 septembre 1918.
Permission de convalescence de 10 jours.

CITATIONS :

cité à l'ordre de la brigade n°117 du 23 mai 1917 : "Blessé le 4 mai 1917 en entrainant brillamment ses hommes à l'attaque des tranchées ennemies."

cité à l'ordre de la 41e D.I. N° 51 du 18 novembre 1918 : "Officier très brave et très courageux ; le 9 novembre 1918 est parvenu après plusieurs heures de travaux sous le feu de l'ennemi à jeter une passerelle sur un cours d'eau important. A chassé les Allemands d'un pays et d'un point d'appui qu'ils occupaient sur l'autre rive, réalisant ainsi en fin de journée une avancée de plusieurs km et assurant une solide base de départ à la Cie pour l'attaque du lendemain."


Décorations :
Croix de guerre avec étoile de bronze et étoile d'argent. Promu chevalier de la Légion d'honneur sans traitement - décret du 3 janvier 1925.


J.O. du 7 janvier 19125 page 320
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier

MOUCHOTTE (Auguste-Joseph-Romain), lieutenant au 51 régiment d'infanterie : 10 ans de services, 5 campagnes. Titres exceptionnels : officier très brave et très courageux. A été blessé et cité.


Mouchotte, Auguste Joseph Romain, né le 8 mars 1892 à Amiens (Somme), classe 1912, matricule n° 1075, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1051 Archives de la Somme
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51e régiment d'infanterie


Livre d'or de membre de l'enseignement primaire public de la Somme


CRÉGUT Lucien-Jules-Léonard
1895-1916
Originaire de Sailly-Flibeaucourt, où il était né le 28 novembre 1895

Il exerçait au début de la guerre les fonctions d'instituteur-adjoint à CAIX.
Incorporé au 51e régiment d'infanterie, il y devint caporal fourrier.
Il prit part en 1916 à l'offensive de la Somme et fut tué à Berny-en-Santerre.

Fiche "Mémoire des Hommes"

Lucien Jules Léonard CREGUT
Mort pour la France le 8 septembre 1916 à 2 km à l'Est de Belloy-en-Santerre (Somme) - Tué à l'ennemi
Né le 28 novembre 1895 à Sailly-Flibeaucourt (Somme)
20 ans, 9 mois et 10 jours
caporal fourrier au 51e régiment d'infanterie (51e RI) n° matricule au corps : 7027
Classe 1915 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 359
Lieu de transcription du décès : Sailly-Flibeaucourt (Somme) le 2 décembre 1916.

Né et résidant à Sailly-Flibeaucourt, canton de Nouvion, fils de Pierre Augustin Amédée et de Dercourt Julie Palmyre Berthe.
fiche de signalement : cheveux châtain foncé, yeux bleus, nez gros, visage rond. Il mesure 1 mètre 74. Degré d'instruction générale de niveau 4.
Il est incorporé au 51e régiment d'infanterie à compter du 16 décembre 1914. Il arrive au corps deux jours plus tard, le 18 décembre comme soldat de 2e classe. Là, il reçoit le numéro matricule au corps : 7027.
Nommé caporal fourrier le 21 octobre 1915.
Décédé le 8septembre 1916, à 2 km au Nord-Est de Belloy-sur-Somme (Somme). "Mort pour la France"
Avis ministériel du 27 septembre 1916.

Crégut, Lucien Jules Léonard, né le 28 novembre 1895 à Sailly-Flibeaucourt (Somme), classe 1915, matricule n° 359, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1086 Archives de la Somme
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Livre d'or de membre de l'enseignement primaire public de la Somme


DUPONCHEL Henri
1893-1915
né à Thieulloy-la-Ville (Somme), le 23 juin 1893

Élève de l'École Normale d'Amiens de 1909 à 1912
Il exerça avant son incorporation à Quend.
Il était aspirant au 51 régiment d'infanterie.
Il fut blessé à Charleroy (sic) et fut tué par un éclat d'obus au cours d'un assaut à la baïonnette à Mézeray (Meuse), le 12 avril 1915.

Fiche "Mémoire des Hommes"

Marie Félix Henri DUPONCHEL
Mort pour la France le 12 avril 1915 à Maizeray (Meuse)
Né le 23 juin 1893 à Thieulloy-la-Ville (Somme)
21 ans, 9 mois et 19 jours
aspirant au 51e régiment d'infanterie (51e RI) n° matricule au corps : 5597
Classe 1913 - Bureau de recrutement d'Amiens (Somme) - Matricule au recrutement : 307
Lieu de transcription du décès : Thieulloy-la-Ville (Somme) le 25 juin 1915

Il réside à Quend au moment de son passage devant le conseil de révision du canton de RUE (Somme).
Fils naturel de Maria HURIEZ, il fut reconnu par Alfred DUPONCHEL, demeurant à Thieulloy-la-Ville.
Il mesure 1 mètre 76, a les cheveux châtain clair, les yeux gris marron, sur un visage plat. Son degré d'instruction est évalué au niveau 4.
Il est incorporé à compter du 28 novembre 1913 comme soldat de 2e classe au 51e régiment d'infanterie où il arrive le même jour. Il reçoit le n° matricule au corps 5597.
Le 22 avril 1914, il est victime d'un accident, "en se rendant dans sa chambre, a fait une chute dans l'escalier qui lui a occasionné un hématome volumineux à la fesse droite."
Nommé caporal le 1er novembre 1914 avant de devenir aspirant le 25 décembre 1914.
Il est "Tué à l'ennemi" sur le champ de bataille, le 12 avril 1915, à Maizeray (Meuse).
Avis ministériel du 22 mai 1915. "Mort pour la France"


Duponchel, Marie Félix Henri, né le 23 juin 1893 à Thieulloy-la-Ville (Somme), classe 1913, matricule n° 307, Bureau de recrutement d'Amiens 1R1065 Archives de la Somme
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Livre d'or de membre de l'enseignement primaire public de la Somme


FIRMIN Nestor-Fernand
1889-1915
né à Port-le-Grand le 11 avril 1889

Élève de l'École Normale d'Amiens de 1905 à 1908
Il exerça à Abbeville (faubourg Thuison et quartier Saint-Sépulcre)
Mobilisé comme caporal au 51e régiment d'infanterie, il fut porté disparu, le 13 avril 1915, à Marcheville (Meuse).

Fiche "Mémoire des Hommes"

Nestor Fernand FIRMIN
Mort pour la France le 13 avril 1915 à Marchéville-en-Woëvre (Meuse)) - Tué à l'ennemi
Né le 11 avril 1889 à Port-le-Grand (Somme)
26 ans
caporal au 51e régiment d'infanterie (51e RI) n° matricule au corps : 06206
Classe 1909 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 497
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal d'Abbeville le 15 février 1921
Lieu de transcription du décès : Villers-sous-Ailly (Somme) le 5 mars 1921.

Instituteur à Villers-sous-Ailly, canton d'Ailly-le-Haut-Clocher, au moment de son passage devant le conseil de révision lors de ses vingt ans en 1909. Ses parents habitent alors ce village. Ce jeune homme mesure 1 mètre 67. Il a les cheveux et les sourcils noir foncé tout comme les yeux, un front ordinaire, un nez concave, une bouche petite, un menton rond, sur un visage plein. Son degré d'instruction est évalué au niveau 4. Il est incorporé au 155e régiment d'infanterie à compter du 3 octobre 1910 comme soldat de 2e classe.
Au mois de janvier 1913, il demeure à Abbeville au n° 2, rue Alfred François.
Rattaché dans la réserve au régiment de Beauvais (51e RI), il est rappelé lors de la mobilisation générale et arrive à Beauvais le 3 août 1914. Il y est immatriculé sous le n° 06206.
Nommé caporal le 7 mars 1915, il appartient alors à la 9e Cie du régiment.
Disparu le 13 avril 1915 à Marcheville (Meuse), avis ministériel du 27 juin 1915.
Déclaré décédé le 13 avril 1915 par jugement déclaratif du tribunal civil d'Abbeville en date du 15 février 1921.

Firmin, Nestor Fernand, né le 11 avril 1889 à Port-le-Grand (Somme), classe 1909, matricule n° 497, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1000 Archives de la Somme
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