Bonjour,
J'ai trouvé en ligne cette photo de sapeurs d'une des compagnies Schilt vers l'été 1915, mais élément intrigant : ils portent tous une chéchia ! Qu'est-ce qui pourrait expliquer ce phénomène ?
Il est inscrit sur la pancarte "Les Sangliers de l'Argonne, 2ème section, Cie 22-6, PÉTROLEURS" et en bas de page "1er génie (ex-sapeurs pompiers) compagnie 22/6 2ème section".
Sapeurs lance-flammes en chéchias ?
Sapeurs lance-flammes en chéchias ?
Intéressé par les lance-flammes français
Re: Sapeurs lance-flammes en chéchias ?
Salutations
Michel
Michel
Re: Sapeurs lance-flammes en chéchias ?
Bonjour,
Voici le lien vers le journal des marches et opérations de la compagnie 22/6 du génie (si vous ne l'avez pas déjà parcouru) : https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... 717e9e52b3
Cordialement.
loloastre
Voici le lien vers le journal des marches et opérations de la compagnie 22/6 du génie (si vous ne l'avez pas déjà parcouru) : https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... 717e9e52b3
Cordialement.
loloastre
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Re: Sapeurs lance-flammes en chéchias ?
Bonjour
L 'explication
page 5 du jmo 13 juillet 1915 des sapeurs du 1 er génie sont en gruerie à Vienne le Chateau (à la demande du général Duchêne commandant le 32 ème corps qui est allé au Sougnat assister à une démonstration de lance flammes)
Bloch dans son livre écrit que le plus grand plaisir des soldats est de sortir en ville coiffés de chéchias
L'usine de chéchias appartenant à Fougère était installée au village , les soldats n'avaient qu'à se servir
dans l'usine
l'usine en ruine
https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark ... 6d0467d877
pour les sangliers (devinez ! )
cordialement
alain
( une très tare photo merci à Baushh)
L 'explication
page 5 du jmo 13 juillet 1915 des sapeurs du 1 er génie sont en gruerie à Vienne le Chateau (à la demande du général Duchêne commandant le 32 ème corps qui est allé au Sougnat assister à une démonstration de lance flammes)
Bloch dans son livre écrit que le plus grand plaisir des soldats est de sortir en ville coiffés de chéchias
L'usine de chéchias appartenant à Fougère était installée au village , les soldats n'avaient qu'à se servir
dans l'usine
l'usine en ruine
https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark ... 6d0467d877
pour les sangliers (devinez ! )
cordialement
alain
( une très tare photo merci à Baushh)
alaindu 512010
Re: Sapeurs lance-flammes en chéchias ?
Bonjour,
Merci pour cette explication limpide d'une photographie posant beaucoup de questions!
Cordialement,
Guy François.
Merci pour cette explication limpide d'une photographie posant beaucoup de questions!
Cordialement,
Guy François.
Re: Sapeurs lance-flammes en chéchias ?
Merci énormément à tous pour votre participation et à Alain pour avoir résolu ce mystère !
Je partage quatre nouvelles photos de lance-flammes en espérant pouvoir étayer notre conversation sur l'arme redoutable que sont les liquides enflammés. Les trois premières sont issues des archives Wurtembergeoises et la dernière du mémorial de l'Hartmannswillerkopf que j'ai visité lors des dernières vacances d'été.
Prisonnier d'infanterie posant avec un appareil n°2.
Même prisonnier, mais cette fois-ci avec un appareil n°3.
Détail de la lance de ce même appareil n°3. On peut très clairement voir une des petites fusées alumino-thermiques qui étaient utilisées sur les premiers appareils portatifs. Elles ne brûlaient qu'environ 10 secondes et ne permettait pas un allumage à la sortie de la lance très fiable. Il faudra attendre janvier 1917 pour que des allumeurs automatiques d'une durée raisonnable voient le jour en même temps que l'appareil n°3bis.
Sapeur d'une compagnie Schilt lors d'un entraînement. Même modèle de lance-flammes que sur les deux précédentes photos.
Je partage quatre nouvelles photos de lance-flammes en espérant pouvoir étayer notre conversation sur l'arme redoutable que sont les liquides enflammés. Les trois premières sont issues des archives Wurtembergeoises et la dernière du mémorial de l'Hartmannswillerkopf que j'ai visité lors des dernières vacances d'été.
Prisonnier d'infanterie posant avec un appareil n°2.
Même prisonnier, mais cette fois-ci avec un appareil n°3.
Détail de la lance de ce même appareil n°3. On peut très clairement voir une des petites fusées alumino-thermiques qui étaient utilisées sur les premiers appareils portatifs. Elles ne brûlaient qu'environ 10 secondes et ne permettait pas un allumage à la sortie de la lance très fiable. Il faudra attendre janvier 1917 pour que des allumeurs automatiques d'une durée raisonnable voient le jour en même temps que l'appareil n°3bis.
Sapeur d'une compagnie Schilt lors d'un entraînement. Même modèle de lance-flammes que sur les deux précédentes photos.
Intéressé par les lance-flammes français