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Citerne à eau à vapeur de type Dryade construite en 1899 au West Yard de la société Lobnitz & Co. Ltd., de Renfrew (Écosse, Royaume-Uni) pour le compte de l’État français ; № de chantier : 505. (*)

Avec les citernes à eau à vapeur Dryade et Jouvence, réceptionnée en Décembre 1899 à Brest par une commission constituée du capitaine de frégate de CHAULIAC, directeur des mouvements du port, président, de l’ingénieur du génie maritime de 1re classe PAQUET, du commissaire de 1re classe TROCHU et du lieutenant de vaisseau MARIELLE-TRÉHOUART (La Dépêche de Brest, n° 4.296, Dimanche 3 décembre 1899, p. 2). Armement des trois bâtiments prescrit fin Avril ou début Mai 1900 avec 45 jours de vivres (La Dépêche de Brest, n° 4.447, Dimanche 6 mai 1900, p. 2) ; appareillage le 31 mai 1900 de Brest pour Toulon pour les deux premiers, et de Brest pour Bizerte pour l’Alcarazas (La Dépêche de Brest, n° 4.468, Mercredi 6 juin 1900, p. 2).

En service à Bizerte.

Aurait été radiée de la Liste de la flotte en 1929, puis vendue à la démolition à Brest en 1931.

Caractéristiques générales. — Jauge : 163 tx jb et 86 tx jn. Port en lourd : 200 t. Dimensions : 100.4 x 22.6 x 9.6 ft [40,62 x 6,46 x 2,92 m]. Propulsion : Machine à triple expansion comportant deux cylindres et développant 24 nhp ; une hélice. Vitesse : 7,5 nd.

Armée et Marine, n° 352, 1er décembre 1904, p. 1.063.

• Dictionnaire culturel en langue française, sous la direction d’Alain Rey, Dictionnaires Le Robert, Paris, 2005, T. I., p. 194.

« ALCARAZAS n. m. (1798 ; empr. à l’espagnol alcarraza (XVIe s.), lui-même empr. à l’arabe ǎl kǔrräz « cruche », d’où, sans l’article arabe, caraço (1330).

Vase en terre poreuse, dans lequel les liquides se rafraîchissent par évaporation —˃ gargoulette « [...] l’eau jaune et saumâtre, charriant la rouille des vieux aqueducs, me fit regretter les gargoulettes d’Alger et les alcarrazas [...] de Grenade. » (Th. Gautier, Constantinople). »