Forum PAGES 14-18

Bonjour,
Me revoilà pour une nouvelle énigme. Dans les photos de mon grand-père, j'ai trouvé ce beau "poilu" sans pouvoir mettre un nom dessus, ni reconnaître un de ses frères, tout simplement parce qu'il paraît vraiment "sorti de l'enfer" : il est sale et ses vêtements ne sont pas neufs.
Je vous rappelle les frères Blois dans la guerre :
Joseph né en 1888, mort au Transloy le 28 août 1914 infanterie : pas de photos
Jean-Baptiste né en 1882, mort dans la Marne le 17 septembre 1914 : photos
Jean né en 1883, mort dans la Marne le 20 septembre 1914 : photos
François né en 1891, artilleur 21è Angoulême : revenu, photos
Jean né en 1881, réformé, puis incorporé tringlot, mort en 1917 d'une pneumonie imputable à la guerre. Pas de photos.
Louis, né en 1899 que vous m'avez probablement identifié dans "col sans numéro"
Mon grand-père : Joseph né en 1876, mais ce n'est pas lui. Photos

Je dispose de toutes leurs fiches matricules, si besoin.

Bonjour,

Ce soldat , photographié vers 1916, semble appartenir au 5e régiment d'infanterie territoriale.
Pour l'identifier, il vous faut chercher un homme (famille, voisin, ami ?) né avant 1880.

Cordialement,
Marc

Bonjour et merci pour votre réponse.
Le mystère s'épaissit, car j'ai épluché la correspondance de mon grand-père (j'ai fait un livre pour la famille), et je ne vois personne correspondre, ni dans ses beaux-frères, ni dans ses frères : ou c'est l'âge qui ne va pas, ou c'est le régiment.
J'avais un peu espéré qu'il soit Jean le tringlot de 1881 dont je n'ai aucune photo, mais voilà, entre ce qu'on espère, et la réalité...

Bonjour.
Il me semble que les père de 4 ou 5 enfants étaient mobilisés dans les régiments territoriaux.
Si Jean de 1881 avait 4 ou 5 enfants il aurait donc pu se trouver au sein d'un régiment d'infanterie territoriale malgré qu'il n'en avait pas l âge.
Cela reste à confirmer.
Pierre.

Bonjour, et merci pour votre suggestion.

Non, il n'était pas dans l'infanterie, d'abord réformé pour insuffisance musculaire, il est rappelé en janvier 1916, à Gravanches (63) comme conducteur dans le Train des Equipages Militaires. Il est mort en mai 1917 d'une pneumonie à l'hôpital 10 de Clermont-Ferrand. Il avait une seule fille de 8 ans à sa mort.