Forum PAGES 14-18

Bonjour,

Je partage avec vous ce lien permettant de visualiser sur le site de l'ECPAD des images rares et semble-t-il authentiques d'une attaque française en avril 1917 dans le secteur de la ferme de Godat à Cauroy les Hermonville (Marne) : https://imagesdefense.gouv.fr/fr/la-fer ... FEAqfQqXj0#

Des images qui, sauf erreur de ma part, sont relativement peu connues et assez impressionnantes.

La notice qui accompagne la vidéo nous apprend que les 2 opérateurs cinématographes ont été récompensés en 1917 pour leur action au plus près des vagues d'assaut.

" Compte rendu de tournage n°131, opérateurs Wéber et Faivre.
Ces deux opérateurs obtiennent une citation à l'ordre de la 27e brigade d'infanterie, lors de ce tournage. Voici les notes de la citation extrait du livre d'ordre de la SPCA conservé à la Médiathèque et de l'architecture et du patrimoine au fort de Saint-Cyr.
'Le colonel Antoine, commandant de la 27e brigade d'infanterie, cite à l'ordre de la 27e brigade les militaires dont les noms suivent :
Le caporal Faivre Joseph, classe 1895, de la 20e section de la SEMR détaché au service cinématographique de l'Armée. Après s'être distingué à l'Armée d'Orient, est entré au service cinématographique de l'Armée, où il a recherché les missions périlleuses spécialement lors de l'offensive du 16 avril 1917, où il a opéré avec un calme remarquable au milieu des vagues d'assaut sortant du Godat et enlevant de haute lutte sous un violent bombardement les positions ennemies fortement défendues".
Le caporal Wéber Alphonse, classe 1898, de la 20e section de SEMR détaché au service cinématographique de l'Armée. Après avoir fait un an et demi au front, dans un régiment, et avoir été cité à son corps pour sa belle conduite, est entré au service cinématographique de l'armée où il a recherché les missions périlleuses, spécialement lors de l'offensive du 16 avril 1917, où il a opéré avec un calme remarquable au milieu des vagues d'assaut sortant du Godat et enlevant de haute lutte sus un violent bombardement les positions ennemies fortement défendues".
Paris le 20 juillet 1917, signé de Pierre Marcel Levi, chef de section."
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Cordialement

Yann LE FLOC'H

Bonjour,
Un grand merci Yann pour le lien de cet extraordinaire film dont on ne voit que de courts passages ou des photos extraites dans les nombreux documentaires 14-18. Images rares, émouvantes et immersives, je trouve.

Un moment furtif m'interpelle au tout début, au bout de 10 secondes : le soldat au premier plan porte-t-il une protection ventrale blindée ? (je n'ai pas réussi à faire une capture d'écran).
Si c'est bien cela, c'est la première fois que j'en vois une sur un film d'actualités et je ne pensais pas qu'en 1917 les combattants français pouvaient en porter encore (les photos de ce genre d'équipement qu'on voit de-ci de-là, datent plutôt de 1914-1915 si je ne m'abuse).

Merci pour vos éclairages.

Bien cordialement,
Frédéric S.

Bonsoir,

Film intéressant en effet.
Pas facile de faire une capture d'écran correcte... Cordialement,
Yves

Bonsoir,

Pas très évident à identifier en effet. Mais je ne pense pas qu'il s'agisse d'une protection individuelle.
L'objet est maintenu par les sangles des équipements du soldat.
Peut-être un panneau de jalonnement.

Cordialement,
Marc

Bonsoir,

Film très interessant en effet. Beaucoup de détails à analyser quasiment à chaque image.
Pour le soldat en bas à gauche à 10 secondes de film, il me semble voir une housse, une sacoche, la couleur et la brillance me fait penser à du cuir ou un textile imperméable. Un porte carte?

Cordialement

Zachary

Bonjour,

Ungernkhan a écrit : ↑jeu. déc. 22, 2022 10:33 pm Un porte carte?

C'est peu probable. Les différents modèles de porte-cartes sont munis de sangles et se portent au ceinturon ou en bandoulière. De plus, la forme fait penser à un rouleau déplié.

Je joins une illustration d'un panneau de jalonnement avec sa housse.
Fabriqué en toile, le panneau fait 40 X 50 cm.
Source : O. BELLEC,1940, Le soldat français, tome 2, p.114. Cordialement,
Marc

Edité pour ajouter la référence de la photo.

Bonjour,

J'y ai pensé aussi mais pourquoi le porter devant et pas sur le dos ou dans sa housse?
Le coté pratique m'échappe.

Le panneau de signalisation vous appartient?
Cordialement

Zachary

Re,

Ungernkhan a écrit : ↑ven. déc. 23, 2022 12:48 pm pourquoi le porter devant et pas sur le dos ou dans sa housse?
Le coté pratique m'échappe.

Le panneau est montré sur ordre. Ensuite, il est justement plus pratique pour le soldat de le fixer sur sa poitrine en le glissant sous les sangles de l'équipement, plutôt que dans le dos, opération qui nécessiterait l'aide d'un camarade. Idem lorsqu'il s'agit de ranger le panneau.
Il suffit que le soldat porteur se tourne vers les lignes amies au lieu de rester de dos.

Ungernkhan a écrit : ↑ven. déc. 23, 2022 12:48 pm Le panneau de signalisation vous appartient?

Non, c'est une photo tirée d'un livre. J'ai remis la référence que j'avais omise dans mon message précédent.

Cordialement,
Marc

Bonjour,

Merci à tous pour vos pertinents échanges. Effectivement, mon idée d'une lourde plaque ventrale ne tient pas trop la route vu l'absence de bretelles de suspension.
Je vous rejoins donc sur le panneau de signalisation.

Bien cordialement,
Frédéric S.

Bonsoir,

Merci pour vos messages et votre intérêt pour ce film que je trouvais assez remarquable, notamment les séquences finales de progression vers l'avant.

Cordialement

Yann LE FLOC'H