12e régiment d'infanterie territoriale

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ae80
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12e régiment d'infanterie territoriale

Année 1918

1er semestre


Le 2 février 1918, quittant l'Oise, le 12e passe à la VIe année et, sur l'Ailette, au mont de Choisy, à la forêt d'Ourscamps, il travaille sans relâche, ayant parfois en tranchées une partie de son effectif.

Le 11 mars, le colonel Vautier remplace le colonel Kerzerho.

Le 29 mai, la 558 D. I. barre les passages de l'Aisne d'Attichy à Vie, le 12e territorial est à sa droite. Devant l'effort désespéré de l'ennemi, la 55e D. I. bat en retraite, le 12e territorial suit ce mouvement jusqu'au bois d'Antilly au sud de Villers-Cotterêts
.

Extrait de l'historique du 12e régiment territorial pendant la campagne de 1914-1918, pages 8 et 9


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Ordre du régiment n° 170

Sont cités à l'ordre de l'Etat Major de la VIe Armée les soldats dont les noms suivent :

JONQUA Alfred Georges de la 3e compagnie *

DUBOIS Marcel Jules de la 3e compagnie **

GUERY Henri Jean de la 3e compagnie ***

du 12e R.I.T., détachés à la Prévôté Service Circulation.

"Détachés à la Prévôté de l'Armée, ont, du 1er février au 21 avril 1918, assuré avec autant de dévouement que de sang-froid un important service de circulation au Pont ... à ..., sous des bombardements violents et répétés, de jour comme de nuit, par des obus de gros calibres et par avions."

Aux Armées le 10 juillet 1918
Le Colonel Commandant le Régiment
signé : H VAUTIER


JONQUA Alfred-Georges né le 30 octobre 1873 à Casteljaloux (Lot-et-Garonne)
profession : Sellier
Recrutement de Marmande - classe 1893
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il passe successivement par les unités suivantes : 130e RIT, 133e RIT, 135e RIT, 102e RIT, 66e RIT, avant de passer au 12e R.I.T. le 25 juin 1918.
Sources : Arch. départ. du Lot-et-Garonne

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Mars

J.O. du 16 mai 1922 page 1571 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181


BERMOND (Camille), matricule 757 bis, soldat : brave soldat, animé du meilleur esprit. Mortellement frappé, le 24 mars 1918, à son poste de combat devant Sinceny, au cours d'un violent bombardement. A été cité.

Camille Aldric BERMOND
Mort pour la France le 24 mars 1918 à Sinceny (Aisne)
Né le 14 février 1876 à Montmaur (Hautes-Alpes)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1896
Bureau de recrutement : Gap (Hautes-Alpes)
Matricule au recrutement : 203
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Montmaur (Hautes-Alpes)


J.O. du 16 mai 1922 page 1571 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

PAGNARD (Alexandre), matricule 792 bis, soldat : excellent soldat, vigoureux et débrouillard, toujours prêt à marcher. Frappé mortellement à son poste de combat devant Sinceny, le 24 mars 1918, au cours d'un violent bombardement. A été cité.

Alexandre PAGNARD
Mort pour la France le 24 mars 1918 à Sinceny, (Aisne)
Né le 1er mai 1876 à Crevant (Indre)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1896
Bureau de recrutement : Châteauroux (Indre)
Matricule au recrutement : 1413
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Crevant (Indre)


J.O. du 16 mai 1922 page 1572 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

VIARD (Félix-Alfred-Paul), matricule 14378 ter, soldat : brave soldat. Mort pour la France le 25 mars 1918, des suites de ses glorieuses blessures reçues à Sinceny. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Félix Alfred Paul VIARD
Mort pour la France le 25 mars 1918 à Buzancy, (Aisne)
Né le 5 juillet 1873 à Ernecourt (Meuse)
soldat au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1893
Bureau de recrutement : Verdun (Meuse)
Matricule au recrutement : 664
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Perreux-sur-Marne (Le) (Val-de-Marne) (ex Seine et Seine-et-Oise)


J.O. du 16 mai 1922 page 1571 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

BEAU (Gaston), matricule 14445 bis, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 29 mars 1918, des suites de ses glorieuses blessures reçues à son poste de combat. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Gaston Eugène BEAU
Mort pour la France le 29 mars 1918 à Courcelles - Hôpital d’évacuation 18, (Aisne)
Né le 1er août 1873 à Gondrecourt-le-Château (Meuse)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1893
Bureau de recrutement : Verdun (Meuse)
Matricule au recrutement : 387
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chaumont (Haute-Marne)
Géographie historique : La commune de Chaumont s'est appelé Chaumont-en-Bassigny jusqu'en 1971.


Avril


J.O. du 16 mai 1922 page 1571 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

POUCET (Edouard), matricule 772, soldat: bon soldat. Au front depuis le début de la guerre. Toujours plein d'entrain et de dévouement. Mortellement frappé, le 19 avril 1918. à Carlepont. A été cité.

Edouard Octave POUCET
Mort pour la France le 19 avril 1918 à Carlepont, (Oise)
Né le 14 novembre 1876 à Amiens (Somme)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1896
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 847
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)


J.O. du 16 mai 1922 page 1571 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

GUEUSQUIN (Louis), matricule 1449 bis, soldat : très bon soldat, au front depuis le début de la guerre. Blessé une première fois en 1916. blessé grièvement, le 1er avril 1918 *, est mort pour la France le même jour des suites de ses blessures. A été cité.
Cette date semble erronée (voir plus bas)

Louis GUEUSQUIN
Mort pour la France le 21 avril 1918 à Couvrelles, (Aisne)
Né le 13 juin 1876 à Darmont (Meuse)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1896
Bureau de recrutement : Verdun (Meuse)
Matricule au recrutement : 1563
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Chamouilley (Haute-Marne)

voir sa fiche matricule aux archives du département de la Meuse
https://archives.meuse.fr/ark:/52669/a0 ... 70624b55a4
Passé au 12e régiment territorial d'infanterie le 26 février 1918 -
Blessé le 19 avril 1918 et évacué le 20 avril 1918. Décédé le 21 avril 1918 à l'hôpital d'évacuation 18 à Couvrelles (Aisne) - avis ministériel du 4 mai 1918


J.O. du 16 mai 1922 page 1571 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

BOURGEON (Paul-Marie-Jules), matricule 1013 bis, caporal. Très bon caporal, dévoué, courageux. A pris part à de nombreuses opérations avec le 11e R.I.T. A été très grièvement blessé, le 4 avril 1918, au bois d'Ourscamps, étant au 12e R. I. T. Mort pour la France, le même jour, des suites de ses blessures. A été cité.


J.O. du 16 mai 1922 page 1571 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

GELIGNE (Auguste-Louis), matricule 18292 bis, soldat : excellent -soldat, faisant preuve en toutes circonstances d'un profond sentiment du devoir. Mortellement frappé, le 19 avril 1918, à Carlepont. A été cité.

Auguste Louis GELIGNE
Mort pour la France le 19 avril 1918 à Carlepont, (Oise)
Né le 22 novembre 1875 à Magny-le-Hongre (Seine-et-Marne)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1895
Bureau de recrutement : Coulommiers (Seine-et-Marne)
Matricule au recrutement : 198
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Magny-le-Hongre (Seine-et-Marne)


J.O. du 8 juin 1922 page 2399

LENNE (Léon-Eugène), matricule 04036, caporal : caporal d'une bravoure éprouvée. Est mort glorieusement pour la France, le 30 avril 1918, des suites de ses blessures reçues à son poste de combat. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Léon Eugène LENNE
Mort pour la France le 30 avril 1918 à Ris-Orangis - hôpital complémentaire, (Essonne) (ex Seine-et-Oise)
Né le 9 décembre 1888 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
caporal au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1908
Bureau de recrutement : Saint-Omer (Pas-de-Calais)
Matricule au recrutement : 1726
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
Passé au 12e régiment territorial d'infanterie le 1er mars 1918. Déjà blessé une première fois à Craonne le 16 avril 1917, il est blessé une seconde fois à Amiens par éclat d'obus, le 7 avril 1918. Il meurt le 30 avril 1918 à 3 heures 40, à l'hôpital V.R. de Ris-Orangis, suivant avis du bulletin 465 (?) de cet hôpital.


LERY (Georges-Edmond), matricule 13010 bis, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 18 avril 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze
Georges Edmond Leonard LERY
Mort pour la France le 18 avril 1918 à Amiens - hôpital mixte, (Somme)
Né le 10 mai 1872 à Amiens (Somme)
soldat au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1892
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 1301
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)


Mai

17 mai 1918
Voir page 5 de ce sujet
J.M.O. du 12e régiment territorial 26 N 775/5 page 30


31 mai 1918


Joseph Eugène Marie MARAIS
caporal au 12e régiment territorial d'infanterie - Tué à l'ennemi
Mort pour la France le 31 mai 1918 au Ravin du Moulin-sous-Touvent (Oise)
Né le 14 janvier 1877 à Pontoise (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
Mort pour la France
n° matricule 235 au corps classe 1896
n° matricule 688 au recrutement de Versailles
acte transcrit le 17 octobre 1921 à Argenteuil (Seine-et-Oise)

J.O. du 16 mai 1922 page 1571 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

MARAIS (Joseph-Eugène), matricule 235, caporal : caporal d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 31 mai 1918, a Moulin-sous-Touvent en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.


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Ordre du régiment n° 180

Le Colonel cite à l'ordre du régiment les militaires suivants :

REVEILLON (Réveillon) (Albert), matricule 33, sergent à la 2e Cie

"Excellent sous-officier, dévoué et discipliné. Très belle attitude au feu. Le 31 mai 1918, commandant les fusils mitrailleurs de sa Compagnie au ravin de Moulin-sous-Touvent, à, par son énergie et son exemple, maintenu son groupe sous un violent bombardement."

J.M.O. du 12e R.I.T. 775/5 page 63

Voir :
Réveillon, Albert Alfred, né le 30 janvier 1875 à Amiens (Somme), classe 1895, matricule n° 704, Bureau de recrutement d'Amiens 1R871 Archives de la Somme


DUMONT (Antoine), matricule 11713, caporal téléphoniste à la C.H.R.

"très brave et très dévoué. N'a jamais hésité pour assurer la liaison avec les unités du régiment, à réparer les lignes téléphoniques dans différents secteurs violemment bombardés. S'est particulièrement fait remarquer par son activité et son entrain au moment de l'avance allemande en juin 1918."

J.M.O. du 12e R.I.T. 775/5 page 63


Juin

Emile Pascal WALLET
Mort pour la France le 28 juin 1916 à Lassigny, (Oise)
Né le 16 janvier 1871 à Bouchon (Somme)
soldat au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1891
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 503
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bouchon (Somme)

J.O. du 16 mai 1922 page 1571 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

WALLET (Emile-Pascal), matricule 11202, soldat : soldat courageux et dévoué. Tombé au bois de Thiescourt, au poste d'écoute avancé qu'il tenait bravement sous un bombardement intense. A été cité.




1572
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Année 1918

2e semestre


J.O. du 16 mai 1922 page 1572 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

FLORENS (Charles), matricule 18208 bis, soldat : brave soldat. Tombé à son poste de combat, le 25 juillet 1918, à Château-Thierry. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Charles FLORENS
Mort pour la France le 25 juillet 1918 à Château-Thierry, (Aisne)
Né le 20 novembre 1875 à Draveil (Yvelines) (ex Seine-et-Oise)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1895
Bureau de recrutement : Versailles (Yvelines)
Matricule au recrutement : 4250
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Yerres (Essonne) (ex Seine-et-Oise)


J.O. du 16 mai 1922 page 1572 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

CHAUSSUMIER (Gustave-Marie), matricule 901 bis, soldat : brave soldat. Tué glorieusement à son poste de combat, le 1er novembre 1918, à Belleville. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Gustave Marie CHAUSSUMIER
Mort pour la France le 1er novembre 1918 à Belleville-sur-Meuse, (Meuse)
Né le 13 novembre 1876 à Ballon (Sarthe)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1896
Bureau de recrutement : Mamers (Sarthe)
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Mamers (Sarthe)


J.O. du 16 mai 1922 page 1572 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

MAILLET (Théodore-Pierre) matricule 2211 bis, soldat : brave soldat. Tué glorieusement à son poste de combat, devant Verdun, le 1er novembre 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Théodore Pierre MAILLET
Mort pour la France le 1er novembre 1918 à Belleville-sur-Meuse - Tué par éclatement d'obus, (Meuse)
Né le 28 juillet 1877 à Savonnières (Indre-et-Loire)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1897 - Bureau de recrutement : Tours (Indre-et-Loire) - Matricule au recrutement : 1583
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Savonnières (Indre-et-Loire)
Cordialement
Eric ABADIE
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12e régiment d'infanterie territoriale

Année 1917

1917

A la date du 26 décembre 1916, le 12e territorial a été employé à la réfection de routes, à la mise en état de voies ferrées, à la manutention de munitions. Il cesse ces travaux le 22 février 1917 pour refaire son instruction autour de Crépy-en-Valois et d'Orry-la-Ville. Le 11 mars, il se dispose à reprendre sa place en tranchées de première ligne.
C'est le secteur de Machemont (carrières François, d'Attiche, de La Carmoy) qui le reçoit dans la nuit du 14 au 15.
Dès le 15, une de ses patrouilles pénètre dans le village d'Orval qu'elle trouve inoccupé. L'ennemi effectue sa retraite, le régiment se porte en avant.
Le 18 il est près de Noyon.
Le 19 mars, il passe au service routier de la IIIe armée. On le voit aux environs de Lassigny, Lagny, Porquéricourt, Cannectancourt, Noyon. Parfois, il est appelé la nuit en première ligne pour participer à la création d'organes défensifs ; c'est ainsi que nous rencontrons le 1er bataillon dans le secteur Cerisy, La Guinguette, La Folie, entre le 25 avril et le 14 mai.


Extrait de l'Historique du 12e régiment territorial pendant la campagne 1914-1918 - page 8


J.M.O. 26 N 775/4 pages 15 et 16

Le 17 mars 1917, à la pointe du jour, quatre patrouilles sont lancées en avant avec mission de vérifier si les lignes allemandes sont encore occupées.
[...]
Les patrouilles rapportent des renseignements précieux. L'ennemi a abandonné les 1ère, 2e et 3e lignes. Le sous lieutenant Normand a poussé sa patrouille jusqu'au village de Cannectancourt qu'il a trouvé évacué.

Le Général commandant la 1ère Armée fait transmettre par téléphone ses félicitations au 12e régiment (12e R.I.T.) pour les renseignements précieux fournis par les patrouille
s.

En fin de journée du 17 mars 1917, le régiment établit son P.C aux carrières François

Février


GIRAUD Romain
Sous-lieutenant au 12e régiment territorial d'infanterie
décédé le 18 février 1917 à Vannes (Morbihan) hôpital complémentaire n° 33
né le 16 avril 1877 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) (ex Seine - Seine-et-Oise)
Il exerce la profession de clerc d'avoué à Paris au moment de son recrutement.
Rappelé à l'activité par décret présidentiel du 1er août 1914 (Mobilisation générale ; a rejoint le 12e régiment territorial d'infanterie le 4 août 1914. Promu sous lieutenant en date du 25 mars 1916 (décision ministérielle du 29 mars 1916). Evacué sur l'hôpital n° 15 de Compiègne le 20 juillet 1916. A l'hôpital complémentaire n° 33 de Vannes, le 12 septembre 1916. Décédé le 18 février 1917 à l'hôpital complémentaire n° 33 de Vannes (suites de tuberculose pleuro-péritonitale) avis ministériel du 27 février 1917.
Combats : 26 septembre 1914 - Vaulx-Vraucourt, 29 septembre au 3 octobre - Achiet-le-Petit, 5 octobre Les Essarts-les-Bucquoy, 2e) 10 novembre 1914 - combat de Lombaertzyde et attaque des ponts de Nieuport, 3e) 11 novembre 1914 - combat de Lombaertzyde (combat des dunes), 12 au 29 novembre 1914 - combat de Nieuport, du 5 janvier au 2 mars 1915 - défense de Nieuport, du 8 avril au 22 juin 1915 - défense de Nieuport, du 28 octobre au 26 décembre 1915 - défense de Nieuport, du 27 décembre 1915 au 12 février 1916 - défense de Steenstraat et d' Het-Sas, du 17 mars au 13 mai 1916 - défense de Nieuport, du 20 juin au 20 juillet 1916 - défense des boccages (?) et bouceauds (?) (Oise) *
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 12 septembre 1916 (Aux armées) et du 13 septembre 1916 et au 18 février 1917 (Intérieur C.S.)

Sources :
GIRAUD Romain matricule 351 - Archives de Paris - recrutement militaire de la Seine D4R1 955

(l'hôpital complémentaire n°33 est installé dans le manoir du Grasdor à Vannes).

Romain GIRAUD
Décédé le 18 février 1917 à Vannes - hôpital 23, (sic) (Morbihan)
Né le 16 avril 1877 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
sous-lieutenant au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1897
Bureau de recrutement : Seine 6e bureau (75)
Matricule au recrutement : 351
Non Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 12e arrondissement

Romain GIRAUD
Mort pour la France le 18 février 1917 à Vannes - Hôpital C. n°33, (Morbihan)
Né le 16 avril 1877 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
sous-lieutenant au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1897
Bureau de recrutement : Seine 6e bureau (75)
Matricule au recrutement : 351
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 12e arrondissement

* Hist. du 12e R.T.I. - pour l'année 1916 - extrait :
Du 13 mai au 19 juin (1916), nous trouvons le 12e territorial dans la région de Villers-Bretonneux, employé à différents travaux. Le 19 juin, il est porté dans l'Oise et il prend, le 21, position en secteur au sud de Lassigny, entre Belval et l'Ecouvillon : secteur calme où, pendant cinq mois, restera le régiment.



J.O. du 16 mai 1922 pages 1621 et 1622
12e régiment d'infanterie territoriale

MORIO (Henri), matricule 17759 bis, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 2 mars 1917, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.

Henri MORIO
Mort pour la France le 2 mars 1917 à Sainte-Anne-d'Auray - Hôpital complémentaire n° 64, (Morbihan)
Né le 14 décembre 1875 à Hanvec (Finistère)
soldat au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1895
Bureau de recrutement : Brest (Finistère)
Matricule au recrutement : 46
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Hanvec (Finistère)

a-t-il fait partie du 12e R.T.I. ? Sa fiche matricule conservée aux départementales du Finistère l'ignore.
Il exerçait la profession de sabotier au moment de son recrutement.
Seul son incorporation au 151e R.I. le 25 mars 1915 y figure. Son décès est bien enregistré le même jour à Sainte-Anne-d'Auray. Un secours de 150 francs est accordé à sa mère le 24 mars 1917.


J.O. du 16 mai 1922 page 1572 - 1922/05/16 (VOL2)-1922/07/31.Note : GG14181. Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181

FALQUE (Camille), matricule 0909 bis, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 14 septembre 1917, des suites de ses glorieuses blessures reçues à Dombasle *. Croix de guerre avec l'étoile de bronze.
* Probablement Dombasle-en-Argonne, village situé au nord de Ville-sur-Cousances

Camille Désiré FALQUE
Mort pour la France le 14 septembre 1917 à Ville-sur-Cousances - Ambulance 3/2, (Meuse)
Né le 29 janvier 1876 à Grenoble (Isère)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1896
Bureau de recrutement : Grenoble (Isère)
Matricule au recrutement : 935
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Grenoble (Isère)
Parti aux armées le 2 septembre 1914 - B.d.G. le 2 juin 1917 - évacué - repart aux armées le 3 juillet 1917
B.d.G. le 29 août 1917 - évacué sur l'ambulance 3/75 secteur postal 216 - sorti le 1er septembre 1917 - entre à l'ambulance 3/2 S.P. 118 le 1er septembre 1917 - sorti le 14 septembre 1917 - décédé.
Passé au 12e régiment territorial d'infanterie le 1er septembre 1917. Décédé de blessures de guerre à l'ambulance 3/2 secteur postal 118, le 14 septembre 1917 (avis ministériel du 25 septembre 1917).

Sources : Archives départementales du département de l'Isère - REGISTRES MATRICULES MILITAIRES - Classe 1896
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12e régiment d'infanterie territoriale

COMPAGNIES DE MITRAILLEUSES DU 12e régiment d'infanterie territorial

1914 et 1915

L'ordre de bataille du régiment au début août 1914 (J.M.O. 26 N 775/1) indique que seules deux sections de mitrailleuses équipent le 12e Territorial
1ère section de mitrailleurs du régiment : Lieutenant KREMER commandant la 1ère section (S.M.)
2e section de mitrailleurs du régiment : Lieutenant GODBERT commandant la 2e section (S.M.)
La dotation demeure inchangée six mois plus tard car on trouve :
Dans l'ordre de bataille en date du 1er mars 1915
1ère section de mitrailleurs du régiment : Sous-Lieutenant RAUSCHER, commandant la 1ère S.M.
2e section de mitrailleurs du régiment : Sous-Lieutenant FOLLIOT Commandant la 2e S.M.
J.M.O. 26 N 775/1 page 74

Dans l'ordre de bataille en date du 1er août 1915 comme dans celui du 10 décembre 1915, le 12e R.T.I. a renforcé son potentiel en mitrailleurs puisqu'il peut désormais aligner :
une compagnie de mitrailleuses du régiment : Sous-Lieutenant RAUSCHER, commandant la Compagnie, Sous-Lieutenant DELACROIX
J.M.O. 26 N 775/2

1916

Le régiment possède maintenant deux compagnies de mitrailleuses (1ère et 2e) plus une 2e compagnie de mitrailleuses de brigade
Dans l'ordre de bataille en date du 1er août 1916 on trouve :
1ère Cie de mitrailleuses du régiment : Lieutenant RAUSCHER, Sous-lieutenant DELACROIX
2e compagnie de mitrailleuses du régiment : Lieutenant FRANCHET, Sous-lieutenant ENNUYER
2e Compagnie de mitrailleuses de brigade : Capitaine de L'EPINE, Sous-lieutenant BELLET, Sous-lieutenant COCHOT
J.M.O. 26 N 775/3

1917

ordre de bataille du régiment (12e RIT) en date du 1er janvier 1917 comprend :
1ère Cie de mitrailleuses du régiment : 1ère Cie de mitrailleuses du régiment : Lieutenant RAUSCHER Albert, Sous-lieutenant DELACROIX Théophile
2e compagnie de mitrailleuses du régiment : Lieutenant FRANCHET Louis, Sous-lieutenant ENNUYER Jules
2e Compagnie de mitrailleuses de brigade : Capitaine de L'EPINE Robert, Lieutenant BELLET Félix, Sous-lieutenant ANGELINI Jules, Sous-lieutenant COCHOT Jules
J.M.O. 26 N 775/4

Cependant, au cours de l'année 1917, une troisième Compagnie de Mitrailleuses (3e C.M.) viendra renforcer le dispositif du 12e R.I.T. ; ainsi chaque bataillon aura sa propre dotation en mitrailleuses.

Dans l'ordre de bataille du 12e Rgt Territorial du 7 mars 1917,
le 3e bataillon comporte 3 compagnies, les 9e, 10e et 11 Cies plus une 3e Compagnie de mitrailleuses (3e C.M.) du régiment.
encadrement est en fait le même que l'ancienne 2e compagnie de mitrailleuses de brigade :
Capitaine de L'EPINE Robert, Lieutenant BELLET Félix, Sous-lieutenant ANGELINI Jules, Sous-lieutenant COCHOT Jules.
Il s'agit donc d'un simple changement d'appellation.


1918

ordre de bataille en date du 1er janvier 1918 rapporte l'équipement en mitrailleuses à :
1ère Cie de mitrailleuses du régiment : 1ère Cie de mitrailleuses du régiment : Lieutenant FRANCHET, lieutenant ANGELINI, lieutenant DELACROIX
2e compagnie de mitrailleuses du régiment : Capitaine POTONET, Sous-lieutenant DALRIER, Sous-lieutenant ENNUYER
J.M.O. 26 N 775/5


=========================================================================================

Ordre du Régiment n° 55 :

Citations accordées aux militaires suivants :

Sergent HEMET Eugène, n° matricule 3987, à la Compagnie de mitrailleuses du régiment

"En campagne depuis le 4 août 1914, a pris part à toutes les affaires où le régiment s'est trouvé et a donné des preuves répétées de courage et de sang-froid. Commandant du 4 au 6 janvier (1916) une section de mitrailleuses placée en première ligne, s'est fait remarquer par son énergie et son aplomb. A reçu, dans l'après-midi du 6, à deux reprises différentes des blessures multiples à la ête et à la poitrine, qui ont entrainé finalement son évacuation."

J.M.O. 26 N 775/2 page 32

Cette citation lui en vaut une autre, pour les mêmes motifs (sergent HEMET), ordre de la Brigade n° 52
signée GYVES (Gyvès) général commandant la 161e Brigade Territoriale en date du 15 janvier 1916.


Caporal SABATIER Jules, n° matricule 18166, de la Compagnie de mitrailleuses du régiment

"Chef de pièce d'une attitude résolue et courageuse, a toujours exercé la plus heureuse influence sur le personnel placé sous ses ordres. Blessé au visage et à la poitrine, le 3 janvier 1916, au cours d'un violent bombardement, est resté à son poste et ne s'est fait panser que lorsqu'un moment d'accalmie s'est produit, se disposait, une fois pansé, à rejoindre son poste, quand le médecin de service a exigé son évacuation."

J.M.O. 26 N 775/2 page 32

Cette citation lui en vaut une autre, pour les mêmes motifs (sergent HEMET), ordre de la Brigade n° 52
signée GYVES (Gyvès) général commandant la 161e Brigade Territoriale en date du 16 janvier 1916.


Caporal de CANECAUDE Joseph, n° matricule 12316, de la 2e Compagnie de mitrailleuses de Brigade

"Blessé d'un éclat d'obus, le 4 janvier 1916, au cours d'un bombardement est resté à son poste, commandant sa pièce, et n'a été se faire panser que sur l'ordre du Sous-lieutenant, chef de sa section."

Cette citation lui en vaut une autre, pour les mêmes motifs (caporal de CANECAUDE), ordre de la Brigade n° 51
signée GYVES (Gyvès) général commandant la 161e Brigade Territoriale en date du 15 janvier 1916.


J.M.O. 26 N 775/2 page 32

Caporal GUAIDON Antoine, n° matricule 5901, de la 2e Compagnie de mitrailleuses de Brigade

"Placé avec sa pièce dans une tranchée de première ligne, a su, par son énergie, son courage et son sang-froid, maintenir sa troupe en position, les 3 et 4 janvier 1916, au cours d'un bombardement violent, bien que, le dernier jour, le 4 janvier, le parapet ait été fortement endommagé."

J.M.O. 26 N 775/2 page 32

Cette citation lui en vaut une autre, pour les mêmes motifs (sergent HEMET), ordre de la Brigade n° 52
signée GYVES (Gyvès) général commandant la 161e Brigade Territoriale en date du 16 janvier 1916.


Secteur Postal 78, le 13 janvier 1916
Le Lieutenant-colonel commandant le 12e régiment territorial d'infanterie
signé : GARRUS


========================================================================================

Au Q.G. le 2 février 1916
Extrait de l'Ordre Général n° 27
Le Général HELY d'OISSEL, commandant la région fortifiée de Dunkerque et le 36e Corps d'Armée, cite à l'ordre de Armée, les militaires dont les noms suivent :
[...]

Le Sergent BEGARD (Bégard) Georges-Louis-Désiré, n° matricule 13.107, de la Compagnie de mitrailleuses du 12e R.I.T.

"Sous-officier énergique et courageux, a été mortellement frappé, au moment où, le 24 janvier 1916, il mettait sa pièce en batterie pour tirer sur un parti ennemi parvenu à proximité des tranchées de son régiment."

J.M.O. 26 N 775/2 page 46

Georges Louis Désiré BEGARD
sergent au 12e régiment territorial
n° matricule 14.737 bis au corps - classe 1893
n° matricule 235 au recrutement de Saint-Quentin
Mort por la France le 24 janvier 1916 à Steenstraat Het Sas (Belgique) - Tué à l'ennemi
Né le 16 décembre 1873 à Villers-Guislain (Nord)
Acte de décès transcrit à Vermand (Aisne) le 21 janvier 1920


========================================================================================

Extrait de l'Ordre d'Opérations en date du 11 février 1916

Médaille militaire

En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par décision ministérielle n° 12.285 k (?) du 8 août 1914, le Général Commandant en chef a conféré la Médaille militaire aux militaires dont les noms suivent :

A la date du 27 janvier 1916
CROCHET Auguste Henri, n° matricule 16.986, soldat à la Compagnie de mitrailleuses du 12e régiment territorial d'infanterie

"Bon soldat qui a toujours fait preuve de courage. Très grièvement blessé à son poste de mitrailleur dans la tranchée de première ligne." (C.Q.G. n° 2369 du 5 février 1916)

Cette nomination comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme

J.M.O. 26 N 775/2 page 51


========================================================================================


Ordre du Régiment n° 66 :

Adjudant COLMAIRE Louis, matricule 16832 - 1ère Compagnie de mitrailleuses du régiment

"En campagne depuis le premier jour, a pris part à toutes les affaires où s'est trouvé son régiment. Pendant le premier semestre 1915, a commandé comme sergent-major une section dans les tranchées avec aplomb et énergie.
Adjudant à la 1ère Compagnie de mitrailleuses du régiment, a grandement contribué par son courage et son entrain au succès d'un tir exécuté pendant la nuit du 21 au 22 janvier 1916 dans des conditions périlleuses
."

J.M.O. 26 N 775/2 page 62


Ordre du Régiment n° 69 :

Citation accordée à l'Adjudant COLMAIRE louis, matricule 16832 - 1ère Compagnie de mitrailleuses
"En campagne depuis le début a pris part à toutes les affaires où son régiment s'est trouvé. Etant sergent-major, s'est fait remarquer par l'énergie avec laquelle il a commandé sa section dans une tranchée de première ligne, en février et mai 1915. Passé à la 1e compagnie de mitrailleuses du régiment s'est de nouveau signalé par son courage, son entrain et son sang-froid, notamment dans la nuit du 21 au 22 janvier 1916, où il a grandement contribué au succès d'un tir la nuit, exécuté dans des conditions périlleuses, et le 4 avril suivant, où malgré un bombardement violent qui bouleversait les parapets, il a maintenu toute la journée a section dans ses positions de 1ère ligne."
J.M.O. 26 N 775/2 page 73


Citation accordée au soldat PREVOT Alfred, matricule 14239 - 1ère Compagnie de mitrailleuses
"A pris part à toutes les affaires qui ont eu lieu depuis le début de la campagne. Pendant la période des opérations en rase campagne et durant les séjours dans les tranchées n'a cessé de remplir avec le plus grand courage et la plus complète abnégation ses fonctions d'agent de liaison entre le personnel établi près des pièces et l'échelon d'approvisionnement, parcourant sous le feu des espaces découverts ou battus, notamment les 22, 24 et 26 janvier et 4 avril 1916."
J.M.O. 26 N 775/2 page 74

Citation accordée au soldat BACH Alfred, matricule 14048 - 1ère Compagnie de mitrailleuses
"En campagne depuis le premier jour, a pris part à toutes les affaires qui ont eu lieu. Passé à la 1ère Compagnie de mitrailleuses à la fin de septembre 1915, s'est signalé par son courage, son entrain et son aplomb, d'abord dans la nuit du 21 au 22 janvier 1916, où faisant partie d'une équipe de volontaires, il a largement contribué à la réussite d'un tir de nuit exécuté dans des conditions périlleuses, ensuite le 4 avril suivant, où la tranchée de sa section ayant été soumise à un violent bombardement, il s'est employé à réparer sous le feu, le parapet démoli en plusieurs endroits."
J.M.O. 26 N 775/2 page 74
et
J.M.O. 26 N 775/2 page 63

S.P. 11 le 22 mai 1916
Le Lt-colonel commandant le 12e Territorial
Signé : GARRUS


=========================================================================================


Ordre du Régiment n° 66

Sous-Lieutenant DELACROIX, 1ère Compagnie de Mitrailleuses du régiment
"En campagne depuis le 5 août 1914, a toujours fait preuve, au feu, d'un rare courage et d'un aplomb des plus remarquables. Passé, sur sa demande, comme adjudant, dans la Compagnie de mitrailleuses du régiment, est resté sans interruption sur le front du 14 avril au 6 juillet 1915, et a commandé pendant ce temps, à plusieurs reprises, avec énergie et fermeté une section dans les tranchées de 1ère ligne. Chargé d'une mission délicate, dans la nuit du 21 au 22 janvier 1916, l'a remplie avec succès, donnant en cette circonstance des preuves indiscutables d'audace et de vigueur."

J.M.O. 26 N 775/2 page 62

Delacroix, Théophile Modeste Jules, né le 24 mars 1879 à Thézy-Glimont (Somme), classe 1899, matricule n° 1374, Bureau de recrutement d'Amiens 1R920 Archives de la Somme
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé au corps et parti aux armées le 4 août 1914. Sergent le 19 octobre 1914 - ordre du régiment n° 5, adjudant le 11 décembre 1914 - ordre du régiment n° 9, Sous-lieutenant temporaire par décision ministériel du 3 juillet 1915 (rang du 27 juin 1915), Sous-lieutenant à titre définitif par décret présidentiel du 27 juillet 1916 (pour prendre rang du 5 juillet 1916). Promu lieutenant à titre définitif par décret du 10 novembre 1917 (J.O. du 13 novembre 1917) (pour prendre rang du 27 juin 1917).
Croix de guerre 2 étoiles de bronze
Cité à l'ordre n° 108 de I.D 151 du 4 septembre 1918
"A fait preuve au cours des combats du 15 juillet, des plus belles qualités de sang-froid et de décision, groupant des éléments de deux compagnies de mitrailleuses très éprouvées, a pris les plus judicieuses dispositions pour retarder l'avance ennemie et lui a fait subir des pertes sévères."
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 16 février 1919

=+=+=+=+=+=+=+=+=+

Caporal HEIM Emile n° matricule 12562 - 1ère Compagnie de Mitrailleuses du corps
"Le 25 janvier 1916, au cours d'une attaque, tous les hommes de sa pièce ayant été atteints, est resté seul sous un bombardement violent, près de sa mitrailleuse, et prêt à faire feu jusqu'à ce que les servants aient été remplacés."

J.M.O. 26 N 775/2 page 63

=+=+=+=+=+=+=+=+=+

COMTE (Ernest) matricule 17.468 - soldat à la 1ère Compagnie de mitrailleuses (C.M.1)
"Agent de liaison d'un zèle et d'un dévouement à toute épreuve, a accompli différentes missions dangereuses dans le secteur de l'Yser, notamment en février 1915 lors de l'écroulement du Pont Joffre." *
J.M.O. 26 N 775/5 page 64

* Sur ce pont provisoire sur l'Yser à Nieuport-Bains, jeté par le Génie français, voir :
https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark ... 7146G3TuE4

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Est inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire à compter du 13 mai 1916
MONTPERT (Dominique) n° matricule 203
sergent au 12e Rgt territorial - 2e Compagnie de mitrailleuses du régiment
J.O. du 15 mai 1916 page 4265 et J.M.O. 26 N 775/2 page 74
et
J.O. du 29 juillet 1916 page 6731
Sergent Montpert, du 12e régiment territorial d'infanterie : a fait preuve de vigueur, d'énergie et d'entrain au cours de la campagne.
Nommé sergent le 24 novembre 1914
Passe au 33e régiment d'infanterie le 30 avril 1917 ; nommé adjudant le 1er juillet 1918
voir sa fiche matricule aux archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
Classe 1898 1er bureau
Montpert Dominique - matricule 203 - D4R1 963
né le 23 janvier 1878 à Meudon


TREPAGNE (Trépagne) Victor matricule 326, Adjudant à la 2e Compagnie de Mitrailleuses
Cité à l'ordre du régiment n° 178 du 9 janvier 1919
Attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze
"Chef d'une section de mitrailleuses, sous-officier énergique, discipliné et dévoué, a toujours montré l'exemple en accomplissant tout son devoir. Sous un violent bombardement de torpilles aux Boucaudes (?) *, a su maintenir sa section en position."
J.M.O. 26 N 775/5 page 59

* Il existe une rue des Boucaudes à Thiescourt (Oise) - secteur des Boucaudes face au Plémont près de Lassigny (historique du 262e R.I. page 32)

Trépagne, Victor Alfred Léopold, né le 24 septembre 1876 à Bettencourt-Saint-Ouen (Somme), classe 1896, matricule n° 326, Bureau de recrutement d'Amiens 1R882 Archives de la Somme
Cultivateur à Bettencourt-Saint-Ouen (Somme) au moment de son recrutement.
Engagé volontaire pour trois ans le 23 octobre 1895. (51e R.I. à Beauvais).
Nommé adjudant le 6 avril 1904
Rappelé à l'activité le 1er août 1914 G.V.C. Convoqué pour un exercice GVC le 31 juillet 1914 maintenu à la Mon adjoint au chef de section Amiens Boulogne. Evacué le 2 septembre 1914 sur le 12e Territorial. Réaffecté au G.V.C. (subdivision Abbeville) le 29 septembre 1915 section A comme chef de section. Permission de 8 jours et rejoint le dépôt le 19 août 1915

Campagne contre l'Allemagne :
A l'intérieur du 1er août 1914 au 18 février 1916
Aux armées du 19 février 1916 au 2 janvier 1919
Se retire à Bettencourt (Somme) en 1919.


LOUIS JACQUET (Alfred) matricule 726, soldat à la 2e Compagnie de Mitrailleuses (C.M.2)
"Soldat courageux, au front depuis le 4 août 1914. A pris part à toutes les opérations où le régiment a été engagé, cycliste, agent de liaison, a accompli les missions qui lui ont été confiées."
J.M.O. 26 N 775/5 page 63

LOUIS JACQUET (Alfred-Adonis) matricule 1182
né le 9 novembre 1875 à Pantin
Archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine - D4R1 827
Il effectue son service au 120e R.I. en novembre 1896
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 au 16e régiment d'infanterie territorial. Passé au 12e régiment d'infanterie territorial le 20 octobre 1916
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 26 janvier 1919


=========================================================================================


Sergent BOCQUILLON Victor n° matricule 84 de la compagnie de mitrailleuses du 12e régiment territorial

Citation

"Grièvement blessé dans les dunes de la rive droite de l'Yser, le 5 mars 1915, et transporté au poste de secours, 'est obstinément refusé à être évacué, comme le voulait le médecin. A dû être maintenu en traitement dans un poste médical de 2e ligne pendant plus d'un mois."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/1 page 89


=========================================================================================

Ordre de la Division n° 92

Le Général de division JOPPE (Joppé) commandant le Groupement Sud et la 87e D.I.T. cite à l'Ordre de la division le militaire suivant

SOL Henri, sergent à la 1ère Compagnie de mitrailleuses du 12e régiment territorial d'infanterie

"En campagne depuis le mois d'août 1914, blessé le 11 avril 1915 et revenu sur le front après guérison, a fait preuve d'énergie et de courage en allant, le 24 janvier 1916, au cours d'une attaque, prendre, sous le feu, le commandement d'une section de mitrailleuses placée en première ligne, qu'il a vigoureusement commandée jusqu'à la fin de l'action."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/2 page 54


=========================================================================================

Ordre du régiment n° 99

Le Colonel commandant le 12e régiment territorial d'infanterie cite à l'ordre du régiment :

Le soldat GINTER Théodore, n° matricule 14450
de la 2e compagnie de mitrailleuses de brigade :

"Soldat ayant toujours fait preuve de courage et de bravoure dans toutes les affaires auxquelles la Compagnie a été mêlée, en particulier à Steenstraete, les 3 et janvier 1916. A été blessé à son poste de guetteur en 1ère ligne, lors d'un violent bombardement par torpilles, le 17 septembre 1916."

S.P. 78 le 2 octobre 1916
Le Colonel Cdt le 12e Rgt Territorial
signé : KERZERHO

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/3 page 34


=======================================================================================


1er mars 1917

Par Ordre du Général en Chef, en date du 20 février 1917, les divisions territoriales seront désormais organisées comme les divisions actives par la constitutions d'un dépôt divisionnaire.

En conséquence les Compagnies de mitrailleuses seront complétées à quatre sections. L'effectif des trois premières compagnies de chaque bataillon sera porté à 194 hommes par prélèvement sur la 4e Compagnie qui passera au dépôt divisionnaire.

Le dépôt divisionnaire de la 87e D.I. devra être créé à la date du 7 mars
.


J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/4 pages 9 et 10
Pièces jointes
12e RIT 2e Cie Mitrailleuses de brigade.jpg
12e RIT 2e Cie Mitrailleuses de brigade.jpg (263.5 Kio) Consulté 1269 fois
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J.O. du 1er septembre 1922 page 3365

Jules GOUBIN
Mort pour la France le 11 novembre 1914 à Lombaertzyde, (Belgique)
Né en 1869 à Paris 10e arrondissement
capitaine au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1889
Bureau de recrutement : Seine 1er bureau (75)
Matricule au recrutement : 2253
Mort pour la France
Date de transcription du décès : 17-06-1921
Lieu de transcription du décès : Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)

Jules GOUBIN
Mort pour la France le 11 novembre 1914 à Lombaertzyde, (Belgique)
Né le 30 juin 1869 à Paris 10e arrondissement
capitaine au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1889
Bureau de recrutement : Seine 1er bureau (75)
Matricule au recrutement : 2253
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)

GOUBIN (Jules), matricule Rt 2253, capitaine : excellent et brave officier. Glorieusement tombé à son poste de combat, près de Lombaertzyde le 11 novembre 1914. Croix de guerre avec étoile d’argent.

A rejoint le 12e régiment territorial d'infanterie. A été réintégré dans le grade de lieutenant. Promu capitaine à titre temporaire par décision ministérielle du 16 novembre 1914 (J.O. du 30 novembre 1914). Blessé et disparu à Lombaertzyde (Belgique) le 11 novembre 1914 (avis ministériel de disparition du 21 mars 1915) présumé tué.
Campagne contre l'Allemagne du 2 août au 11 novembre 1914.

Le capitaine GOUBIN appartient à la 3e compagnie u 12e régiment d'infanterie territoriale


Archives de la Ville de Paris - recrutement militaire de la Seine - classe 1889 (1er bureau) n° matricule 2253
D4R1 564
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12e régiment d'infanterie territoriale

DE LOUVENCOURT Charles-Marie

Capitaine au 12e régiment territorial d'infanterie
Mort pour la France le 12 novembre 1914 à l'Hôpital anglais de Furnes (Belgique)
des suites de ses blessures reçues au combat de Lombaertzyde (Belgique)
né le 22 mai 1875 à Seux (Somme)
Classe 1895
n° matricule 336 au recrutement d'Amiens
Décès - acte dressé à Furnes (Belgique)
Domicilié à Saint-Omer (Pas-de-Calais)

Le journal de marches et opérations du 12e R.T.I. à la date du 10 novembre 1914 indique que le capitaine DE LOUVENCOURT de la 8e Compagnie a été blessé au cours de la journée au cours de l'occupation de Lombaertzyde par le régiment.

J.M.O. 26 N 775/1 page 40

Le Capitaine DE LOUVENCOURT (8e Cie) a été mortellement blessé le 10 (novembre 1914) dans la soirée au début de l'attaque. Il est mort le 12 novembre à Furnes.

J.M.O. 26 N 775/1 page 41


J.O. du 28 octobre 1920 page 16730

Par décret du Président de la République, en date du 10 juin 1920, rendu sur la proposition du ministre de la guerre, vu la déclaration du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur portant que les nominations du présent décret, sont faites en conformité des lois, décrets en règlements en vigueur, ont été nommés grade de chevalier dans la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent :

infanterie
[...]
12e régiment d'infanterie territoriale

DE LOUVENCOURT (Charles-Marie-Alfred) matricule 41, capitaine : a été blessé, le 3 octobre 1914, devant Achiet-le-Petit, alors qu'il prenait ses dispositions pour exécuter une contre-attaque. Revenu sur le front après un mois d'absence, a été de nouveau blessé, cette fois grièvement, le 10 novembre suivant, à son poste de combat, à Lombaertzyde, lors d'une attaque de nuit faite par l'ennemi. Mort à Furnes, le 12, des suites de ses blessures. A fait preuve d'entrain et de courage exceptionnels dans tous les combats auxquels il a pris part. A été cité.

=====================================================================================

DE LOUVENCOURT (Charles-Marie-Alfred) épouse, le 8 août 1901 à Seux (Somme), Marguerite Marie Joseph HEMART 1876-1932

J.O. du 3 mai 1916 page 3805

Par décret du 25 mars 1916, sur le rapport du ministre de la guerre, il est accordé à chacune des huit veuves d'officiers dénommées ci-après, une pension fixée conformément aux indications suivantes :
[...]
HÉMART (Marguerite-Marie-Josèphe), veuve DE LOUVENCOURT. — Le mari capitaine, mort des suites de blessures reçues à l'ennemi. — Jouissance du 13 novembre 1914. 1,650 fr.
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12e régiment d'infanterie territoriale

Membres de l'enseignement primaire public de la Somme (Livre d'Or) Morts pour la France 1914-1918

DUPUIS Eugène-Désiré
1870-1915
né à Saint-Sauveur-lès-Amiens le 17 juillet 1870

Il fut élève de l'Ecole Normale d'Amiens, de 1885 à 1888.
Il exerça comme instituteur-adjoint à Moreuil, Le Ronssoy, Flixecourt, Corbie et comme titulaire à Biaches (1900) et à Corbie (La Neuville) (1911)
Mobilisé comme soldat au 12e régiment territorial, il mourut à l'Hôpital de Pau, le 19 mars 1915, des suites d'une maladie contractée au service.

Eugène Désiré DUPUIS
Décédé(e) le 19 mars 1915 à Pau (Pyrénées-Atlantiques) - A l'hôpital 117
Né le 17 juillet 1870 à Saint-Sauveur (Somme)
grenadier
Unité : 72e régiment d'infanterie (72e RI) appartenance erronée
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 945
Mention : Non Mort pour la France

Dupuis, Eugène Désiré, né le 17 juillet 1870 à Saint-Sauveur (Somme), classe 1890, matricule n° 945, Bureau de recrutement d'Amiens 1R814 Archives de la Somme
Il est instituteur stagiaire au moment e son passage devant le conseil de révision.
Il demeure à Corbie, le 14 février 1911.
A accompli une période dans les G.V.C. du 16 au 18 juin 1914. Rappelé à l'activité par ordre de mobilisation générale du 1er août 1914 G.V.C. Mobilisé le 2 août 1914
Campagne contre l'Allemagne de cette date au 19 mars 1915
Décédé à Pau le 19 mars 1915 à Pau (Hôpital annexe 117 bis)


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GAUDEFROY (Joseph-Laurent-Elisée)
1879 - date de décès manque
né à Allonville (Somme) le 29 avril 1879

Elève de l'Ecole Normale d'Amiens de 18995 à 1898
Il exerça successivement à Longpré-les-Corps-Saints, Saint-Léger-lès-Domart, Epaumesnil, Belloy-sur-Somme
(les enseignements complémentaires manquent).

in :
Membres de l'enseignement primaire public de la Somme (Livre d'Or) Morts pour la France 1914-1918

Joseph Laurent Elisée GAUDEFROY
Mort pour la France le 11 novembre 1914 à Lombaertzyde, (Belgique)
Né le 29 avril 1879 à Allonville (Somme)
sergent au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1899
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 97
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Belloy-sur-Somme (Somme)

Gaudefroy, Joseph Laurent Elisée, né le 29 avril 1879 à Allonville (Somme), classe 1899, matricule n° 97, Bureau de recrutement d'Amiens 1R918 Archives de la Somme
et
Gaudefroy, Joseph Laurent Elisée, né le 29 avril 1879 à Allonville (Somme), classe 1899, matricule n° 97, Bureau de recrutement d'Amiens 3U2_2125 Archives de la Somme

Instituteur, il réside à Longpré-les-Corps-Saints au moment de son passage devant le conseil de révision.
Il demeure demeure ensuite le 10 octobre 1901 à Saint-Léger-lès-Domart, à Epaumesnil le 4 mars 1903 et à Belloy-sur-Somme le 29 janvier 1913.

Il effectue son service militaire au 154e régiment d'infanterie à compter du 14 novembre 1900. Nommé caporal au 25 septembre 1901 - envoyé en disponibilité le même jour. Se retire à Allonville (Somme)
Sergent le 23 avril 1902
Affecté au 12e régiment d'infanterie territorial
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et arrivé au corps le 4 août 1914. Parti aux armées le 5 août 1914 au 12e Territorial.
Disparu à Lombaertzyde le 11 novembre 1914 (avis ministériel du 3 mars 1915)
Campagne contre l'Allemagne du 4 août au 11 novembre 1914.

Décès fixé au 11 novembre 1914 par jugement déclaratif rendu par le tribunal civil d'Amiens le 23 septembre 1920 (avis ministériel du 14 mars 1924).
"Mort pour la France"


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GUENARD (Guénard) Albert-René-Armand
1877 - 1914
né le 27 février 1877 à Amiens

Elève de l'Ecole Normale d'Amiens de 1893 à 1896
Il exerça successivement des postes d'instituteur à Saleux, Corbie, Poix et Amiens.
Soldat au 12e régiment d'infanterie territoriale
Il mourut à Morlaix le 17 décembre 1914.

in :
Membres de l'enseignement primaire public de la Somme (Livre d'Or) Morts pour la France 1914-1918

Albert René Armand GUENARD
Mort pour la France le 1914 (à Morlaix - hôpital n° 34, (Finistère)
Né le 27 février 1877 à Amiens (Somme)
sergent au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1897
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 265
Mort pour la France
Date de transcription du décès : 17-12-1914
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)

Guénard, Albert René Armand, né le 27 février 1877 à Amiens (Somme), classe 1897, matricule n° 265, Bureau de recrutement d'Amiens 1R894 Archives de la Somme

Instituteur, il demeure chez ses parents au 65, rue de la Hotoie, à Amiens, au moment de son passage devant le conseil de révision.

Il réside à Poix le 9 novembre 1899, puis au 65, rue de la Hotoie à Amiens, le 24 octobre 1901, après avoir effectué son service militaire. Il ne quitte pas la ville d'Amiens par la suite, en juin 1907, il habite rue de Berville, numéro 8, et en mai 1912, rue chauvelin prolongée - villa les charmettes.

Il effectue son service militaire au 148e régiment d'infanterie où il arrive le 14 novembre 1898. Il est nommé caporal le 26 septembre 1899, date à laquelle il est envoyé dans la disponibilité.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé au corps le 4 août 1914.
Décédé à Morlaix le 17 décembre 1914 de fièvre typhoïde.
Campagne contre l'Allemagne du 4 août au 17 décembre 1914.
Nommé sergent de réserve le 25 septembre 1901.


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HOUILLIER Marie-Eugène-Gérard
1872 - 1914
né le 6 septembre 1872 à Rainneville (Somme)

Elève de l'Ecole Normale d'Amiens de 1888 à 1891
Il exerça à Amiens (Faubourg de Beauvais)
Mobilisé comme soldat au 12e régiment d'infanterie territoriale
Il fut tué accidentellement à Daours le 26 août 1914 en prenant sa faction comme garde-voie.

in :
Membres de l'enseignement primaire public de la Somme (Livre d'Or) Morts pour la France 1914-1918

Marie Eugene Gérard HOULLIER
Mort pour la France le 26 août 1914 à Vecquemont - VIADUC CHEMIN DE FER LIGNE AMIENS-ARRAS, (Somme)
Né le 5 septembre 1872 à Rainneville (Somme)
soldat au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1892
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 1021
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Rainneville (Somme)

Houllier, Marie Eugène Gérard, né le 5 septembre 1872 à Rainneville (Somme), classe 1892, matricule n° 1021, Bureau de recrutement d'Amiens 3U2_2135 Archives de la Somme
Instituteur, lors de son passage (classe 1892) devant le conseil de révision, il demeure chez ses parents a Rainneville (Somme)
Il effectue son service militaire au 72e régiment d'infanterie à Amiens. Soldat de 2e classe le 11 novembre 1893, envoyé en congé le 25 septembre 1894. Il se retire à Rainneville (Somme).
Il passe dans l'Armée Territoriale le 1er octobre 1906 et affecté au 12e régiment territorial d'infanterie.
Convoqué pour une période le 31 juillet 1914, il est maintenu au corps pour cause de mobilisation générale, le 2 août 1914. Décédé le 27 août 1914 à Vecquemont (ligne Amiens-Arras -accident) (avis ministériel du 25 mars 1915).
"Mort pour la France"

Nota Bene : c'est comme G.V.C. (garde des voies de communication) qu'il est employé jusqu'à son décès, le 12e R.T.I. étant alors dans la région de Saint-Omer.


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HUCHEZ Charles-Joseph-Alphonse-Gratien
1875 - 1914
Né à Sentelie (Somme) le 21 février 1875

Elève à l'Ecole Normale d'Amiens de 1892 à 1895, il exerça à Albert, puis à Fleury.
Soldat au 12e régiment territorial d'infanterie, il fut tué à Achiet-le-Petit (Pas-de-Calais), le 3 octobre 1914.

in :
Membres de l'enseignement primaire public de la Somme (Livre d'Or) Morts pour la France 1914-1918

Charles Joseph Alphonse Gratien HUCHEZ
Mort pour la France le 3 octobre 1914 à Achiet-le-Petit, (Pas-de-Calais)
Né le 21 février 1875 à Sentelie (Somme)
soldat au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1895
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 259
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Fleury (Somme)

Huchez, Charles Joseph Alphonse Gratien, né le 21 février 1875 à Sentelie (Somme), classe 1895, matricule n° 259, Bureau de recrutement d'Amiens 1R870 Archives de la Somme

Instituteur, il demeure chez ses parents, à Sentelie, au moment de son passage devant le conseil de révision.
Il demeure à Albert, route de Bray le 18 octobre 1898, puis à Fleury en mai 1902.

Il effectue son service au 72e d'infanterie d'Amiens où il est incorporé en novembre 1896 sous le matricule 9551. Il est envoyé en disponibilité le 18 septembre de l'année suivante (1897).
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé au corps le 4 août 1914
Disparu le 3 octobre 1914 à Achiet-le-Petit (PdC) (avis ministériel du 3 mars 1915).
Décès fixé à Achiet-le-Petit le 3 octobre 1914 par jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal d'Amiens le 20 mars 1920.
Acte transcrit le 14 avril 1920 à Sentelie (Somme).
"Mort pour la France"


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VACAVANT Philogène-Louis-Ernest-Emile
1872 - 1915
Né à Lœuilly (Somme) le 9 novembre 1872

Elève de l'Ecole Normale d'Amiens de 1889 à 1892
Il exerça jusqu'à la mobilisation à Amiens (Faubourg Noyon).
Soldat au 12e régiment territorial d'infanterie, il fut tué à Nieuport-Bains (Belgique) le 25 mai 1915.

in :
Membres de l'enseignement primaire public de la Somme (Livre d'Or) Morts pour la France 1914-1918

Philogene Louis Ernest Emile VACAVANT
Mort pour la France le 25 mai 1915 à Nieuport, (Belgique)
Né le 9 novembre 1872 à Lœuilly (Somme)
soldat de 2e classe au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1892
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 1129
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)

Vacavant, Philogène Louis Ernest Emile, né le 09 novembre 1872 à Lœuilly (Somme), classe 1892, matricule n° 1129, Bureau de recrutement d'Amiens 1R836 Archives de la Somme
Au moment de son passage devant le conseil de révision, il est déjà instituteur, et réside au 126, rue Jules Barni, à Amiens, non loin de l'Ecole Normale où il s'est formé pour devenir maître d'école. Ses parents, eux, demeurent à Lignières-Châtelain, village du canton de Poix.
Il est incorporé au 72e régiment d'infanterie (caserne Friant d'Amiens) en novembre 1893, n° matricule 6056, où il effectue son service militaire d'un an. Il est libéré le 25 septembre 1894.
Le 11 octobre 1894, il réside au 35, rue de Noyon à Amiens.

Rappelé à l'activité aux G.V.C. le 1er août 1914, par décret de mobilisation générale. Puis passe au 12e régiment territorial à une date inconnue n° matricule 12705.
Tué à l'ennemi le 21 mai 1915 à Nieuport (Belgique) (avis ministériel du 17 juin 1915)
Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 25 mai 1915.
"Mort pour la France"


12e régiment d'infanterie territoriale
J.O. du 16 mai 1922 pages 1621 et 1622

VACAVANT (Philogène-Louis-Ernest-Emile), matricule 12705, soldat : brave soldat. Tué à son poste de combat, le 25 mai 1915, à Nieuport, au cours d'un bombardement violent. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Service de santé du 12e régiment d'infanterie territoriale


Ordre de bataille du 12e régiment d'infanterie territoriale en août 1914

Etat-Major du régiment
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service

30 novembre 1914
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
EGRET Médecin Aide-Major de 2e classe au 1er bataillon
HEISER Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon

1er mars 1915
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
VALLET Médecin Aide-Major de 1ère classe au 1er bataillon
HEISER Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
EGRET Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon

1er août 1915
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
VALLET Médecin Aide-Major de 1ère classe au 1er bataillon
HEISER Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
EGRET Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon
BILLARD Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon

1er novembre 1915
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
VALLET Médecin Aide-Major de 1ère classe au 1er bataillon
HEISER Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
EGRET Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon
ROUSSEAU Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon

10 décembre 1915 et 15 mars 1916
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
VALLET Médecin Aide-Major de 1ère classe au 1er bataillon
HEISER Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
EGRET Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon
ROUSSEAU Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon

Ordre de bataille du 15 avril 1916
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
VALLET Médecin Aide-Major de 1ère classe au 1er bataillon
HEISER Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
GRAILLOT Médecin Aide-Major de 1e classe au 3e bataillon
PASQUET Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon


=======================================================================================

26 septembre 1914

Vaulx-Vraucourt

Par suite même dans lesquelles l'affaire a eu lieu, il n'a pas été possible de relever, au fur et à mesure, les hommes blessés au cours de l'action. Cette opération est entreprise après la chute du jour. Elle est dirigée par le médecin aide-major de 1ère classe COURMONTAGNE, chef de service, assisté du sergent brancardier MALIVOIR et effectuée, jusqu'à une heure avancée par les équipes de brancardiers, et au moyen de voitures réquisitionnées dans le village.
Le personnel du service de santé régimentaire qui a opéré pendant plusieurs heures, dans l'obscurité, sur un terrain situé au-delà des avant-postes où l'on entendait siffler les balles, a fait preuve dans cette circonstance, du plus grand courage et d'un réel dévouement
.

26 septembre 1914 JMO du 12e régiment territorial d'infanterie page 11


J.O. du 22 août 1916 page 7643

Par décret en date du 19 août 1916, rendu par le Président de la République, sur le rapport du ministre de la guerre, ont été promus dans le cadre des officiers du corps de santé de l'armée territoriale ...

Au grade de médecin-major de 2e classe de l'armée territoriale.
[...]
12e régiment territorial d'infanterie
M. Courmontagne (Joseph-Eugène-Fernand)


J.O. du 24 avril 1917 page 3265

Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête : Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à compter du 1er avril 1917, les militaires de la réserve et de l'armée territoriale dont les noms suivent :

COURMONTAGNE (Joseph-Eugène-Fernand), médecin-major de 2e classe (territorial) au 12e régiment territorial d infanterie : chef du service médical d'un régiment, s'acquitte de ses fonctions à l'entière satisfaction de tous. Ne cesse de faire preuve depuis le début des hostilités, d'un dévouement, d'une conscience et d'un sentiment du devoir absolus, payant largement de sa personne quelle que soit la violence du feu. Une blessure (a déjà été cité).

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/1 page 88 et 89

Médecin Aide-Major de 1ère classe COURTEMONTAGNE
médecin chef de service au 12e Régt Territorial

Citation

"Depuis le début de la guerre, bien que très souffrant en août et septembre, a toujours assuré, comme médecin-chef, avec le plus entier dévouement et la plus indiscutable compétence, le service médical du régiment, payant largement de sa personne et sachant obtenir le maximum de services du personnel placé sous ses ordres. Du 26 septembre 1914 au 29 janvier 1915, à Vaulx-Vraucourt, Achiet-le-Petit, Foncquevillers, à Souastre, à Nieuport-ville et à Groenendyck, s'est toujours, sans souci du danger, porté au poste de secours le plus exposé et y a prodigué ses soins, non seulement aux blessés du régiment, mais aussi aux blessés de tous les corps voisins."



81e Division Territoriale d'Infanterie
Q.G. le 30 juin 1915
Etat Major


Ordre Général n° 49

Le Général commandant la 81e Division d'Infanterie Territoriale cite à l'ordre de la division le militaire dont le nom suit :

Médecin Aide-Major de 1ère classe COURTMONTAGNE du 12e régiment territorial d'infanterie

"Au cours du combat du 9 mai, s'est rendu spontanément au poste de secours à proximité de la ligne de feu. A s... (?) du violent bombardement pendant toute la nuit du 9 et la journée du 10, a prodigué ses soins aux blessés qui ne cessaient d'affluer, a assuré ensuite leur évacuation sur l'ambulance.
Officier du Corps de Santé dont le courage, l'entrain et le dévouement ne se sont jamais démentis depuis le début de la campagne
."

Le Général commandant la 81e Div T. signé Bayolle

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/1 page 105

+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=

J.O. du 22 août 1916 page 7643
Au grade de Médecin-Major de 2e classe de l'armée territoriale
M. COURMONTAGNE (Joseph-Eugène-Fernand), 12e régiment territorial d'infanterie

J.O. du 25 janvier 1924 page 883
Au grade de Médecin-Major de 1e classe de l'armée territoriale
M. COURMONTAGNE (Joseph-Eugène-Fernand), 2e région

J.O. du 13 avril 1933 page 3801
Réserve
Au grade de Médecin-Commandant
M. COURMONTAGNE (Joseph-Eugène-Fernand), Gamaches (Somme).


=======================================================================================

J.O. du 21 janvier 1915 page 318
voir le J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/1 page 80 où la citation est reprise.

Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête : Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la médaille militaire pour prendre rang du 30 décembre 1914, les militaires dont les noms suivent
[...]

MALIVOIR (L.-A.-G.), sergent au 12e régiment territorial d'infanterie : a fait constamment preuve de courage et de sang-froid. Notamment le 10 novembre, où, plusieurs fois au cours de la nuit, il fut obligé d'aller relever des blessés sous le feu très nourri de l'ennemi et par des chemins très difficiles et très dangereux.


Lombaertzyde

11 novembre 1914

Blessé : PRONIER Xavier infirmier à la 2e Cie

Disparus :
JEANESSON Edmond caporal-infirmier à la 11e Cie
JEANNESSON Alfred caporal infirmier au 12e régiment territorial
Rapatrié le 12 octobre 1916 S 579 (fichier des prisonniers de la Première Guerre mondiale du Comité International de la Croix Rouge) ( chercher le nom à JA)
et
IS 839
JEANNESSON Alfred
caporal infirmier, chef du poste médical du 3e bataillon du 12e régiment territorial, âgé de 41 ans
Interné au camp de Gardelegen
Envoyé dans un camp de représailles en Russie
20 juin 1916 écrit à Gardelegen
19 juillet 1916 réponse de Gardelegen
Internement refusé
Comm. Fam. 25 juillet 1916

JEANNESSON Alfred-Léon né le 4 septembre 1875 à Paris (17e arrond.) matricule 1792
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914
A rejoint le 12e régiment territorial d'infanterie le 4 août 1914 et parti aux armées le 5 août 1914.
Disparu le 11 novembre 1914 à Lombaertzyde (Belgique) - fait prisonnier (avis ministériel du 14 mars 1915)
Rapatrié partant du camp de Mersburg (Saxe), le 9 octobre 1916, pour Lyon via Constance. Arrivé à Lyon le 12 octobre 1916. Convalescence 2 mois. Passé à la 22e Section d'Infirmiers Militaires, le 5 février 1917.
Archives de la ville de Paris -recrutement militaire de la Seine D4R1 866



LAVALLEE (Lavallée) Léon brancardier à la 12e Cie

Lavallée, Léon Charles, né le 28 septembre 1880 à Amiens (Somme), classe 1900, matricule n° 614, Bureau de recrutement d'Amiens 1R931 Archives de la Somme
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale. Arrivé au corps le 4 août 1914.
Tombé aux mains de l'ennemi le 12 novembre 1914 à Lombaertzyde.
Prisonnier à Salzwedel (pas signalé blessé) - rapatrié le 9 octobre 1916 - arrivé à Lyon le 12 octobre 1916 - rentré au dépôt après permission de 12 jours le 27 octobre 1916.
Passé à la 22e Section d'Infirmiers Militaires, le 5 février 1917, puis à la 8e Section d'Infirmiers Militaires, le 2 février 1918.
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 29 janvier 1919.

=======================================================================================

soldat brancardier BUTEUX, Marie-Désiré n° matricule 653 5e compagnie

Citation

"A relevé, les 10 et 11 novembre 1914, à Lombaertzyde, sous le feu de l'ennemi, et sans prendre de repos, les blessés tombés dans les tranchées de première ligne ; le 11, dans la matinée, a transporté sur son dos, au poste de secours, un capitaine grièvement blessé ; a coopéré à tous les transports effectués du poste de secours sur le poste médical situé de l'autre côté de l'Yser, dont les ponts étaient bombardés."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/1 page 88.

soldat brancardier PAUCHET Lucien n° matricule 833 6e compagnie

Citation

"A fait preuve du plus grand courage et d'un parfait dévouement en allant, les 10 11 novembre 1914, à Lombaertzyde, relever, les blessés tombés dans les tranchées de première ligne, en aidant ensuite à les transporter au poste de secours, puis de là au poste médical, situé au-delà des cinq ponts de Nieuport-ville continuellement canonnés par l'artillerie lourde de l'ennemi."


Le 7 mai 1915
Le Lieutenant-Colonel, commandant le 12e R.I.T.
signé : GARRUS


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Edition du lundi 31 mai 1915 du Progrès de la Somme
Le Progrès de la Somme n° 13532 - 259PER102 Archives de la Somme

Notre vaillant 12e Territorial

Nous apprenons que par ordre n° 20 de la brigade, le sergent brancardier BATICLE et le caporal infirmier TARTARIN ont été cités à l'ordre du régiment dans les termes suivants :
Ont montré le plus grand courage et le plus entier dévouement en dirigeant les 9 et 10 mai 1915, pendant 36 heures, sous le feu de l'artillerie ennemie, les brancardiers chargés de transporter les blessés des tranchées au poste de secours. Ont coopérés eux-mêmes à de nombreux transports.

Le caporal TARTARIN, avocat, officier d'académie, est le fils de notre estimé concitoyen, propriétaire, rue des Jacobins (Amiens), 109, et beau-frère de M. NOËL sous-ingénieur au chemin de fer du Nord.
Nous adressons à ces deux braves territoriaux nos plus vives félicitations.

1915

En janvier 1915, en Belgique, le 12e territorial défend la rive droite de l'Yser, appuyant le 28 l'at-
taque de la Grande-Dune. Il revient ensuite près de Bergues puis, le 9 avril, remonte en secteur à Nieuport. Il ne quittera cette région que le 20 août, en tranchées jusqu'au 21 juin, au repos ensuite jusqu'au 12 juillet, exécutant enfin des travaux sur la rive gauche de l'Yser, vers Corcy et Nieuport-Ville, du 12 juillet au 20 août.
Affecté, à cette date, à la défense fixe de la ville de Calais avec son 1er bataillon détaché à Saint-
Omen, il est appelé le 27 octobre à retourner sur l'Yser, reprenant une fois de plus les positions de
Nieuport (le Redan, l'Huitrière, la route Nieuport - Lombaërtzyde).
Le 27 décembre, il quitte la 81e division.



Voir Historique du 12e régiment d'infanterie territorial pendant la campagne 1914-1918 sur le site Gallica
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... texteImage


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Le Progrès de la Somme n° 13526 - 259PER102 Archives de la Somme
édition du mardi 25 mai 1915

Citation à l'ordre du jour

Nous apprenons avec plaisir la citation à l'ordre du jour du soldat brancardier BUTEUX, Marie-Désiré-René, n° matricule 653, 5° Compagnie du 12e régiment d'infanterie territorial, a relevé les 10 et 11 novembre 1914 à Lombaertzyde, sous le feu de l'ennemi et sans prendre de repos, les blessés tombés dans les tranchées de première ligne. Le 11 dans la matinée, a transporté sur son dos, au poste de secours, un capitaine grièvement blessé ; a coopéré à tous les transports effectués du poste de secours sur le poste médical, situé de l'autre côté de l'Yser, dont les ponts étaient journellement bombardés.

Le soldat Buteux est né à Equennes, près de Poix (Somme). Avant sa mobilisation, il demeurait à la Chapelle-sous-Poix où il s'est marié.

Voir sa fiche matriculaire sur le site des Archives de la Somme
Buteux, Marie Désiré René, né le 17 avril 1879 à Équennes-Éramecourt (Somme), classe 1899, matricule n° 653, Bureau de recrutement d'Amiens 1R919 Archives de la Somme

Ce soldat est titulaire de la Croix de guerre avec étoile de bronze


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Sergent brancardier BATICLE André n° matricule 3868 ou 3869 de la C.H.R. (Compagnie Hors Rang) du 12e régiment territorial

"A fait preuve depuis le début de la campagne du plus brillant courage et du plus inlassable dévouement. A Vaulx-Vraucourt, le 27 septembre 1914, est resté le dernier auprès des blessés qui se trouvaient au poste de secours et n'a quitté ce poste qu'au moment où des détachements ennemis pénétraient dans le village. Depuis lors, à Achiet-le-Petit, à Lombaertzyde, à Nieuport-Ville et à Nieuport-Bains, s'est toujours porté au poste le plus périlleux avec une véritable insouciance du danger."

Q.G, le 8 mai 1915
Le Général commandant la 161e brigade territoriale
signé : GYVES (Gyvès)

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/1 page 89

S'agit-il du même ?

BATICLE André-Alexis-Auguste-Constantin matricule au recrutement 939

né à Gannes (Oise) - canton de Saint-Just-en-Chaussée le 20 août 1880.
Engagé volontaire pour trois ans le 3 octobre 1899 à la mairie de Compiègne. (54e R.I.)
Passé par changement de domicile du 10 février 1913 au recrutement d'Amiens où il est inscrit à la liste sous le n° 178. Affecté au 12e régiment territorial d'infanterie.
Il demeure à Warloy-Baillon (Somme) le 5 juillet 1912.
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé au corps le 4 août 1914.
Nommé caporal le 11 décembre 1914, sergent le 22 avril 1915 ordre n° 17. Passé au D.D le 23 avril 1917...
Campagne contre l'Allemagne :
Aux armées du 4 août 1914 au 11 février 1918
Intérieur du 12 février au 21 septembre 1918
Aux armées du 22 septembre 1918 au 24 janvier 1919
Intérieur du 25 janvier au 29 janvier 1919.


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Ordre du régiment n° 20
Le Lieutenant-Colonel commandement le 12e régiment territorial d'infanterie cite à l'ordre du régiment :
Le Médecin auxiliaire BILLARD (Promu depuis Médecin Aide-Major de 2e classe) 3e bataillon

"A montré le plus absolu dévouement, les 9 et 10 mai 1915, en soignant, pendant 36 heures, sans prendre de repos, des blessés amenés des tranchées à son poste de secours et en assurant, dans les meilleures conditions, leur évacuation sue le poste médical."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/1 page 98


Sergent brancardier BATICLE André n° matricule 3868 de la C.H.R.
Caporal brancardier GUILBERT Louis Maurice Théophile n° matricule 2035 de la C.H.R.
Caporal infirmier TARTARIN Georges n° matricule 4708 de la 11e compagnie

"Ont montré le plus grand courage et le plus entier dévouement en dirigeant, les 9 et 10 mai 1915, pendant 36 heures, sous le feu de l'artillerie ennemie, les brancardiers chargés de transporter les blessés des tranchées au poste de secours et de là au poste médical, ont coopéré eux-mêmes à de nombreux transports."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/1 page 98


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Ordre du régiment n° 66

Soldat brancardier GUILBERT Jean-Baptiste-Adolphe, n° matricule 360, 1ère Cie

"Sa compagnie ayant, le 3 janvier 1916, dans une tranchée de première ligne, éprouvé des pertes sensibles, au cours d'un bombardement par torpilles, violent et prolongé, s'est porté avec courage et dévouement au secours des blessés. Après avoir coopéré à plusieurs transports a été grièvement atteint par un éclat de torpille alors qu'il se rendait de nouveau du poste médical aux tranchées de sa compagnie."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/2 page 64

Jean Baptiste Adolphe GUILBERT
Mort pour la France le 3 janvier 1916 à Steenstraat, (Belgique)
Né le 11 février 1876 à Aumont (Somme)
soldat au 12e régiment d'infanterie territoriale (12e RIT)
Classe : 1896
Bureau de recrutement : Amiens (Somme)
Matricule au recrutement : 661
Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Aumont (Somme)

Guilbert, Jean Baptiste Adolphe, né le 11 février 1876 à Aumont (Somme), classe 1896, matricule n° 661, Bureau de recrutement d'Amiens 1R883 Archives de la Somme
Il réside à Paris au moment de son passage devant le conseil de révision. Il exerce dans la capitale la profession d'employé d'omnibus.
Il effectue entre novembre 1897 et septembre 1898 son service militaire au 54e R.I.
Affecté au 12e régiment territorial d'infanterie, il est rappelé par décret de mobilisation générale le 1er août 1914.
Titulaire de la citation (voir ci-dessus), il décède à Steenstraat Het-Sas le 3 janvier 1916 (avis ministériel EN 3540 du 20 janvier 1916). "Mort pour la France"
Sa veuve réside à Aumont (Somme).


Soldat brancardier LEMAIRE Folquin, n° matricule 681, 1ère Cie

"A coopéré, les 3 et 4 janvier 1916, au transport de nombreux blessés tombés dans les tranchées de première ligne ; un de ses camarades ayant été tué à ses côtés, d'autres blessés, a continué sans la moindre défaillance à assurer son service jusqu'à ce que tous les hommes atteints aient été évacués."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/2 page 64


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Soldat brancardier CALIPPE Arcole n° matricule 3726 de la 4e Compagnie

"A montré beaucoup de courage en se portant, le 9 mai , sous le feu de l'artillerie ennemie, au secours d'un soldat qui venait d'être blessé. A été blessé lui-même, et a dû être évacué."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/1 page 98


Le 20 mai 1915
Le Lieutenant-Colonel commandant le 12e régiment territorial d'infanterie
signé ; GARRUS

Calippe, Arcol, né le 5 septembre 1878 à Fressenneville (Somme), classe 1898, matricule n° 988, Bureau de recrutement d'Amiens 1R907 Archives de la Somme
Il demeure à Fressenneville où il exerce le métier de cultivateur au moment de son passage devant le conseil de révision.
Il effectue son service militaire au 72e d'infanterie à Amiens entre le 14 novembre 1900 n° matricule 1998 comme soldat de 2e classe. Il est envoyé en disponibilité le 25 septembre 1901 avec un certificat de bonne conduite.
Il passe dans l'armée territoriale le 1er octobre 1902

Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Arrivé au corps le 4 août 1914. Blessé le 10 mai 1915 à Groenendyck : Schrapnell (fesse droite)

Citation à l'ordre du régiment n° 20 le 20 mai 1915
"A montré beaucoup de courage et de dévouement en se portant le 9 mai 1915, sous le feu de l'artillerie ennemie au secours d'un soldat blessé. A été blessé lui-même et a dû être évacué."

Evacué blessé le 10 mai 1915 sur l'Hôpital de Malo-les-bains - évacué le le 26 juin 1915 sur l'Hôpital de Fécamps - parti le 26 juillet 1915 "en perm de convalescence". Rentré au dépôt le 11 août 1915 - parti en renfort au 272e R.I. le 25 septembre 1915.
Campagne contre l'Allemagne :
Aux armées du 4 août 1914 au 10 mai 1915
Intérieur blessé CD du 11 mai 1915 au 25 septembre 1915
Aux armées du CD du 26 septembre 1915 au 2 février 1919
Envoyé en congé illimité par le dépôt démobilisateur du 72e régiment 3e éch. n° 389 le 3 février 1919, se retire à Fressenneville (Somme)


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Ordre du régiment n° 47

Le Lieutenant-Colonel commandant le 12e Territorial d'Infanterie cite à l'ordre du régiment

Le médecin auxiliaire LAGRAVE Ernest n° matricule 28, du 2e bataillon

"Le 1er novembre 1915, s'est porté, de son propre mouvement, et sous un feu violent d'artillerie, du poste de secours de son bataillon, au poste du bataillon d'un autre corps, où le personnel faisait défaut, et y a soigné, seul, pendant quatre heures, les blessés amenés des tranchées de première ligne."

Secteur Postal 131, le 18 novembre 1915
Le Lieutenant-Colonel commandant le 12e régiment territorial d'infanterie
signé : GARRUS



Au Q.G. le 19 février 1916
Ordre de la division n° 92

Le Général de division JOPPE (Joppé), commandant le groupement sud et la 87e D. I. cite à l'ordre de la division les militaires dont les noms suivent :

LAGRAVE Ernest, Médecin auxiliaire 2e bataillon du 12e R.I.T.

"Le 5 février 1916, ayant appris, à son poste de secours que l'ennemi bombardait une ferme où se trouvait une compagnie en réserve de ce secteur, s'est rendu de lui-même à cette ferme pour donner aux blessés des secours plus immédiats, et y est demeuré jusqu'à ce que le bombardement eut pris fin. Déjà cité à l'ordre du régiment."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/2 page 54

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Ordre du régiment n° 55

Le Lieutenant-Colonel commandant le 12e régiment territorial d'infanterie cite à l'ordre :

Le Médecin Aide-Major de 2e classe EGRET du 3e bataillon

"Le 3 janvier 1916, s'est porté à plusieurs reprises, au cours d'un bombardement violent, du poste de secours de première ligne, là où des soldats venaient d'être frappés dans leurs tranchées, et leur a prodigué ses soins avec un parfait dévouement et un mépris complet du danger."

Médecin Auxiliaire GAUTHIER Pierre, n° matricule 5853, du 1er bataillon

A donné des preuves répétées de courage et de dévouement en se portant, les 3 et 4 janvier 1916, au secours des blessés frappés dans les tranchées de première ligne, parcourant ainsi chaque fois sous le feu et à découvert, des espaces de 200 à 300 mètres."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/2 page 31


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Ordre du régiment n° 66

Le Lieutenant-colonel commandant le 12e régiment territorial d'infanterie cite à l'ordre du régiment :

Médecin Aide-Major de 2e classe HEISER, médecin du 2e bataillon

"Bien que classé dans le service auxiliaire, a demandé à la mobilisation, un emploi de médecin dans les troupes de campagne. Arrivé au corps le 14 octobre 1914, s'est trouvé à toutes les affaires auxquelles le régiment a pris part depuis le 7 novembre de la même année. D'un dévouement absolu et d'un courage à toute épreuve, a prodigué dans des conditions difficiles ses soins aux officiers et hommes de troupe atteints par le feu de l'ennemi quand son bataillon était de service aux tranchées, notamment du 11 avril au 22 juin 1915 et du 3 janvier au 12 février 1916."

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/2 page 62
NIEUPORT transport d'un blessé 2.jpg
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Service de santé du 12e régiment d'infanterie territoriale

30 juillet 1916

Le Médecin Aide-Major de 2e classe MAGNE Henri, (est) affecté au 12e par décision de la Direction du Service de Santé de l'Armée (IIIe Armée D.E.S. n° 411/P du 28 juillet 1916) arrive au corps et est affecté au Service Médical du 2e Bataillon en remplacement du Médecin Aide-Major de 2e classe HEISER dirigé sue le Gouvernement Militaire de Paris en exécution de la même décision.

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/3 pages 7


Ordre de bataille du 12e régiment d'infanterie territoriale

Ordre de bataille du 1er août 1916
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
VALLET Médecin Aide-Major de 1ère classe au 1er bataillon
GAUTIER Médecin Aide-Major de 2e classe au 1er bataillon
MAGNE Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
LAGRAVE Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
GRAILLOT Médecin Aide-Major de 1e classe au 3e bataillon
PASQUET Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/3 pages 8 et 9


Ordre de bataille du 12e régiment d'infanterie territoriale

Ordre de bataille du 15 septembre 1916
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
VALLET Médecin Aide-Major de 1ère classe au 1er bataillon
GAUTIER Médecin Aide-Major de 2e classe au 1er bataillon
MAGNE Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
LAGRAVE Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
GRAILLOT Médecin Aide-Major de 1e classe au 3e bataillon
SPIRAL Médecin Aide-Major de 1e classe au 3e bataillon

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/3 pages 23 et 24


Ordre de bataille du 12e régiment d'infanterie territoriale

Ordre de bataille du 1er janvier 1917
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
VALLET Médecin Aide-Major de 1ère classe au 1er bataillon
GAUTIER Médecin Aide-Major de 2e classe au 1er bataillon
MAGNE Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
LAGRAVE Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
SPIRAL Médecin Aide-Major de 1e classe au 3e bataillon

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/4 pages 3 et 4

Ordre de bataille du 12e régiment d'infanterie territoriale

Ordre de bataille du 7 mars 1917
COURMONTAGNE Médecin Aide-Major de 1ère classe, Chef de service
VALLET Médecin Aide-Major de 1ère classe au 1er bataillon
GAUTIER Médecin Aide-Major de 2e classe au 1er bataillon
LAGRAVE Médecin Aide-Major de 2e classe au 2e bataillon
SPIRAL Médecin Aide-Major de 1e classe au 3e bataillon
CAINE Médecin Aide-Major de 2e classe au 3e bataillon

+ un Dépôt divisionnaire dans lequel le Médecin Aide-Major de 2e classe MAGNE est affecté


1er octobre 1916 :
M. le Médecin Aide-Major de 1ère classe GRAILLOT est évacué pour maladie.

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/3 page 35

8 octobre 1916 :
Par décision de M. le Général de la IIIe Armée du 8 octobre, M. le Médecin Aide-Major de 1ère classe GRAILLOT, hospitalisé, est remis à la disposition du Ministre à la date de ce jour.

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/3 page 35


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Secteur du Plémont :
Un incendie s'étant déclaré dans un des abris-cavernes de l'ouvrage Declève, le 9 (août 1916) à 6 heures du matin après le départ des hommes aux travaux, le caporal LHOMME de la 2e Compagnie chargé d'empêcher la descente dans l'abri avant sa complète aération y pénétra dans la soirée pour se rendre compte de l'état des lieux. Etant tombé asphyxié, le lieutenant NICOLAS, n'écoutant que son courage descendit immédiatement pour lui porter secours aidé du lieutenant DELILLE.
Le lieutenant NICOLAS tomba asphyxié au fond de l'abri et ne put être remonté qu'une demi-heure après. Tous les soins pour le ramener à la vie furent inutiles
.

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/3 page 12

Encadrement de la 2e Cie du 12 R.T.I. au 1er août 1916
Capitaine TRUCHOT
Lieutenant NICOLAS
Lieutenant ARMAND-DELILLE
Sous-lieutenant LOUIS

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Ordre de la Brigade n° 76

Le Général Cdt la 161e brigade d'infanterie territoriale, cite à l'ordre de la brigade les militaires dont les noms suivent :

Lieutenant ARMAND-DELILLE (Maurice-Philippe)
du 12e régiment d'infanterie territoriale

"A contribué, au péril de sa vie, aux opérations entreprises le 9 août 1916, dans un abri rempli de gaz délétères, pour sauver un officier et un caporal de sa compagnie ; a donné en cette circonstance, un bel exemple de courage et d'abnégation."

Médecin Aide-Major de 2e classe GAUTIER (Pierre-Charles-René-Jean)
du 12e régiment d'infanterie territoriale

"A pris part aux opérations de sauvetage entreprises le 9 août 1916, dans un abri de bombardement ; a fait preuve, en cette circonstance, d'un beau courage et d'une abnégation sans bornes, en descendant à plusieurs reprises, dans l'abri infecté par les gaz délétères, pour sauver un officier et un homme de son bataillon."

DUHAYON (Léon-Henri), sergent à la 2e Cie du 12e R.I.T.
FLANDRE (Charles-Alcide), caporal à la 2e Cie du 12e R.I.T.
THOUIN (M.C.E.), soldat à la 2e Cie du 12e R.I.T.
FURIC (Jean-Marie), soldat à la 2e Cie du 12e R.I.T.

"Ont concouru, avec le plus grand courage et le plus grand dévouement, aux opérations de sauvetage entreprises, le 9 août 1916, dans un abri rempli de gaz irrespirables, et se sont fait remarquer parmi les militaires qui se sont rendus les plus réellement utiles."

S.P. 78 le 10 octobre 1916
Le Général STREICHER, Cdt la 161e Brigade
signé Streicher

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/3 page 35


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Ordre du régiment n° 102

Le Colonel commandant le 12e Territorial d'infanterie cite à l'ordre du régiment les militaires dont les noms suivent :

PINGUET Eugène n° matricule 16081, sergent
MARAIS Joseph n° matricule 1308, caporal
CHAMPENOIS Pierre n° matricule 2767, brancardier
TARRIDE François n° matricule S.M., 2e classe
FOUARD Frédéric n° matricule 3435, 2e classe
TOUDIC François n° matricule 01914, 2e classe

"Ont concouru aux opérations de sauvetage à l'abri Rosalie, où un incendie s'était déclaré, et où plusieurs hommes avaient succombé, en portant secours.
Se sont fait spécialement remarquer par leur courage et leur dévouement
."

S.P. 78 * le 11 octobre 1916
Le Colonel Cdt le 12e régiment territorial
signé : KERZERHO

J.M.O. du 12e R.I.T. 26 N 775/3 page 36

Secteur postal 78
* Le bureau postal et le secteur postal n° 78 ont desservi la quatre vingt septième division d'infanterie territoriale avant d'être supprimés le 25 janvier 1919
voir : https://cartesfm1418.pagesperso-orange. ... esor78.htm


Joseph Eugene Marie MARAIS
Caporal au 12e régiment territorial d'infanterie
n° matricule au corps 235 - classe 1896
n° matricule 688 au recrutement de Versailles
Mort pour la France le 31 mai 1918 au ravin du Moulin-sous-Touvent (Oise)
Né le 14 janvier 1877 à Pontoise (Val-d'Oise) (ex Seine-et-Oise)
Acte transcrit le 17 octobre 1921 à Argenteuil (Seine-et-Oise)

1 R 1135 62 (archives départementales de la Gironde)
Cote : 1 R 1135 62
Nom : Tarride
Prénom : François
Date de naissance : 1878-08-16 (16 août 1878)
lieu de naissance : La Sauve (Gironde)
bureau de recrutement : Bordeaux
TARRIDE (François)
n° matricule au recrutement 62 - classe 1895
Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914 à compter du 13 août 1914 au 140e régiment territorial d'infanterie.
Passé au 12e régiment territorial d'infanterie le 5 juin 1916 (par note du Général Cdt la 87e Division d'Infanterie Territoriale du 2 juin 1916 n° 19313 - citation - ordre du régiment n° 102
Passé au 208e d'infanterie le 27 avril 1917.
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12e régiment d'infanterie territoriale

TOUPART (Paul-Albert)

Toupart, Paul Albert, né le 12 août 1877 à Villers-Bretonneux (Somme), classe 1897, matricule n° 155, Bureau de recrutement d'Amiens 1R894 Archives de la Somme
Il exerce la profession d'employé de commerce lors de son passage devant le conseil de révision du canton de Corbie, en 1897.
Il effectue son service militaire au 128e R.I. entre le 16 octobre 1898 et le 24 septembre 1901. Il est nommé caporal le 20 mars 1900, mais Il est cassé de son grade et remis soldat de 2e classe, le 27 septembre 1901, par ordre du général commandant la 5e brigade d'infanterie pou... "manque d'esprit du devoir dans l'accomplissement journalier de ses fonctions" (sic)
Il est dispensé de ses périodes d'exercices comme agent de police à Amiens du 21 mai 1902 au 17 mars 1903.
Il passe dans l'armée territoriale le 10 octobre 1911. En 1912 il demeure à Hesdin (Pas-de-Calais)
Il est rappelé au 12e régiment territorial par décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Il arrive au corps le 4 août 1914.
Il est blessé le 11 novembre 1914 à Lombaertzyde (Belgique)


J.M.O. 26 N 775/3 page 9

ORDRE DU REGIMENT n° 85

Le Lieutenant-Colonel commandant le 12e régiment territorial d'infanterie cite à l'ordre du régiment

Le soldat TOUPART Paul
n° matricule 155 de la 5e Compagnie

"En campagne dès le premier jour, a été grièvement blessé le 10 novembre 1914 au cours d'un combat de nuit, alors qu'il traversait, pour exécuter une mission dont il avait été chargé, un terrain battu par les projectiles de l'ennemi."

Secteur postal 78, le 4 août 1916
Le Lt-Colonel Cdt le 12e Territorial
signé GARRUS

Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 9 septembre 1915.
Aux armées du 4 août au 11 novembre 1914
Intérieur du 11 novembre 1914 au 9 septembre 1915
La commission de réforme de Morlaix le propose alors pour une réforme et Il est renvoyé dans ses foyers le 15 octobre suivant.
Il est décoré de la Croix de guerre avec étoile
Souffrant de parésie des membres inférieurs, il meurt le 7 mai 1922 à Amiens (avis de la mairie en date du 29 mai 1922).
Cordialement
Eric ABADIE
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